• Des enfants racontent l’Épiphanie

    Que célèbre-t-on lors de l’Épiphanie ? Des enfants nous racontent l’histoire des mages venus adorer l’Enfant Jésus et lui offrir des présents.

    Source http://www.paris.catholique.fr

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  • Homélie : avoir confiance en Dieu, en toute circonstance

     Radio Vatican

    (RV) L'importance du passé et la confiance dans le Seigneur sont les deux enseignements à tirer des lectures du jour selon le Pape François. Dans son homélie quotidienne prononcée pendant la messe célébrée à la Chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le Pape a conseillé de faire confiance à Dieu dans les moments d’obscurité, même si parfois nous ne comprenons pas ce qui se passe. C’est toujours quelque chose de salutaire selon lui.

    « Dieu a toujours voulu nous sauver, notre salut n’est pas aseptisé, il est historique. Dieu a parcouru le chemin de l’histoire avec son peuple. Il n’y a pas de salut sans histoire. Pour arriver à la situation actuelle, il y a eu une très longue histoire » a observé François. Pour le Pape, « quand nous nous trompons, Dieu corrige l’histoire et nous porte en avant, plus loin, toujours en marchant à nos côtés. Et si cela n’est pas clair pour nous, nous ne comprendrons jamais Noel, ni l’Incarnation du Verbe ! »

    L'exemple de Joseph

    Dans cette histoire commune, le Pape François distingue les envoyés de Dieu, choisis par Lui « pour aider son peuple à aller de l’avant », comme Abraham, Moïse, Elie. Pour eux, il y a eu des moments difficiles, sombres, qui dérangent. Parfois, certains voulaient mourir mais finalement ils ont eu confiance en Dieu. Ils voulaient peut-être vivre tranquilles mais « le Seigneur dérange. Il le fait pour réaliser l’histoire ! Il nous fait avancer sur tant de routes que nous ne voulons pas emprunter » a constaté le Pape.

    Dans l’Evangile du jour, Joseph découvre que Marie, la femme qui lui est promise, est enceinte. C’est un moment dur pour Joseph, les « on-dit » le font souffrir. Même s’il ne comprend pas, il sait que Marie « est incapable d’infidélité ». Pour le Pape, l’exemple de Joseph montre que « dans ces moments durs, ces élus de Dieu, pour continuer l’histoire, doivent prendre le problème sur eux, sur leurs épaules, sans comprendre. C’est comme ça que Dieu fait l’histoire ».

    « Faire l’histoire avec son peuple signifie pour Dieu marcher et mettre à l’épreuve ses élus » a précisé François, mais à la fin, il nous sauve. « Souvenons-nous toujours, avec confiance, aussi dans les moments les plus durs, dans la maladie, quand nous nous rendrons compte que nous devrons demander l’extrême onction, car il n’y aura pas d’autre issue, de dire "Seigneur, l’histoire n’a pas commencé avec moi et ne finira pas avec moi. Va de l’avant, je suis prêt". Et ainsi se mettre dans les mains du Seigneur » a conclu le Pape.

    (Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
    source http://www.news.va
     
     

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  • ECOLOGIE – Le don précieux de la paix et de la nature

    2014 oct Mouvements populaires pape

    Je profite de cette période plus calme pour reprendre pied dans les nombreuses actualités qui pourraient intéresser ce blog (E&E). Je retrouve un mail d’Arnaud (merci à lui) qui a traduit le discours du pape François adressé à des mouvements populaires le 28 octobre dernier. Il en a extrait les principaux passages évoquant la question écologique. Les voici.

     Au début de la création, Dieu créa l’homme gardien de son œuvre, en lui confiant la charge de la cultiver et de la protéger. Je vois qu’il y a ici des dizaines d’agriculteurs et d’agricultrices et je veux les féliciter, parce qu’ils gardent la terre, la cultivent, et le font en communauté. Je suis préoccupé par le déracinement de tant de frères agriculteurs qui souffrent à cause de cela, et non pas à cause des guerres ou des désastres naturels. La spéculation de terrains, la déforestation, l’appropriation de l’eau, les pesticides inadéquats, sont quelques-uns des maux qui arrachent l’homme à sa terre natale. Cette séparation douloureuse n’est pas seulement physique, mais également existentielle et spirituelle, parce qu’il existe une relation avec la terre, qui fait courir à la communauté rurale et son style de vie particulier le risque de décadence évidente, et même d’extinction. […]

