• Pour Benoît XVI, les laïcs sont coresponsables de la mission de l'Eglise

      (photo d'archive) 

    ROME, Jeudi 28 mai 2009 (ZENIT.org) - Plus que des « collaborateurs », les laïcs doivent être considérés comme « coresponsables » de la mission de l'Eglise, a affirmé Benoît XVI lors de l'ouverture du Congrès ecclésial du diocèse de Rome, organisé du 26 au 29 mai sur le thème « Appartenance ecclésiale et co-responsabilité pastorale ».

     

    Le 26 mai dernier dans la basilique de Saint-Jean de Latran, le pape a regretté que « trop de baptisés ne se sentent pas membres de la communauté ecclésiale et vivent en marge de celle-ci ». La mission d'évangélisation concerne « tous les baptisés », a-t-il insisté.

    « Il existe encore une tendance à identifier unilatéralement l'Eglise avec la hiérarchie, en oubliant la responsabilité commune, la mission commune du peuple de Dieu », a déploré le pape qui a invité à ne pas concevoir le peuple de Dieu « selon une idée purement sociologique ou politique », en oubliant « la nouveauté et la spécificité de ce peuple qui ne devient peuple que dans la communion avec le Christ ».

     

    Benoît XVI a déploré le fait que beaucoup de baptisés aient « oublié le chemin de l'Eglise » et que « ceux qui ne sont pas chrétiens ne connaissent pas la beauté de notre foi ». « Le mandat d'évangéliser ne concerne pas seulement certains mais tous les baptisés », a-t-il continué en ajoutant que trop de baptisés « vivent en marge » de la paroisse, à laquelle il ne s'adressent « qu'en certaines circonstances pour recevoir des services religieux ».

    « Les laïcs sont encore peu nombreux, en proportion du nombre d'habitants sur chaque paroisse qui, tout en se professant catholiques, sont prêts à se rendre disponibles pour travailler dans différents domaines apostoliques ». « Nous ne pouvons pas nous résigner », a poursuivi le pape. « Nous devons reprendre le chemin avec une ardeur renouvelée ».

     

    Pour le pape, il est tout d'abord important de « renouveler notre effort pour une formation plus attentive et pertinente de la vision de l'Eglise » et cela, « non seulement de la part des prêtres que des religieux et des laïcs ».

     

    Il est nécessaire « d'améliorer l'organisation pastorale, afin que, dans le respect des vocations et des rôles des consacrés et des laïcs, on encourage graduellement la co-responsabilité de l'ensemble, de tous les membres du Peuple de Dieu », a-t-il ajouté. « Cela exige un changement de mentalité particulièrement concernant les laïcs » afin de ne plus les considérer comme « 'collaborateurs' du clergé » mais de « les reconnaître réellement comme 'coresponsables' de l'être et de l'agir de l'Eglise, en favorisant la consolidation d'un laïc mûr et engagé ».

    « Cette conscience commune de tous les baptisés d'être Eglise ne diminue pas la responsabilité des curés », a enfin expliqué le pape. « Il vous revient justement à vous, chers prêtres, d'encourager la croissance spirituelle et apostolique de tous ceux qui sont déjà assidus et engagés dans les paroisses : ils sont le noyau de la communauté qui servira de ferment pour les autres ».

     
    Source: www.zenit.org


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  • Les jeunes, appelés à témoigner de leur foi dans le monde numérique


    Journée mondiale des communications sociales

    ROME, Mercredi 20 mai 2009 (ZENIT.org) - A l'occasion de la Journée mondiale des communications sociales qui aura lieu le 24 mai, Benoît XVI invite les jeunes à témoigner de leur foi « dans le monde numérique ».

    Le pape a lancé un appel spécial, en anglais, à la fin de l'audience de ce mercredi à propos de cette Journée.

    (photo sur le net)

    « Témoignez de votre foi grâce au monde numérique ! Employez ces nouvelles technologies pour faire connaître la Bonne nouvelle, de façon à ce que la Bonne Nouvelle de l'amour infini de Dieu pour tous les peuples résonne de façon nouvelle à travers notre monde de plus en plus technologique ! »

    Le pape rappelle que dans son message pour cette Journée, il a invité ceux qui utilisent les nouvelles technologies de communication, « spécialement les jeunes », à les utiliser « d'une façon positive », et à mettre en œuvre les « grandes capacités » de ces moyens pour « construire des liens d'amitié et de solidarité qui puissent contribuer à un monde meilleur ».

    Le pape « encourage » aussi à être « attentif » à « maintenir et promouvoir une culture du respect, du dialogue et de l'amitié authentique, où les valeurs de la vérité, de l'harmonie et de la compréhension peuvent fleurir ».

     

    Source: www.zenit.org


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    CONCLUSIONS DU XII CHAPITRE GENERAL DE L’ORDRE FRANCISCAIN SECULIER (suite et fin)

      La Ministre Générale, Encarnación del Pozo en entrevue. (photo CIOFS)


     

    3.      LA JEUNESSE FRANCISCAINE (JeFra)

     

    Le Chapitre a reconnu le travail important effectué les six dernières années pour la JeFra et demande à la Présidence de poursuivre cet engagement essentiel en faveur des jeunes franciscains, soulignant les responsabilités de l’OFS à l’égard de la JeFra afin de l’y sensibiliser davantage, et qu’il puisse en assumer activement la responsabilité.

     

    On demande de veiller à une diffusion capillaire des documents essentiels produits durant les six années. On demande des instruments adaptés pour un choix et une préparation adéquate des animateurs fraternels à tous les niveaux.

