• Benoît XVI : Un pape qui ne se dérobe pas devant les loups

    Intervention du président du Sénat italien Renato Schifani

    Renato-Schifani.jpgROME, Jeudi 29 avril 2010 (ZENIT.org) - Alors que l'on assiste depuis plusieurs mois « à la tentative de provoquer une véritable ‘panique morale' » dans l'Eglise, le  a salué l'attitude de Benoît XVI qui « ne fuit pas par peur devant les loups ».


    Le président du Sénat italien est intervenu lors d'une rencontre organisée à Rome, le 28 avril, à l'occasion des 5 ans de pontificat de Benoît XVI sur le thème « Le monde souffre du manque de pensée ». Ses propos ont été publiés dans L'Osservatore Romano, le 29 avril.

    Il y rappelle les paroles de Benoît XVI au lendemain de son élection : « Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups ».

    Benoît XVI sait réellement qu' « aimer veut dire être prêt à souffrir », a observé Renato Schifani. « Sur les traces des Pères de l'Eglise », le pape « condamne sans raccourci les pasteurs qui évitent les conflits et laissent le venin se répandre ». « Face aux pièges, aux trahisons, aux scandales, aux blessures ouvertes et douloureuses de l'Eglise, Benoît XVI ne fuit pas par peur devant les loups ».


    Et de rappeler combien Joseph Ratzinger « n'est jamais resté inactif face à la souffrance et à l'injustice ». « Face à la trahison et à la souffrance des victimes d'abus sexuels, il ne s'est pas contenté de manifester son indignation pour le tort et les violences subies, mais il a voulu partager avec eux leur souffrance, la prière, la douleur destinée à rester », a ajouté le président du Sénat italien.


    Pour Renato Schifani, « nous assistons ces derniers mois à la tentative de provoquer une véritable ‘panique morale', destinée à miner le cœur même du Magistère à travers l'érosion de la relation de confiance qui est à la base de tout défi de communication et en particulier le défi éducatif ».

    « A qui veut cacher le message d'espérance et le témoignage de charité de l'Eglise par un bruyant tapage médiatique, Benoît XVI oppose un parcours pour sortir de l'horreur par la douceur évangélique », salue-t-il.


    Ainsi, « viendra le jour où des hommes et des femmes libres de notre époque pourront dire de lui : ‘au milieu de cette violente tempête, il maintint la confiance et l'espérance et la transmit aussi à ses compagnons de voyage. De ce naufrage naquit une communauté chrétienne fervente et solide' ».

    Renato Schifani fait aussi observer que la pensée de Benoît XVI « n'est toutefois pas enfermée dans le périmètre du catholicisme ni dans celui de la seule culture chrétienne ».

    « Le témoignage authentique du chrétien indique aussi une route précise à la politique : la culture des valeurs », souligne-t-il. « Le personnalisme chrétien s'oppose à la ‘mystique de l'indistinct', au relativisme qui considère toute idée, sans distinction, comme égale ou équivalente ».


    Et de saluer le « témoignage de souffrance accueilli avec sérénité et joie » par Benoît XVI. « Le pape dit aux hommes de notre temps très souvent écrasés par le pessimisme et le conformisme, que la ‘joie ne peut se commander. On ne peut que la donner' ».

    Marine Soreau

    Source www.zenit.org

    Autres articles sur la vie de l'Église ICI


    votre commentaire
  • Dieu aime chacun de nous d’une profondeur inimaginable, affirme Benoît XVI
    Rencontre du pape avec les jeunes Maltais

    http://eucharistiemisericor.free.fr/galerie/A180410_6.jpg

    ROME, avril 2010 (ZENIT.org) - Chaque rencontre avec Jésus est une « expérience irrésistible d'amour », a confié Benoît XVI, soulignant combien l'amour de Dieu pour chacun de nous a une « profondeur » et une « intensité » difficiles à imaginer.

    Le pape s'est exprimé devant quelque 15 000 jeunes enthousiastes, à la fin de son voyage à Malte, le 18 avril. Dans le cadre somptueux du grand port de La Valette, le pape a exhorté les jeunes à ne pas avoir peur de suivre le Christ et à être fiers de leur pays, seul Etat de l'Union Européenne à interdire l'avortement et le divorce.

    C'est à bord d'un grand catamaran que Benoît XVI a rejoint le port de La Valette pour cette rencontre avec les jeunes du pays. A son embarcation à Kalkara, lieu situé à la périphérie de la capitale maltaise, le pape s'est installé sur le pont d'où il a effectué le trajet, entouré d'une dizaine de jeunes.

    L'arrivée de Benoît XVI au port de La Valette a été saluée par une salve de canon situés sur la majestueuse forteresse de la capitale maltaise. Le pape, très souriant, s'est longuement laissé accueillir en musique par la foule des jeunes présents.

    Après la lecture du passage de l'Evangile du jeune homme riche (Mc 10, 17-22), Benoît XVI a écouté le témoignage de 7 jeunes qui lui ont fait part de leurs difficultés et espoirs. Il les a remerciés d'avoir évoqué ces « sujets » qui les « touchent le plus profondément ». « J'apprécie votre désir de chercher et de trouver la vérité, et de connaître ce que vous devez faire pour atteindre la plénitude de la vie », a-t-il affirmé.

