• Mgr Follo est observateur permanent du Saint Siège à l'Unesco.

      
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    L’existence de Dieu, « clef de voûte » de tout le savoir, par Mgr Follo

    Réflexions à partir du discours de Benoît XVI aux Bernardins


    ROME, Mardi 16 septembre 2008 (ZENIT.org) - « L'existence de Dieu
    constitue la « clef de voûte » de tout le savoir, de toute culture, et pas
    seulement la conclusion d'une recherche philosophique ».

    C'est en ces termes que Mgr Francesco Follo, Observateur permanent du
    Saint-Siège à Paris, à l'UNESCO, au contact permanent avec les cultures
    du monde, commente, pour les lecteurs de Zenit, le discours de Benoît XVI à
    Paris, au Collège des Bernardins, vendredi 12 septembre, devant les
    représentants du monde de la culture.

    Nous publions ci-dessous les réflexions de Mgr Follo

    * * *

    Dans son merveilleux discours au Collège de Bernardins le Pape Benoît XVI a
    dit : « Quaerere Deum - chercher Dieu et se laisser trouver par Lui : cela
    n'est pas moins nécessaire aujourd'hui que par le passé. Une culture
    purement positiviste, qui renverrait dans le domaine subjectif, comme non
    scientifique, la question concernant Dieu, serait la capitulation de la raison,
    le renoncement à ses possibilités les plus élevées et donc un échec de
    l'humanisme, dont les conséquences ne pourraient être que graves. Ce qui a
    fondé la culture de l'Europe, la recherche de Dieu et la disponibilité à
    L'écouter, demeure aujourd'hui encore le fondement de toute culture
    véritable. »

    Avec le seul désir d'aider une compréhension de ce discours, je suggère
    ces trois pistes de lecture, que je penserais d'utiliser pour mon service de
    Représentant du Saint-Siège à l'UNESCO : l' « humanisme » de
    notre religion, le fait que « l'amour est connaissance », et que
    c'est « la raison humaine qui pénètre dans la lumière ».

    L'humanisme chrétien

    L'art primitif chrétien comme la littérature des premiers siècles du
    Christianisme témoignent de l' « humanisme » de notre religion, qui
    n'a pas supprimé ce que l'humanité avait créé de plus grand avant
    lui, mais l'a « baptisé ». Dans le Christianisme, les valeurs humaines
    sont avant tout converties et puis couronnées : elles indiquent le chemin
    sacré pour le « triomphe » du héros ancien plus parfait, du Christ.
    L'Evangile est la source d'un « humanisme céleste », de l'homme
    nouveau, dont Saint Paul parle en écrivant aux Ephésiens : « Il faut vous
    laisser complètement renouveler dans votre coeur et votre esprit. Revêtez-vous
    de la nouvelle nature, créée à la ressemblance de Dieu et qui se manifeste
    dans la vie juste et sainte qu'inspire la vérité » (4, 23-24). Ce
    renouveau apporte avec soi des valeurs humaines authentiques, qui peuvent
    intéresser tous les hommes, car elles sont incarnées dans des oeuvres de
    l'art et de la littérature.

    L'amour est connaissance

    Dieu est connaissable comme aimable et aimant. Ce qui est à croire n'est
    autre que l'amour divin ; le lieu de la foi est l'amour humain qui
    répond à l'amour divin. Pour avoir une connaissance de l'amour, il
    faut éviter une double idolâtrie : tout d'abord, l'idolâtrie
    sentimentale, qui consiste dans la pente naturelle de l'amour à
    s'absolutiser, à s'auto-consacrer pôle de référence de toutes
    valeurs ; et l'idolâtrie conceptuelle, où Dieu est réduit à la mesure
    de la raison qui le pose. Il faut passer de la connaissance de l'amour à
    l'amour comme connaissance. En effet, déjà Saint Augustin disait :
    « Amore quaeritur » (On cherche par l'amour) et « Non intratur in
    Veritatem nisi per Caritatem » (On n'entre pas dans la Vérité sinon par
    la Charité). L'opposition entre intelligence et amour ne va pas de soi. Ce
    sont deux formes d'intentionnalité, par lesquelles nous visons un objet. De
    surcroît, l'amour nous révèle un être dans ce qu'il a de plus
    complexe et singulier à la fois. Le langage biblique nous invite à considérer
    le même phénomène : nous savons que « connaître » dans la Bible
    désigne aussi l'acte sexuel. Les Pères de l'Eglise ont souvent
    rapproché la connaissance, et l'amour. Grégoire le Grand écrit ainsi sans
    sourciller : « L'amour est connaissance » (Amor notitia est)