     

    On demande d’avoir une attention et un soin particuliers envers les Fraternités JeFra émergentes et de soigner de façon particulière la formation de la JeFra et des jeunes membres de la JeFra qui ont fait profession dans l’OFS.

     

    Il est essentiel que les membres de la JeFra soient invités à tous les événements significatifs de l’OFS et qu’une véritable communion et un partage de projets communs se réalise.

     

    Il est aussi demandé de disposer d’outils pour connaître l’implantation de la JeFra et le nombre actuel de ses membres dans le monde.

    4.     
    PRESENCE DANS LE MONDE

     

    Durant ce Chapitre, a émergé avec force la nécessité pour le franciscain séculier d’assumer entièrement sa sécularité et de se rendre présent par son être et par son agir dans le débat politique, dans la promulgation courageuse de lois justes, dans la promotion résolue des droits à la vie depuis sa conception et en tous les stades de son développement, et aussi d’assurer, surtout aux pauvres, aux souffrants, aux marginaux, aux persécutés, des conditions de vie dignes des créatures rachetées en Christ (cf. Reg 13 & C.G. 18&19).

     

    Pendant trop longtemps, l’Ordre est resté dans les “sacristies”. Le moment est venu et il ne peut désormais plus être différé, d’entrer dans la cité pour exercer avec détermination et pleine visibilité ses propres responsabilités de témoignage et de promotion de la justice et de la paix, de la défense de la vie, des droits de l’homme et de l’intégrité de la création.

     

    Il est essentiel que l’Ordre soit présent en tant que tel et non seulement à travers des initiatives individuelles, mêmes louables. On doit redécouvrir l’importance de se reconnaître et d’être un seul corps solidaire pour le service du Royaume et du monde pour que celui-ci tout entier soit sauvé dans le Christ.

     

    L’Ordre commence à prendre pleinement conscience de sa dimension mondiale et de son potentiel de pression sociopolitique. Il est de son devoir d’utiliser cette présence dans chaque coin de la terre pour œuvrer efficacement partout, en assumant sa nécessaire visibilité et en se faisant promoteur d’initiatives fortes et courageuses auprès des organismes nationaux et mondiaux de gouvernement.

     

     

    5.      FRATERNITES NATIONALES EMERGENTES

     

    Les Fraternités émergentes sont la richesse de l’Ordre qui grandit et s’étend pour l’évangélisation du monde. Elles sont le signe et la contribution qualifiante de la vitalité du charisme franciscain et franciscain séculier en particulier. Elles constituent souvent un témoignage chrétien et franciscain, parfois le seul, dans certains pays du monde. Elle est souvent une présence féconde même si elle est persécutée et entravée, et ce, même au prix de la vie; elle maintient et alimente le cœur de la foi dans chaque coin de la terre.

     

    Les Fraternités nationales émergentes doivent être suivies avec un soin et une sollicitude toute particulière. Il est demandé à la Présidence de désigner un Conseiller de Présidence spécifique qui assume concrètement la responsabilité de suivre les Fraternités émergentes.

     

    On doit s’assurer que chaque Fraternité nationale émergente soit accompagnée par une autre Fraternité nationale déjà constituée. Jusqu’à maintenant, malheureusement, on n’a pas rencontré une sensibilité suffisante de la part de beaucoup de Fraternités nationales constituées. On demande avec force que chaque Fraternité constituée corresponde avec générosité, promptitude et sens des responsabilités à cette exigence essentielle.

     

    On demande d’étudier la possibilité de recueillir des fonds spécifiques pour soutenir dans leur propre chemin les Fraternités Nationales émergentes les plus pauvres. Les thèmes sur lesquels les capitulaires se sont concentrés ne sont pas nouveaux. En effet, il suffit de réexaminer les Conclusions des deux Chapitres généraux précédents pour s’en rendre compte. Il est important, à ce propos, que chaque franciscain séculier et les Conseils à tous les niveaux reprennent en main les conclusions des deux précédents Chapitres généraux et les confrontent avec les présentes Conclusions.

     

    Le Chapitre a insisté sur les mêmes thèmes et avec les mêmes argumentations, parce qu’à l’évidence on n’a pas trouvé que les conclusions précédentes avaient été mises en œuvre de façon satisfaisante au niveau de tout l’Ordre, et parce qu’on a conscience qu’on ne peut absolument pas changer les priorités tant qu’elles ne seront pas menées à terme et que les changements souhaités ne seront pas consolidés.

     

    Les conclusions démontrent que l’Ordre, à son niveau le plus haut, veut sortir des déclarations d’intentions génériques et académiques, pour entrer dans une phase de réalisations concrètes et courageuses et de témoignage. Il ne suffit pas d’énoncer des objectifs élevés, nobles et justes qui, surtout, sont déjà le fondement de notre Forme de Vie elle-même, la Règle et les Constitutions Générales. Une fois les objectifs posés, il faut continuellement se les remettre en mémoire et se confronter à eux pour en vérifier leur mise en pratique.


    La Présidence,

     

    ü      partage, fait siens et accueille avec attention toutes les demandes et recommandations du Chapitre et s’engage, pour ce qui est de son ressort, à leur donner un plein accomplissement au mieux de ses propres capacités.

     

    ü      formule les observations et recommandations suivantes pour toutes les Fraternités du monde:

     

    •  
      1. Les Conclusions des Chapitres sont engageants pour la Présidence mais aussi, et peut-être encore plus, pour toutes les Fraternités du monde à tous les niveaux, et pour chaque Franciscain Séculier. Elles doivent donc faire l’objet d’une continuelle et attentive considération de la part de tous, afin que l’Ordre, comme une seule réalité, s’efforce de les réaliser par tous les moyens. On recommande, pour cela, de faire tout le possible, à tous les niveaux, pour faire connaître, réaliser et vérifier les objectifs posés par les Chapitres.