    N'ayez pas peur de suivre le Christ

    Devant les jeunes Maltais, le pape a souligné combien « chaque rencontre personnelle avec Jésus est une expérience irrésistible d'amour ». « Dieu aime chacun de nous avec une profondeur et une intensité que nous pouvons difficilement imaginer ». « Il nous connaît intimement, il connaît tous nos talents et tous nos défauts ».

    Dieu « nous aime tellement, qu'il désire nous purifier de nos imperfections et renforcer nos vertus si bien que nous puissions avoir la vie en abondance », a encore expliqué le pape. Ainsi, « quand il nous fait un reproche parce que quelque chose dans nos vies lui déplaît, il ne nous rejette pas, mais il nous demande de changer et de devenir plus parfaits ».

    « N'ayez pas peur », a encore une fois lancé le pape à tous ceux « qui désirent suivre le Christ ». « Certainement rencontrerez-vous une opposition au message de l'Evangile », a-t-il poursuivi. « La culture d'aujourd'hui, comme toute culture, encourage des idées et des valeurs qui sont parfois incompatibles avec celles vécues et prêchées par notre Seigneur Jésus-Christ ».

    Mais si elles sont souvent « présentées avec un grand pouvoir de persuasion, renforcé par les médias et par la pression sociale de groupes hostiles à la foi chrétienne », le pape a encore une fois invité à ne pas avoir peur mais à se réjouir de l'amour de Dieu pour nous. « Faites-lui confiance, répondez à son invitation à être ses disciples, trouvez un aliment et un remède spirituel dans les sacrements de l'Eglise ».

    Défendre le mariage et la vie

    Dans son discours, le pape a enfin invité les jeunes Maltais à « être fiers » de leur pays, « seul parmi les Etats de l'Union Européenne » à défendre à la fois « l'enfant qui n'est pas encore né » et à encourager « la stabilité de la vie de famille en disant non à l'avortement et au divorce ». « Je vous exhorte à maintenir ce courageux témoignage rendu à la sainteté de la vie et à la place centrale du mariage et de la vie familiale pour une société saine », a affirmé le pape.

    En cette Année sacerdotale, Benoît XVI a aussi invité à « être ouverts à la possibilité que le Seigneur puisse appeler certains de vous à se donner totalement au service de son peuple dans le sacerdoce ou dans la vie consacrée ».

    Il a enfin souhaité que le « message de salut de l'Evangile » soit porté au « pauvre », au « faible » et au « marginal ». « Nous devons avoir un souci particulier de ceux qui sont en difficulté, qui souffrent de dépression ou d'inquiétude ; nous devons avoir soin des handicapés et faire tout ce que nous pouvons pour promouvoir leur dignité et leur qualité de vie ; nous devons prêter attention aux besoins des immigrés et de ceux qui cherchent asile sur nos terres ; nous devons tendre la main avec amitié aux croyants et aux non-croyants », a-t-il insisté.

    Marine Soreau

    Source www.zenit.org

    Autres articles concernant la jeunesse ICI


    votre commentaire
  • SOYEZ PARFAITS COMME VOTRE PERE EST PARFAIT

     

    (Lys Martagon)

    Suzanne-13-Lys-Martagon.JPG

    La chrétienté a trop souvent mis l’accent sur le divin au détriment de l’humain. Notre société actuelle est marquée par l a révolte de l’humain contre le divin. Cependant, alors que l’homme  est le centre du monde, paradoxalement, il est de plus en plus décentré de lui-même. Aujourd’hui, à la révélation  plénière de Dieu à l’homme, Dieu qui est le Christ - dans sa plénitude divino-humaine -, doit correspondre la révélation de l’homme à lui-même, lui faisant découvrir sa propre intériorité, sa réalité profonde dans l’Esprit Saint, « l’image de Dieu » qui est en lui et qui lui donne sens.

    La croix est pour le chrétien, au centre de la foi. Si les dialogues interreligieux fleurissent et sont une très belle occasion d e connaissance mutuelle et de paix, ils ne doivent pas nous faire courir le risque d’un appauvrissement du message, par lequel le Christ devient un sage parmi les sages. Pour tout chrétien, l’histoire procède de l’œuvre du Christ dans son Incarnation, elle est préparation active de la Parousie (la seconde venue du Christ).

    C’est bien cet ultime aujourd’hui entre le « déjà » de l’incarnation et de la Résurrection et le « pas encore » du Royaume qui donne tout son sens à l’héritage chrétien. La perfection de l’homme se joue donc dans notre aujourd’hui.

    Le Christ nous dit : Soyez parfaits comme votre Père est parfait » (Mt 5, 48)

    Toute créature est « inaccomplie » mais en devenir « d’ « accomplissement ». Le chrétien doit donc  murir  pour arriver à sa « plénitude », c’est-à-dire à sa « perfection ». En ce sens, tous les chrétiens sont appelés à être parfaits. Créés à l’Image, nous sommes appelés, dès ici bas, à parfaire la Ressemblance. Toutefois, l’apôtre Paul, connaissant bien le danger issu de l’orgueil de l’homme, nous donne quelques précisions dans Romains 8, 28-30 : Il ne peut pas exister un état de vie ou un ministère plus parfait qu’un autre. Il nous met donc en garde contre les comparaisons ou la tentation de se mesurer au prochain.

