•  Si pas déjà fait "Abonnez-vous aux bonnes nouvelles"- juste ici à droite ---
    Sophie de Villeneuve

    Quel saint êtes-vous ?

    La Toussaint a de multiples facettes. D’abord, elle célèbre notre solidarité avec tous les croyants qui nous ont précédés et auxquels nous sommes reliés de façon mystérieuse mais efficace... Ce qui veut dire par exemple, qu’entre une Thérèse de Lisieux et nous, la connexion s’établit naturellement. Et que, chose tout à fait incroyable, sa "sainteté" est aussi la nôtre. En retour, nos "bonnes actions" sont versées intégralement au trésor commun. Saints connus, inconnus, petits et grands croyants, nous sommes tous sous le régime de la communauté des biens. Vue ainsi,la Toussaint est bien plus qu’une simple commémoration des saints, c’est la promesse que tous ensemble, un jour, "nous verrons Dieu". Bonne fête !

    La Toussaint ? Je m’informe

    Toussaint

    La Toussaint se célèbre le 1er novembre, la veille du jour de la commémoration des fidèles défunts, le 2 novembre, où l’on prie pour les morts. La Toussaint est une fête joyeuse, c’est la fête de la communion des saints, c’est-à-dire de tous ceux, vivants ou morts, qui sont déjà réunis en Dieu par la foi.

    Sourece http://www.croire.com

     RETOUR À L'ACCUEIL


    votre commentaire
  • Il me fait plaisir d'introduire la pianiste Québécoise Anne-Marie Dubois interprêtant "Saint François d'Assise, La Prédication aux oiseaux" de Franz Liszt

    (Un petit mot de Anne-Marie Dubois) 

    Bonjour à tous,
     
    C'est un grand plaisir pour moi de m'adresser à vous.
     
    La version améliorée de la vidéo pour YouTube, Dubois - Liszt,  "Saint François d'Assise, La Prédication aux oiseaux" de Franz Liszt, est maintenant lancée.
    Il aura fallu 4 versions préalables pour en venir à cette version contenant 38 peintures d'oiseaux de 16 fameux peintres animaliers québécois.
     
    En version audio, elle est parue, entre autres, à la fin du coffret Les Grands Classiques d'Edgar, La Musique Sacrée.
     
    Je suis très reconnaissante qu'ils aient tous accepté de collaborer gracieusement. Ce sont, par ordre alphabétique:
     

    Claudio D’Angelo, contact@claudiodangelo.com                                   

    Robert Gérard, info@gerard-perrotstudio.com 

    Gisèle et Monique Benoit, info@sasnature.org                                                 

    Luc Leclerc, lucleclerc.art@gmail.com

    Chantal Bourbeau, c.beau_@hotmail.com                                                        

    Pierre Leduc, pierre.leduc@animalia.ca

    Ghislain Caron (pas de courriel actuellement)                                            

    Andrée Marcoux, andree.marcoux@hotmail.com

    Robert M. Deschênes, robert.deschenes50@gmail.com                                  

    Denis Nadeau, denisn123@gmail.com

    Hélène Charland,, info@helenecharland.com                                                

     Karola Nowak, fernand.toutant@cgocable.caKarola No

    Danie Gagnon, danie_gagnon@hotmail.com.                                                   

    Clodin Roy,  lorclodin@hotmail.com   
                                                                                                                                              

    Donald Roy, donaldroy@live.fr

     

     

    Que le visionnement et l'écoute de cette vidéo soit un pur moment de joie pour vous! 

     

     
    Au plaisir,

     

     
    Anne-Marie Dubois

     RETOUR À L'ACCUEIL

    Vidéo - Dubois - Liszt,  "Saint François d'Assise, La Prédication aux oiseaux" de Franz Liszt


    2 commentaires
  • Vivre une spiritualité incarnée pour savourer le Bonheur.

    jenemourraipas.gif

    Il est des jours emplis de douceur où la paix vient habiter le cœur. Puis, la joie indicible jaillit de chaque extrémités du corps. C'est en cela que nous savons la présence ontologique de l'Esprit-Saint en nous. Tout ce qui paraissait terne devient lumineux dans un enchantement venu des tréfonds de l'âme. Tout cela explique cette allégresse débordante sans être hystérique, que nous vivons chaque jour à chaque instant. Écouter de la musique est un ravissement pour l'esprit. Lire un livre est un enrichissement pour l'esprit. Marcher sur l'herbe mouillée est une grâce pour le corps. Courir dans les caresses du vent est une splendeur pour l'esprit et le corps. Tous les problèmes insurmontables semblent s'éteindre soudainement. Ce n'est guère une illusion, ils sont morts au profond de la mémoire. Notre attention est fixée et non figée sur les beautés de la vie.

    Et sur l'amour que Dieu dépose en nous. Nous devons cultiver notre regard pour en extraire la quintessence de l'espérance chrétienne. Être heureux ne signifie pas que nous oublions ceux et celles qui souffrent, au contraire. Nous voici aptes aux plus âpres combats contre les injustices criantes et les oppressions des peuples muselés. Essayons de chercher le bonheur dans le cœur de Dieu pour réchauffer les victimes de la crise. Ceux qui sont tombés du train rapide, trop violent de nos sociétés mercantiles. Puissions-nous chaque instant de notre humble existence, ne jamais oublier que ces autres sont prioritairement nos frères et nos sœurs en Christ. Nous avons trop tendance à l'ignorer souvent de peur d'être ramenés à la triste réalité. Celle que nous pouvons assumer par la prière, la foi et l'espérance en un avenir meilleur. Dieu a besoin de nos bras, nos mains, notre cerveau pour bâtir le monde de demain. Il peut compter sur moi et sur nous, porteurs d'une spiritualité incarnée. 

    Bruno LEROY.
     
    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

    votre commentaire
  • Homélie de la fête de tous les saints : 1er novembre

    Abbé Jean Compazieu

     

    L’immense cortège de tous les saints

     

    Textes bibliques : Lire

    Nous voici parvenus à la fête de Toussaint. Nous avons peut-être du mal à en faire une fête joyeuse. Toutes ces visites aux cimetières réveillent en nous de douloureux souvenirs. En ce jour, beaucoup se sont mis en route vers la terre de leur famille pour se souvenir de ceux qui nous ont précédés. Toutes ces fleurs que nous avons déposées sur les tombes de nos défunts veulent témoigner de l’affection que nous leur portons.

    C’est vrai, nous ne pouvons pas faire moins un jour de Toussaint. Mais nous pouvons faire beaucoup mieux. Cette journée est bien plus que celle du souvenir. C’est surtout la fête de l’avenir. La sainteté c’est en effet l’avenir proposé par Dieu à tous les hommes. Nous sommes tous appelés à devenir des saints. Le problème c’est que, trop souvent, nous parlons bien mal de la sainteté ; nous nous en faisons une fausse image. Nous imaginons les saints comme des êtres lointains, bien au-dessus de nous, qui ont accomplis des performances extraordinaires à coups de renoncements et de sacrifices exceptionnels.

    La première chose que nous ne devons jamais oublier, c’est que Dieu seul est saint. La première lecture nous dit que c’est lui qui marque et qui rassemble le peuple élu. C’est lui qui offre à tous, le véritable bonheur. Tous ces hommes et ces femmes qui ont été reconnus saints, étaient des gens comme nous. Ils ont connu comme nous les limites de la nature humaine. Mais ils se sont livrés tout entiers, avec leurs qualités, leurs défauts et leurs passions au dynamisme de Dieu et à son amour passionné. Tous ces morts que nous pensions emportés dans la tourmente sont avec Jésus dans le bonheur de son Royaume. Ils ont obtenu la récompense de leur amour et de leur fidélité. Ce message est important pour notre époque troublée et bouleversée. Accueillons-le comme un appel à réchauffer notre espérance.

    Les chrétiens d’aujourd’hui comme ceux d’autrefois ont besoin de héros et de modèles. N’oublions jamais qu’avant d’être mis sur un piédestal, les saints ont cheminé comme chacun de nous. Leur vie a été un combat contre les forces du mal. Ce que Dieu a réalisé pour chacun d’eux, il le veut aussi pour nous. Nous partageons avec eux la même vocation. Pour y parvenir, Jésus nous montre le chemin. C’est l’évangile qui vient d’être lu.

    « Heureux les pauvres de cœur ! » Ne nous y trompons pas. Cette pauvreté dont parle Jésus n’est pas la misère. La pauvreté est toujours un fléau contre lequel il nous faut lutter en lien avec les organismes de solidarité. L’hiver qui arrive est là pour nous le rappeler. Le bonheur des pauvres de cœur dont parle Jésus, c’est tout autre chose. Et il ne concerne pas que la vie future ; il est surtout pour la vie présente : Jésus promet le bonheur immédiat à ceux qui ne sont pas pleins d’eux-mêmes mais qui sont aptes à accueillir le Royaume de Dieu. Ici la pauvreté est avant tout une disposition du cœur.