     

    •  
      1. L’effort pour approfondir et faire sien l’identité des franciscains séculiers doit se poursuivre plus intensément que jamais, selon les lignes données par le Chapitre et par le projet de Formation.

     

    •  
      1. L’engagement à travailler pour réaliser une communion d’«être» et d’«agir» comme Famille Franciscaine doit croître, et l’OFS doit en devenir un interprète qualifié.

     

    Il est fondamental que les Conseillers Internationaux, dans la pleine prise de conscience de leur propre rôle essentiel, se rendent compte qu’ils sont responsables, non seulement à l’égard de leurs propres Fraternités nationales et de la Présidence Internationale, mais aussi de tout l’Ordre dans son ensemble.

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    Source: http://www.ciofs.org/fr.htm


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    Bonjour, voici la suite de l'introbuction de " Concernant le VIII centenaire du charisme franciscain"

    CONCLUSIONS DU XII CHAPITRE GENERAL

    DE L’ORDRE FRANCISCAIN SECULIER

     

     

    Le XIIème Chapitre Général s’est déroulé en Hongrie, pour conclure dignement la célébration biennale du 8ème centenaire de la naissance de Sainte Elisabeth, la Patronne aimée de l’OFS.

     

    La célébration de clôture dans le cadre suggestif de la Cathédrale primatiale d’Esztergom, a été un fort rappel à vérifier notre vie de Franciscains Séculiers, à la lumière de la sainteté de sainte Elisabeth, sous l’intercession de laquelle se sont déroulés les travaux du Chapitre.

     

    Le Chapitre s’est situé en continuité harmonieuse avec les deux Chapitres précédents dans le processus fondamental de prise de conscience de l’identité des franciscains séculiers et de leur mission dans l’Eglise et dans le monde.

     

    Les thèmes porteurs du Chapitre, la Profession du Franciscain Séculier et son Sens de l’Appartenance, magistralement traités par les rapporteurs Fr. Felice Cangelosi OFM Cap. et Emanuela De Nunzio OFS, ont stimulé de manière très prégnante et offert de précieuses indications pour poursuivre sur la voie déjà entreprise.

     

    Le rapport riche et vibrant de la Ministre Générale, Encarnación del Pozo, a constitué un témoignage fort de l’engagement de la Présidence et de la grande quantité de travail réalisé durant les six dernières années. Le rapport a fourni les éléments des réflexions ultérieures qui se sont dirigées résolument vers un engagement continu pour la formation et une pleine acceptation de la sécularité de nos vies avec toutes les conséquences qui en découlent. L’OFS est la partie de la Famille qui vit en plénitude cette dimension et il ne peut pas manquer à l’apport de cet élément indispensable pour la mission de la Famille Franciscaine entière.

     

    Le Chapitre a été béni par l’abondance des richesses spirituelles et suggestions concrètes: le rapport de la Ministre Générale, Encarnación del Pozo, le rapport du Président du Chapitre électif, Fr. Marco Tasca OFM Conv., Ministre Général, sur “Les Débuts du Charisme”, le rapport de la Conférence des Assistants Spirituels, présenté par son Président de tour, Fr. Irudaya Samy OFM Cap., les rapports sur la Formation, sur la Présence dans le monde, sur les Fraternités émergentes et en voie de formation et sur la JeFra.

     

    Le Chapitre a constaté avec joie que l’Ordre est toujours existant ou commence à exister dans tant de pays, y compris ceux où la persécution religieuse, l’athéisme et la sécularisation ont réduit au minimum ou même annulé la présence de l’Église.

     

    L’Ordre a aussi procédé à une forte réflexion critique sur lui-même.

    L'augmentation exponentielle des activités, le service offert aux Fraternités émergentes et les besoins croissants de l’Ordre, y compris du point de vue économique, exigent un engagement de la part de tous et une communication plus efficace et incisive.

     

    Il a été reconnu avec joie que la Jeunesse Franciscaine grandit et s’affermit, mais il a été reconnu tout aussi clairement que l’Ordre doit s’engager plus activement et avec plus de conviction, à tous les niveaux, pour accomplir avec responsabilité son devoir essentiel au service des jeunes Franciscains dans leur chemin vocationnel chrétien et franciscain.

     

    Le Chapitre a été un moment de grande fraternité vécue et partagée. La joie fraternelle, le bonheur d’être ensemble avec des frères et des sœurs, séculiers et religieux, de tous les pays, particulièrement des pays les plus pauvres ou persécutés, a été un moment de grâce privilégié.

     

    La sincérité et la profondeur des sentiments vécus et échangés pendant le Chapitre est un patrimoine concret que chaque capitulaire devra partager avec tous les frères et les sœurs de leurs propres pays. La présence de nombreux observateurs, y compris de religieux franciscains de divers pays, a témoigné de l’intérêt pour l’Ordre et pour son développement.

     

    À la fin de ses travaux, le Chapitre a indiqué les champs d’actions et les priorités sur lesquels l’Ordre entier va s’engager pendant les six prochaines années.

     

    Les priorités indiquées par le Chapitre Général se réfèrent aux thèmes suivants:

     

    1.       La Formation

    2.       La Communication

    3.       La Jeunesse Franciscaine

    4.       La Présence dans le monde

    5.       Les Fraternités emergentes

     

     

    1.      La Formation

     

    La Formation reste toujours la priorité par excellence du Chapitre pour tout l’Ordre.