    C'est la raison humaine qui pénètre dans la lumière

    La question sur Dieu engage l'homme, tout l'homme : l'homme qui
    pense, qui veut, qui désire, qui observe la nature, qui fait l'histoire,
    qui attend et prépare son destin. De cette recherche que l'on fait « avec
    toute l'âme », Blaise Pascal, ce philosophe de l'époque moderne, a
    mis en évidence deux aspects essentiels. En premier lieu : la réponse à la
    question sur Dieu est certaine, mais elle n'est jamais définitive. En
    second lieu : Dieu est toujours et partout « voilé » et « dévoilé »,
    « caché » en toute chose et « manifesté » par toutes les choses. Donc,
    la demande sur Dieu sera toujours nécessaire et actuelle, parce qu'il ne
    s'agit pas d'une idée abstraite, mais d'un « Etre réel ». La
    réponse à cette question ne consiste pas seulement dans l'acceptation
    d'une « vérité conceptuelle », mais dans une rencontre entre
    « personnes vivantes ». Les choses, en effet, sont opaques et muettes.
    C'est la raison humaine qui pénètre dans la lumière, qui est
    « voilée » dans l'opacité de la matière et donne voix aux objets
    inanimés.

    La « clef de voûte » de tout le savoir

    Chacun de nous veut trouver et parcourir son chemin pour arriver à donner une
    réponse au problème fondamental : quel est sa place dans l'univers et,
    donc, quelle est sa relation, nécessaire ou impossible, avec l'Etre
    nécessaire et aimant. A mon avis, donc, le Pape affirme que l'existence de
    Dieu est la « clef de voûte » de tout le savoir, de toute culture et pas
    seulement la conclusion d'une recherche philosophique. Après Descartes et,
    si j'ai bien compris, selon le Pape, le chemin moderne de la raison
    n'est plus du fini à l'Infini, mais de l'Infini au fini. Par
    conséquence la recherche de Dieu ne se présente pas comme un problème qui
    concerne seulement les croyants, mais tous les hommes. En effet, la réponse à
    la demande sur Dieu conditionne et, à son tour, est conditionnée par la
    réponse à la question incontournable que l'homme fait à soi-même sur
    soi-même.

    Les paroles de la vie éternelle

    La certitude que Dieu existe n'est pas seulement un patrimoine de
    vérités, constitué une fois pour toutes, qu'une génération donne à la
    suivante, mais la phase conclusive de la réponse à l'appel personnel de se
    servir de la liberté, de rechercher et de parier sur l'Infini, que l'on
    peut rencontrer et aimer, en l'écoutant, c'est à dire en lui
    obéissant. En effet, obéir signifie se mettre et rester à l'écoute de
    l'Homme-Dieu, parce que Lui seul a les paroles de la vie éternelle, seul le
    Christ a des paroles qui donnent sens (culture) à la vie, qui parlent de la vie
    d'une façon raisonnable, d'une manière qui comble le coeur.

    Recueilli par Anita S. Bourdin



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    ZF08091601
    16-09-2008
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    Cette nouvelle est de l'Agence ZENIT.

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  • Les surprises du voyage de Benoît XVI



    Voici le début d'un excellent article du Journal La Croix (réf. au bas)

    De Paris à Lourdes, ces quatre jours auront modifié le regard des Français sur le pape mais aussi le regard du pape sur l’Église de France

    Le pape Benoît XVI dans sa papamobile, dimanche 14 septembre à Lourdes (photo AP/Tarantino).

    «La politique n’est pas la religion et la religion n’est pas la politique. » La voix est douce, le ton celui de la conversation. Il surprend les Français, du moins ceux qui, la tête pleine d’images toutes faites, s’attendaient à un pape fort de ses certitudes, prêt à en découdre avec qui ne pense pas comme lui. Dès la conférence de presse tenue dans l’avion qui l’emmène à Paris, les télévisions vont au contraire saisir un pape souriant, ouvert, au fait des subtilités politico-institutionnelles de la laïcité française, et s’exprimant de manière agréable.

    En France, Benoît XVI avait un atout précieux : la langue, qu’il maîtrise parfaitement et qui lui a permis d’imposer, sans l’écran de la traduction, une expression particulièrement sereine. Non, explique-t-il encore dans l’avion, la laïcité n’est pas contraire à la foi. Elle est même l’un de ses fruits. Et le pape, quelques heures après, de se réjouir,à l’Élysée, du « dialogue serein et positif » qui se consolide toujours un peu plus. Au passage, il s’inquiète des difficultés de la société française, une jeunesse marginalisée, souvent abandonnée à elle-même ou au « communautarisme religieux ». Benoît XVI préoccupé par nos banlieues ! On est bien loin du « père la rigueur » que d’aucuns annonçaient…

    Le charme de la gentillesse et de l’amabilité du pape prend. Benoît XVI surprend, intéresse. Avec cette capacité déconcertante de n’être jamais là où on l’attend. On pensait que dans les voûtes somptueuses des Bernardins, le pape, devant le monde de la culture, dresserait un grand panorama des défis du monde moderne. Tout le « gotha » de la culture française s’y était donné rendez-vous et attendait avec gourmandise Benoît XVI. Mais celui-ci a préféré faire un long exposé sur « les origines de la théologie occidentale et des racines de la culture européenne ». 
     