     

    Pour mieux cerner la voie de la  perfection, prenons quelques éléments tirés du livre « la déposition ». (p. 61-62 ; 71-72 ; 149 ; 245 ; 272 ; 156)

    La remise en question personnelle est d’une importance capitale.

    Elle doit être quotidienne car elle permet non seulement de nous confronter aux réalités journalières mais encore de changer totalement notre vision des problèmes humains. Enfin, elle nous aide à nommer nos stérilités pour que Dieu puisse les rendre fécondes. Chemin de repentir, de partage, de libération et de plénitude.

    La vertu de douceur, inséparable de l’humilité est fondée sur la foi en l’amour de Dieu.

    Loin d’être faiblesse, elle s’oppose à la vanité et à l’orgueil. L’humble est modeste, il n’a pas de prétention déraisonnable, il sait rester dans la mesure et la simplicité. Dieu nous donne la force du Saint-Esprit pour changer ce qui peut l’être et l’humilité pour accepter ce qui ne peut pas l’être. François d’Assise l’exprime avec une extrême finesse dans son Cantique des Créatures (v. 10-14)

     

    Loué sois-tu, mon Seigneur, pour ceux qui pardonnent par amour pour toi ; qui supportent épreuves et maladies : heureux s’ils conservent la paix, car par toi, Très Haut, ils seront couronnés.

    Loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre sœur la Mort corporelle à qui nul homme vivant ne peut échapper. Malheur à ceux qui meurent en péché mortel ; heureux ceux qu’elle surprendra faisant ta volonté, car la « seconde mort » ne pourra leur nuire.

    Louez et bénissez mon Seigneur, rendez-lui grâce et servez-le en toute humilité ! »

    Quand l’homme se sait pauvre et que l’esprit d’enfance l’anime, c’est-à-dire quand il vit de la voie de la perfection découverte dans l’Evangile, il permet à la force divine de se révéler.

    Entrer dans notre chambre intérieure.

    Il est une intelligence qui pousse à l’humilité : prenant conscience de ses limites et de ses faiblesses, l’homme en vient à se confier à Dieu. Dans un acte d’abandon, il se re-pose en Dieu. Dieu ne nous condamne pas, il met en œuvre sa grâce et sa puissance pour nous sauver. Dieu nous a créés dans un état de perfection, maintenant il nous aide à le découvrir. Nous parler, nous rendre plus proches, nous faire ressentir sa compassion et sa tendresse, son amour, sa présence, tel est le désir de son cœur.

    Devenir plus humains, ne pas couper les liens, maintenir l’esprit de fraternité.

    Intégrer notre humanité y compris nos zones d’ombre pour en faire humblement un chemin vers Dieu. C’est aussi intégrer l’ombre d’autrui. Cette attitude nous apprend à aimer gratuitement, joyeusement, même dans l’adversité. Elle nous introduit dans la joie parfaite qui n’est pas le fruit de la perfection de nos actes mais plutôt de l’ombre assumée avec amour.

    Redescendre de notre piédestal le plus vite possible.

    Soit, comme le jeune homme riche, présenter notre « perfection » à Jésus, nous jeter à genoux devant Lui en demandant : « Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » … et repartir tristes.

    Soit, contempler Jésus dans sa beauté et le rejoindre par la foi. Redescendre en vérité de notre piédestal. Regarder plus loin afin de se dépouiller de l’esclave et de dévoiler le Fils qui est en nous, c’est-à-dire laisser jaillir sur notre visage l’image du Fils unique que nous venons de contempler, afin de nous présenter devant le Père avec cette beauté-là.

     

    Cela nous enseigne une chose essentielle : c’est dans ce monde que nous avons à préparer notre vie future. Notre pèlerinage sur cette terre consiste à faire de notre existence un atelier de perfectionnement afin d’aiguiser toutes nos facultés, toutes nos qualités, pour entrer dans l’existence future que nous propose le Christ.

    Suzanne Giuseppi Testut   ofs

      Autres artitcles de Suzanne ICI



      Pour votre information voici où vous pourriez rencontrer Suzanne dans les prochaines semaines.

     

     


    - Poursuite de la formation du groupe d'Orthez (Landes) les 30 avril - 1er et 2 mai

    - Au Couvent des Clarisses - 35 rue Saint Gilles 64300 ORTHEZ - Tél : 05.59.69.46.55

    Du Samedi 1er au Dimanche 2 mai 2010 - de 9h à 18h. 

    SAINT FRANCOIS D'ASSISE ET LE CHRIST DE SAINT DAMIEN

    Mystère et Symbolisme "Icône de la Résurrection, cette croix tient lieu de Livre et d'Eglise"

     (J'anime cette retraite avec le frère Francisco Liborio T.O.R.)


    - A la Maison diocésaine de Bordeaux - Centre Louis Beaulieu - 145 rue Saint Genès 33082 BORDEAUX

    Le Jeudi 6 mai à 20h.