    Le Chapitre a reconnu la validité du chemin entrepris, l’importance du Projet de Formation déjà amorcé, et a décidé de continuer dans la même direction afin de mettre entièrement en œuvre le Cours de Formation initiale dans chaque partie du monde.

    Beaucoup d’importance est attachée à la formation des formateurs et à la nécessité que cette Formation rejoigne par tous les moyens les Fraternités locales surtout.

    En plus des thèmes de formation déjà proposés, il a été reconnu nécessaire d’insérer dans le projet de formation les sujets suivants:

    1.      La doctrine sociale de l’Eglise

    2.      Une meilleure compréhension des grands problèmes socio-politiques du monde d’aujourd’hui

    3.      L’engagement social et politique des franciscains séculiers dans le monde

    4.      L’aide pour une étude plus ponctuelle et approfondie du Droit particulier de l’OFS: la Règle, les Constitutions Générales, le Rituel.

    5.      Les grands documents de l’Eglise et du Magistère

     

    Le Chapitre recommande par ailleurs à la Présidence de promouvoir aussi la Formation permanente, en proposant à toutes les Fraternités du monde un thème central de formation annuelle et les indications nécessaires pour le développer.

     

    Le Chapitre recommande également d’insister que la formation soit mise en œuvre, non seulement au niveau intellectuel, mais aussi au niveau pratique de la charité concrète.

     

    Le Chapitre reconnaît que le sens de l’appartenance, la vocation à la Fraternité, l’importance et la nature de l’engagement de la Profession sont des éléments fondamentaux pour la vie du franciscain séculier, ils devront être assumés, soulignés et re-proposés avec force dans la formation initiale et permanente.

     

    Il reconnait l’urgente nécessité d’inclure dans le déroulement de la formation à tous les niveaux des projets solides et qualifiés de promotion des vocations.

     

    Il recommande aussi d’organiser des moments de formation communs entre franciscains séculiers et religieux.

     

    Le Chapitre demande aussi que la Présidence prépare des instruments adéquats pour une formation adaptée des assistants spirituels laïcs et religieux qui ne sont pas membres du I Ordre ou du TOR.

     

     

    2.      LA COMMUNICATION

     

    Le Chapitre reconnaît que l’Ordre “communique” peu, que ce soit en interne ou en externe.

     

    A l’intérieur, chaque effort doit être fait pour développer la communication orientée vers la connaissance et la compréhension l’un de l’autre et l’action commune d’aide solidaire, vers l’intérieur et vers l’extérieur de l’Ordre.

     

    Il est essentiel que les Conseillers internationaux entrent pleinement dans leurs rôles propres à l’égard de leurs propres Fraternités nationales et à l’égard de la Présidence, et qu’ils communiquent avec régularité dans les deux sens.

     

    Le Chapitre recommande dans ce sens qu’on prenne soin de la formation des Conseillers Internationaux en développant des matériels spécifiques, à fournir à tous les Conseillers internationaux nouvellement élus par le Conseiller de Présidence de la zone.

     

    Il est nécessaire que les Fraternités nationales s’ouvrent les unes vers les autres, surtout dans des projets d’accompagnement et de jumelage, particulièrement à l’égard des « nouvelles » Fraternités nationales qui en ont le plus besoin. On demande à la Présidence d’assumer un rôle de proposition, de promotion et de constante sollicitation.

     

    Dans le but de favoriser une meilleure compréhension et connaissance de l’Ordre ad intra et ad extra, un excellent travail a déjà été réalisé par le site web, et le désir de l’améliorer a été formulé, en prenant pour cela toutes les initiatives nécessaires, y compris celles de solliciter des fonds à cet effet.

     

    Il a été demandé de perfectionner ultérieurement une base de données d’adresses et de mails accessibles à tous, incluant la JeFra, pour un accès à la communication à tous les niveaux.

     

    Vers l’extérieur

    Il est nécessaire d’établir des contacts efficaces et permanents avec l’Eglise dans toutes ses expressions. On devra avoir une attention particulière à l’égard des Eglises locales, afin de réaliser une présence active dans le tissu vital de l’Eglise.

     

    On recherchera des contacts et les moyens d’établir une collaboration fructueuse avec les Tiers Ordres catholiques (Dominicains, Carmélitains, Minimes, etc.) et en particulier avec les “Tiers Ordres” franciscains non-catholiques, et avec tous les mouvements ecclésiaux et de bonne volonté qui partagent pleinement les objectifs de l’OFS.

     

    Le moment du courage et de la visibilité pour le service et pour le témoignage du charisme franciscain est arrivé. Pour cela, on devra assumer, à chaque niveau, ses propres responsabilités pour être présents activement dans tous les événements qualifiés sociaux et de promotion des droits de l’homme et de Justice, Paix et Sauvegarde de la Création.

     

    Un instrument privilégié pour réaliser cette fin, qui doit être soutenue de toutes les façons possibles, est Franciscans International.


    La suite...

    LA JEUNESSE FRANCISCAINE (JeFra)

     

    Source: http://www.ciofs.org/en.htm


    [1] Cfr. Légende des trois compagnons,  trad Desbonnet et Voreux 60.


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  • Discours de départ de Benoît XVI : Les mots les plus délicats de son voyage en Terre Sainte

     

    Le 15 mai 2009  - (E.S.M.) - Dans le discours de congé, prononcé sur la piste de l'aéroport "Ben Gourion" de Tel Aviv, avant de monter dans l'avion qui le ramènera à Rome et au Vatican, le Pape Benoît XVI choisit d'aborder de front tous les thèmes « controversés » de sa visite d'une semaine en Terre Sainte.

    Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer


    Discours de départ de Benoît XVI : Les mots les plus délicats de son voyage en Terre Sainte

    Un premier, et très beau commentaire

    Le 15 mai 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Ce sont les mots les plus délicats de son voyage en Terre Sainte : dans le discours de congé, prononcé sur la piste de l'aéroport "Ben Gourion" de Tel Aviv, avant de monter dans l'avion qui le ramènera à Rome et au Vatican, le Pape Benoît XVI choisit d'aborder de front tous les thèmes « controversés » de sa visite d'une semaine en Terre Sainte, depuis la visite au mémorial de l'Holocauste Yad Vashem, où il a prononcé un discours qui a été durement contesté en Israël, jusqu'à la question palestinienne et au mur de séparation israélien, défini comme "une des images pour moi les plus tristes de ce voyage".

    Qu'Israël, dans ces cinq jours, n'ait pas été conquise par le Pape, en témoigne déjà le fait que - alors que le Pape est encore dans la vieille ville de Jérusalem - on commence déjà à démanteler en toute hâte les affiches et les décorations de bienvenue qui ornaient les rues et les murs aux couleurs blanc et jaune du Saint Siège.


    Le "Jerusalem Post", dans un éditorial non signé qui analyse les perspectives de la visite "décisive" du premier ministre israélien Netanyahu à Washington la semaine prochaine pour rencontrer Barack Obama, affirme catégoriquement que le Pape a montré "qu'il ne comprenait pas le conflit israelo-palestinien".
    Le quotidien libéral "Haaretz", dans un article qui fait le point sur la visite de Ratzinger, parle, quant à lui, d'un pape "qui laissera derrière lui beaucoup d'esprits déçus".


    Sa visite est définie comme "très politique" et, durant ces jours, lit-on dans l'article, "les liturgies ont servi de simples remplissage entre une affirmation politique et une autre".
    Le discours de congé du pontife, peaufiné jusqu'à la dernière minute, ne manquera pas de renforcer cette impression. Ratzinger reprend l'image de Saint-Paul de l'olivier juif sur lequel s'est greffée la branche chrétienne, pour décrire les rapports "très étroits" entre chrétiens et juifs.


    En évoquant la visite au Yad Vashem, il parle de juifs "détruits" - répondant ainsi indirectement à ces rabbins qui lui avaient contesté l'emploi du terme "tués", considéré comme trop faible - et, après qu'on l'ait accusé d'avoir été trop "tiède" et "abstrait", il rappelle sa visite "profondément émouvante", trois ans auparavant, au camp d'extermination d'Auschwitz.


    Toutefois, le pape Benoît XVI ne se présente pas comme « allemand » et définit le nazisme, sans le citer nommément, comme "un régime sans Dieu qui a propagé une idéologie de haine et d'antisémitisme".
    Les mots les plus difficiles, cependant, le Pape les cherche pour affronter encore une fois la question du conflit israélo-palestinien: Ratzinger réaffirme être venu comme "ami" des israéliens et des palestiniens et relance l'appel pour la fin de toute "effusion de sang", "combat", "guerre" et "terrorisme" ; il demande "une paix durable basée sur la justice" et surtout il réaffirme son soutien pour une solution à deux États, avec la reconnaissance du droit des palestiniens "à une patrie souveraine indépendante, à vivre avec dignité et voyager librement".


    Surtout, le Pontife revient encore sur le mur israélien, "une des images pour moi les plus tristes de ce voyage", reconnaissant les raisons qui en ont motivé la construction mais réaffirmant la prière afin qu'un jour "les peuples de Terre Sainte puissent vivre ensemble en paix et harmonie sans avoir besoin de ces moyens de sûreté et de séparation".
    Un discours « politique » qui arrive au terme d'un pèlerinage que la presse israélienne a défini jusqu'à présent comme trop "politique" et qui fait passer au second plan l'instant religieusement peut-être le plus intense du voyage : les quatre minutes de prière silencieuse, solitaire, à genoux face à la tombe vide de Jésus, dans la basilique du Saint Sépulcre à Jérusalem

    Texte original du discours du Saint Père Discours de Benoît XVI, cérémonie de départ à l’aéroport Ben Gurion à Tel Aviv

      Regarder la vidéo
    Cérémonie de départ aéroport de Tel-Aviv

    Toutes les photos du Voyage Cliquez

    Source : http://eucharistiemisericor.free.fr/


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  • Notre mère la terre où en sommes-nous pour sa protection?

    Une vidéo présentant un film qui sortira le 5 juin 2009, sur Internet (gratuit) et dans la majorité des salles de cinémas dans le monde et à prix réduit de m^me pour le DVD.


     


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  • Voici un autre point de vu, celui-ci laïque, du journal Le Devoir.



    Le pape en faveur d'un État palestinien

     

    Claude Lévesque

    Édition du jeudi 14 mai 2009

     
    Benoît XVI a qualifié de tragique la construction du mur qui sépare l'État d'Israël de la Cisjordanie occupée.
     

    Benoît XVI, qui a passé la journée d'hier à Bethléem, considérée comme la ville natale de Jésus, s'est prononcé pour la création d'un État palestinien et a qualifié de «tragique» la construction du mur qui sépare l'État d'Israël de la Cisjordanie occupée.
    S'il a visité l'église de la Nativité, devant laquelle il a célébré la messe, le chef de l'Église catholique n'a pu, au sixième jour de son périple en Terre sainte, éviter les questions politiques dont l'actualité est particulièrement brûlante dans la région, berceau des trois principales religions monothéistes.
     