    Au cours de cette rencontre, vous avez parlé de Paix et Écologie. C’est logique : il ne peut pas y avoir de terre, il ne peut pas y avoir de travail si nous n’avons pas la paix et si nous détruisons la planète. Ce sont des thèmes si importants que les peuples et leurs organisations de base ne peuvent pas les ignorer. Ils ne peuvent pas demeurer seulement entre les mains des dirigeants et des hommes politiques. Tous les peuples de la terre, tous les hommes et les femmes de bonne volonté, tous nous devons élever la voix en défense de ces deux précieux dons : la paix et la nature. Notre sœur la mère terre, comme l’appelait saint François d’Assise. […]

     Un système économique axé sur le dieu argent a aussi besoin de piller la nature pour soutenir le rythme frénétique de consommation qui lui est propre. Le changement climatique, la perte de la biodiversité, la déforestation font déjà apparaître leurs effets dévastateurs dans les grandes catastrophes auxquelles nous assistons, et ceux qui en souffrent le plus c’est vous, les humbles, vous qui vivez près des côtes dans des logements précaires ou qui êtes vulnérables économiquement, au point de tout perdre lors d’une catastrophe naturelle. Frères et sœurs, la création n’est pas une propriété dont nous pouvons disposer selon notre bon vouloir ; et encore moins la propriété de quelques personnes seulement, d’un petit nombre. La création est un don, c’est un cadeau, un don merveilleux que Dieu nous a donné pour que nous en prenions soin et l’utilisions au profit de tous, toujours avec respect et gratitude. Peut-être savez-vous que je prépare une encyclique sur l’écologie : soyez certains que vos préoccupations seront présentes dans celle-ci. Je remercie, j’en profite pour remercier pour la lettre que m’ont faite parvenir les membres de la Vía Campesina, la Fédération des cartoneros et tant d’autres frères à ce propos.

    Source : vatican.va

    et https://ecologyandchurches.wordpress.com

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  • BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2015 !

    BONNNE ANNNEE 2015ar-2014-ukraine.jpg

    Les années passent avec leur poids de difficultés ou de joies. Elles vivent en nous, comme un corps bien portant ou malade. Mais avons-nous une influence directe ou indirecte sur elles. Une influence subjective ou objective ?

     Depuis plus d’un demi-siècle que j’habite cette terre, je n’ai trouvé à la vie qu’un seul apparat qui lui sied à merveille, l’Amour désintéressé. Je dis bien gratuit et non captatif. Tout ce qui doit se payer, par la suite, est un piège machiavélique, pervers et caricatural. Aimer de façon fusionnelle relève du chantage affectif. Triste visage d’un sentiment qui se dit plus qu’il ne se vit.

     Tout peut affronter cet amour intériorisé à tel point que nul ne saurait le toucher. Mais, il faut pour cela lui donner les couleurs chaudes de la liberté authentique. Cette confiance qui ne fait pas de l’autre un objet mais, un sujet de son propre destin.

     La haine, le cafard, la tristesse, la joie…glissent sur le cœur de l’amour tel un miroir reflétant nos espoirs les plus mystérieux. Nous pouvons donc faire la pluie ou le beau temps de nos années. Cela n’est qu’une question de regard. Entretenir une vision optimiste demande beaucoup de profondeur intérieure. Il faut acquérir un sens à l’existence pour mieux comprendre son fonctionnement interne et celui de nos contemporains. Toutes les spiritualités se valent dans cette démarche vers davantage de Lumière. Bien-sûr, chacun s’appropriera celle qui fait jaillir le bonheur indéfectible en son être.

     Nous pensons fréquemment qu’aimer est un sentiment d’une telle noblesse que la colère ne peut faire sa place. La colère contre les injustices sociales démontre notre capacité d’indignation. Qui peut prétendre aimer sans une correction fraternelle parfois violente ? Si cela est le cas, nous avons une perception romantique dans l’expression la plus péjorative de l’amour. Par exemple, le pardon n’est pas l’oubli. Comment voulez-vous pardonner ce que vous avez oublié ? Le Pardon est l’intégration d’un acte ou d’une parole blessant l’individu au point qu’il se remet souvent à un Absolu pour pardonner à sa place. « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Le pardon est la mémoire qui apprend à faire son deuil.

     Je dis tout cela pour vous aider à mettre un peu d’eau pure et limpide dans votre conscience.