    Source et suite : http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2349865&rubId=1098

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  • VIDÉO : Le Pape rencontre des jeunes à Assise, je retiens son ouverture fraternelle et humaine, faites vos propres réflexions. (date inconnue de moi)



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  • Une entrevue de 2 min. avec Mgr Fitzgerald au JMJ

     D'autres vidéo ici


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  • Chers-es amis-es,

    Si la catéchèse pour enfant vous intéresse, voici un site qui vous présente de la documentation pour chaque dimanche et qui pourrait s'avérer très utile.

    Paix et joie, Richard

    Voici une brève présentation et pour plus d'information visitez le site Interbible

                

    Liturgie de la Parole avec les enfants
    www, français
    www.liturgie-enfants.com
     

    Un trésor est caché. chaque dimanche, dans les textes bibliques de la liturgie de l'Église catholique. Le site « Liturgie de la Parole avec les enfants » propose de mettre ce trésor à la portée des enfants en apportant un éclairage sur un mot, une expression ou une image. Pour chaque dimanche vous trouverez :

    • une lecture biblique sélectionnée ;
    • un cadre d'actualité donné ;
    • un sujet puisé dans le mystère de la foi ;
    • une action, parfois ludique, proposée pour que tous soient acteurs ;
    • des indications pratiques pour célébrer en groupe.
         Cet outil a déjà été expérimenté durant six ans, dans des paroisses en France, avec la collaboration de l'Association de recherches et d'études catéchétiques. L'ensemble des années liturgiques (A, B et C) peut être consulté en tout temps. Il y a même un mode d'emploi pour : choisir une lecture ; choisir un sujet ; le déroulement ; afficher une phrase ; la durée ; pointer l'ancrage liturgique ; l'action ; l'animateur ; quelques remarques ; la participation des adultes. Un site à consulter si vous êtes responsable d'un groupe d'enfants en paroisse, ou même pour ceux qui veulent approfondir la Parole de Dieu en famille chez soi avec ses enfants. 
     
    Écrit par Sébastien Doane du site www.interbible.org
    Veuillez consulter notre site internet pour accéder au texte intégral des articles proposés.
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    Sylvain Campeau
    courriel : scampeau@interbible.org
    site internet : www.interbible.org


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  • Chers amis de la Famille franciscaine,

       Voici avec quelques photos un texte, commandé par la Revue des Missions des OFM du Québec, et qui raconte la fete du 50e anniversaire d'un Institut séculier franciscain, les Missionnaires de la Royauté du Christ au Canada. 
    =====================


    Missionnaires de la Royauté
    depuis 50 ans au Canada

     

     

    Le 28 août 2008, à la Villa Saint-Martin de Montréal, les Missionnaires de la Royauté du Christ du Canada fêtaient leur 50e anniversaire d’existence,  en présence de Barbara Pandolfi, la présidente internationale, venue de Rome avec Carmen Pronini, de Suisse, qui a fait plusieurs fois la visite canonique du groupe. Cet Institut international a été fondé à Assise, en 1919, par Armida Barelli, présidente de la Jeunesse d’Italie et par le Père Agostino Gemelli, OFM, recteur de l’Université de Milan. Une Eucharistie, présidée par le Fr. Marc Le Goanvec, provincial des Franciscains, regroupait les 14 Missionnaires actuelles, 9 anciennes et une demi-douzaine de Franciscains, qui ont été proches d’elles au fil des ans.

     

    La dette de reconnaissance les uns envers les autres, était énorme, car le groupe de Montréal a été remarquable de travail apostolique, de courage et même d’héroïsme, dans une Église et une société devenues toute autre en ce demi siècle. Reconnaissance surtout au Fr. Richer-M. Beaubien, fondateur, bien sûr ! Mais d’autres mercis, sincères et émus, se devaient d’être exprimés, y compris à des ex-missionnaires qui ont eu d’importants rôles dans la formation et dans les responsabilités du groupe, au fil des ans. Trois d’entre elles avaient été placées à la table d’honneur.