    CONFERENCE SUR "LA DEPOSITION’’


    - Conduite et animation du Pèlerinage à Assise avec le groupe de la Vallée de la Cèze du 23 au 31 mai
    - Partage sur la déposition avec les Clarisses Françaises d'Assise, début juin
    - Au Québec en Octobre 2010, plus de détails dans un proche avenir.

             - Sherbrooke le mercredi 13 octobre (plus de détails bientôt)


    votre commentaire
  • Aujourd'hui 28 avril fête de ...

    Luchèse (bienheureux)

    Source :De Wikitau.

    http://56.img.v4.skyrock.net/56c/valsansretour/pics/1771822516_small.jpgBienheureux Luchese de Caggiano (vers 1180 - 1250)


    Laïc italien, considéré comme le premier membre du Tiers-Ordre de saint François

    Lucchese est né à Gaggiano, près de Sienne en Toscane (Italie). Dès sa jeunesse, il participa aux luttes italiennes, dans le camp de Guelfes. Après quelques revers, il dût se réfugier à Poggibonsi où ayant abandonné la carrière des armes, il s’adonna au commerce des grains et devint assez fortuné. Il avait épousé une femme noble, Bonne de Segni qui l’encouragea dans ses entreprises. On le considérait comme un des plus riches marchands de la ville, mais aussi comme un homme plutôt avare, du fait qu’il pratiquait aussi le prêt d’argent. François d’Assise était venu prêcher à Poggibonsi, vers 1221, et Luchese fut complètement retourné par cette prédication qui invitait à mener une vie évangélique. Malgré les protestations de sa femme, il résolut d’abandonner son commerce et de dédommager les personnes qui avaient eu à souffrir de l’usure qu’il pratiquait. Peu à peu, sa femme se convertit à son tour, et les deux époux demandèrent à François de leur indiquer un mode de vie proche de celui des Frères mineurs, mais adapté à la condition des gens mariés. Ainsi serait né le Tiers-Ordre de saint François. En fait l’origine du Tiers-Ordre est plus complexe, mais il est sûr que François tint un rôle d’initiateur dans le regroupement des personnes qui, déjà dans l’Eglise, appartenaient à la catégorie des “pénitents”. La vie de Luchèse est mal connue, sinon à travers des récits légendaires. Luchese et Bonne auraient accueilli François dans leur maison, lors de son passage à Poggibonsi. Les deux époux, convertis, auraient consacré leurs biens à fonder des hospices et à servir les pauvres et les malades. Ils moururent, tous deux le même jour, 28 avril 1250. Le culte du bienheureux Luchèse fut approuvé par le Pape Pie VI. La ville de Poggibonsi l’a choisi comme patron céleste. La vie du Bx Luchèse nous est connu par le récit hagiographique du Fr. Bartolomeus de Colle : Legenda B. Lucesii (1477).

     

    Note: nous sommes à se demander, y a t-il eu que Luchèse de fait bienheureux... et pour son épouse Bonne de Segni... ? quant est-il, si vous connaissez la réponse... nous serions heureux de la connaitre.


    votre commentaire
  • Génial!


    Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres (Jean 13, 35).

        
    http://ekladata.com/oa375Ywrol1F7hw7iQIDbmLXfts.jpg     Un enfant surdoué était tellement envahi dans ses pensées qu'il s'était un peu déconnecté de la réalité. Arrive un jour la fête des Mères. Pour lui cette fête n'est qu'un prétexte commercial pour acheter des cartes, des fleurs, des articles de cuisine, et je ne sais quoi encore! Mais comme il a appris que sans ses géniteurs il ne serait pas là il décide d'offrir à sa mère un cadeau très original. Il demande à sa mère de lui démontrer avec le plus de rigueur possible, les raisons pour lesquelles le lien entre lui (l'enfant surdoué) et sa génitrice (sa mère!), comporte une dimension qui mérite de s'y attarder.

     

         La mère un peu peinée, s'avança vers son fils. Les yeux un peu mouillés, elle le serra dans ses bras et l'embrassa sur le front en disant: Mon gars... je t'aime! L'enfant surdoué, tout ébranlé par ces propos se leva en pleurant en disant : Maman!

    LIEN: L'enfant surdoué refusait en quelque sorte l'amour de sa mère. Il refusait même de reconnaître en cette femme, sa mère. Bien qu'elle en soit triste, la mère n'a pas forcé son fils à l'aimer. Son enfant a découvert, sans discours ou démonstration scientifique, que lui aussi aimait sa mère, peut-être même un peu comme elle.

     

         Dieu ne nous impose pas son amour. Mais son amour est toujours là. Lorsque nous nous aimons, même imparfaitement, nous offrons la possibilité à notre entourage de découvrir Dieu. Pas besoin de faire de grands discours. L'amour entre nous suffit.

     

    Source www.interbible.org

    Autres articles d'Interbible ICI


    votre commentaire
  • Halte-là!

    Le Seigneur dit : Ne vous souvenez plus d'autrefois, ne songez plus au passé. voici que je fais un monde nouveau : Il germe déjà, ne le voyez-vous pas? (Isaïe 43, 18-19).


    Voici un fait vécu par un dominicain, le Père Brian Pierce.

      (image source:http://sentinelles-et-prophetes.over-blog.com)

      lapidation2.jpg Il y a plusieurs années, je célébrais l'Eucharistie dans une maison qui accueillait des personnes atteintes du sida. Au moment de la communion, plusieurs des patients se placèrent en ligne pour recevoir le Corps du Christ. Mais voici qu'une responsable de la maison se précipita et fit sortir un jeune homme de la file en le tirant par le bras. J'étais sidéré! Plutôt que d'interrompre la communion, j'attendis après la célébration pour parler à cette personne. Quand je m'informai au sujet de l'incident, elle répondit comme si ça allait de soi : « Il n'est pas prêt pour communier ». C'était tout. Elle parlait comme si elle avait pu voir au plus profond de l'âme de cet homme et juger de sa capacité à recevoir l'amour inconditionnel de Dieu. Je restai là, incapable de dire un seul mot. Bien des jours après, je revoyais souvent le visage de cet homme qui criait silencieusement : « Je suis perdu et épuisé. Je veux rentrer à la maison! »

     

    LIEN: Avec les meilleures intentions du monde, nous tentons de limiter l'amour inconditionnel de Dieu : qui est digne et qui ne l'est pas; qui est correct et qui doit être condamné, comme les scribes et les pharisiens à l'égard de « la femme adultère ». (Mais où donc était passé « l'homme adultère »?)

         « Aujourd'hui le message est clair. Ne laissez pas le péché vous absorber. Non. Pas le vôtre. Celui des autres. Le fait est que nous avons beaucoup à nous occuper avec les nôtres. Bien sûr l'Évangile d'aujourd'hui dit que nous aussi, nous avons péché. Nous le savons déjà trop bien au fond de notre cœur. Mais ce qui nous est dit réellement aujourd'hui, c'est peut-être ceci : si le monde va mal, ce n'est pas le fait des autres. Ce qui manque, c'est la qualité d'amour et d'écoute nécessaire pour que le monde soit relancé en une existence sainte, saine et heureuse. Cela, aucune dose de force et de peur ne pourra jamais l'accomplir » (Soeur Joan Chittister, Go Ahead! Throw the First Stone).

    Source www.interbible.org

    Autres articles Interbible


    votre commentaire
  • Facebook, les jeunes y sont, l’Eglise veut y être



    Les réseaux sociaux sur Internet, un des principaux lieux de communication des 12-35 ans, sont en train de révolutionner la manière de faire de la pastorale des jeunes


    Capture d'écran de la page Facebook du Frat 2010

    C’est une page Facebook comme une autre, créée pour annoncer un événement et permettre à ses participants de partager leurs commentaires. Comme une autre ? Pas tout à fait: l’événement en question n’est autre que le Frat 2010, pèlerinage des lycéens d’Île-de-France qui rassemble à partir d’aujourd’hui et jusqu’à lundi 10 000 jeunes à Lourdes.

    L’Église de France investit en effet de plus en plus le Web pour communiquer sur ses projets : après les sites institutionnels, les blogs et les vidéos en ligne, nombre de diocèses, mouvements et aumôneries tentent l’aventure des réseaux sociaux, ces plates-formes communautaires qui connaissent un succès fulgurant, notamment chez les ados et les étudiants.

    D’évidence, les jeunes chrétiens n’échappent pas à la règle : «Je suis grave impatient pck (NDLR : parce que) le groupe de Boulogne va mettre beaucoup d’ambiance :)», écrit ainsi Jordy, lycéen à Sèvres, quelques jours avant le Frat. En langage abrégé lui aussi, Dylan suit le décompte des jours.

    «Les jeunes partagent l'information avec leurs amis, pas forcément cathos»

    Pour ce collégien d’Étampes, Facebook est le moyen d’entrer en relation avec d’autres jeunes, à l’heure où la culture du réseau supplante parfois le tissu paroissial : « On m’a invité hier : comme l’année dernière c’était drôlement trop bien, j’ai évidemment accepté mais bon, je suis le seul de ma paroisse à participer… » Louis, 18 ans, raconte en ligne qu’il s’est converti au Frat en 2007 et a invité tous ses contacts lycéens de Facebook à rejoindre ce groupe.

    À la veille de l’événement, la page enregistrait déjà 1500 membres. « Je me suis dit qu’un tel groupe permettrait d’ouvrir les frateux à d’autres initiatives », souligne son créateur, le P. Jean-Christophe Helbecque, 30 ans, prêtre à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), qui totalise 1864 amis sur Facebook.

    Pour sœur Nathalie Becquart, directrice adjointe du Service national pour l’évangélisation des jeunes, les réseaux sociaux sont un des premiers lieux de communication pour les jeunes. «Il est très facile d’inviter à un événement d’Église grâce à Facebook. L’information circule mieux et ils la partagent avec leurs amis, pas forcément cathos », renchérit-elle, convaincue qu’un aumônier de jeunes se doit d’être sur les réseaux sociaux.