    Pour comprendre toute la portée de ces béatitudes, c’est vers le Christ que nous devons nous tourner. Il est le pauvre de cœur qui attend tout de Dieu et qui choisit de lui être fidèle jusqu’au bout. Il est le doux, celui qui relève la femme adultère sans brusquer ses accusateurs. Il ne cherche pas à mettre les coupables dans l’embarras ; et surtout il se réjouit quand il rencontre des gens de bonne volonté (Zachée qui s’est engagé à rembourser ses victimes et à partager avec les pauvres). Il est le miséricordieux qui se penche vers les misères physiques et morales et qui cherche à les apaiser. Il est l’artisan de paix qui invite sans cesse à pardonner et qui a donné l’exemple sur la croix : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » Quant à être persécuté, il suffit de lire la Passion pour s’en rendre compte. Lui le Fils de Dieu a été condamné au nom même de Dieu.

    Ces béatitudes de l’évangile sont avant tout un portrait de Jésus lui-même. Elles nous montrent le chemin pour parvenir au vrai bonheur. Accueillons-les comme un appel à nous laisser modeler par lui à son image. Alors, tous ensembles, nous dessinerons son portrait. Comme un vitrail, nous reflèterons sa lumière pour que tous les hommes nos frères puissent être attirés par Lui.

    Quelqu’un a dit que la Toussaint c’est la « séance de rattrapage ». Elle nous annonce la destinée glorieuse de tous les membres du Peuple de Dieu, non pas les purs mais les pécheurs sauvés, les pécheurs que Dieu veut combler de sa sainteté à lui. Marie, la Reine de la Paix et de tous les saints est toujours là pour nous ramener inlassablement vers le Christ. C’est avec elle que tous les saints ont appris à tout recevoir comme un don gratuit du Fils. Et c’est avec elle qu’ils vivent actuellement cachés dans le secret du Père.

    En union avec la foule immense de tous les saints du ciel et avec tous les chrétiens du monde entier, chantons notre action de grâce au Seigneur. Et nous lui demandons qu’il nous donne force et courage pour faire de notre vie une marche vers lui, vers ce Royaume qu’il a préparé pour tous ceux et celles qui acceptent de le suivre.

    Source http://dimancheprochain.org

    RETOUR À L'ACCUEIL


    votre commentaire
  • Homélie du 31ème dimanche du temps ordinaire (3 novembre 2013)

    Abbé Jean Compazieu

     « Scandale à Jéricho »

     

    Textes bibliques : Lire

    Il y a une grande correspondance entre la 1ère lecture (Livre de la Sagesse) et celle de l’Evangile : Toutes deux nous invitent à célébrer la miséricorde de Dieu. Il est là pour nous aider à sortir de notre situation de péché. Nous sommes tous appelés à nous convertir. Cette bonne nouvelle est pour nous le point de départ d’une grande espérance.

    L’auteur du Livre de la Sagesse nous dit que l’œuvre de Dieu est bonne. Il précise que Dieu aime toutes ses créatures et qu’il patiente envers les pécheurs. Comme un bon pédagogue, il apprécie nos petits pas quand nous nous engageons sur la bonne voie. Ce texte nous montre que tout ce qui est bon vient de Dieu. Il insiste très fortement sur le fait que Dieu est amour. Il est source d’amour, de conversion et de générosité. Il est notre Sauveur. Il n’a aucun mépris pour ses créatures, même pour les plus grands pécheurs. La conversion est ouverte à tous.

    Ce message est un avertissement très fort pour ceux qui voudraient déformer l’image de Dieu. Le risque est grand d’en faire une caricature. Les violences et les massacres commis au nom d’une religion ne sont pas voulus par Dieu. Les prêcheurs qui appellent à la violence n’agissent pas au nom de Dieu. Le vrai Dieu est amour, compréhension et miséricorde. Il est du côté de ceux que l’on fait souffrir. Il envoie son Fils Jésus pour chercher et sauver ceux qui vont à leur perte. C’est de cela que nous avons à témoigner par nos paroles et toute notre vie. C’est notre mission et notre responsabilité.    

    Dans  sa lettre aux Thessaloniciens (2ème lecture) saint Paul nous rappelle que nous sommes tous appelés à la sainteté. Son message cherche à stimuler la foi des chrétiens. Dieu nous appelle tous à la foi au Christ et cet appel transforme notre existence.  C’est important d’y réfléchir car il nous faut éviter les caricatures de la foi. Saint Paul met en garde les chrétiens contre les fausses rumeurs, les prétendues révélations sur la fin du monde. C’est sûr, le Seigneur reviendra, mais personne ne sait le jour ni l’heure. En attendant, nous devons rester fermes dans la foi et fidèles à notre baptême. Nous prions ensemble le Seigneur, en communion les uns avec les autres : oui, il viendra le jour du Seigneur.