     

    Mais, ô surprise, ce qui aurait pu n’être que les dernières lueurs d’un feu d’artifices exceptionnel a été célébré comme un nouveau départ dans la continuité, puisque cet Institut vient d’élire un Conseil formé de femmes de la quarantaine. Le groupe avait accueilli en effet, il y a dix ans, quatre candidates des Philippines et de la Corée, maintenant toutes engagées dans l’Institut. Cet apport du monde ethnique, spécialement de l’Asie, a permis et permettra au groupe, initialement francophone, de vivre et de grandir à l’image de la société moderne cosmopolite. Le signe le plus éloquent de ce nouveau départ fut le lancement d’un remarquable cahier-souvenir de 80 pages, éditées en 3 langues : français, anglais et italien, par les soins du Fr. Georges Morin, l’aumônier actuel. La quarantaine d’invités en ont tous reçu un exemplaire en hommage, sans oublier les frères André Comtois et Clarence Laplante, présents à la fête et qui ont rendu de fidèles services aux Missionnaires.

     

    À ce lancement, entre le cocktail d’usage et le repas festif, tous les auteurs des pages du cahier-souvenir ont pris la parole. C’étaient le Fr. Richer-M. Beaubien, fondateur de cet Institut à Montréal et son aumônier durant 32 ans, Louise Desjardins, responsable exceptionnelle depuis 10 ans, le Fr. Roland Bonenfant, aumônier durant 15 ans et le Fr. Georges Morin, l’actuel Assistant ecclésiastique. En conclusion de cette belle fête, le Fr. Marc Le Goanvec, provincial, a souligné l’enracinement de cet Institut dans la tradition franciscaine et lui a offert, au nom de tous, nos meilleurs vœux de vitalité apostolique.


    autres photos
     

     

    Fr. Richer-M. Beaubien ofm
    Derrière la caméra et communicateur
    Roland Bonenfant, o.f.m.


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  • En 2009 

                                     

    Cinquième rencontre internationale de la jeunesse
    Le dimanche 2 août au dimanche 9 août, 2009

     À la Basilique St François, Assise, Italie  

    Thème: La parole de l'Évangile: c'est ma vie

      Participants: Jeunes catholiques âgés de 17 à 30 ans

     

    • Il y aura une approche thématique différente quotidiennement.
    • Les jeunes profiteront de divers pèlerinages à des sites franciscains.
    • Il y aura des moments de prières communes, de réflexion et discussions (les participants seront divisés selon la langue parlée).
    • Le mercredi 5 août, les participants iront à Rome pour y voir le Saint Père.
    • Les jeunes et leurs accompagnateurs coucheront sous une tente fournie gratuitement. Ces jeunes doivent cependant apporter leur sac de couchage, lampe de poche etc.

     

    Le prix:

    A) Les frais de voyage à partir du point de départ (par ex. Montréal) à Rome et       le voyage de retour varieront selon le point de départ.

          B) Les frais de voyage par train (2ième classe)  Rome-Assise aller-retour seront             d'environ 36 euros.

     

    Frais d'inscription: divulgués ultérieurement. 

    Cependant, si vous désirez un montant approximatif, sachez qu'ils étaient de 210 euros pour la dernière rencontre internationale en 2006.

     

    Les frais d'inscription incluent:

    -         tous les repas (simples mais adéquats)

    -         le pèlerinage à Rome pour y voir le Saint Père et le retour à Assise

     

    Inscription: les détails ne sont pas finalisés. Veuillez contacter Friar Ed à l'adresse courriel ci-dessous pour des informations supplémentaires.

     

     Cet événement vise les jeunes catholiques et leur donnent l'occasion de solidifier les bases de leur foi.

     

    •  Les participants voudront peut-être apporter un instrument musical et les paroles      des chants pour les soirées en groupe (vous pourrez faire des photocopies à la Basilique.

     

    • Les groupes voudront peut-être préparer une saynète ou autre animation qui implique l'auditoire.

     

    • Les groupes devraient aussi penser à apporter un drapeau canadien grand format.

     

    Ces renseignements vous sont transmis d'avance afin que vous puissiez mettre sur pied un groupe de jeunes catholiques qui participera à la rencontre internationale qui aura lieu à Assise, en Italie, en août 2009

     

    Ce préavis permettra aux jeunes d'épargner afin de payer les frais de voyage à Rome et à Assise ainsi que les frais d'inscription.

     

    Le ratio de chaperons/participants de votre groupe est laissé à la discrétion des responsables de votre groupe.

     

    J'espère que vous et un groupe de jeunes gens pourront assister à cette rencontre internationale de la jeunesse à Assise, la ville où François, un homme de  paix, est né, y est mort et enterré. Ce sera une expérience mémorable.

     

    Merci,

    Frere Edward Debono, OFM Conv.                                       
    2008-09-01

    L'adresse courriel :  eddebono@aol.com

     

     

     

                                       

     

     

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