    « Facebook ouvre beaucoup de portes, les jeunes y sont en vérité»

    C’est d’ailleurs une idée largement répandue chez bon nombre d’animateurs. L’exemple du Frat n’est pas marginal : la coordination centrale des JMJ de Madrid mise à plein, elle aussi, sur les réseaux sociaux. La page Journée Mondiale de la Jeunesse cumule déjà 5200 fans, auxquels s’adjoignent 100 jeunes chaque semaine, détaille Paul Santus, 25 ans, ingénieur et coresponsable de l’équipe communication, lui-même enfant de la génération Internet. Depuis deux ans, 230 prêtres français de tous âges et de tous diocèses ont aussi rejoint le groupe Prêtre forever sur Facebook.


    Capture d'écran de la page Facebook Journée mondiale de la jeunesse-France.

    Un profil en ligne est un « signe de crédibilité », va jusqu’à affirmer le P. Martin Charcosset, 31 ans, à Villefranche-sur-Saône (69) : « Facebook ouvre beaucoup de portes, les jeunes y sont en vérité. C’est étonnant de voir que les mêmes qui n’osent pas décrocher deux mots devant leurs parents deviennent soudain bavards sur Internet et posent plus facilement des questions ».

    Le P. Helbecque évoque ces demandes inattendues : « Certains me parlent d’une tentative de suicide, d’autres d’une recherche de vocation. Je ne compte plus les amis d’amis avec lesquels j’ai eu l’occasion d’échanger quelques minutes ou d’entamer un compagnonnage plus durable ».

    Ces réseaux soulevent des questions anthropologiques

    Facebook, une nouvelle forme de disponibilité ? « Les jeunes n’iront pas forcément me chercher dans le confessionnal, mais ils me trouveront facilement sur Internet », souligne le P. Nicolas Steeves, ancien aumônier d’HEC – et près de 500 amis sur Facebook. « Une page Facebook est plus personnelle, plus incarnée qu’une adresse mail ». Pour ce jésuite, si les réseaux sociaux aident à l’amitié, « alors ils nous conforment à notre vocation profonde, qui est d’être en relation ».

    À condition, avertit Paul Santus, qu’on sache les utiliser pour ce qu’ils sont : « Une tentation serait d’utiliser ces outils de manière institutionnelle. Or l’enjeu de ces nouveaux médias, c’est au contraire la relation. Ce n’est pas nous qui pilotons tout depuis Paris ou Madrid ».

    Certains, parmi les aumôniers de jeunes, résistent, privilégiant « la vraie rencontre en direct », encore mal à l’aise avec la culture numérique. Au moment où Facebook vient d’être condamné après la mise en ligne d’une page insultante à l’encontre de l’évêque de Soissons, Mgr Hervé Giraud, ces réseaux ne sont pas sans soulever des questions anthropologiques.

    Intégrer Facebook à une panoplie d’outils plus large

    « Tout le monde y est ami avec tout le monde, sans qualification du type de relation. Notre rôle est d’aider les jeunes à gérer leur profil et leur donner des repères : que faut-il publier ou non ? On ne peut le faire si on ne connaît rien à l’outil », remarque sœur Nathalie Becquart, qui organise une formation le 20 mai.

    Cela étant, Facebook ne se suffit pas à lui-même, relativise la religieuse : « On l’intègre à une panoplie d’outils plus large, à côté des mails, du téléphone portable, des affiches »… et de la relation directe.

    De fait, Julie Vingadassalon, 22 ans, étudiante et responsable de l’aumônerie des lycéens du doyenné de Luzarches, part au Frat avec 21 jeunes, dont 9 recrutés « sur le terrain » : « Pour communiquer, on s’est déplacés dans les villes du doyenné, on a posé des affiches et fait de la pub à la sortie des messes. Une fois le premier contact établi, c’est là qu’on pourra poursuivre sur Internet… »

    Céline HOYEAU et François-Xavier MAIGRE

    Source http://www.la-croix.com

     

    Depuis quelques semaines l'OFS y est aussi -capture d'écran

    Facebook-Famille-franciscaine.jpg

     


    votre commentaire
  • LA PASSION REDEMPTRICE DE L’AMOUR DIVIN

    Suzanne-12-Le-Christ-de-Greccio.JPG

    Le Christ de Greccio

    « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. … Mon Père s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » (Mt 26, 37 ; 42)

    *La prière du Christ à Gethsémani est, sans aucun doute, la plus élevée de toutes les prières par sa valeur exemplaire et sa force rédemptrice pour le monde. Elle est en même temps l’une des révélations les plus précieuses sur Dieu et sur l’homme. Offerte à Dieu le Père dans l’esprit de l’amour divin, éternellement présente dans l’existence du monde, elle agit comme une lumière qui ne diminue jamais. Nous éprouvons la puissance de sa force quand nous prions pour le monde entier.

    Dans cette prière, le Seigneur a embrassé tout ce qui s’est déroulé depuis la création du premier Adam jusqu’au dernier homme à naître d’une femme. Jésus, depuis son Incarnation, par ses enseignements et jusqu’à sa Passion, nous révèle que sa patience, son courage et son amour sont sans limites. C’est donc en découvrant peu à peu dans les Evangiles, le sens, la signification et la valeur rédemptrice des souffrances du Christ, que l’homme apprend à se situer par rapport à elles et peut « porter du fruit ». La Passion résume toute la souffrance humaine possible, depuis la trahison jusqu’au sentiment d’abandon et jusqu’à l’ultime prière de Jésus adressée dans un cri au Père.

    « Père, je remets mon esprit entre tes mains » (Lc 23, 46)

    Aussi, pour pouvoir ne serait-ce qu’un petit peu, prendre conscience de ce qui s’est passé au Golgotha et pouvoir contempler d’une manière existentielle le chemin parcouru par le Christ, (voir 1 Co 13, 12) nous devons tous passer par l’expérience des épreuves. En effet, quand s’abattent sur nous toutes sortes de malheurs, tournons notre esprit vers la contemplation des tourments de tous ceux qui souffrent sur la terre ; incluons-les – par nos propres douleurs – dans la prière de notre cœur. Notre cœur ainsi s’élargira et embrassera tous les frères et toutes les sœurs écrasés par tant de désastres, comme une mère embrasse ses enfants malades dans l’élan d’un douloureux amour. 

    Que notre prière devienne ainsi le cri de la terre entière vers Dieu, notre Père ! Une telle prière, par l’action du Saint-Esprit, nous rend participants de la passion rédemptrice de l’amour divin du Seigneur.

    Ce n’est pas la souffrance qui est rédemptrice, mais la rencontre qui peut s’opérer au cœur de la souffrance.

     « Personne n’a jamais souffert autant que le Christ »

    La profondeur de la souffrance est en rapport direct avec le degré de sensibilité de chacun. Entre les hommes, la différence est immense : Une inattention n’aura aucune conséquence chez l’un et provoquera une blessure chez l’autre ; l’oreille du musicien est douloureusement écorchée par une fausse note, imperceptible pour d’autres ; l’homme spirituellement sensible perçoit l’état du coeur de celui qu’il rencontre, alors que la plupart des gens ne ressentent rien.

     

    Si cela vaut pour les hommes, qui donc pourra comprendre le Christ, Créateur de l’univers ? Nous le savons, plus nous aimons profondément, plus nous ressentons douloureusement le plus petit des conflits. Qu’a-t-il éprouvé, Lui, l’amour éternel, quand les hommes ont repoussé avec tant de haine le témoignage qu’il rendait au Père ? Qu’a-t-il éprouvé, Lui, la Vérité, quand il s’est livré au jugement de ceux qui l’ont condamné à mort ? Quel était l’état de son cœur quand ses proches l’ont renié ? Calomnié, insulté, déshonoré, cruellement battu, abandonné des siens, Il nous a aimé jusqu’à la fin. L’enfer du Christ ne pouvait être l’enfer de la haine, il fut au contraire l’enfer le plus douloureux, celui de l’amour.

    Bien que notre esprit ne puisse vraiment le saisir, tout cela nous confronte à l’amour dû à Dieu et au prochain.

    La révélation - même partielle - de la vie intérieure du Christ, est donc d’une valeur inestimable pour nous. Par une longue ascèse, par la prière, par la contemplation de sa Sainte Face, nous pénétrons peu à peu le sens éternel et le caractère spécial de ses souffrances. Nous comprenons qu’elles dépassent, non seulement qualitativement, mais aussi par leur puissance, tout ce que le monde connaît. C’est dans la mesure où nous connaîtrons ses souffrances rédemptrices que sa gloire éternelle et sa grâce reposeront sur nous aussi.

    Ainsi, que ce soit dans l’épreuve ou après l’épreuve, dans la souffrance ou après la souffrance, comment ne pas nous étonner d’être encore là ? Comment ne pas nous étonner d’être encore debout et comment ne pas nous demander si ce n’est par la force agissante de la grâce ?

    Bien que victorieux dans l’éternité, l’amour du Christ continue toujours à souffrir ! En effet, Dieu est tellement fou d’amour pour sa créature, qu’il attend « en souffrant » à la porte du cœur de chaque homme, la réponse libre de son enfant. Il attend, en souffrant de la souffrance de chacun.

    « Voici je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi » (Ap 3, 20)

    Pèlerinage de pauvreté et d’humilité. Jésus nous appelle à Le rencontrer jusque dans nos faiblesses et nos limites, en toute situation de vie, « abandon à l’amour du Père avec Jésus en croix ».

    Suzanne Giuseppi Testut  ofs 

      Autres artitcles de Suzanne ICI



    * Certains passages sont inspirés de « Voir Dieu tel qu’il est » père Sophrony, Cerf/Sel de la Terre, 2004) moine du Mont Athos, puis fondateur du monastère Saint-Jean-Baptiste, à Maldon, dans l’Essex (Grande-Bretagne).

     


      Pour votre information voici où vous pourriez rencontrer Suzanne dans les prochaines semaines.

     


    - Temps de mission - Parcours spirituel (depuis un an) - district de la Vallée de la Cèze - le 25 avril


    - Poursuite de la formation du groupe d'Orthez (Landes) les 30 avril - 1er et 2 mai

    - Au Couvent des Clarisses - 35 rue Saint Gilles 64300 ORTHEZ - Tél : 05.59.69.46.55

    Du Samedi 1er au Dimanche 2 mai 2010 - de 9h à 18h. 

    SAINT FRANCOIS D'ASSISE ET LE CHRIST DE SAINT DAMIEN

    Mystère et Symbolisme "Icône de la Résurrection, cette croix tient lieu de Livre et d'Eglise"

     (J'anime cette retraite avec le frère Francisco Liborio T.O.R.)


    - A la Maison diocésaine de Bordeaux - Centre Louis Beaulieu - 145 rue Saint Genès 33082 BORDEAUX

    Le Jeudi 6 mai à 20h.

    CONFERENCE SUR "LA DEPOSITION’’


    - Conduite et animation du Pèlerinage à Assise avec le groupe de la Vallée de la Cèze du 23 au 31 mai
    - Partage sur la déposition avec les Clarisses Françaises d'Assise, début juin
    - Au Québec en Octobre 2010, plus de détails dans un proche avenir.

             - Sherbrooke le mercredi 13 octobre (plus de détails bientôt)


    votre commentaire
  • UN MESSAGE DE NOTRE DIRECTRICE 
    http://gallery.mailchimp.com/560fab0f2b2f2ec59e3ef2c6c/images/headervoicefinalbig.2.2.jpg
    J’ai rencontré il y a quelques semaines à Glasgow des Franciscains Ecossais. Lors de cette session interactive dynamique, j’ai appris beaucoup de choses sur le travail réalisé en amont par les Franciscains  à Glasgow et dans la région. Et la communauté Franciscaine Écossaise a montré beaucoup d’intérêt pour l’engagement de FI aux Nations Unies. Puis, nous avons partagé plusieurs informations nous permettant de mettre sur le devant de la scène tous ceux qui souffrent de situations d’injustices en Ecosse comme les demandeurs d’asile et les chômeurs de longue durée.

     

    J’ai fait part d’un cas présenté par FI d’une victime d’injustices qui a témoigné devant les membres du Comité contre la Torture et de l’impact qu’a eu son témoignage personnel. L’Examen Périodique Universel est un autre aspect positif du travail réalisé par FI aux Nations Unies. Dernièrement, en réponse aux questions posées par FI sur l’échec de la mise en place des recommandations du Conseil des Droits de l’Homme, un diplomate d’un pays nordique a appelé FI pour demander de ne pas soumettre de déclaration officielle tant qu’aucune initiative ne serait prise pour agir concrètement.

     

    Un Franciscain a fait le commentaire suivant en entendant ces exemples : « Tout cela nous montre combien l’influence d’une seule personne peut contribuer à provoquer un changement, aux Nations Unies. C’est renversant ».  Beaucoup d’autres faisant le même constat, nous nous sommes souvenus « qu’il fallait penser à l’échelle planétaire et agir au niveau local », persuadés que chacun d’entre nous peut agir pour éradiquer l’injustice où que nous soyons.

     

    Paix et tout Bien

    Sr-Denise-Boyle.gif


    Denise Boyle fmdm

    Directrice Exécutive du FI

    Franciscan International


    votre commentaire
  • A l’occasion de la journée mondiale de la jeunesse 2010, la jeunesse franciscaine de Bukavu en RDC a effectuée un pèlerinage à nyangezi dans la paroisse de CIBIMBI. RDC-2-copie-1.jpg

     

    Le choix de cette paroisse de CIBIMBI était guidé par le désir de méditer sur la façon dont l’évangile et née dans l’Archidiocèse de Bukavu, qui couvre la province du sud-kivu, Nord-kivu et du maniema avec une étendue de plus au moins 126.235km2 et une population qui va à plus de 20% de la démographie de la RDCongo. Les premiers missionnaires belges se sont installés à Nyangezi en 1906 pour son bon climat, sous la houlette du Père RDC-2.jpg JOSEPH VAN DER HAEGHE et ont commencé à prêcher sur une montagne dans la localité de Lukamanda malheureusement il n’a pas supporté le climat tropical et est mort de malaria la même année enterré sur la même montagne.

    Ses collègues ont continué l’œuvre jusqu’à couvrir l’espace que contrôle l’Archidiocèse de Bukavu.

     

    Aujourd’hui cette montagne baptisée Mont Calvaire est devenu un lieu sacré.RDC-5.jpg Une grotte est entrain d’y être érigée sous l’initiative de notre Archevêque François Xavier Maroyi depuis 2006 lors de la célébration du centenaire de l’évangélisation.

    La jeunesse Franciscaine ont médité sur le message du jour sous une légère pluie, tiré dans Marc 10,17-22 comme l’a demandé le St Père Pape Benoît XVI.

    RDC-3.jpgRDC-4.jpg  

    Aimee-kiriza-karumba.jpgAprès cette méditation accompagnée par des intensions personnelles, les jeunes ont rentré à la paroisse de Cibimbi pour la Bénédiction du Père MUSOLE, le prêtre à la paroisse et aumônier de la grotte.

     

     

     

     

     

      MERCI ... Aimee Karumba


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires