• Dix jeunes qui font bouger l'Eglise de France

    Alors que 170 responsables français des prochaines Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) se sont réunis les 27 et 28 novembre, «La Croix» a choisi de donner un coup de projecteur – naturellement non exhaustif – sur dix jeunes, pour la plupart passés par les JMJ, qui participent aujourd’hui au renouveau de l’Église

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    Lors d'un concert du groupe Glorious, le 4 avril 2010 au festival de Pâques de Chartres (Photo : Virginia CASTRO/CIRIC).

    Ils ont entre 18 et 35 ans. Sont mariés ou célibataires. Étudiants ou déjà bien implantés dans la vie active. Ce qui les fédère ? Une extraordinaire créativité, un charisme personnel évident et une volonté farouche d’imprimer leur marque dans le monde qui les entoure… et dans l’Église. Car ces jeunes catholiques convaincus, marqués par le besoin de s’affirmer dans une société sécularisée, ont créé de nouvelles manières de vivre la foi. Parfaitement en phase avec la culture médiatique dans laquelle ils ont grandi, plutôt citadins, à l’image d’un catholicisme qui se recompose dans les grandes villes.

    Que ce soit dans le champ social, en politique, ou dans la vie spirituelle : rien n’a changé sur le fond. Mais sur la forme, ils ont su innover. Au risque, parfois, de bousculer les structures établies. Proches des communautés nouvelles – mais pas toujours –, s’inscrivant d’instinct dans le sillage de Vatican II, ces jeunes n’ont pas attendu que l’institution vienne les chercher : ils vont au-devant des aspirations de leurs contemporains. Certains sont des fondateurs, d’autres redonnent une nouvelle jeunesse à des mouvements existants.

    Ces jeunes « entrepreneurs » refusent les étiquettes. Ils rêvent d’une Église décomplexée, en prise avec le monde – réel et virtuel –, ouverte aux autres religions. Le creuset commun de cette génération : les JMJ, rendez-vous d’une jeunesse catholique mondialisée, proposé par Jean-Paul II. Tout en étant attachés à la figure du pape, ils cultivent une certaine distance à l’égard de l’institution, et ne sont pas à un paradoxe près.

    On pourra leur objecter des imprudences de francs-tireurs, une liberté de ton qui ne s’embarrasse pas des protocoles, une certaine difficulté à s’inscrire dans la durée ou dans une dynamique collective. On leur reprochera de ne pas être représentatifs, ajouteront certains. Mais tous, à leur manière, ont su redonner le goût de l’Église à de nombreux jeunes.

    Samuel Grzybowski, nouveau visage de l’interreligieux



    Il n’a que 18 ans, le visage encore juvénile et vient de passer son bac. Mais Samuel Grzybowski témoigne d’une maturité étonnante. Car ce Parisien enjoué, qui a « lu Vatican II à 17 ans » et aime à citer Christian de Chergé, a su très vite se faire un nom dans l’univers du dialogue interreligieux.

    « Notre génération est confrontée à une diversité religieuse inédite. Nous sommes convaincus qu’il en va de la survie de l’humanité que d’accepter la voie de la rencontre », résume Samuel, créateur en 2008 de l’association « Coexister » avec ses amis juifs et musulmans.

    Cet été, ils se rendront ensemble aux JMJ de Madrid. « Il ne s’agit pas de tolérance, mais de défendre une coexistence active, un dialogue capable de produire des actions concrètes », insiste-t-il, citant les opérations « don du sang » organisées par l’association.

    Soutenus par la Conférence mondiale des religions pour la paix, Samuel et ses amis prévoient d’organiser un « voyage de la paix » en Terre sainte, en 2012.

    Marie Payen, 100% diocèse



    À 28 ans, Marie Payen a renoncé à un emploi confortable chez un des plus grands éditeurs français pour prendre la responsabilité de la pastorale des jeunes du diocèse de Cambrai, où elle coordonne le dispositif des JMJ de Madrid. « Je suis très attachée à l’Église diocésaine. Pour moi, c’est la proximité, le seul lieu qui permet de vivre sa foi au quotidien », explique cette Lilloise d’origine, qui fut pendant deux ans permanente à Taizé, où elle pilota deux rencontres internationales.

    Elle sera, par la suite, l’une des chevilles ouvrières du grand pèlerinage étudiant « Aux sources. Terre sainte 2009 », chargée d’assurer le lien avec les diocèses. Artiste à ses heures – elle réalise des vitraux pour les églises –, cette jeune femme pétillante n’a qu’une ambition : « Permettre aux jeunes du Nord de nouer des relations d’amitié dans le Christ, de vivre leur foi sans complexe et de se mettre au service des familles modestes d’un diocèse, qui malgré ses fragilités, ne manque pas de dynamisme. »

    Koz, l’avocat-blogueur du pape



    Son univers de prédilection : les blogs, Facebook, Twitter. Koz est une référence sur Internet. C’est d’abord comme blogueur politique qu’il s’est fait connaître, avant de faire son « coming out catho » lors du voyage de Benoît XVI en France, en 2006.

    Depuis, cet avocat d’affaires, qui « pour des raisons professionnelles » préfère garder l’anonymat, consacre ses plaidoyers aux chrétiens d’Irak, au préservatif et, défenseur d’un catholicisme décomplexé – « de contre-culture » –, il croise le fer sur Internet dès lors qu’on attaque le pape. « L’Église a besoin de voix non autorisées qui puissent la représenter sans l’engager officiellement », martèle-t-il.

    L’an dernier, « l’Appel à la vérité » qu’il a lancé avec d’autres en pleine crise des affaires de pédophilie a recueilli 40 000 signatures. Koz participe à la plate-forme commune des « Sacristains » avec d’autres jeunes blogueurs catholiques. Dans la « vraie vie », ce trentenaire marié, père de trois enfants, est engagé dans sa paroisse.

    Emile Duport, militant pour la vie



    Physique de rugbyman, mèche de rocker et grande gueule, Émile Duport, 30 ans, ne manque pas de charisme. Sur une scène de concert, avec son groupe « Elles et ils sonnent », ou en grand organisateur de la « Life parade », sa gouaille et ses convictions font de lui un rassembleur.

    Agacé par des positions trop extrêmes de certains participants de la Marche pour la vie, le jeune pro-life originaire du Beaujolais a monté, en 2005, ce projet de Life parade qui se veut multiconfessionnel « pour faire la fête et se réjouir d’être ensemble autour des mêmes valeurs ».

    Après sept ans dans une maison de disque, il est aujourd’hui conseiller en communication pour une agence qui travaille notamment pour l’Église. Une Église qui, selon lui, « est trop hiérarchique et a du mal à faire de la place aux jeunes ». Émile s’investit depuis peu dans le groupe de prière Even et prépare actuellement un concert pour les JMJ avec 350 choristes et 20 percussionnistes.