    L’Evangile nous raconte l’histoire de Zachée. Ce récit, nous le connaissons bien parce que nous l’avons entendu souvent. Le plus important c’est d’accueillir la bonne nouvelle qu’il veut nous transmettre. Nous savons que Zachée était un collecteur d’impôts. Il travaillait pour un pays qui n’était pas le sien. Et il en profitait pour s’enrichir  au dépend des gens de son peuple. De plus, en tant que chef des publicains, il était tenu pour responsable des actes de violence de ses subordonnés. Il avait donc tout pour se faire détester.

    Mais un jour, il apprend que Jésus passe à Jéricho. C’est vraiment LE grand événement du jour. Il y a là une foule nombreuse. Zachée cherche à voir passer Jésus mais il ne le peut pas car il est de petite taille. Il est bloqué par tous ces gens qui le méprisent. En écoutant cette histoire de Zachée, nous pensons à tous ceux et celles qui ont un passé très lourd. Ils se sentent enfoncés dans leur mauvaise réputation et exclus par les « bien pensants ». Mas Jésus trouve quand même le chemin du cœur de celui qui cherche à le rencontrer. Aujourd’hui comme autrefois, il continue à dire : « Il faut que j’aille demeurer chez toi. »

    Cette décision de Jésus provoque des remous. Les « bien pensants » estiment que Jésus aurait mieux fait d’aller dans une bonne famille. Au lieu de cela, il va chez un voleur, un homme infréquentable. Pour eux, c’est un scandale. En ne voyant que le passé de Zachée, ils ne lui laissent aucune chance. Nous aussi, nous pouvons être comme cette foule. Pensons à tous ces gens de mauvaise réputation dont on se méfie et qu’on rejette.

    Mais ce n’est pas ainsi que Jésus regarde les exclus de notre temps. Son souci premier ce n’est pas d’entretenir des fidèles mais de sauver ceux qui sont perdus. Le Salut de Dieu est offert à tous. Le Christ est toujours capable de venir nous chercher très loin et très bas. Cette bonne nouvelle doit être annoncée à tous, y compris dans les prisons. Chaque personne est très importante aux yeux de Dieu. Comme Zachée, la rencontre avec Jésus peut provoquer un bouleversement dans leur vie. Ils sont nombreux ceux et celles qui peuvent dire : « Il a changé ma vie ».

    Mais pour rencontrer le Christ en vérité, nous devons descendre de notre perchoir. Il nous faut abandonner notre piédestal et laisser le Christ entrer dans notre vie. Cette rencontre avec lui, c’est quelque chose d’extraordinaire.  En ce jour, il rejoint notre assemblée pour nous rappeler qu’il est Sauveur. Le Salut de Dieu peut aussi entrer dans nos maisons. Il suffit que nous nous empressions d’accueillir le Christ qui frappe à notre porte. Il continue à venir pour chercher et sauver ceux qui étaient perdus.

    En ce jour, nous te prions Seigneur pour tous les Zachée de la terre, tous ceux et celles qui sont rejetés et méprisés à cause de leur passé et de leurs actes. Tu veux demeurer chez eux comme chez nous. Par ton Eucharistie, tu nous invites chez toi. Que notre rendez-vous à la messe et à l’adoration nous transforme comme il a transformé le publicain de Jéricho. Amen

    Sources : Revues Signes, Feu Nouveau, Dimanche en paroisse – Pour la célébration de l’Eucharistie (Feder et Gorius), Lectures bibliques des dimanches C (A. Vahoye)

    Source http://dimancheprochain.org

    RETOUR À L'ACCUEIL


    votre commentaire
  • LETTRE AUX ABSENTS.

     

    Les Mères, ces femmes choisies par Dieu et qui nous donnent Vie.  La mienne est partie, jeune pour rejoindre la Tendre Lumière. J'ai construit mon existence à la fois dans sa mémoire et surtout, la rencontre de témoins qui sont devenus exemples pour moi.


     
    Je tiens à m'unir à tous ceux et celles qui n'auront à offrir, ce jour, que des fleurs et quelques souvenirs qui les hantent.  La mort des autres est toujours une perle de cristal qui ressemble à quelques larmes.  