    Lorsque certains éducateurs évoquent les coups de poings évangéliques, cela signifie que la colère fraternelle n’a guère pour source la Haine. Aimons-nous avec Force, Tendresse et fermeté, c’est-à-dire en Vérité.

     Puisse cette Année 2015 apporter ses fruits de promesses, de projets et de rêves à réaliser pour cheminer sur les sentiers aux senteurs d’allégresse. Il suffit de vivre en bon commerce et intelligence avec autrui. Pour cela, il faut écouter inlassablement les cris des exclus et agir en conséquence. Nous ne pouvons être heureux sans les autres. Partageons nos émotions, nos peines et nos petits bonheurs avec nos amis, nos frères et sœurs, et notre Famille. Ainsi, nous ferons de 2015 une Année où le lien social ne sera plus décousu. En cette période de crise, les relations amicales doivent être plus puissantes afin de nous battre ensemble pour un mieux-être collectif. Je vous souhaite une heureuse Année emplie d’un Amour débordant et d’un cœur plus large que tous les océans. C’est l’Amour qui dirige notre Vie et qui en fait la plus merveilleuse poésie. Ne cessons pas de nous émerveiller de Tout, notamment en 2015.

     

     BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2015 !

     Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • 1er janvier : Fête de Sainte Marie, mère de Dieu

    Abbé Jean Compazieu 

     

    Textes bibliques : Lire

    En ce jour, nous nous retrouvons pour nous adresser des vœux de bonne année. C’est une tradition qui nous donne l’occasion de faire un pas les uns vers les autres et c’est très heureux. Cette nouvelle étape nous fait également réfléchir au temps qui passe, au temps perdu et au temps gagné. Une année de plus, c’est une nouvelle chance de réussir ce que nous n’avons pas pu réaliser hier.

     En venant à l’église, nous voulons confier au Seigneur cette nouvelle année. Nous le prions pour tous ceux que nous aimons et pour ceux que nous n’aimons pas assez. Un jour, il nous a dit qu’il est venu allumer un feu sur la terre. Nous lui demandons qu’il nous donne de partager sa hâte de voir se répandre cet embrasement d’amour dont il veut remplir le monde. Tout naturellement, l’Eglise nous invite aujourd’hui à nous tourner vers Marie. Les évangiles nous en parlent très peu, mais ce qu’ils nous disent est très important. Rappelons-nous : Après l’Annonciation, elle va porter la bonne nouvelle dans la maison de Zacharie. Et elle peut constater l’accomplissement de ce que le Seigneur lui avait dit. Sa cousine Elisabeth en est à son sixième mois.

    Avec l’Evangile de ce jour, c’est le même souci de partager la bonne nouvelle qui anime les bergers. Tout comme Marie, ils vont annoncer ce qui leur a été dit et ils peuvent constater que ce qui leur a été dit s’est réalisé. Dans la Bible, les récits d’une intervention du Seigneur se terminent souvent par des réactions de témoins. Ici c’est la même chose: Tous s’étonnent de ce que disent les témoins. L’événement est en effet extraordinaire : Dans cet enfant emmailloté, un Sauveur, Christ et Seigneur est né pour nous. A Pâques, ce sera le même étonnement quand les femmes puis les apôtres annonceront la résurrection du Seigneur Jésus. Pour Marie, pour les bergers et pour tous les témoins de ces merveilles de Dieu, c’est la joie et l’action de grâce.

    Dans l’évangile de ce jour, il y a une parole importante : « Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. » Elle relit en pensée les pages de sa vie où Dieu lui a tracé un chemin qui l’a conduite jusque là. Tout cela est allé très vite pour elle. Mais sa méditation est une action de grâce pour toutes les merveilles que Dieu a réalisées tout au long de l’histoire biblique.

    Dans un monde où tout va si vite, il nous est bon de prendre du recul pour méditer en notre cœur les événements de notre vie et de notre monde. Face aux épreuves de la vie, la maladie, les catastrophes, les guerres, les conflits entre personnes, nous risquons de sombrer dans la morosité et le défaitisme. Or ce découragement, c’est tout le contraire de l’évangile. Je dirai même que c’est la pire des tentations car elle risque de nous détourner de Dieu et de notre mission.

    Pour Marie, c’est tout le contraire. Comme tous les gens de son temps, elle n’aurait pu voir que ce qui allait mal dans son pays. En fait, les événements qu’elle retient et qu’elle médite, ce sont les merveilles de Dieu. Elle prend la mesure de la vocation de son enfant qui est le Fils de Dieu. Elle découvre ce que sera sa propre mission auprès de lui. Bien sûr, elle ne sait pas tout ; elle doit chercher et prier ; elle doit demander au Seigneur ce qu’il attend d’elle ; elle se sent toute petite mais elle reste confiante en Celui qui élève les humbles.

    A la suite de Marie et avec elle, nous sommes invités à méditer les événements de notre vie. Nous avons la chance de pouvoir le faire à la lumière de l’évangile. Même quand tout va mal, n’oublions jamais que le Seigneur est toujours « là au cœur de nos vies » et que « rien ne peut nous séparer de son amour. » Notre foi au Christ ressuscité doit nous amener à changer notre regard sur nous-mêmes et sur les autres. Comme pour les disciples d’Emmaüs, ce changement ne sera possible que si nous prenons le temps de nous nourrir de la Parole de Dieu et de l’Eucharistie.

    Ce jour est un appel à nous ouvrir à l’avenir que Dieu nous donne. Commencer une nouvelle année, c’est se retrouver face à l’inconnu. Nous voudrions faire des prévisions mais elles sont fragiles et souvent démenties. L’avenir nous réserve toujours des surprises : Que sera cette nouvelle année pour nous ? Pour le monde ? Ces incertitudes ne doivent pas nous paralyser ni nous décourager. Les fatalistes voudraient nous faire croire que tout est écrit : Ce n’est pas vrai ; Dieu est amour et il ne veut pas le malheur des hommes. Cette année sera ce que Dieu voudra mais aussi ce que nous la ferons, dans la confiance et la sérénité. Rappelons-nous saint Paul : « Nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés. »

    Ce premier janvier est aussi la journée mondiale de la paix. Nous pensons à tous ces pays si douloureusement marqués par la guerre et la violence mais aussi à tous les conflits familiaux et entre voisins. La vraie conversion suppose un changement de regard sur ceux et celles qui nous entourent. Pour que la paix sur la terre soit obtenue, il faut que les hommes communiquent entre eux et apprennent à se faire confiance.

    Celui dont nous célébrons la naissance a été appelé « le Prince de la Paix. » Il a réconcilié tous les hommes avec Dieu par sa croix. Il a tué la haine une fois pour toutes. Et à la Pentecôte, il a envoyé son Esprit d’amour dans le cœur de tous les hommes. Comme Marie et avec elle, apprenons à méditer ces merveilles de Dieu en notre cœur. Laissons-nous conduire par le Christ. Il est le Chemin, la Vérité et la Vie. C’est avec lui que 2015 sera une BONNE ANNEE.

    source http://dimancheprochain.org

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  • Poursuivons le temps de Noël avec...  

    Vous allez adorer ce chant traditionnel de Noël entonné par un formidable groupe d’A cappella
     

     

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  • Homélie pour la fête de la Sainte Famille

    Abbé Jean Compazieu

    LA FOI QUI SAUVE

     Textes bibliques : Lire

    Dans le prolongement de Noël, nous célébrons aujourd’hui la fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph. Elle nous est présentée comme le modèle de toutes les familles. Cette année, les lectures bibliques n’ont pas mis l’accent sur les vertus familiales mais sur la foi. Nous avons là un autre aspect de cette fête de la Sainte Famille. Elle nous rappelle que la foi est une dimension essentielle de la vie familiale. Elle tisse des liens très forts entre les personnes que tant de choses séparent.

     

    La première lecture et la lettre aux hébreux nous montrent le témoignage de foi d’Abraham. Il a répondu à l’appel du Seigneur ; il a quitté son pays et sa famille sans savoir où il allait. Bien avant Marie, « il a cru à l’accomplissement de la parole qui lui fut dite. » Cette parole l’assurait d’une descendance issue de son sang. Cette descendance s’accroît aujourd’hui de ceux que l’Esprit Saint engendre à la foi. Nous comprenons qu’avoir la foi, ce n’est pas seulement adhérer à des idées, des croyances ; c’est d’abord se mettre en mouvement, c’est s’engager sur le chemin que Dieu nous montre.

    Il faut le dire et le redire : la foi façonne des existences solides. Elle nous aide à faire face aux problèmes de la vie. Il faut savoir que la seconde lecture (Lettre aux Hébreux) a été écrite pour des chrétiens persécutés. C’est pour les édifier et leur redonner du courage que cette lettre a été écrite. Elle leur montre Abraham comme modèle de la foi en Dieu. « Grâce à la foi », le projet de Dieu a pu s’accomplir. La lettre aux Hébreux nous invite à une relecture de tous ces événements anciens : l’aventure d’Abraham s’accomplit en Jésus ; c’est lui le meilleur témoin de la foi. Il en est l’initiateur et l’aboutissement.

    C’est important pour nous : Jésus se présente comme la Lumière qui vient éclairer notre vie. Cela change tout dans notre façon de regarder et d’écouter les autres. Ce regard de la foi nous amène à voir le meilleur en eux. Il les aide à grandir et à s’assumer. Avec lui, nos familles deviennent des lieux d’éducation à l’amour véritable. Elles trouvent la joie de louer et de prier Dieu. En ce jour, nous n’oublions pas celles qui sont éprouvées par la maladie et le deuil, celles qui sont désunies et déchirées. Nous demandons au Seigneur qu’elles rencontrent des témoins de l’amour qui est en lui.

    L’Evangile nous montre Marie et Joseph qui se rendent au temple pour présenter leur enfant au Seigneur. Malgré leur destin exceptionnel, ils restent fidèles aux rites de la loi. Certains prétendent parfois que la foi seule suffit et qu’il n’y a pas besoin de toutes ces « histoires de curés ». L’humble démarche au Temple de cette famille exceptionnelle nous rappelle que les rites religieux ne sont pas que des grimaces. Ils peuvent et ils doivent être une façon d’exprimer ce qui se passe dans le cœur. L’Eglise nous invite à certaines démarches qui expriment et nourrissent la foi.

    Au cours de leur passage au Temple, il y a cette rencontre avec Siméon et Anne.  Ces derniers étaient habités d’une attente. « L’Esprit avait révélé (à Siméon) qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. » Tous deux ont une foi tendue vers leur Dieu. Ils nous apprennent à réagir quand la foi se laisse envahir par la routine. Cette routine c’est quand je suis là avec mon corps et que mon cœur est ailleurs. La  foi ne sera vraiment authentique que si elle nous met chaque jour en mouvement.

    Voilà cette rencontre extraordinaire. La plupart des gens n’ont rien vu. Seuls Siméon et Anne en ont compris tout l’enjeu. Nous voyons bien qu’il en est souvent de même dans nos Eucharisties. Siméon comprend que beaucoup vont rejeter Celui dont la venue réjouit son cœur. Il sait aussi que ce petit enfant provoquera le relèvement de beaucoup. Le Salut attendu depuis longtemps est là, en cet enfant. Saint Luc nous dit en clair ce que le reste de son Evangile va nous montrer : Jésus est le Seigneur de toutes les nations.

    Que retenir de ces textes bibliques ? Tout d’abord une invitation à approfondir notre foi pour qu’elle soit plus vivante et plus forte. Jésus nous est présenté comme la Lumière des nations. Vivre Noël, c’est accueillir cette lumière dans nos vies, dans nos familles. C’est avec lui que nous pourrons grandir dans la foi. Elle va nous pousser au témoignage joyeux, serein et convaincu. La foi est une amitié avec le Christ, le Fils de Dieu et unique sauveur du monde.

    En ce jour, nous te prions, Seigneur : Que ta Parole nous habite et fasse vivre chacune de nos familles. Conduis-nous sur le chemin que tu es venu nous montrer. Garde-nous fidèles à ton amour. Amen  

    Sources : Revues Signes, Feu Nouveau, Dimanche en paroisse, Semainier chrétien, Lectures bibliques des Dimanches (B),  Commentaire ADAP (Nouvelle Calédonie)

    source http://dimancheprochain.org

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  • Miracles sur la nature : historiques ou catéchétiques ?

     

    Changer l’eau en vin, multiplier pains et poissons, marcher sur les eaux, apaiser la tempête, susciter une pêche surabondante ou faire se dessécher un figuier : voilà l’arsenal des miracles de Jésus sur la nature rapportés par les évangiles. De tous ses miracles, ceux-ci, très étonnants, sont les plus susceptibles de susciter le scepticisme quant à leur historicité.

         Sans affirmer qu’il ne s’est rien passé d’un peu phénoménal à Cana, sur le lac ou dans le vallon de la multiplication des pains, peut-être que ces récits nous sont rapportés par les évangélistes, non pas comme des faits divers, mais comme des catéchèses cherchant à nous dire « qui est Jésus ? » C’est d’ailleurs lorsqu’on les aborde comme tel que la question de l’historicité devient secondaire.

         Rappelons d’abord ce principe à connaître lorsque nous étudions les évangiles : ils ne sont pas des biographies de Jésus, mais des relectures de sa vie et de son message à la lumière de la résurrection. Dans leur façon de nous raconter Jésus, les évangélistes ont donc pu peindre le portrait du Jésus historique portant déjà les traits du « ressuscité ».

    Les miracles du lac de Galilée

         Prenons par exemple cet étrange récit de la marche de Jésus sur les eaux en Mc 6, 45-51. Pour en saisir le sens caché, il faut être bien attentif à tous les éléments de la narration : séquence des évènements racontés, lieux, temps et autres éléments symboliques. L’épisode se passe sitôt après celui de la multiplication des pains. Jésus oblige ses disciples à se séparer de lui, les envoyant en barque vers la rive païenne de la mer de Galilée; lui se réfugie seul dans la montagne pour prier. Au cours de la traversée nocturne, la barque est secouée par des vents contraires. Jésus rejoint la barque de ses disciples en marchant sur les eaux, ce qui les trouble car ils croient voir un fantôme. Jésus leur adresse une parole rassurante se faisant reconnaître d’eux. Puis il monte dans la barque et tout se calme.

         Éléments symboliques à connaître pour mieux comprendre le texte. La barque est, depuis les débuts de la prédication chrétienne, le symbole de l’Église. Remarquez qu’en l’absence de Jésus, cette barque est agitée, et lorsque Jésus y monte, tout se calme. La montagne, quant à elle, est le lieu biblique de la rencontre de Dieu. L’autre rive sur laquelle Jésus invite les disciples à se rendre, puisque située en territoire païen, symbolisent toutes les nations. Finalement, la mer est symbole de mort dans la Bible, car elle effraie ce peuple de Dieu originellement issu du désert. Les flots agités possiblement mortels symbolisent parfaitement les forces du mal et de la mort. En marchant sur les eaux, comme on marchait sur les dépouilles lors d’une victoire guerrière, Jésus ne se montre-t-il pas vainqueur du mal et de la mort?

         Mettons maintenant la séquence de ce récit en parallèle avec les évènements de la passion, mort, résurrection de Jésus et de la naissance de l’Église envoyée à toutes les nations, comme le suggère le tableau suivant, et tout devient clair.

     

    Marche sur les eaux

    Évènement de la mort-résurrection de Jésus

    Multiplication des pains
    Mc 5, 30-44

    Dernière Cène et institution de l’Eucharistie
    Mc 14, 22-25

    Séparation des disciples de Jésus, situation pénible dans la barque

    Mort de Jésus, désarroi des disciples

    Jésus marchant sur les eaux
    « et il allait les dépasser »

    Résurrection de Jésus, manifestations du Ressuscité
    « il vous précède en Galilée » Mc 16, 7

    Peur des disciples croyant voir un fantôme

    Effroi et doutes des disciples (Lc 24, 37) devant le Ressuscité

    Paroles de Jésus se faisant reconnaître
    « Confiance, c’est moi, n’ayez pas peur »

    Paroles du Ressuscité aux disciples se faisant reconnaître

    Jésus est dans la barque tout devient calme. Accostage en terre païenne

    Assurance de l’Église naissante de la présence du Ressuscité. Église envoyée à toutes les nations

         Par ce récit, Marc anticipe symboliquement une autre traversée difficile que les disciples devront vivre bientôt et dont la fin sera heureuse. Il faut voir dans ce tableau dépeint par Marc une annonce de la résurrection de Jésus, une anticipation de sa victoire sur la mort.

         Encore sur le lac, le miracle de la tempête apaisée (Mt 8, 23-27; Mc 4, 35-41) lors d’une traversée nocturne difficile, joue avec des harmoniques semblables, faisant appel aux mêmes éléments symboliques expliqués plus haut. Il est aussi annonce de la victoire de Jésus sur le mal et la mort. Les mentions du sommeil de Jésus et son réveil (symboles de mort et de résurrection) rendent encore plus évidente la fonction symbolique et catéchétique de ce récit.

     Patrice Bergeron, bibliste

    Source: Le Feuillet biblique, no 2426. Toute reproduction de ce commentaire, à des fins autres que personnelles, est interdite sans l'autorisation du Centre biblique de Montréal.

    source www.interbible.org

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  • La Perle du Jour

    La vrai béatitude

                                Luc 11, 27-28                          

               

    avec Suzanne Giuseppi Testut ofs

     en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

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