    Benjamin et Thomas Pouzin, stars de la « pop louange »



    U2, Goldman… et Jean-Paul II ! Les influences des frères Pouzin, alias Glorious, sont éclectiques. Benjamin (28 ans) et Thomas (26 ans) ont su se faire une place dans le paysage artistique français – plus de 100 000 albums vendus depuis 2002 –, cultivant un style « pop louange » inspiré des chanteurs évangéliques. Leur dernier né, Citoyens des cieux, flirte avec les meilleures ventes nationales depuis son lancement, fait rarissime pour des artistes chrétiens.

    Pourtant, l’essentiel n’est pas là. Il y a deux ans, les frangins ont lancé le projet paroissial « Lyon Centre », veillées hebdomadaires basées sur la louange et la prédication. L’initiative a essaimé à Lorient, Albi et même Bologne, en Italie. Les jeunes y viennent se ressourcer et prendre part à des initiatives de solidarité.

    « On ne fait pas carrière, assurent les deux frères. Nous sommes de simples baptisés qui veulent prendre leur place dans l’Église et faire vivre leur paroisse ! »

    Romain Allain-Dupré,le souci des plus pauvres



    Le jour, il conseille les patrons du CAC 40. Le soir, il sillonne les gares parisiennes à la rencontre des personnes sans abri. Romain Allain-Dupré, trentenaire parisien, est le fondateur des Semeurs d’espérance. Depuis douze ans, cette association cherche à conjuguer compassion et évangélisation ou, selon ses mots, « le sacrement de l’Eucharistie avec le sacrement du pauvre ».

    Rencontres amicales et atelier théâtre avec les exclus, veillées de prière et soirées d’adoration eucharistique, conférences : les semeurs rayonnent aujourd’hui auprès d’environ 500 personnes.

    « Le pauvre, ce n’est pas seulement celui qui n’a rien, c’est d’abord celui qui a du mal à coller à l’image de Dieu qu’il porte en lui », affirme Romain Allain-Dupré, qui proposa les premières veillées à ses propres collègues. Une ardeur évangélisatrice nourrie, depuis sa conversion à 20 ans, auprès de catholiques d’autres pays au gré de ses voyages, des campus de Boston aux communautés catholiques clandestines de Chine.

    Inès Minin, porte-voix de la jeunesse



    Enfant, elle entendait souvent : « Ça va être dur pour toi de réussir dans la vie. » Issue de Seine-Saint-Denis, Inès Minin est aujourd’hui syndicaliste à la CFDT après avoir œuvré l’an dernier à la mise en place du service civique auprès de Martin Hirsch, alors haut-commissaire à la jeunesse. « J’avais à cœur d’aider les jeunes à s’engager et à valoriser cette expérience, qui peut être déterminante. »

    Comme elle l’a été pour elle : Inès Minin, dont la foi a mûri au sein de la Jeunesse ouvrière chrétienne, a présidé avec éloquence ce mouvement pendant quatre ans. « Sans la JOC, je n’aurais pas eu le courage de reprendre des études dans une école de commerce en marge de mon travail », reconnaît la belle Antillaise de 30 ans.

    Aujourd’hui, engagée aux Semaines sociales, Inès poursuit son action en faveur de la jeunesse. Et pour une Église qui soit « toujours plus proche des gens ». Avec les jeunes du « 9-3 », elle se prépare à vivre ses toutes premières JMJ, à Madrid.

    Raphaël Cornu-Thénard, l’évangélisation créative



    Architecte de 34 ans, Raphaël Cornu-Thénard est un infatigable bâtisseur de projets. Depuis une quinzaine d’années, ce jeune père de famille ne cesse de promouvoir l’évangélisation dans l’Église de France. Verve sans faille et tempérament de meneur, c’est lui qui a fondé les Pèlerins de l’Espérance, en 1995, à Boulogne-Billancourt, puis le groupe de prière Abba, à Paris, en 2000, avec d’autres jeunes. On lui doit aussi le rassemblement Holywins en 2002, alternative chrétienne à Halloween.

    Plaidant pour « une communion stimulante avec l’institution », proche des communautés nouvelles, de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, Raphaël Cornu-Thénard a lancé, en 2006, Anuncio, mouvement d’« évangélisation directe »… jusque sur les plages ! « Notre but, c’est de mettre notre enthousiasme et nos compétences au service des diocèses et des paroisses. »

    L’équipe centrale des JMJ a d’ailleurs sollicité Raphaël pour contribuer au dispositif madrilène.

    Antoine Dulin, scoutisme solidaire



    Depuis ses premiers pas comme louveteau à 7 ans, Antoine Dulin a fait du chemin chez les Scouts et Guides de France. D’abord chargé des partenariats Nord-Sud à sa sortie de Sciences-Po, ce baroudeur voyage pendant un an en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud pour le mouvement.

    Aujourd’hui âgé de 27 ans, il dirige avec enthousiasme l’équipe chargée d’établir le projet pédagogique des 14-17 ans. L’été dernier, il fut à l’origine de CitéCap, un rassemblement de 10 000 scouts autour du développement durable et du thème « Habiter autrement la planète ».

    Son mot d’ordre, pour les scouts, mais aussi au CCFD, pour lequel il a rédigé le médiatique rapport sur les « biens mal acquis », à l’origine d’une plainte contre trois chefs d’État africains, reste la défense de la « solidarité et la fraternité ». De l’Église, dont la doctrine sociale lui « correspond tout à fait », il attend qu’elle soit « tournée vers la société et sa diversité ».

    Margot de Nicolay, la saveur de Dieu



    Margot, c’est l’histoire de deux passions : le vin et Dieu. La première remonte à ses 15 ans : elle rêve de se spécialiser dans l’œnologie, avant d’opter pour la finance. Mais à côté, elle enchaîne : rencontres de vignerons, découvertes des terroirs du monde entier, championnats de dégustation… La seconde passion est plus tardive : élevée dans la Sarthe catholique mais pas franchement pratiquante, c’est sur le chemin de Compostelle qu’elle « retourne vers Dieu ». De là naît un concept savou- reux : les week-ends « spi and spi » (spirituel et spiritueux).

    Depuis deux ans, cette bonne vivante de 26 ans en- traîne de jeunes professionnels dans les vignobles, accompagnés par un prêtre. Objectif : faire « goûter à la saveur de Dieu » ceux qui se sont éloignés de la foi : « Cela permet d’incarner Dieu dans une autre réalité.

    De redécouvrir la contemplation : on prend le temps d’être dans les vignes, d’observer les paysages. C’est aussi l’écoute et le respect de la Création. Cela implique enfin d’aiguiser ses sens et, par là, de mieux se connaître. Sans oublier le côté festif et la convivialité ! »

    Julien DURIEZ, Céline HOYEAU et François-Xavier MAIGRE

    Source http://www.la-croix.com

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  • Bonjour,

    Sur la route de Noël, nous n’allons pas vers un événement passé : Dieu est venu dans notre chair pour partager notre existence quotidienne, nos angoisses, nos rêves, notre amour et notre désir d'infini. L’événement n’est pas derrière mais devant nous !  Il est donc juste de nous y préparer. «  La nuit est bien avancée et le jour est tout proche» (Romains 13,12).

    Bonne route vers Noël !

    Laurette

     


     

     LE COURAGE D’ATTENDRE 

     

    « Noël, c’est la veille, c’est l’attente ».

    (George Dor)

     

    Bougie-rouge.png Nous sommes une génération de gens pressés. Nous ne savons pas toujours attendre.  Souvent nous voulons tout, et tout de suite, sans penser à la valeur du mûrissement.  Nous vivons à la surface de nous-même, distraits par les urgences, engourdis par la routine ou suffoqués par l'avalanche des mots et des images.

     

    Attendre, toujours attendre !  Pour le courrier, pour l’ascenseur, pour l’autobus, pour un feu rouge bloqué, pour le rendez-vous chez le médecin.   Attendre pour tout !  Parfois on est las d’attendre.  Mais dans le verbe « attendre », il y a le mot « tendre », avec son élan, sa vitalité, son mouvement.  Ce temps de l’Avent que nous commençons ne consiste pas à attendre passivement le jour de Noël, mais à nous mobiliser pour aller à la rencontre de Celui qui vient dans notre vie.  Dieu nous attend aussi.  Il y a dans l’Avent une attente réciproque.  

     

    Peut-être que parfois cette attente nous semble lugubre et morose, comme s’il s’agissait de serrer les dents et d’y aller par la force de la volonté.  Mais en fait, le courage d’attendre n’empêche pas la joie, la joie de vivre.  Toute l’année liturgique nous éduque à une longue patience, mais l’Avent met l’accent sur le désir.   Quel désir?  Celui de la venue du Christ.  L'Avent nous invite à faire nôtre le désir du prophète Isaïe, le grand guide de la liturgie de l’Avent.  Inlassablement, reviennent les mots: " Ah! si tu déchirais les cieux et si tu descendais »... " Cieux, ouvrez-vous pour laisser pleuvoir votre rosée ".  "Dieu n’est pourtant pas celui qui viendrait dénouer ou régler lui-même nos problèmes, mais Celui qui marche avec nous et fortifie nos pas sur les chemins souvent abrupts de notre vie".


    Dans les jours difficiles que nous vivons, si le temps de l’Avent pouvait renouveler notre espérance ?  Une espérance ferme, ancrée en Dieu et qui permet de vivre pleinement dans l’aujourd’hui.  « Redressez-vous et relevez la tête : votre délivrance est proche ».  Appuyés sur cette Parole de Dieu, nous pourrions attendre, non pas comme des gens « tannés », écrasés, à bout de souffle, non pas dans la peur et l’inquiétude, mais dans la joie d’un immense désir.  Attendre ! Se  tenir debout sur le seuil, éveillés et disponibles pour accueillir Celui qui vient à chaque instant de notre vie.  Sa venue est si simple, si fréquente, qu’elle nous apparaît inattendue.  Si nous y pensons bien, Noël est déjà là !  « Dieu-avec-nous » tous les jours.  Regardez !  Dieu vient !  

    Bon Avent !


    Laurette Lepage

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  • 2ème dimanche de l’Avent

    Abbé Jean Compazieu - 5 décembre 2010

    Jean-Baptiste.jpg Préparez le chemin du Seigneur


    Textes bibliques : Lire


    L’évangile de ce dimanche nous rapporte la prédication de Jean Baptiste le précurseur. Il annonce un message très important qui concerne le Royaume de Dieu tout proche. Mais alors, pourquoi avoir choisi le désert et non le Centre ville ou un lieu de grands passages ? Le désert c’est le lieu de l’aridité ; rien n’y pousse ; c’est aussi le lieu de tous les dangers pour celui qui ose s’y aventurer ; on peut y mourir de faim et de soif. De plus, nous savons aussi que le désert c’est aussi le lieu des enlèvements et des prises d’otage.


    Mais en ce dimanche, la Parole de Dieu vient nous rappeler un point absolument essentiel : Dans le monde de la Bible, le désert c’est le lieu de la conversion. Il suffit de relire le livre de l’Exode pour s’en rendre compte. Comme les hébreux, nous sommes invités à découvrir que c’est le lieu de passage obligé pour celui qui veut renouveler sa foi en Dieu. Il nous faut aller au désert pour accueillir Celui qui doit venir. La question n’est pas d’aller dans le désert de la Judée ni celui du Sahara. Ce qui nous est proposé, c’est de nous retirer loin des bruits de ce monde, loin des sollicitations publicitaires qui ont tendance à prendre une place de plus en plus envahissante dans notre vie. Aller au désert, c’est nous dépouiller de toute chose superficielle pour ne retenir que l’essentiel. La véritable conversion passe par un dépouillement de notre cœur et de notre esprit.


    Cet appel à nous convertir passe par des choix très concrets : « Aplanissez la route pour Dieu », nous recommande Jean Baptiste. Cela signifie qu’il nous faut faire sauter tous les obstacles qui nous éloignent de la confiance en Dieu, l’indifférence ambiante, la peur de la critique, l’impression que le mal est toujours triomphant. Quand nous lisons les journaux ou quand nous regardons la télévision, nous ne voyons souvent que ce qui va mal, la violence, le racisme, la crise économique. Ce temps de l’Avent nous invite à revenir à l’évangile pour apprendre à voir le monde avec le regard de Dieu, un regard plein d’amour et d’espérance. Avec le Christ, nous pouvons être sûrs que le mal n’aura pas le dernier mot. C’est l’amour qui vaincra.


    « Produisez un fruit qui exprime votre conversion » nous dit encore Jean Baptiste. Prier tous les jours et aller à la messe c’est bien. C’est même indispensable. Mais les fruits que Dieu attend de nous, c’est aussi le respect des autres, c’est le partage avec celui qui a faim et froid, c’est aussi le courage de pardonner à celui qui nous a blessé ; c’est aussi lutter contre tout ce qui détruit une personne, un groupe ou une société. On nous parle parfois des armes de destruction massive. C’est vrai qu’elles existent et elles font mal. Mais celles qui anéantissent le plus notre monde, c’est l’égoïsme, l’indifférence, l’injustice sociale, les scandales financiers qui plongent les plus pauvres dans la misère. Préparer la venue du Seigneur dans notre vie et notre monde, cela passe par des gestes d’accueil, de partage et de réconciliation.


    C’est en regardant vers sa croix que nous comprenons ce qu’il attend de nous. Devant cet amour passionné de celui qui a donné sa vie pour le salut du monde, nous découvrons que nous sommes loin du compte. Il nous faudra bien toute notre vie pour vraiment nous convertir à Jésus Christ. Il ne cesse de nous appeler à marcher à sa suite, mais de notre part, c’est souvent un pas en avant et deux en arrière. Il nous arrive de tomber mais le Seigneur est toujours là pour nous relever et nous aider à nous remettre en route. Son amour nous est offert une fois pour toutes et rien ni personne ne peut nous en séparer.


    Il ne s’agit donc pas de performances spirituelles à accomplir avec la seule force de notre volonté. Les lectures de ce dimanche nous parlent de l’Esprit Saint et de son action transformante. C’est avec lui et grâce à lui que le désert devient un lieu de rencontre et d’échange, un lieu d’égalité entre tous, un lieu de partage et d’accueil. Quand le Père François a fondé la Fraternité chrétienne des personnes malades et handicapées, il voyait bien le désert de solitude dans lequel des personnes étaient plongées. C’est pour cela qu’il les a encouragées à sortir pour aller vers les autres. Il disait : « La Fraternité c’est un malade qui va vers un autre malade et ensemble, ils vont vers un troisième ». Et ce mouvement s’est étendu comme un feu dans le monde entier.