     
    Le plus grand Hommage que nous puissions rendre à nos mamans, c'est d'Aimer la Vie, toute la Vie même avec ses blessures.  Aimons nos parents tant qu'ils sont vivants après, ce sera beaucoup trop tard.  Les regrets sont des gestes d'Amour que nous n'avons pas commis.  Je ne regrette rien, ma mère est Vivante pour Toujours et à Jamais !


    Penser à toutes les mères dont le sang coule dans nos veines comme une appartenance certaine, une source d'Amour aux éclats du soleil de notre Vie !

    Bonne Fêtes de Toussaint à toutes et tous pour vos tendres êtres chéris endormis dans le coeur de l'Absolu.  Puissent nos prières se transformer en Hymne de Joie même si parfois, les béances de l'absence demeurent.

     

    Votre Frère Bruno.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

    RETOUR À L'ACCUEIL

     


    1 commentaire
  • Chair

     

    Hébreu : basar
    Grec : sarx

    ChairCroyez-vous à la résurrection de la chair?

         Avant d'étudier en théologie, cette expression récitée à chaque messe m’intriguait. Je voulais bien y croire, mais je ne savais pas vraiment ce que ça signifiait. D’ailleurs, le savez-vous? En regardant la signification de la chair dans la Bible, nous éclairerons cette expression mystérieuse.

    Basar : la chair dans l’Ancien Testament

         À la base, le mot hébreu pour désigner « chair » est basar. Ce terme peut signifier la viande ou la partie corporelle d'un être humain. Mais, il désigne aussi par extension la personne tout entière en complémentarité avec la néfesh (l’âme). Ces deux mots sont profondément unis. Les manuscrits de la mer Morte découverts à Qumrân montrent que l’expression pouvait même désigner l’humanité entière [1].

         Dans l’Ancien Testament, la chair est employée comme symbole de ce qui est vulnérable, de ce qui est naturellement faible et même sujet au péché chez une personne. On voit cette utilisation dans certains psaumes. De façon plus positive, le prophète Ézéchiel (36,26-27) annonce que pour la restauration d’Israël, Dieu va lui donner un cœur de chair par opposition au cœur de pierre. 

         Dans un esprit plus insolite, le mot chair est devenu un euphémisme pour évoquer le pénis (Lv 15,2). Cette expression est surtout utilisée dans les textes traitant de circoncision.

    Sarx : la chair dans le Nouveau Testament

         Dans le grec du Nouveau Testament, c’est le mot sarx qu’on traduit par chair. Selon le contexte, il évoque le corps humain (Ac 2,31), la parenté (Rm 4,1), le mariage (Mt 19,5). Plusieurs passages utilisent soit l’expression « toutes chairs » pour indiquer tous les humains ou « aucune chair » pour dire « personne ».

         Dans les lettres de Paul, la chair est le siège de la passion et du péché. Dans ces textes, la chair devient même une personnification de la force du mal ennemi de Dieu et de l’Esprit. Cette conception est probablement inspirée de la doctrine de Platon où le corps est la prison de l’esprit. Dans cette lignée, la chair peut porter un réseau de connotations négatives lié à la faiblesse, la sexualité, la culpabilité et la mortalité des humains. « L’esprit est ardent, mais la chair est faible. » (Mc 14,38) Cette citation a souvent été utilisée pour excuser la faiblesse humaine devant les tentations de la vie.

    « Je crois en la résurrection de la chair… »

         Que veut dire cette affirmation du credo? Est-ce qu’il s’agit d’une réanimation du corps tel qu’il était avant la mort? Lorsqu’on comprend que dans la Bible la chair est un symbole pour la personne entière, on peut comprendre que la résurrection est loin d’une immortalité de l’âme. Pour la philosophie grecque, le corps était voué à la destruction alors que l’âme pouvait aspirer à une vie après la mort. Ce qui n’est pas le cas de la résurrection des corps qui insiste sur l’unité de la personne (avec ses aspects physique et psychique) qui sera transformée par la résurrection.

         On a posé la question à saint Paul (1 Co 15,33) : « Comment les morts ressuscitent-ils? Avec quel corps reviennent-ils? » Il a répondu par une comparaison avec la semence : il y a autant de différences entre le corps de la résurrection et notre corps actuel qu’entre la plante adulte et la graine. L’espérance chrétienne affirme que notre personne entière sera ressuscitée. Nous serons complètement transformés par la résurrection. Ce qui est à l’opposé d’une réanimation de notre corps tel qu’il était avant la mort.

    [1] 1 QM 17,7 indique qu’Israël dominera sur toute la chair (sur toute l’humanité).

    Sébastien Doane

    Source www.interbible.org

    RETOUR À L'ACCUEIL


    votre commentaire
  • Verset de la semaine

    par Natalie Henchoz, diacre
    Neyruz (Fribourg) Suisse

     

    Verset de la semaine - InterBible

     

    « Et ce que tu sèmes n'est pas une plante qui doit naître, mais un grain nu, de blé ou d'autre chose. Puis Dieu lui donne corps, comme il le veut et à chaque semence de façon spécifique. »
    1 Corinthiens 15,37

    * Nous faisons partie d'une histoire qui nous dépasse !
    Pour obtenir une graine à semer, il faut avoir auparavant récolté une moisson. Notre Église ne s'est pas construite en un jour : depuis bientôt deux mille ans, apôtres, missionnaires, croyants se sont mobilisés pour semer la Bonne Nouvelle reçue. L'Église existera toujours demain, si aujourd'hui, nous poursuivons ce travail. Et d'autres en récolteront les fruits avant de semer à leur tour.

    * Dieu a un plan, un Royaume à construire !
    Le semeur peut faire de son mieux, ce ne sera jamais en tirant lui-même sur le germe que la plante poussera. Il y a toujours une part qui appartient à Dieu et sans cette part, rien ne peut exister. De même quand nous plantons les graines de l'Église de demain, nous croyons que Dieu fait sa part pour l'avancée de son Royaume.

    * L'important est de semer les graines du Royaume !
    Le grain nu mis en terre meurt avant de devenir arbre. Nous n'arrivons à rien en voulant tout maîtriser ou en exigeant de garder le contrôle sur nos idées. Remettons nos projets à Dieu, en lâchant prise et en acceptant que d'autres puissent aussi y ajouter leur touche personnelle. Nos graines deviendront de belles plantes !

    * Nos différences font avancer le Royaume !
    Si seul le blé était planté, nous aurions beaucoup de pain. mais bien peu de variété dans notre assiette ! Pour ne manquer de rien, il nous faut aussi des légumes, des fruits, etc. Telles sont nos différences : elles nous enrichissent les uns les autres. Quand une communauté est « en panne » (d'énergie, d'idées, d'enthousiasme,.), c'est peut-être une autre communauté loin de là, culturellement et théologiquement différente qui saura lui redonner le souffle nécessaire pour avancer.

    * Le Royaume de Dieu advient !
    Le semeur travaille dans une logique de réussite : il part du principe que son champ germera et donnera du fruit. L'Église travaille pour la gloire de Dieu. Ce n'est pas seulement une vision d'avenir, mais une conviction et des actes au jour le jour de la part de tous. Croire que le Royaume de Dieu advient, c'est aussi oser réussir ! Ce que nous plantons aujourd'hui, dans les conditions qui sont les nôtres, aussi difficiles soient-elles, donnera du fruit demain !

    Source www.interbible.org

    RETOUR À L'ACCUEIL

     


    votre commentaire
  • (extrait de « MESSAGE » Septembre - Octobre  2013 )

    Souviens-toi que tu étais migrant

    La fête avec l’étranger

    Tu seras dans la joie avec l’émigré qui est au milieu de toiLa fête avec l’étranger - Revue Message


    Quand tu seras arrivé dans le pays que le SEIGNEUR ton Dieu te donne en héritage, quand tu en auras pris possession et que tu y habiteras, tu prendras une part des prémices de tous les fruits de ton sol, que tu auras retirés de ton pays, que te donne le SEIGNEUR ton Dieu. Tu les mettras dans une corbeille, et tu iras au lieu que le SEIGNEUR ton Dieu aura choisi pour y faire demeurer son nom. Tu viendras vers le
    prêtre qui sera là en ces jours-là, et tu lui diras : « Je déclare aujourd’hui au SEIGNEUR ton Dieu que je suis arrivé dans le pays que le SEIGNEUR a juré à nos pères de nous donner».


    Le prêtre prendra la corbeille de ta main et la déposera devant l’autel du SEIGNEUR
    ton Dieu. Tu prendras la parole et tu diras en présence du SEIGNEUR ton Dieu :
    « Mon père était un Araméen errant. Il est descendu en Egypte, où il a vécu en émigré
    avec peu de gens et là il est devenu une nation grande, puissante et nombreuse. Mais
    les Egyptiens nous ont maltraités, ils nous ont dépouillés de nos droits et nous ont imposé
    un dur labeur. Alors, nous avons crié vers le SEIGNEUR, le Dieu de nos pères.


    Le SEIGNEUR a entendu notre voix. Il a vu notre dépouillement, notre peine et notre
    oppression. Le SEIGNEUR nous a fait sortir d’Egypte par une main forte et à bras
    tendu, par grande terreur, par des signes et des prodiges. Il nous a fait parvenir en ce
    lieu, et nous a donné ce pays, un pays ruisselant de lait et de miel.


    Et maintenant, voici : je t’apporte les prémices des fruits du pays que tu m’as donné,
    SEIGNEUR ».
    Tu les déposeras devant le SEIGNEUR ton Dieu. Tu te prosterneras devant le SEIGNEUR
    ton Dieu. Tu te réjouiras de tout le bien que le SEIGNEUR ton Dieu t’a donné, à toi et
    à ta maison, et avec toi (se réjouiront) le lévite et l’émigré qui sera au milieu de toi.
    Deutéronome 26, 1-11


    Aborder le thème de la migration, c’est d’abord prendre conscience d’une réalité terrible.
    Des millions de personnes errent dans le monde sans terre ou à la recherche
    d’une terre d’accueil. Il y a aussi toutes ces personnes fuyant leur pays en guerre et
    qui sont parqués dans des camps depuis des années, sans parler de ceux qui échouent,
    parfois hélas morts, sur les côtes de nos pays du nord.


    Plus près de nous, c’est toute la question du vivre ensemble dans notre Suisse au
    milieu de l’Europe qui grandit et s’ouvre à de plus en plus de pays. Comment dans ce
    contexte, pouvons-nous construire la paix, la communion ? La Bible, l’Evangile, saint
    François et sainte Claire peuvent-il nous donner des repères dans ces drames et ces
    défis ?


    Poser ces questions liées à la migration, c’est aussi faire un effort de mémoire. Nous
    rappeler que notre pays la Suisse a été au 19 e siècle un pays d’émigration forcée
    pour raison de pauvreté et surpopulation et ensuite pour raison économique.
    Ce thème nous conduit donc immanquablement à nous poser la question de l’autre,
    de l’autre différent, de nos relations avec les étrangers sédentaires ou nomades et de
    notre rapport à la terre. Qu’en est-il de notre terre comme don de création, de notre
    identité reçue de fils et filles de Dieu, de notre origine commune, de notre fraternité
    humaine, de notre vie en Eglise universelle ?

    pour infos et abonnement

    mflaic@gmail.com

    RETOUR À L'ACCUEIL


    votre commentaire
  • La Vie est si belle quand tu es près de moi.

     

    Toi dont le Nom est un murmure aux multiples émois. Je t’Aime avec raison, avec passion qui transpire d’une Espérance déraisonnable.

    Je t’Aime depuis que mon coeur s’est mis à battre grâce à Ton Amour fou. J’ai pensé que ma vie ne valait guère plus qu’un grain de sévené. Je me suis aperçu des splendeurs que tu as sû lui donner. Je t’Aime par expérience de t’Aimer et de t’Adorer.

     Tu es la couleur de mes yeux et le sang de mes veines. Tu es le parfum merveilleux qui soulage mes peines. Toutes les créatures sur cette Terre ne connaissent pas ta Présence et pourtant tu les aimes incommensurablement.

     Nous sommes tes enfants qui jouons toute la journée sous tes yeux bienveillants. Je t’Aime sans rien attendre en retour sinon la chaleur de ton Amour que je sens au tréfonds de mon être. Je t’Aime avec mes mots sourires ou sanglots. Tout ce qui fait la Vie à deux.

    Depuis tant d’années, nous vivons tel un couple inséparable et fidèle. Même si parfois mes colères t’éveillent. Ta Lumière emplie mes journées d’une Paix sans pareille.

     Je sais que Tu me surveilles au sein des violences qui inondent mes journées. Ton Amour m’a donné le sens d’apprendre à Aimer.

    Bien-sûr, je ne serai jamais à la Hauteur de tes gestes de Tendresse. Mais, je tente de parvenir en te priant de m’aider même à aimer l’impardonnable.

     Je ne suis pas parfait et Tu le sais. Mais, tu ne regardes jamais les écarts que je commets. Tu regardes mon âme aux éclats scintillants de pureté. Tu contemples le chemin sur lequel je m’évertue de marcher sans tituber.

     Tu es la caresse du vent dans ma Liberté d’esprit. Tu parles à ma conscience en toute modestie. Tu es le firmament de mes rêves les plus absolus.

     Tu es la fleur aux senteurs subtiles et apaisantes. Tu es ma rose, cette beauté que je savoure quand le temps est à l’hiver.