    Dès son arrivée à Bethléem, Benoît XVI a rencontré le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à qui il a exprimé l'appui du Vatican à la création d'un État palestinien dans les territoires occupés par Israël depuis 1967.
     
    «Monsieur le Président, le Saint-Siège soutient le droit de votre peuple à une patrie palestinienne souveraine sur la terre de vos ancêtres, sûre et en paix avec ses voisins, à l'intérieur de frontières internationalement reconnues», a dit le pape aux côtés de M. Abbas.
     
    Le gouvernement israélien dirigé par le chef du Likoud, Benjamin Nétanyahou, semble rejeter cette formule des «deux États» prônée par la communauté internationale et acceptée par les précédents gouvernements israéliens.
     
    Pour se rendre à Bethléem, le convoi automobile dans lequel le pape se trouvait a dû franchir un des points de passage aménagés à travers l'imposant mur de béton qu'Israël a élevé sur des dizaines de kilomètres dans le but d'empêcher les attentats.
     
    Près de cet ouvrage qui empiète sur les terres palestiniennes, le pape a visité le camp d'Aïda, où habitent quelque 4600 réfugiés palestiniens.
     
    «Dans un monde où les frontières sont de plus en plus ouvertes pour le commerce, pour les voyages et pour les échanges culturels, il est tragique de continuer à voir des murs s'ériger», a déploré le chef de l'Église catholique.
     
    Ce dernier a affirmé, après avoir vu la barrière, que les murs «peuvent être abattus». «Il est d'abord nécessaire d'ôter les murs construits autour de nos coeurs, les barrières érigées contre nos voisins», a insisté le pape.
     
    À Bethléem, Benoît XVI a également appelé les jeunes Palestiniens à «avoir le courage de résister à toute tentation de recourir à des actes de violence ou au terrorisme. Au contraire, permettez que ce que vous avez vécu renouvelle votre détermination à construire la paix», a-t-il dit. «Je sais combien vous avez souffert et continuez de souffrir en conséquence de la tourmente qui affecte cette terre depuis des décennies».
     
    Dans l'homélie accompagnant la messe qu'il y a célébrée à l'église de la Nativité, le pape a par ailleurs salué la centaine d'habitants de Gaza qui ont été autorisés à faire le déplacement jusqu'à Bethléem. Ce territoire avait fait l'objet en décembre et en janvier derniers d'une offensive militaire israélienne qui s'est soldée par la mort de plus de 1100 personnes du côté palestinien, dont un grand nombre de civils.
     
    «Soyez assurés de ma solidarité avec vous dans l'immense travail de reconstruction qui s'annonce et de mes prières pour que le blocus soit bientôt levé», a affirmé le pape dans son homélie. L'enclave de Gaza demeure soumise à des restrictions très strictes quant aux déplacements de ses habitants et à l'entrée de marchandises.
     
    Le pape devait profiter de son voyage au Proche-Orient pour améliorer les relations entre le Vatican et les Juifs, relations qui ont été malmenées par la réintégration au sein de l'église d'un évêque négationniste en février, et par sa volonté de béatifier le pape Pie XII, souvent accusé d'avoir fermé les yeux sur le martyre des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
     
    Les relations entre le Vatican et l'Islam sont également tendues depuis les propos controversés que Benoît XVI a tenus sur l'Islam à Rastibonne en 2006.
     
    Dans un éditorial, le Jerusalem Post considérait hier que «le pape a voulu bien faire», mais qu'il a raté l'occasion qui se présentait à lui, lundi au mémorial de Yad Vashem consacré à l'Holocauste, de faire un discours plus senti, comme l'avait déjà fait son prédécesseur, Jean-Paul II.
     
    Même son de cloche dans le principal éditorial du quotidien Ha'aretz. «Ses importantes condamnations de l'antisémitisme et du négationnisme ont été affaiblies par la tiédeur des remarques qu'il a prononcées à Yad Vashem», écrit Ha'aretz, poursuivant: «Cette visite montre qu'il n'y a pas de véritable dialogue entre le Vatican et Israël.»
     
    Le souverain se rend aujourd'hui à Nazareth, en Galilée (nord d'Israël), où il doit s'entretenir avec le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou. Comme plusieurs autres au Proche-Orient, cette ville où Jésus est censé avoir grandi a vu sa population chrétienne diminuer au cours des dernières années.
     

     

    Dans une entrevue au quotidien du Vatican l'Osservatore Romano, à paraître aujourd'hui, le président d'Israël, Shimon Perez, a affirmé hier que «l'ensemble du message du pape a été un message positif qui pourrait avoir des conséquences importantes» pour la paix dans la région.

     

     

    ***

     

    D'après l'Agence France-Presse, Reuters et Associated Press

    Source:  http://www.ledevoir.com/

    Photo: Agence France-Presse


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  • Benoît XVI à Yad Vashem : le silence face à la tragédie de la Shoah

    ·         Source : famillechretienne.fr

    ·         12/05/2009

    ·         Par De notre envoyé spécial, Jean-Claude Bésida

    Les paroles de Benoît XVI sur la Shoah étaient très attendues. Sitôt atterri, il a dénoncé le négationnisme et l'antisémitisme. C'est au mémorial Yad Vashem qu'il s'est recueilli dans le silence, avant de s'unir au « reproche perpétuel contre le sang versé innocent ».

     

    Au mémorial de Yad Vashem, le pape s'est recueilli en mémoire des six millions de victimes du génocide. photo ©SINAI - AFP

     

    À Yad Vashem, la cérémonie était d’une sobriété poignante. Ce temps était très attendu. Après Jean-Paul II voici neuf ans, Benoît XVI est entré dans le mémorial de Yad Vashem. Il était accompagné par le président de Yad Vashem, le rabbin Israël Meir Lau (ancien grand rabbin d’Israël), le président Shimon Pérès, et le secrétaire de la Knesset. Un temps très émouvant, marqué par la rencontre du Saint-Père avec six survivants de la période.  Aaron, professeur de français à Jérusalem, résume ainsi les préventions d’une partie de l’opinion publique israélienne à l’endroit de Benoît XVI : « D’abord il est allemand, ensuite il a servi dans l’armée du Reich et enfin il a réagi tardivement après l’affaire Williamson. Il faut savoir que ici, pour beaucoup - surtout les ashkénazes - cela ne pardonne pas tellement la mémoire de la Shoah est un sujet plus que sensible. » La cérémonie était d’une sobriété poignante.

     

     Méditation sur « le nom »

    Le pape y a donné une belle et grave méditation biblique sur le nom (1) : « Je suis venu pour me tenir en silence devant ce monument, érigé pour honorer la mémoire des millions de Juifs tués dans l’horrible tragédie de la Shoah. Ils ont perdu leur vie mais ils ne perdront jamais leur nom : ceux-ci sont profondément gravés dans les cœurs de ceux qui les aiment, de leurs compagnons de détention qui ont survécu et de tous ceux qui sont déterminés à ne plus jamais permettre qu’une telle atrocité déshonore à nouveau l’humanité. Plus que tout, leur nom sont à jamais inscrits dans la mémoire du Dieu Tout-Puissant» et, un peu plus loin  « En contemplant, à l’intérieur de ce mémorial, les visages qui se reflètent à la surface immobile de l’eau, on ne peut s’empêcher de se rappeler que chacun d’eux porte un nom. Je ne peux qu’imaginer la joyeuse attente de leurs parents alors qu’ils se préparaient avec impatience à accueillir la naissance de leurs enfants. Quel nom allons-nous donner à cet enfant ? Qu’adviendra-t-il de lui, d’elle ? Qui pouvait imaginer qu’ils seraient condamnés à un sort aussi lamentable ! Alors que nous nous tenons ici en silence, leur cri résonne encore dans nos cœurs. C’est un cri élevé contre tout acte d’injustice et de violence. C’est le reproche perpétuel contre le sang versé innocent. »

     Ils attendaient plus

    Le Père Patrick Desbois, secrétaire du Comité épiscopal des évêques de France pour les relations avec le judaïsme, suivait cet événement à nos côtés et explique : « On est dans quelque chose de très différent de ce qui s’est passé il y a neuf ans. Avec Jean-Paul II, la chaleur était palpable. » Et force est de constater que cette belle méditation ne correspondait que partiellement à l’attente qui s’était focalisée sur cette étape, côté israélien. Une voix aussi autorisée que celle du rabbin Meir Lau, qui se tenait debout à coté du Saint-Père dans le mémorial a expliqué au Jerusalem Post : « il manquait quelque chose. Il n’a fait aucune mention des nazis ni des Allemands qui ont participé à cette boucherie, n’a pas eu un mot de regret.» Et cette voix, venant d’une figure par ailleurs amicale envers l’Église, n’est pas isolée.

    Bref, cette étape, qui en tant que telle était d’une qualité poignante, n’a pas suffi à apaiser les préventions du public israélien, une attente d’ailleurs probablement exacerbée et impossible à combler.

    De notre envoyé spécial, Jean-Claude Bésida


    (1)Yad Vashem signifie littéralement « le mémorial du nom », pour recueillir le nom de toutes les victimes de la Shoah. Il fait référence à la phrase d'Isaïe 56, 5 : « Et je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs un mémorial (yad) et un nom (shem) qui ne seront pas effacés ». « Hashem » est aussi une manière détournée de nommer Dieu dans la religion juive.

     Source: www.famillechretienne.fr


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  • Un pionnier du dialogue interreligieux analyse la visite du pape en Israël


    Baruch Tenembaum espère un approfondissement des relations entre catholiques et juifs

    ROME, Mardi 12 mai 2009 (ZENIT.org) - Baruch Tenembaum, fondateur de la Fondation internationale Raoul Wallenberg, espère que la visite que Benoît XVI a entreprise ce lundi en Israël contribuera à approfondir le dialogue entre catholiques et juifs.


    Dans une déclaration à ZENIT, ce pionnier du dialogue interreligieux depuis l'époque de Paul VI, dans les années soixante, considère qu'il s'agit d'une occasion unique d'établir « un dialogue approfondi avec les responsables réellement préoccupés de renforcer les liens fraternels qui unissent ces deux grandes religions ».


    En vue de la visite du Saint-Père, la Fondation Wallenberg a lancé un appel international visant à recueillir des témoignages de juifs ayant été sauvés de la persécution nazie par des catholiques durant l'holocauste (www.raoulwallenberg.net).

    « Le niveau de réponse est étonnamment élevé », fait savoir Baruch Tenembaum. « Nous recevons des dizaines de réponses à notre appel, qui sont en cours d'évaluation par nos enquêteurs ».

    « En Israël vivent encore un grand nombre de survivants de l'Holocauste, qui ont été sauvés de la mort par des catholiques...ce serait pour le Saint-Père une excellente occasion de connaître personnellement certains d'entre eux », affirme Tenembaum.


    Un ministre actuel du gouvernement israélien, Yossi Peled, est un survivant de l'Holocauste, sauvé en Belgique, avec ses soeurs, par une famille catholique.

    Le fondateur de la Fondation Wallenberg soutient également que « La création de l'Etat d'Israël est due en grande partie à Angelo Roncalli (le futur pape Jean XXIII), qui intercéda auprès du pape Pie XII pour qu'il n'y ait pas d'obstacles au vote en faveur de la création de l'Etat juif ».


    En outre, ajoute Baruch Tenembaum, « Angelo Roncalli, alors qu'il était nonce apostolique à Istanbul, sauva la vie de milliers de juifs. Notre Fondation a institué un comité spécial dédié à promouvoir sa reconnaissance comme 'sauveteur' et créer des programmes d'éducation mettant en valeur son héritage ».

    Enfin, le promoteur du dialogue interreligieux souligne l'importance d'un dialogue franc et sincère entre les responsables des deux religions. Il prie instamment le Vatican d'ouvrir ses archives, tout en demandant également aux institutions juives, comme l'Institut Yad Vashem (Mémorial de la Shoah), à Jérusalem, de permettre aux historiens d'approfondir leurs recherches.


    Selon , un dialogue fructueux entre l'Eglise catholique et les chefs spirituels du judaïsme doit inclure aussi les grands rabbins d'Italie, le rabbin Meir Lau (survivant de l'Holocauste) et le rabbin Sha´ar Yshuv, de Haifa.

    « Par le passé, de grandes injustices ont été commises, comme l'expulsion des juifs d'Espagne, et ces questions doivent être approfondies, propose-t-il. Il importe également que ceux qui ont à demander pardon, le fassent, même si leurs victimes ne sont plus avec nous pour leur pardonner ».

    « D'un autre côté - insiste Baruch Tenembaum -, le peuple juif doit manifester sa reconnaissance envers les hommes et les femmes catholiques qui ont risqué leur vie pour sauver leurs frères poursuivis par le monstre nazi ».

    Jesús Colina


    Source : www.zenit.org

     


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  • Voyage de Benoît XVI en Terre sainte : la journée du 11 mai

     

    Le 11 mai 2009  - (E.S.M.) -  Benoît XVI a quitté la Jordanie ce 11 mai pour se rendre en Israël, seconde étape de son voyage apostolique en Terre sainte.

    Le pape Benoît XVI au mémorial de la shoah, le Yad Vashem- Pour agrandir l'image Cliquer

    Voyage de Benoît XVI en Terre sainte : la journée du 11 mai


    Synthèse

    Le 11 mai 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Benoît XVI a quitté la Jordanie ce 11 mai pour se rendre en Israël, seconde étape de son voyage apostolique en Terre sainte.

    Au cours de l’après-midi, le Saint-Père s'est rendu entre autres au mémorial de la shoah, le Yad Vashem, à Jérusalem, à l’instar de Jean Paul II, après avoir été accueilli par le président de la République Shimon Pérès à l’aéroport de Tel Aviv.

    Après avoir célébré la messe en privé à la nonciature apostolique d’Amman, à 7h30
    (heure locale, GMT +3), Benoît XVI a quitté ainsi la Jordanie à 10h30 après un dernier discours à l’aéroport "Queen Alia". Un avion de la compagnie jordanienne Royal Jordanian a mené le pape et sa suite, 30 minutes plus tard, à l’aéroport de Tel-Aviv (Israël).

    A 11h
    (heure locale, GMT +3), le pape a été accueilli à l’aéroport Ben Gourion, où Benoît XVI a prononcé son premier discours en terre israélienne puis a rejoint Jérusalem, à une soixantaine de kilomètres, en hélicoptère. Arrivé à l’héliport du Mont Scopus, le pape a rejoint la délégation apostolique de Jérusalem, sur le Mont des Oliviers, en voiture couverte. Il y a déjeuné en privé et a pris un temps de repos.

    Puis, à 16h15, le pape a été reçu par le chef de l’Etat israélien au Palais présidentiel de Jérusalem, où il a prononcé un
    Discours en présence de quelque 300 personnalités politiques et religieuses. Benoît XVI, avant de prendre la parole, a planté symboliquement un arbre dans le jardin du Palais présidentiel.

    A 17h45, Benoît XVI s'est rendu au 
    mémorial  de la shoah, le Yad Vashem, comme le fit son prédécesseur en mars 2000. Dans la "salle de la mémoire", le pape a réanimé la flamme éternelle, a déposé une couronne de fleurs et a rencontré 6 survivants de l’Holocauste, avant de prendre la parole. Au terme de sa visite, le pape a signé le livre d’or du mémorial de la shoah.

    Une heure plus tard, à 18h45, le pape a présidé une rencontre avec des organisations œuvrant pour le dialogue interreligieux, dans l’auditorium du Centre Notre-Dame de Jérusalem, en présence de représentants juifs, musulmans et chrétiens, devant lesquels il a pris la
    parolei. Les représentants de quelque 70 organisations différentes étaient présents. Fondé par les pères français Assomptionnistes au début du 20e siècle, le Centre Notre-Dame fut aussi, un temps, aux mains des Israéliens.
    Devenu Institut pontifical, il est confié depuis 2004 aux Légionnaires du Christ.

    Après cette rencontre, Benoît XVI a béni la première pierre du nouvel "Institut Notre-Dame" qui sera construit à Magdala, sur les rives du Lac de Tibériade. Puis le pape a rejoint la délégation apostolique de Jérusalem où il a dîné en privé.

         
    http://eucharistiemisericor.free.fr/


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