    C’est dans ces gestes d’amour et de partage que nous reconnaissons la présence et l’action de l’Esprit Saint. Ils sont le signe que Dieu est déjà parmi nous. Nous aussi, nous sommes invités à l’accueillir et à accueillir tous nos frères. En ce jour, Jean Baptiste nous oriente vers Celui qui doit baptiser dans l’Esprit Saint et le feu. Par ce baptême, il nous donne une force extraordinaire de renouvellement et de recréation capable de saisir les plus grands pécheurs pour en faire des saints. Ce feu dont parle l’évangile c’est celui de l’amour qui est en Dieu. Jean Baptiste a annoncé cette bonne nouvelle mais il n’a pu en voir la réalisation. C’est pour cette raison qu’un jour, Jésus a dit : « Le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui. (Mt 11, 11)


    En te suivant, Seigneur Jésus, nous sommes plongés dans l’amour de Dieu. C’est mieux que les sacrifices de l’ancienne alliance. Que cette Eucharistie nous permette de partager ce bonheur avec tous ceux qui nous entourent. AMEN


    Jean C. (D’après diverses sources)

    Source http://dimancheprochain.org

    Autres Homélie ici

    Vidéo et autres de Noel ICI


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  • Bref Évangile ... pour gens pressés

       Bref-Evangile.jpg          

     

           

      Au cours de ses 37 ans de vie

    missionnaire,Eloy Roy a eu le

     bonheur d'être témoin de

    véritables merveilles opérées

    par la Bonne Nouvelle de Jésus

    au Honduras, en Argentine et en

    République Populaire de Chine.

     

           eloyroy@gmail.com

     

      

     


    Le cri de Jean le Baptiseur:


    « Aplanir les montagnes et remplir les ravins! »

    En langage moderne cela veut dire : Justice et Égalité!

     


    Redresser les chemins croches! »

    Cela veut dire : Honnêteté!

    Les gros qui écrasent les faibles et les crapules en cravate qui se moquent des honnêtes gens, c’est fini!!! Les richesses doivent être redistribuées : qu’il n’y en ait pas trop d’un bord, et qu’il y en ait assez de l’autre.

    Par ce cri …dans le désert, Jean le Baptiseur ouvre le chemin de l’Évangile.

    Luc 3, 2-14

              

    Jésus plonge dans le mouvement du Baptiseur.

    Ce  « plongeon », c’est son « baptême ». 

    Sa voie n’étant pas tracée d’avance, il s’enfonce dans le désert pour y voir plus clair.

    Il réfléchit sur trois trucs habituellement très bons pour attirer les gens (et les mener par le bout du nez) :

    - La magie des gourous qui se retirent au désert pour développer en eux le pouvoir étrange de changer les pierres en pains et les prières en billets de banque… 

    - La magie qui élève  au «pinacle» du pouvoir religieux celui qui se croit élu de Dieu, l’enveloppe d’une aura de divinité, le fait habiter des palais et des temples magnifiques d’où il éblouit le monde par des cérémonies spectaculaires et des oracles sans appel.

    - La magie du pouvoir absolu sur le monde par le moyen des armes et des banques.

                                                                                                                   Luc 4, 1-13

     

        pouvoir-eso.jpg

    Les trois Tentations de Jésus au désert : devenir un gourou fameux pour ses pouvoirs ésotériques? – ou bien le chef suprême d’une puissante religion mondiale?- ou bien  un dictateur universel qui prendrait en main le salut du monde?

    Jésus voit dans ces trois chemins les pièges mêmes du diable!

    La voie de Dieu est tout le contraire de cela!

    Alors, Jésus abandonne le désert et s’enfonce dans le peuple.

    Il reprend la route de  sa Galilée natale, exploitée, méprisée et… rebelle. C’est là que Dieu l’attend.

    Lire Luc 4, 14-21 et l’apprendre par cœur, sinon il n’y a rien à comprendre à l’Évangile.

     



    Donc…

     Aux pauvres, il leur dit : « Debout! » 

                                                                 Luc 6, 20-26; 21, 28

     


     

    À la femme aux six conjoints, qui n’existait pas pour elle-même, se sentait coupable et … avait toujours soif...
     


    La Samaritaine


    il lui susurre à l’oreille: « Dieu coule au fond de ton être  comme une source d’eau fraîche, bois à cette source, et vis! »

    Jean 4, 1-30


     

    À son ami Lazare

    il lui crie à voix forte : « Sors du placard! »

    Jean 11, 1-43

    Ceci vaut pour tous ceux et celles qui ont peur de s’affirmer. Dans l’Église, par exemple, il y a plein de gens qui ne sont pas d’accord avec la mentalité entièrement déphasée de la plupart de leurs plus hauts dirigeants, mais ils se taisent. Ils sont ligotés des pieds à la tête comme Lazare dans son tombeau ou comme les momies d’Égypte dans leurs sarcophages…

     


     

    À Zachée, le grippe-sou, perché dans un arbre,

     


     

    Jésus l’apostrophe en riant : « Zachée, descends vite, je veux aller chez toi! »  Le contact se fait. Zachée en sort bouleversé. Il va remettre la moitié de ses biens aux pauvres et rembourser quatre fois ce qu’il a volé.»

    Dommage que les riches ne rencontrent pas Jésus plus souvent!...

                                                                           Luc 19, 1-10

     


     

    Le fils de Timée est aveugle et mendie au  bord de la route. Jésus passe par là.

     

     

    Le fils de Timée crie à tue-tête pour que Jésus le guérisse. L’entourage de Jésus bourrasse le fils de Timée pour qu’il se taise. Le fils de Timée crie encore plus fort. Au travers de la mêlée, Jésus l’appelle. Le fils de Timée jette à terre son manteau en guenilles et bondit vers Jésus. Le fils de  Timée en sort guéri.

    Quand des gens crient justice, nous, on a souvent peur. Plusieurs aimeraient qu’ils se la ferment. Beaucoup se bouchent les oreilles.

                                                                            Marc 10, 46-52

     


     

     

    Dans ses tournées, Jésus est toujours accompagné de femmes.



    Pour la société du temps, c’est un énorme scandale, mais lui s’en fiche.

                                                                                    Luc 8, 1-3

     


     

    Jésus se rend au pays voisin où les habitants sont d’une autre religion. Ses compagnons pensent que ces gens qui n’ont pas la même religion qu’eux sont des chiens. Jésus est fatigué. Pour ne pas discuter, il se promet de n’accomplir aucune action en ce pays-là. Or, une femme de cette soi-disant race de chiens, va le faire changer d’avis. Elle se lance aux trousses de Jésus en  poussant des cris… comme un petit chien.

    Elle se traîne par terre jusqu’à ses pieds et, tout en pleurs,  elle le supplie de guérir sa fille torturée par un mal étrange, en disant: « Les petits chiens mangent bien les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres! »


     La Cananéenne 

    La vivacité d’esprit et l’audace de cette femme laissent Jésus bouche bée. La petite fille est aussitôt guérie.

                                                                      Matthieu 15, 21-28

    C’est grâce à cette femme, paraît-il, que Jésus a commencé à s’intéresser  à nous, les païens.

    Quelle femme tout de même!



    Qui est Dieu pour Jésus?

     


    Pour Jésus, Dieu est meilleur que le meilleur des pères ou que la meilleure des mères. Son amour est souvent déroutant, mais toujours à point. Et il n’a pas de bout.

    Luc 15, 11-32

    La Loi de ce Dieu, c’est d’abord et avant tout : la justice, la tendresse et la sincérité, et non pas les sacrifices ni les cérémonies religieuses.

                                                               Matthieu 9, 13 et 23, 23

     

    Selon Jésus, la plus sainte des lois de son Dieu a été faite pour rendre le monde heureux et jamais pour l’accabler. Plus que la loi, c’est la personne qui compte.                      

                                                                                    Marc 2, 27

     


     


    Cessons donc de raccommoder nos vieilles guenilles! Regardez-moi ça, plus rien ne tient! Pour un monde nouveau, il faut faire du neuf! Ainsi parle Jésus.

                                                                            Marc 2, 21-22

    Ceci vaut pour tout : pour chaque personne en particulier, pour la politique aussi, pour l’économie, pour l’éducation, et, bien entendu, pour l’Église.


     

    À tous ces croyants qui se piquent de pratiquer comme il faut la seule vraie religion et qui jugent les autres comme des damnés,


    Jésus leur dit : «Vous, les mangeurs de balustres, vous prenez soin de l’extérieur de vos personnes dans l’espoir de passer pour des saints, mais au-dedans, vous êtes pourris! » 

    Et vlan pour l’Opus Dei et les intégristes de tout poil!

                                                                      Matthieu 23, 27-28

     


     

    Lazare, le mendiant  couvert d’ulcères, pourrit à la porte du riche. Ses seuls amis sont les petits chiens qui viennent lui lécher les plaies.


    Tu vois le riche vêtu de pourpre? Chaque jour il fait bombance dans son château. Pas une seule miette pour Lazare qui est là sous son nez; il ne le voit même pas! Il n’a d’yeux que pour lui-même…

    Un abîme infranchissable s’est creusé entre lui et le pauvre, et cet abîme se prolonge jusque dans l’éternité. Mais là, ce sera au tour de Lazare de faire bombance et au riche de crever.

    Car s’il n’y  pas de justice en ce monde, au moins il y en aura dans l’autre!

                Luc 16, 19-31

     



    Si tu demandes à Jésus ce qu’est ce dessin, il va te répondre :

     

    « C’est un riche qui s’étrangle pour entrer dans le monde de Dieu »…..

    Matthieu 19, 24


    Jésus, jour et nuit, annonce le « monde de Dieu » comme une réalité qui est déjà là, au milieu de nous.

                                                                                   Luc 17, 21

    Dans ce  « monde de Dieu », les plus grands se mettent au service des plus petits et les derniers deviennent les premiers. Utopique? Sans doute. Mais pas plus que le grand arbre qu’on ne voit pas encore mais qui est déjà présent dans sa petite semence. Ou qu’un grand trésor caché dans un champ et dont on pourrait très bien se saisir si on se donnait la peine de creuser pour le mettre au jour…

                                           Matthieu 20, 24-28; 13, 31-32.44-46

     



    Oui, justement, comment entrer dans le « monde de Dieu »?

    Tu vois le pauvre type laissé à demi-mort sur le bord du chemin?  Il a été détroussé et battu par des voleurs qui l’ont abandonné là. Un prêtre  et un sacristain passent par là, le voient mais continuent leur chemin. Ils ne veulent pas arriver  en retard à l’office religieux qui les attend au temple.

    Eh bien, toi, oublie le temple, oublie tes affaires, descends de ta monture et, comme le ferait tout humain qui a du cœur au ventre (qu’il soit athée, mécréant, samaritain ou croyant);  penche-toi sur le blessé, soigne-le, relève-le, conduis-le à l’abri sur ta propre monture. Occupe-toi de lui jusqu’à ce qu’il retrouve ses forces et puisse reprendre la route.  Tu cherches une éternelle jeunesse? Fais cela et tu l’auras! 

                                                                             Luc 10, 29-37

    Remarque que la situation de ce pauvre type étendu à demi-mort sur le bord du chemin est celle des 80% de l’humanité qui, depuis de nombreux siècles, se font voler, exploiter, mépriser, et souvent battre à mort, par l’autre 20%, dont nous faisons partie.

    Organise-toi avec d’autres, essaie de faire bouger les choses de manière à ce qu’un jour tout le monde ait sa juste part des richesses de la terre. C’est le seul moyen d’en finir à long terme avec les voleurs, et aussi avec la misère des millions de mal foutus qui trainent sur le bord des chemins….


    Si tu agis comme je te dis, tu vas nécessairement ramer à contre-courant,


    mais n’aie pas peur! L’avenir est dans la direction que je t’indique.

                                                                            Marc 4, 35-41


     

    Tu vas te confronter au SYSTÈME (dans l’Évangile on l’appelle LÉGION…Il s’agit d’une flèche en passant aux troupes tyranniques de Rome qui occupaient le pays de Jésus à cette époque).

     


     

                                                Le possédé de Gérasa

    Il a mille vies.

      Pour le Système, les cochons valent plus que les humains.

    Ne te laisse pas intimider. Démasque-le!

     


     Renvoie-le au fond de la mer avec ses milliards…

    de semblables!

                                                                               Marc 5, 1-20

    Tout seul tu ne peux pas faire grand-chose, c’est évident! Alors, arrime-toi à un mouvement, une organisation, une communauté. Se joindre à d’autres…

                                                                 Jean 13, 34-35; 17, 21

     




    « Comme une poule rassemble sa couvée, moi j’ai voulu te rassembler, mais tu n’as pas voulu… »

     


    En disant cela, des larmes coulent des yeux de Jésus.

                                                               Luc 13, 34 et 19, 41-42


     

    Les touristes se pâment : « Quelle architecture! Quelle belle mosquée! Quelle cathédrale! Quel palais! Quelle belle banque! Quelle église! »



    Jésus, lui, n’est pas impressionné. Il sait que la plupart de ces monuments ont été construits par orgueil et sur le dos des pauvres. Il dit : « Tout cela va tomber en poussière! ».

    Il va même jusqu’à affirmer que Dieu n’a pas besoin de temple pour se faire adorer. Son temple est vivant et il est à l’intérieur des personnes.

    Si on aime les  personnes, on fait en sorte qu’elles soient respectées dans tous leurs droits; c’est alors que  Dieu est aimé et adoré en esprit et en vérité.  Voilà la volonté de Dieu. Depuis toujours.

                                                  Matthieu 24, 2 et Jean 4, 19-24




    La grande place du temple est bourrée de commerces. Il y fourmille une pègre qui profite allègrement de la religion pour s’en mettre plein les poches. Jésus en a ras-le-bol.

     

    Il s’arme d’un fouet et, avec l’aide de ses partisans, chasse toute cette racaille à coups de pieds. « Dehors les voleurs! »

    (Attention : cela aussi est « Parole de Dieu »…)

    Quelle colère,  quelle audace et quelle force! Ce Jésus vient de faire exactement ce que Jérémie avait annoncé six cents ans plus tôt (Jer 7, 1-15).

    Les prêtres sont outrés. Tout le commerce de la place du temple est contrôlé par eux. Ils ont quand même des droits! Après tout, ce sont eux qui, derrière les Romains,  détiennent le pouvoir politique dans le pays. Or, c’est ce pouvoir que Jésus vient de défier. Le peuple l’a vu! Pour les prêtres, Jésus est de toute évidence un subversif dangereux, et un athée en plus, puisqu’il ne respecte même pas le temple! Jamais ils ne lui pardonneront ce coup. Ils vont le tuer.  

                                                                              Jean 2, 13-19

     

    Alors Jésus rassemble ses compagnes et compagnons de route pour un dernier repas. Il leur dit : « Ils vont me tuer.»

    «Par ma vie j’ai voulu vous enseigner une seule chose» :

    «Dieu a fait la Terre comme un grand Pain

    à partager entre toutes les nations du monde,

    mais la Terre a été transformée

    en caverne de voleurs »


     

    « Chaque fois que vous vous réunirez pour vous souvenir de moi, vous  partagerez le pain et le vin en vous rappelant ces paroles que je viens de prononcer: 

    LA TERRE EST UN GRAND PAIN QUE DIEU NOUS DONNE

    À PARTAGER ENTRE TOUTES LES NATIONS DU MONDE».

    «Ces paroles sont ma chair et elles sont mon sang. Vous ferez de ces paroles votre pain, votre vie, votre chant, et vous les proclamerez dans  le monde entier. Alors, je vivrai en  vous et vous vivrez en moi. »

                                                                         Matthieu 28, 20

     


     

     

    Et ils le tuèrent, comme on tue tous ceux et celles qui démasquent le Système.

     


    Il est mort! Matthieu 28, 4


     



     


     


    Mais…, à l’aurore du troisième jour…


      La pierre renversée

     

    Surprise!

                                                                                  Luc 24, 1-3


    Rabbouni! Il est ressuscité!

     


                            Marie de Magdala au tombeau, le matin de Pâques

     

    Tiens, encore une femme! Qui pouvait être la  première personne à le revoir vivant sinon une femme?

                                                                               Jean 20, 16


    Le plus vieux et le plus jeune courent au tombeau.


    Pierre et Jean courant vers le tombeau


    Le plus jeune arrive le premier…

    Le plus vieux veut vérifier l’exactitude des choses,,

    le plus jeune croit… tout simplement.    Jean 20, 4

     


     

    Pour plusieurs, l’aventure de Jésus aura été un échec complet. C’était trop beau pour être vrai! Affaire classée. Passons à autre chose!


                                                                 Les disciples d’Emmaüs

    Jésus en personne  marche avec eux, mais ils ne  le reconnaissent pas.

    Luc 24, 13-35

    Car il ne se présente jamais comme on a l’habitude de se l’imaginer… Il surprend toujours.

    Ceux-là qui croient que tout a déjà été fixé et qu’il n’y a plus de place pour de la nouveauté, ne peuvent pas le voir… Ils suivent un mort et non un vivant.


     

    Il faut sauter en dehors de l’aquarium et oser le large…

    Luc 5, 4


    Sortir de son grenier et ensemencer la terre de la bonne Parole de l’Évangile, avec tout son SEL.

    (Matthieu 5, 13)


                            Et pourquoi ne pas y ajouter un brin  de piquant?


     

    J’en passe. Je n’ai rien dit, par exemple,  des titres qui ont cours dans une Église qui est sûre de n’être ni plus ni moins qu’un copier/coller de l’Évangile. Cependant, on s’appelle encore : «  Sa Sainteté, Éminence, Excellence, Monseigneur, Révérend Père, Révérende Mère. Monsieur l’Abbé… » Tout cela à cause du charpentier de Nazareth! (Depuis le Concile, ça s’est amélioré, c’est certain, mais tout de même!).

    Je n’ai pas soufflé mot de la violence, de la guerre, de la torture, car beaucoup de chrétiens sont convaincus que ce sont là des maux nécessaires. Ils ne prient pas pour en finir avec les guerres, mais pour les gagner…

    Je n’ai pas parlé de sexe, car si je m’en tiens sérieusement à l’Évangile, le sexe semble bien avoir été le dernier des soucis de Jésus.

    Pour l’injustice, la richesse, la pauvreté, j’ai été plus explicite, alors que l’Évangile va encore beaucoup plus loin. Mais j’ai opté pour la modération parce que, paraît-il, cela a meilleur goût.  

    Et bien d’autres choses encore…

    Chose certaine, on ne croira jamais que « les derniers seront les premiers ».


    Tant pis!


     

    Le Christ québécois (regardez-le avec sa belle plume bleue)

     


     

    nous dit quand même:

    « Maintenant vous savez où je me trouve.


    Bye Bye! »

    Source http://www.smelaval.org/fr

    Société des Missions Étrangères


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  • Denise B nous offre Une vidéo avec le thème de l'Avent 2010:

    Prenez courage ! Le Jour est proche - Merci Denise !

     

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    Le-jour-est-proche.jpg


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  • Evangile, fraternité et mission : le pape s’adresse aux supérieurs généraux

    Benoit-16.jpg ROME, Vendredi 26 novembre 2010 (ZENIT.org) - Benoît XVI a mis en avant l'importance de l'Evangile, de la fraternité et de la mission pour la vie consacrée en Europe, en recevant ce vendredi au Vatican les participants à l'Assemblée générale de l'Union des supérieurs généraux (USG). Le Comité de direction de l'Union internationale des supérieurs généraux (UISG) était aussi présent à l'audience.


    « Vous êtes par votre vocation des chercheurs de Dieu », a rappelé Benoît XVI. « Vous consacrez à cette recherche les meilleures énergies de votre vie. Vous passez des choses secondaires aux choses essentielles, à ce qui est vraiment important ; vous cherchez le définitif, vous cherchez Dieu, vous maintenez le regard tourné vers Lui ». « Soyez toujours des chercheurs passionnés et des témoins de Dieu ! », a-t-il ajouté.


    Dans son discours, le pape a évoqué l'importance de la Parole de Dieu et « plus concrètement de l'Evangile » pour le « renouvellement profond de la vie consacrée ». « L'Evangile vécu quotidiennement est l'élément qui donne sa fascination et sa beauté à la vie consacrée et vous présente au monde comme une alternative de confiance », a-t-il affirmé. « La société actuelle a besoin de cela, c'est ce que l'Eglise attend de vous : être un Evangile vivant ».


    Le pape a aussi voulu souligner un autre aspect de la vie consacrée : la fraternité. « La vie fraternelle est un des aspects que les jeunes cherchent majoritairement quand ils s'approchent de votre vie ; c'est un élément prophétique important que vous offrez dans une société fortement individualiste », a constaté le pape.

    « Je connais les efforts que vous faites dans ce domaine, comme je connais aussi les difficultés que la vie communautaire comporte », a-t-il affirmé en évoquant l'importance d'un « discernement sérieux et constant pour écouter ce que l'Esprit dit aux communautés, pour reconnaître ce qui vient du Seigneur et ce qui lui est contraire ».


    « Sans le discernement accompagné de la prière et de la réflexion, la vie consacrée court le risque de s'arranger des critères de ce monde : l'individualisme, le consumérisme, le matérialisme », a mis en garde Benoît XVI. « Des critères qui diminuent la fraternité et font perdre à la vie consacrée sa fascination et son énergie ».

    Un dernier élément mis en évidence par le pape : la mission. « La mission est la manière d'être de l'Eglise et, en elle, de la vie consacrée. Elle fait partie de votre identité, elle vous pousse à apporter l'Evangile à tous, sans frontières », a-t-il insisté.


    « La mission, soutenue par une forte expérience de Dieu, donne une robuste formation. Elle est une clef pour comprendre et revitaliser la vie consacrée. Allez donc et dans une fidélité créative, faite vôtre le défi de la nouvelle évangélisation », a lancé le pape.

    Benoît XVI a enfin abordé la question du manque de vocations à la vie consacrée : « Les difficultés ne doivent pas nous faire oublier que la vie consacrée a son origine dans le Seigneur : elle est voulue par Lui pour l'édification et la sainteté de son Eglise et pour cela, l'Eglise elle-même n'en sera jamais privée ».


    Marine Soreau

    source www.zenit.org

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  • (si vous êtes en mesure d'aider...)
    La campagne de Noël, pour aider les enfants et les personnes âgées en Terre Sainte démarre dans quelques jours

    Aide Bethléem – campagne Noël 2010

    Aidons-Bethlehem.jpg ATS pro Terra Sancta et la Custodie de Terre Sainte donnent le feu vert à la campagne de récolte des fonds de Noël pour aider les personnes les plus nécessiteuses de la ville natale de Jésus, les personnes âgées et les enfants.

    Aider les enfants dans la ville natale de Jésus et préserver la mémoire historique de Bethléem en accompagnant et en prenant soin des personnes âgées qui y habitent: la campagne de Noël 2010 de ATS pro Terra Sancta, en coopération avec la paroisse de Bethléem et les franciscains de la Custodie de Terre Sainte pour soutenir les chrétiens les plus nécessiteux de la Terre Sainte, s’adresse à vous tous. Noël est le moment parfait pour se rappeler des autres: pourquoi ne pas contribuer au soutien des “pierres vivantes” les plus faibles en Terre Sainte pour ce Noël? Une petite contribution suffit pour faire un cadeau spécial à un enfant ou à une personne âgée de la ville natale de Jésus!

    ***

    Pensez à un cadeau différent pour ce Noël.

    Partagez votre Noël avec les habitants de Bethléem!

    Association de Terre Sainte  |  infoats@custodia.org
    Source http://www.proterrasancta.org/




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  • Jésus n’est pas né dans une grotte

    Contrairement à la façon dont on s’imagine parfois le contexte de la naissance de Jésus, celui-ci n’est pas né dans une grotte, selon la Bible. En fait, il n’est pas impossible qu’il l’ait été, mais ce n’est pas ce que les évangélistes racontent. Les textes du Nouveau Testament ne parlent jamais d’une grotte dans laquelle serait né Jésus.

    Naissance-de-Jesus.jpg

    La Nativité (Lc 2, 6-20)
    (gravure : Gustave Doré)

         En lisant un texte, peu importe lequel, on a tendance à y projeter notre précompréhension de celui-ci. C’est ce qui arrive souvent avec les textes bibliques. Un bon exemple est celui des récits de la naissance de Jésus, qu’on « complète » mentalement par l’image d’une grotte.

     

    Sans doute l’iconographie et le cinéma nous ont-il habitués à s’imaginer ainsi la scène de la naissance de Jésus, mais déjà au IIIe siècle, le père de l’Église Origène tombait dans le même piège : « Conformément à ce que l’Évangile raconte sur sa naissance, on montre à Bethléem la grotte où il est né et, dans la grotte, la mangeoire où il fut enveloppé de langes » (Contre Celse). Dès les premiers siècles les pèlerins chrétiens pouvaient en effet visiter à Bethléem une grotte que la tradition associait à la naissance de Jésus. On peut d’ailleurs encore visiter cette grotte aujourd’hui, ainsi que l’emplacement de la mangeoire, dans le sous-sol de l’église de la Nativité.


         Mais que dit l’Évangile du lieu précis de la naissance de Jésus? Dans l’évangile de Matthieu, Jésus semble être né chez Joseph, qui réside à Bethléem. Le texte dit simplement que Joseph « prit chez lui sa femme;  et il ne la connut pas jusqu’au jour où elle enfanta un fils qu’il appela du nom de Jésus » (Mt 1,25-26). À moins de s’imaginer que Joseph vivait dans une grotte, il n’y a pas lieu de supposer ici que Jésus soit né ailleurs que dans la maison familiale. Dans l’évangile de Luc, Joseph n’habite pas à Bethléem mais doit s’y rendre à cause d’un recensement. On ne dit pas où précisément Jésus vint au monde, mais on précise que par manque de place, la mère dût placer le nouveau-né dans une mangeoire (Lc 2,6-7). Peu importe le type de logis dont il est question ici (une auberge? une maison?), il n’est toujours pas fait mention d’une grotte. Quant aux évangiles de Marc et de Jean, ils ne relatent tout simplement pas la naissance de Jésus, alors pas de grotte là non plus.


         L’idée que Jésus soit né dans une grotte apparaît dans les textes environ cent cinquante ans après la naissance de Jésus. On la retrouve d’abord chez un apologète, Justin Martyr, et dans un évangile apocryphe, le Protévangile de Jacques, deux documents qui datent de la moitié du IIe siècle. Dans l’évangile apocryphe, c’est en route vers Bethléem, « à mi-chemin », que Marie dût accoucher. Joseph « trouva là une grotte » où Marie pu, avec l’aide d’une sage-femme, donner naissance à Jésus (Protévangile de Jacques, 18-21). Chez Justin, la Sainte Famille est déjà arrivée à destination lorsque Marie accouche : « Comme Joseph n'avait pas où loger dans ce village, il s'installa dans une grotte toute voisine de Bethléem, et tandis qu'ils étaient là, Marie enfanta le Christ et le plaça dans une mangeoire : à leur arrivée les mages d'Arabie l'y trouvèrent » (Dialogue avec Tryphon, 78).


         C’est vraisemblablement dans un contexte de concurrence entre religions qu’est apparue la légende selon laquelle Jésus serait né dans une grotte. Chaque religion, chaque culte s’empruntait des idées et il s’est opéré une sorte de jeu d’influences. Le christianisme a possiblement emprunté l’idée de la grotte au culte du dieu Mithra, un dieu indo-iranien très populaire dans l’Empire romain et qui était célébré dans une grotte. Et pour les chrétiens c’était tout à fait plausible que Jésus soit né dans une grotte, car dans les environs de Bethléem, contrairement au texte des évangiles, ce ne sont pas les grottes qui manquent.


    Chrystian Boyer

    Chronique publiée en collaboration avec la Société catholique de la Bible (SOCABI).

    Source www.interbible.com

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    chrystian Boyer


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  • «L’Eglise ne doit pas avoir peur de la créativité des jeunes»

    À partir d’aujourd’hui se tiennent les Assises nationales de la pastorale des jeunes. L’occasion d’interroger Ségolaine Moog sur les défis de l’évangélisation des nouvelles générations

    evang-jeunes.jpg

    Messe de rentrée des étudiants d'ïle-de-France, le 16 novembre 2010 à Notre-Dame de Paris (Photo : Corinne SIMON/CIRIC).

    ENTRETIEN
    Ségolaine Moog
    Directrice adjointe du Service national pour l’évangélisation des jeunes et pour les vocations à la Conférence des évêques de France

    La Croix : Pourquoi avoir choisi d’axer votre rencontre sur l’évangélisation des jeunes ?

    Ségolaine Moog : Aujourd’hui, nous avons tous un défi à relever : l’annonce de l’Évangile à tous les jeunes. Cette rencontre cherche à répondre aux besoins exprimés sur le terrain par les animateurs. Beaucoup souhaitaient avoir un lieu où se retrouver, réfléchir et partager des expériences.

    Quel est le trait marquant de cette génération ?

    Les jeunes d’aujourd’hui n’ont aucun a priori. Leurs attentes ne sont pas toujours formulées explicitement, mais beaucoup comptent sur l’Église pour les aider à se construire en tant qu’adultes. Pour eux, l’Église est une ressource parmi d’autres : amis, famille, associations…

    Cette génération est-elle plus distante vis-à-vis de l’Église ?

    Au contraire, je dirais même qu’elle est gourmande, avide de relations et de repères pour se situer dans la société. Dans ce monde complexe, les jeunes hésitent parfois devant un grand choix de propositions, de valeurs, de directions… Ils attendent que l’Église leur offre des clés de discernement.

    Les aînés reprochent parfois aux jeunes de « zapper », de ne pas s’engager dans la durée. Cela bouscule-t-il la façon dont l’Église doit s’adresser à eux ?

    Je ne le dirais pas en ces termes. Cette question s’est déjà posée dans l’Église et se posera encore. Notre exigence, c’est de savoir qui sont vraiment ces jeunes à qui nous devons annoncer la Bonne Nouvelle. Bien sûr, cette recherche implique de s’adapter d’un point de vue pédagogique, anthropologique et sociologique.

    Les jeunes sont-ils plus préoccupés par l’intériorité, au détriment de l’engagement, comme certains s’en inquiètent ?

    Je ne le crois pas. Il y a chez eux une grande générosité, qui s’exprime de manière différente de celle de la génération de leurs parents. Quand on leur demande quelle valeur compte le plus, c’est d’ailleurs souvent la solidarité qui revient. Mais ils la vivent d’abord dans le relationnel, dans un engagement auprès des personnes.

    Il ne faut pas oublier non plus les multiples engagements – certes moins visibles – dans les quartiers, les associations locales, souvent pour un temps donné.

    Oui, les jeunes sont moins sensibles au militantisme, mais ils n’hésitent pas à prêter main-forte quand on a besoin d’eux. On ne peut pas dire qu’ils ne s’engagent plus. Ils le font autrement.

    Et cela peut dérouter…

    Oui, parce que nous sommes face à des acteurs extrêmement fluctuants, dont le rapport au temps a beaucoup évolué. Il est parfois difficile de se projeter avec eux. Au fond, c’est d’abord une question de communication entre des générations qui fonctionnent différemment, ce qui est vrai aussi hors de l’Église. Cela implique de faire tomber les schémas anciens et d’être ouverts aux nouveaux besoins exprimés par les jeunes.

    Quel sera le défi des prochaines années, vis-à-vis des jeunes ?

    Ne pas avoir peur d’eux, de leur créativité. Il y a un élan considérable chez les jeunes que nous rencontrons, mais aussi des fragilités liées au contexte dans lequel ils ont grandi. Nous devons aussi aider les générations à se rencontrer, à se comprendre. À nous de prendre en compte leurs attentes, leurs projets. Et à leur donner toute leur place.

    Recueilli par François-Xavier MAIGRE

    Source http://www.la-croix.com

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  • Israélite

    Hébreu : Yisraʾel
    Grec : Israelitai

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    La lutte de Jacob contre l'ange
    Auguste Louis Leloir
    Huile sur toile, 1865
    Musée d’Art Roger-Quilliot

    Le nom le plus ancien pour décrire le peuple de la Bible est « Hébreu ». Puis, d’autres expressions ont été employées : fils d’Israël, enfants d’Israël ou Israélites. Ce nom fait référence à Jacob, un patriarche qui a été surnommé Israël après son combat avec l’ange (Gn 32,28). Ce récit indique que le sens à donner au nom Israël est « celui qui a lutté avec Dieu ». Les douze fils de Jacob ont donné leurs noms aux douze tribus. En fait, l’étymologie d’Israël est « Yisraʾel » signifiant que Dieu règne ou que Dieu éclaire.


         Les textes bibliques qui racontent la période de la monarchie divisée vont employer le nom d’Israélites pour désigner les habitants du royaume du Nord appelé Israël. Les habitants du royaume de Juda, au sud, sont appelés Yehoudi (Judéens). Après la chute du royaume du Nord (722 av. J.C.), les habitants du royaume de Judas furent eux aussi appelés Israélites. De son côté, Yehoudi devint un nom commun désignant les anciens, puis donnera le mot « juif ».

         Dans le Nouveau Testament, le mot « Israélite » souligne l’appartenance religieuse au peuple de Dieu (Jn 1,47; Ac 2,22; Rm 9,4; etc.). Dans les lettres de Paul, Israël désigne le peuple de Dieu. Il fait une distinction entre le « vrai » Israël, les chrétiens, et l’Israël selon la chair, les descendants des Hébreux (Ph 3,5).


         Au XVIIIe siècle, les juifs d’Europe centrale et de l’Ouest ont commencé à utiliser les mots « Israélite » et « Hébreu » pour éviter le mot « Juif » qui revêtait dans ce contexte une connotation péjorative.

         Aujourd’hui, dans certaines langues comme le français, le mot « Israélite » est parfois employé comme synonyme du mot « Juif » ou du mot « Hébreu ». Pourtant, ils ont des origines distinctes et réfèrent à des réalités différentes lorsqu’ils sont employés dans la Bible.


         Il faut distinguer « Israélite » et « Israélien ». Comme nous l’avons expliqué, « Israélite » fait référence aux descendants de Jacob/Israël aux temps bibliques alors qu’« Israélien » désigne les habitants du pays moderne d’Israël créé en 1948.

    Sébastien Doane

    Source www.interbible.org

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