    Tu me fais toujours espérer des printemps qui viennent bourgeonner en leur Temps.

     Tu ne ments jamais sur l’origine de tes bienfaits.

    Tu es mon Espérance contre toutes espérances. Ma passion de vivre des combats pour élever l’Humanité.

    Tu es la Force qui forge ma personnalité, ma dignité, mon respect.

    Sans Toi, je ne serai que larve glissante sur le sol humide. Je serai un fantôme sans goût d’Exister.

    En fait, je ne serai rien...

    Je ne saurai m’émerveiller des majestueuses splendeurs mises sur ma route pour m’inviter à méditer.

    Non, je ne saurai sans Toi exister un seul instant sans désespérer des hommes, mes Frères.

     Mes luttes pour une société meilleure auraient l’aspect de coups d’épée dans l’eau des utopies, des illusions.

    Je sais, qu’entre tes bras, rien n’est impossible et que ton soleil guide mes pas.

     Les signes que tu m’invites à découvrir en disent long sur notre complicité.

    A tes côtés, les angoisses sont des feux follets.

    Mon corps exulte de Joie même dans les pires souffrances, les pires tracas, les pires désespérances.

     J’Aime te rejoindre silencieusement au coeur des monastères ou dans les chapelles qui m’appellent.

    J’Aime te rejoindre dans le regard de l’adolescent qui joue les durs et pourtant compte ses blessures.

     J’Aime te rejoindre quand un pauvre me tend la main pour que je lui offre un sourire.

    J’Aime te rejoindre pour remettre les blessés debout et ne plus les voir souffrir.

    J’Aime te rejoindre en mille occasions où tu mets ta liberté au service de nos responsabilités.

    Et puis, j’Aime me reposer en admirant la neige, la pluie, le vent, l’arc-en-ciel, tous ces reflets dans lesquels Tu te caches.

    Comme pour m’amuser. Avec Toi, ma Vie est un rendez-vous d’Amour intense.

    Je sais qu’un soir, je te rencontrerai et verrai ton visage lumineux.

    Comment pourrais-je avoir peur de retrouver l’Amour en face ?

    Il faudrait que je sois devenu subitement inconsistant...

    J’attends ce moment avec un Bonheur sans égal.

     Mais, si tu le permets, j’ai encore des ponts à construire durant plusieurs années.

    Il faut bien que je laisse ne serait-ce qu’une trace de Ton Amour pour les générations suivantes.

    Il faut bien que je devienne contagieux pour que ne règne plus la désespérance ou l’absence d’idéal.

    Toi, qui es venu sur Terre pour nous expliquer tout cela. N’est-ce point à nous d’en Témoigner maintenant ?

     Sans forcer les autres à croire en Ton Amour puisque l’Amour est un sentiment que l’on ressent avant de le comprendre.

    Je tenais à t’écrire ces quelques mots où je pourrai allonger la liste de tes grâces.

     Mais, une lettre ne suffirait pas pour t’exprimer Tout mon Amour.

    Ce sont des petites béatitudes que l’Esprit me demande d’écrire.

    Les Béatitudes de notre Amour commun qui ne saurait s’éteindre.

    Puisque l’Amour est plus fort que la mort !

     Je tenais humblement à te redire Tout mon Amour, Seigneur, Toi Dieu de la Vie et Libérateur de notre Humanité.

    Je tenais à te dire que même au fond des glaces mortifères mon Amour ne se figera jamais.

    Car de ma Vie tu as su faire un joyau que je ne cesse de contempler et de partager.

     Je t’Aime envers et contre tout, marées et tempêtes peuvent venir. Elles ne détruiront jamais l’esprit de fête que tu as mis dans ma tête. Cette façon de danser les événements même les plus cruels en sachant que Tu seras toujours à mes côtés pour les affronter.

     Comment peut-on désespérer lorsque nous t’Aimons ?

    Ou alors, faut-il vraiment désespérer de l’Amour ou ne pas se sentir aimé.

    Avec Toi, toutes ces perspectives sont impossibles car Tu Es l’Amour Absolu.

     Et combien d’autres t’ont aimés avant moi avant de Te rencontrer définitivement ?

    Tu es l’Alpha et l’Oméga de l’Amour parfait qu’un seul Humain ne saurait donné.

     D’ailleurs, je suis moi-même cette ombre qui cherche Ton Feu pour me brûler et me consumer aux braises ardentes de Ton Amour !

    La Vie est si belle quand tu es près de moi, Mon Dieu d’Amour et de Liberté créatrice.

    Amen !

     Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

    RETOUR À L'ACCUEIL


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires