• Père Créateur, nous te rendons grâce !

    Père Créateur, nous te rendons grâce pour toute merveille qui fait battre nos cœurs.

    Merci pour les grains de blé, de riz et l'abondance au quotidien.

    Bénis hommes, femmes, enfants qui mêlent leurs larmes et leur sang à l'eau du ciel.  

    Père Créateur, nous te rendons grâce !

    Seigneur Jésus, tu as multiplié pains et poissons pour calmer la faim de la foule.

    Puissions- nous partager comme tu l'as demandé.

     Esprit de feu, réveille notre conscience face au gaspillage et aux ravages
    que nous infligeons à notre Terre-Mère.

    Transforme nos égoïsmes afin que seules nous enchaînent les uns aux autres la force
    de la solidarité et la tendresse de ton Amour.

    Nadine Stasse

    Membre de Développement et Paix, Sherbrooke


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  • Remettre les valeurs Humaines avant l’économie.

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    Le Libéralisme semble avoir triomphé de toutes les tempêtes. Rien n’est plus faux. Son cortège macabre peut être contrebalancé par un contre-pouvoir. Des alternatives existent et devraient se mettre en place afin de refuser ce fatalisme de la pensée unique. C’est l’espoir pour les plus petits qui se voient broyés dans cette machine économique sans philosophie propre. Il nous faut remettre les valeurs Humaines avant l’économie. Les libéraux semblent sans âme face à la mondialisation. Seuls, les esprits contestataires et lucides redonneront une philosophie de Vie aux paradigmes politiques. Sinon, la mort de nos sociétés est déjà programmée...

     Le néo-libéralisme nous offre son cortège de drames Humains avec son non-respect des travailleurs intérimaires, des précaires, chômeurs, rmistes, tous exclus de la société de consommation. Les exclus de la machine à profits aussi, les retraités ayant à peine de quoi survivre en attendant au bout du chemin la misère, la mort, froide, ou caniculaire, mais finalement planifiée. Tout cela présenté dans les journaux, sauf certains, comme une fatalité. Nos vies ne valent plus que ce que les statistiques en font.

      La destruction de la planète fomentée par quelques poignées de dirigeants de multinationales anonymes. Les êtres humains que nous sommes ont-ils perdus tout espoir, tout désir de vivre une vie épanouissante, libre ? Une vie basée sur le partage, la solidarité, la fraternité. Une vie débarrassée des entraves du travail inutile, du fric, de la valeur marchande, du pouvoir. Une vie sans dominants ni dominés.

     Une vie où nous prendrons le temps de vivre, de profiter nous aussi. Nous qui produisons par notre labeur toute la richesse, nous n’avons droit qu’à des miettes. Consommation de survie pour beaucoup d’entre nous, alors qu’il y a de quoi donner à tous couverts, soins et logis. Consommation de choses, de besoins inutiles que l’on se crée, que l’on nous crée, et que l’on paye de toute notre vie par le travail et l’allégeance au système. Créons une société de liberté non basée sur le profit. Nous savons tout faire. Nous savons produire ce qui est nécessaire à l’homme.

     La nourriture, l’abri, les soins. Nous pouvons nous organiser autrement. Vivre en fabriquant du plaisir, de la joie de la fraternité plutôt que continuer dans la spirale mortifère de l’exploitation, de la guerre, de l’anéantissement quotidien de la planète sur laquelle nous ne sommes qu’un infiniment petit souffle de vie. L’heure est venue de partager autre chose que la galère, la misère pendant qu’ils jouissent de tout sur notre dos. Le néo-libéralisme nous offre la souffrance emballée dans un joli papier cadeau et nous rend irresponsable de notre devenir. Nous sommes capables de construire une société alternative dont l’homme ne serait plus un loup pour autrui.

     Les politiques sécuritaires sont des mesures fascistes et de contrôle des humains sans notre autorisation. Nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde qui laisse crever ses ados, ses enfants mais, parle de profits constamment. Je dis non au capitalisme sauvage qui détruit toute idée de Vie !

     

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com
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  • André Racine, ofm : La Justice, La Paix et L’Intégrité de la Création sont au cœur de notre mission.

    André Racine
    Crédit photo : Richard Chartier

    André Racine Crédit photo : Richard Chartier Le frère André Racine, OFM, a été nommé animateur de JPIC (Justice, Paix et Intégrité de la Création) de la Province Saint-Joseph du Canada en août 2014. La dimension JPIC est intégrée dans le Secrétariat pour les missions et l’évangélisation de la Province. Selon les Statuts généraux de l’Ordre des Frères Mineurs (Les Franciscains), l’animateur JPIC « favorisera l’intégration et la coordination de la JPIC et l’organisera dans la vie et les services de la Province; et en premier lieu, il soutiendra les initiatives de la JPIC à tous les niveaux » (article 45).

     Dans cette entrevue, nous avons le plaisir de nous entretenir avec le frère Racine sur son travail de JPIC dans la Province.

     R.C. (Richard Chartier) : Frère André Racine, pouvez- vous nous expliquer l’importance de JPIC pour les Franciscains ?

     A.R. (André Racine) : Nous puisons notre intérêt pour la question JPIC à la source même de la spiritualité du fondateur, François d’Assise. Il transmettait une attitude franciscaine particulière, celle de voir Dieu dans tout ce qui est, de tout traiter avec respect, de comprendre comment l’humanité fait partie de la création. Il voyait toutes les créatures comme des frères et des soeurs. Gardant cela à l’esprit, les Franciscains cherchent à promouvoir la dignité humaine, une dignité qui s’accompagne de la justice de l’environnement. En fait, pour moi, c’est comme respecter l’oeuvre d’un grand artiste !

     R.C. : Quelle a été votre première tâche en tant qu’animateur de JPIC ?

     A.R. : Je me suis d’abord informé sur la question par des recherches et de la lecture. J’ai pris connaissance du livre de Michel Hubault et Jean Bastaire, « Approche franciscaine de l’écologie » (éditions Franciscaines, 2008). Il s’agit d’un ouvrage très intéressant qui, comme le mentionne le titre, apporte une réflexion sur l’apport de la spiritualité franciscaine à la question écologique. Il est important de prendre conscience que la dimension JPIC, et en particulier l’intégrité de la création, fait partie de la réalité des Franciscains, c’est au coeur de notre mission.

     R.C. : Quelles sont les activités que vous avez entreprises ?

     A.R. : Ma priorité est de rencontrer les frères et les fraternités afin d’examiner avec eux leurs perceptions de JPIC, les actions à effectuer, les gestes posés, comment intégrer cette dimension dans la vie des fraternités. Il a été décidé, avec le responsable de l’évangélisation, de visiter les fraternités afin de partager et discuter de JPIC. Nous avons rencontré les cinq fraternités de la Province. J’ai bien apprécié l’expérience, les frères ont participé avec enthousiasme et nous avons vécu de fructueux échanges fraternels. Maintenant, nous travaillons à faire une synthèse de ces rencontres et à dégager des pistes d’action.

     R.C. : Selon vous, qu’est-ce qui se dégage pour l’avenir en ce qui concerne la dimension JPIC ?

     A.R. : Je suis frappé par l’interdépendance entre les êtres vivants. Par exemple, les arbres captent le gaz carbonique et le transforme en oxygène, c’est ce qui nous permet de respirer. À notre tour, nous produisons du gaz carbonique. Il est fascinant de constater ce processus de l’existence de la vie qui dépend de l’interdépendance entre les espèces. J’aimerais découvrir et mieux connaître l’interdépendance entre les êtres vivants, il me semble qu’il s’agit d’un sujet qui invite à la réconciliation.

     Afin de conclure cet entretien, nous vous présentons une réflexion du journal La Croix qui a publié un dossier intitulé Chrétiens et écologie : la réconciliation ? : Nous sommes invités à redécouvrir les concepts franciscains de « Terre mère » ou de « Terre soeur ». « Avec François d’Assise, on peut parler d’une relation fraternelle de l’être humain avec tous ses écosystèmes » souligne Jean-Hugues Bartet. « Par le fait qu’il est une représentation vivante de Dieu, l’être humain est appelé à témoigner de l’agir de Dieu devant les autres créatures, considère Fabien Revol. Or le Christ a clairement montré qu’être le premier, c’est se faire serviteur, poursuit le théologien. L’homme a donc pour mission de se mettre au service de la Création. » (Extrait de « Chrétiens et écologie, la place de l’homme dans la Création »,
    site Internet de La Croix, www.la-croix.com)

    Source :  Revue Missions des franciscains : http://missionsfranciscains.blogspot.ca/

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  • PHILIPPINES – Une Eglise aux avants postes

    2015 Lou ArseniaPays symbole pour la mobilisation sur les urgences climatiques, les Philippines pourraient bien aussi être une des premières Eglises locales à se mobiliser fortement, à la suite des appels de l’encyclique Laudato Si.

    Le 4 juillet, le cardinal de Manille, Mgr Luis Tagle, avec près d’un millier de prêtres, de religieux, de laïcs, a lancé une campagne pour récolter près d’un million de signatures en vue du sommet sur le climat à Paris. C’est en mars dernier, que le mouvement est vraiment né à l’initiative du Global catholic climate movement dans ce pays frappé en novembre 2013 par le typhon Hayan qui fit plus de 6000 morts. C’est pour rendre hommage à ces victimes que le pape François s’est rendu à Tacloban.

    Le pays a de quoi se mobiliser d’ailleurs, étant rangé par le Rapport sur les risques mondiaux comme étant le 2e pays au monde le plus vulnérable aux désastres liés aux phénomènes climatiques extrêmes. On comprend pourquoi les négociations en cours pour le sommet de Paris concernent les habitants de ce pays. La publication de l’encyclique du pape François tombe donc bien comme un appel urgent à la mobilisation de tous. « C’est une obligation pour les chrétiens d’être mobilisés par les questions écologiques et de changement climatique, comme conséquence directe de notre rôle moral de gardien et du notre sens de la charité », explique Mgr Socrates Villegas, archevêque philippin de Lingayen Dagupan et président de la Conférence épiscopale des Philippines. « C’est notre manière, aujourd’hui, dont nous devons nous « laver » les pieds les uns aux autres. » Et de rajouter : »Ici, l’engagement des communautés chrétiennes pour la défense des biens communs va devoir influencer les décideurs politiques et aussi se traduire par des actions communautaires. »

    C’est entre autre le travail de Lou Arsenia, chargée de questions écologiques dans l’archidiocèse. Différents programmes de protection de l’environnement (cf. baie de Manille), de réduction des déchets d’agriculture biologique dans les paroisses ont été ainsi lancés.

    DL

    Source : article de Brian Roewe, 25 juillet, Eco Catholic

    Source https://ecologyandchurches.wordpress.com
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  • Toute la beauté de la création.

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    Toute la beauté de la création, Seigneur, me semble un océan d’amour dans lequel je me baigne avec joie.

    Au sein de ton œuvre, je me sens aimé et protégé. Je suis très honoré d’être ton enfant.

    Je me réjouis à me voir et à me sentir constamment en croissance.

    Rions et prions ensemble, Seigneur, et permets-moi de souhaiter partager ma joie avec toi, mon Créateur, que j’admire et que j’aime. Et je sens monter en moi l’espoir, Seigneur, l’espoir d’une humanité faite d’amour, de tolérance et de paix.

    Veux-tu bien, Père, m’aider et me guider sur la voie de l’espoir. J’ai besoin de ta tendresse et de ta compassion pour me sentir aimé et aimer à mon tour. J’ai soif de vérité.

    Que tout événement soit une épreuve et un prétexte pour mieux grandir vers toi. Seigneur, en témoin de la beauté de ta création, j’aspire au bonheur et au meilleur de moi-même. Aide-moi à me remplir davantage de ta présence et de ton amour pour me construire dans la confiance et la joie.

    Puissent ta sagesse et ta lumière m’accompagner et me guider sur le chemin afin de m’aider à déjouer les pièges du libre arbitre et de l’égocentrisme. Lorsque je m’égare et me disperse, permets-moi Seigneur, de me retrouver et de garder confiance en toi.

    Je recherche la lumière, la tolérance, la paix et l’amour. Permets-moi de t’aimer et de nous aimer à travers toi en grandissant vers l’union par la communion.

    Seigneur tout puissant, que mon âme soit ton foyer, que mon cœur soit ton amour, que mon souffle soit ta vie, que mon esprit soit ta sagesse, que mes yeux soient ta lumière, que ma voix soit ta parole, que mon écoute soit ta bienveillance, que mes mains soient ta chaleur, que mon corps soit ton véhicule et que mon action soit ton œuvre.

    Moi, ton humble et dévoué serviteur sur la terre et dans l’univers, fruit de la création et de l’incarnation, je te remercie pour ce que je suis, je te remercie pour ce qui est.

     

    Bruno LEROY.

    Source  http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com
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  • Homélie du 18ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu 

    Le vrai Pain de vie

    Textes bibliques : Lire

    Les lectures bibliques de ce dimanche nous parlent de la situation dramatique de ceux qui sont tenaillés par la faim. C’était le cas pour les hébreux lorsqu’ils ont été libérés de l’esclavage d’Egypte. Sous la conduite de Moïse, ils se sont mis en marche vers la Terre promise. Mais en attendant, ils se retrouvent dans le désert et la vie y est dure. Ils se sont trouvés affrontés au manque de nourriture et à la faim ; le ton s’est mis à monter ; ils ont récriminé contre Moïse et Aaron. Ils regrettent les marmites et le pain qu’ils avaient à satiété en Egypte. Venir mourir dans le désert, ça n’a pas de sens.

     

    Ces récriminations, Dieu les entend. Et le livre de l’Exode nous donne la réponse de Dieu. En nous rapportant ces événements, les croyants qui ont rédigé ce livre veulent nous transmettre un message de la plus haute importance. Ils ne cessent de nous dire que, même dans les situations les plus difficiles, Dieu ne nous abandonne pas. Il faut lui faire confiance contre vents et marées. Le véritable bonheur c’est de suivre sa loi et son enseignement. C’est le pain que le Seigneur nous donne à manger ; et il est chaque jour à notre disposition.

    L’Evangile de ce dimanche vient compléter cet enseignement ; il fait suite au récit de la multiplication des pains ; Jésus vient de nourrir une foule affamée. Pour tous ces pauvres gens c’est quelque chose d’extraordinaire. Ils pensent avoir trouvé en lui le roi qui répondra à tous leurs besoins. Mais Jésus ne l’entend pas ainsi. Ce n’est pas sa mission. Il a beaucoup mieux à proposer. C’est important pour nous aussi : en effet, nos prières se limitent souvent à des demandes matérielles terre-à-terre. Nous oublions alors ce qui est bien plus important. Et c’est cela que Jésus voudrait nous faire découvrir.

    Tout d’abord, pour échapper à l’enthousiasme des foules, Jésus se retire sur « l’autre rive » du lac. Cette « autre rive » c’est un symbole biblique très important. Il ne s’agit pas seulement de l’autre côté. Passer sur « l’autre rive » c’est renoncer à la facilité et se mettre sur le chemin que Dieu nous montre. Jésus a renoncé à la royauté terrestre ; il n’a pas voulu des prestiges ni des honneurs. Il s’est retiré loin de la foule pour rejoindre son Père dans le silence et la prière.

    Les foules sont parties à la recherche de Jésus. Elles sont également passées sur l’autre rive. Mais elles se sont trompées de rive. Le vrai passage que Jésus attend de nous, c’est celui de la foi et de l’amour. Il nous faut quitter la rive de notre confort et de nos certitudes et rejoindre celle de la vérité de l’Evangile. Ceux et celles qui ont répondu à l’appel du Christ ont renoncé à une vie facile. La grande priorité ce n’est pas les biens que nous possédons ni ceux que nous voulons posséder. Jésus voit tous ces gens qui travaillent dur pour leur nourriture corporelle. Or c’est « une nourriture périssable pour une vie périssable ». Aujourd’hui, il voudrait leur révéler une autre nourriture, un pain « venu du ciel » pour la Vie Eternelle.

    C’est là que Jésus voudrait les éveiller à cet autre pain. Il nous parle du « vrai pain », « le pain de Dieu », « le pain de vie », « le pain venu du ciel ». Ce n’est pas comme la manne que les anciens ont mangée dans le désert au temps de Moïse. Le seul vrai pain, c’est Jésus. Il est le pain du ciel, celui qui donne la vie. Cette nourriture largement offerte à tous c’est d’abord la parole de Jésus : « L’homme ne vit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Dt. 8. 3). Jésus est également nourriture par son Corps et son Sang donnés en nourriture lors de la célébration Eucharistique.

    Actuellement, le même Christ continue à nous révéler notre faim et notre soif d’absolu. Il voit tous ces jeunes et moins jeunes qui courent vers les plaisirs que procure la société de consommation, la drogue, l’alcool, les décibels. Il voit tous ces gens qui sont angoissés parce qu’ils ont perdu leur emploi. Leur grande douleur c’est que personne n’a besoin d’eux. Il leur manque un climat de tendresse et d’amour qui pourrait illuminer leur vie. Nous chrétiens, nous sommes envoyés pour témoigner de cet amour qui est en Dieu et le communiquer à tous ceux qui nous entourent.

    Saint Paul nous montre le chemin. Il invite les croyants de son temps et chacun de nous à se laisser guider par un esprit renouvelé. Les Ephésiens, auxquels il s’adresse, sont passés sur l’autre rive. Ils ont quitté leurs anciennes pratiques pour se mettre à la suite du Christ. . Leur foi en Jésus a fait d’eux des hommes nouveaux. Mais saint Paul sait que cette foi est encore fragile car ils vivent dans un monde païen. Nous aussi, nous pouvons être atteins par l’esprit païen de notre temps. C’est ce qui se passe quand nous donnons la première place à l’argent et aux satisfactions matérielles. Mais le Seigneur veille ; il nous appelle inlassablement à revenir vers l’autre rive. C’est là qu’il nous attend. Il nous destine à partager sa vie.

    En ce jour, nous venons vers toi Seigneur. Toi seul peux nous guider sur le chemin de la vraie conversion. Garde-nous fidèles à tes paroles car elles sont celles de la Vie Eternelle. Amen

    Sources : Revues Signes et Feu Nouveau ; La Parole de Dieu pour chaque jour (V. Paglia) ; Pensées sur l’Evangile de Marc (C. Schonborn) ; Homélies pour l’année B (Amédée BRUNOT) ; dossiers personnels…

     

    Source http://dimancheprochain.org
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  • Écrire comme une résilience.

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    Au début, je voulais parler chaque jour de ma pratique éducative. De mon approche des Jeunes et de leurs problématiques parfois inextricables. Puis, les mois venant, mon discours se transforma en une sorte d'évangélisation quotidienne.
     
    N'avais-je plus rien à exprimer sur le social qui forme la trame de notre Vie ? Si, bien-sûr ce ne sont point les sujets qui manquent.
    Il arrive pourtant ce phénomène étrange qu'on ne peut masquer sur un Blog. La vérité sur ce qui sous-tend les moindres bruissements de l'âme.
    Oui, écrire ouvre une porte inattendue sur le reflet que nous sommes.
    Bien-sûr, comme dans toutes communications sur la toile, l'image est amplifiée voire déformée. Et pourtant, une certaine métaphore de votre être reste suspendue dans vos mots.
     
     
    Pourquoi suis-je soudain parti vers la spiritualité alors que, ce Blog n'y était pas destiné ?
    Je me suis posé cette question en relisant l'ensemble de mes textes. Ils parlent de Dieu sans vraiment se préoccuper des problèmes réels de société. Serais-je devenu Mystique, loin des tumultes Humains ?
    Non pas. Je m'aperçois simplement et en toute humilité que mon action éducative ne peut être dissociée de ma Foi.
    Figurez-vous que je m'en suis aperçu voilà quelques jours seulement. Pourquoi ? Car, je vis chaque jour auprès d'ados qui ne veulent pas entendre parler de Christ. Donc, je me tais et dans ce silence essaie de Témoigner de ma Force et Joie de vivre au sein de leurs désespérances.
    Donner un souffle d'espoir aux Jeunes qui pensent que tout est fini avant de commencer...
    Évidemment, vivant ainsi depuis de années, sans jamais faire de prosélytisme. Mais en remettant debout des ados qui s'écroulent ; je ne pensais pas que ma Foi fut aussi essentielle.
     
     
    Je comprends mieux désormais mon entourage étonné, bien souvent.
    N'as-tu donc jamais peur de cette violence ? Non , jamais pourquoi ? Comment peut-on avoir peur de jeunes qu'on aime tels qu'ils sont...
    La peur vient d'un manque d'Amour envers les autres !
    Et en mon for intérieur, je me dis que je ne suis pas seul.
     
    Voyez-vous un Blog permet une certaine introspection.
    Et je comprends mieux maintenant à la fois les admirations et les rejets. Je ne voulais parler que du militantisme de notre équipe et surtout des actions d'autrui. Et me voilà, au fil des pages à communier des mers profondes qui m'animent.
    Je sais que parfois la perception est tronquée. Un super éduc, un type sympa, un homme d'une grande spiritualité chrétienne... Et pourtant !
    Et pourtant, la réalité est bien différente. Je ne suis qu'un pauvre type qui tente au mieux d'aimer en vérité son prochain. Même s'il est lointain. Je suis ce pauvre hère qui pousse des colères homériques quand les choses ne tournent pas rond.
    Rien de plus humain qu'un humain, n'est-ce pas ?
     
    Je suis ce pauvre type qui tente de vivre son amour de Christ au quotidien. Je suis le ringard des ringards. Le gars qui s'est forgé sa morale selon les injonctions de sa conscience. Celui qui ne veut pas que ses écrits ne collent guère à sa peau d'homme. Celui qui gueule contre le racisme, l'intégrisme, le sexisme et tous les magmas de l'intolérance déclarée.
    Je suis un impulsif qui maîtrise ses colères contre la connerie et qui n'y parvient pas toujours. Je suis l'éducateur capable de mettre un coup de poing à un jeune qui me manque de respect...
    Je suis ce que je ne suis pas.
     
     
    Et ce Blog me permet cette introspection aux tréfonds de mon être.
    Tous les actes, les gestes que j'effectue au quotidien ont une signification.
    La conviction d'être aimé de Dieu et de l'Aimer au-delà de Tout.
    Oui, même dans mes violences je garde cette couleur d'amour et de tendresse pour les plus meurtris.
    Le Blog est une confession publique. Une réconciliation avec soi-même. Mais, n'est-ce pas justement l'endroit le plus égotique qui soit ?
    Parler de soi, comme une évidence, n'est-ce point dangereux ?
     
     
    Cela peut le devenir si nous passons notre temps à regarder gonfler notre nombril. Mais, ce qui est enrichissant est de partager son humanité avec autrui. Cette introspection devient alors réveil du cœur qui sommeille. Et la lumière jaillit peu à peu dans les lettres, les phrases et tout se met à penser.
    Oui, un Blog est un mirifique instrument de confidences à la fois personnelles et universelles. Le risque est de se trouver avec un visage autre. Certains ont même poussés les investigations en me nommant gourou ou superman. Je ne suis rien d'autre qu'un chrétien qui vit son Amour de Dieu et de la Vie, malgré les adversités et qui veut en Témoigner. C'est tout. Et cela dans le respect absolu des convictions autres. Je viens seulement de constater que mon existence n'aurait pas pris cette tournure sans ma Foi.
     
     
    Je serais probablement mort après la mort de ma mère. Et après, tant de soucis, d'épreuves à surmonter. Mais, j'ai choisi le combat fraternel envers toutes Injustices. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est mon Blog quand je le relis... Et c'est vous lorsque vous me lisez avec tant d'Amour...et de patience.
     
    Vous m'envoyez les étoiles sur lesquelles je navigue depuis longtemps sans savoir qu'elles ont guidées ma Vie.
     
    Le Blog, c'est vraiment le retour en soi pour donner aux autres ce qu'on possède d'intime non ? Et vous comment ressentez-vous les écrits qui chaque jour forgent votre esprit ?

     
    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • ECOLOGIE INTEGRALE – Mettre fin à la prolifération nucléaire

    2015 MullerJean Marie est un homme engagé. Ecrivain et militant, il est une de ces figures de la non-violence actuelle qui continue de tenir vive la mémoire de Gandhi. C’est à ce titre qu’il vient de me partager une réflexion à partir de l’encyclique du pape François.

    Le 18 juin 2015, le pape François a publié une lettre encyclique consacrée à l’écologie qui a été unanimement saluée comme un document majeur. Avec lucidité et gravité, l’évêque de Rome s’inquiète des dégâts irréversibles causés à la terre. Il demande aux hommes qui habitent cette planète de s’unir et de se mobiliser pour relever « le défi urgent de sauvegarder notre maison commune » et, pour cela, de « sortir de la spirale d’autodestruction dans laquelle nous nous enfonçons ». À travers une approche intégrale, le texte souligne les multiples dangers qui s’accumulent sur la nature et l’environnement.

    Il souligne que le développement des sciences a donné aux hommes « un terrible pouvoir » : « Jamais l’humanité n’a eu autant de pouvoir sur elle-même et rien ne garantit qu’elle s’en servira toujours bien, surtout si l’on considère la manière dont elle est en train de l’utiliser. Il suffit de se souvenir des bombes atomiques lancées en plein XXe siècle, (…) sans oublier qu’aujourd’hui la guerre possède des instruments toujours plus mortifères. »

    Ainsi, parmi les menaces qui pèsent sur « notre terre opprimée et dévastée », François dénonce tout particulièrement « la guerre qui produit toujours de graves dommages à l’environnement ».

     

    Il souligne que « les risques deviennent gigantesques quand on pense aux armes nucléaires ainsi qu’aux armes biologiques ». Il cite alors Jean-Paul II qui, dans son message pour la Journée mondiale de la paix 1990, affirmait : « Malgré l’interdiction par des accords internationaux de la guerre chimique et biologique, en réalité la recherche continue dans les laboratoires pour développer de nouvelles armes offensives capables d’altérer les équilibres naturels. » L’évêque de Rome consacre un paragraphe entier à la Charte de la Terre. Ce document est une déclaration internationale qui entend affirmer les valeurs et les principes fondamentaux pour construire un monde juste, durable et pacifique au XXIe siècle. Le texte final a été approuvé dans les locaux de l’UNESCO à Paris en mars 2000. Parmi ces insistances, cette Charte énonçe ces recommandations qui rejoignent très précisément le sujet de l’encyclique :

    «  – Démilitariser les systèmes de sécurité nationale, les amener à une position défensive non provocatrice et convertir les ressources militaires à des projets pacifiques, notamment à la restauration écologique.

    – Éliminer les armes nucléaires, biologiques et toxiques, ainsi que toutes autres armes de destruction massive. «

    Malheureusement, François se trouve obligé de reconnaître que les terriens n’ont pas été capables de relever ces défis. La Charte de la Terre, écrit-il, « nous invitait tous à tourner le dos à une étape d’autodestruction et à prendre un nouveau départ, mais nous n’avons pas encore développé une conscience universelle qui le rende possible ».

    Lors de la Conférence des États parties chargée d’examiner le Traité de non prolifération des armes nucléaires (TNP) qui s’est tenue à New York du 27 avril au 22 mai 2015, l’archevêque Bernadito Auza, le représentant du Saint Siège auprès des Nations Unies, a fait une critique sévère de la politique menée par les États dotés de l’arme nucléaire. « L’échec à mettre en œuvre de bonne foi les obligations contenues dans le TNP constitue une réelle menace pour la survie de l’humanité. » Soulignant que la question de la sécurité nationale revient souvent dans les discussions portant sur les armes nucléaires, l’archevêque s’interroge en ces termes : « N’est-il pas urgent de revisiter de manière transparente la définition faite par les États, spécialement par les États dotés de l’arme nucléaire, de leur sécurité nationale ? » Enfin, Bernadito Auza souligne que « l’absence de mesures concrètes et efficaces en faveur du désarmement nucléaire conduira tôt ou tard à de réels risques de prolifération nucléaire ».

    Il convient de noter qu’en mettant en avant la notion de « sécurité nationale », le représentant du Vatican interpelle chaque nation et non pas la communauté internationale. C’est donc à chaque Église nationale des États nucléaires qu’il revient de prendre leur responsabilité. Soit elles continuent à s’accommoder de la préméditation d’un crime contre la terre et l’humanité en ne dénonçant pas la dissuasion nucléaire comme étant moralement inacceptable et écologiquement intolérable, soit elles décident d’assumer leur responsabilité en exigeant – en toute laïcité, comme organisation de la société civile – le désarmement nucléaire unilatéral de leur pays.

    L’Église de France est donc directement concernée.

    Jean-Marie MULLER

    http://www.jean-marie-muller.fr

    https://ecologyandchurches.wordpress.com
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  • Rome


    Ecologie intégrale: diffuser les solutions techniques, par Anne Hidalgo

    Bilan de Mme Hidalgo, maire de Paris, à l’issue de la rencontre des maires au Vatican, le 21 juillet. Elle juge la synthèse du pape François entre humanisme et écologie « révolutionnaire », et « réconfortante ».

    Anita Bourdin

    ROME - Ecologie intégrale: diffuser les solutions techniques, par Anne Hidalgo

    Paris, 23 juillet 2015 (ZENIT.org)

    « Les solutions techniques existent, qu’il s’agit maintenant de les diffuser », explique Anne Hidalgo, maire de Paris, au micro de Radio Vatican, à l’issue de la rencontre des maires du monde au Vatican sur changements climatiques et lutte contre la traite des êtres humains.

    Elle juge la synthèse du pape François, dans Laudato Si’, entre humanisme et écologie, à la fois « révolutionnaire », et « réconfortante ». Elle dit « adhérer » à ce concept « d’écologie intégrale » dans lequel « la question sociale et la question écologique ne sont pas dissociées ». 

    Voici notre transcription intégrale de l’entretien accordé par Mme Hidalgo à Radio Vatican, les intertitres sont de Zenit.

    Ne pas dissocier écologie et question sociale

    « C’est une grande première : le Vatican qui invite des maires du monde entier à venir parler, travailler, à partir de leurs expériences, sur  des thèmes fondamentaux le défi climatique et l’on sait combien cela va nous concerner aussi avec la COP 21 qui se tiendra à Paris en décembre. Mais aussi sur un sujet comme la traite des êtres humains, d’ailleurs en reliant tous ces  sujets puisque le pape, dans son encyclique, a proposé ce concept - auquel j’adhère pleinement - d’écologie intégrale dans lequel la question sociale, la question écologique ne sont pas dissociées : c’est très important. »
    L’optimisme de l’action

    « Je trouve que les propos des maires aujourd’hui – qui viennent de tous les continents – sont des propos extrêmement optimistes, quant à la volonté et à la capacité d’agir, et je trouve que par les temps qui courent cet optimisme de l’action est quelque chose qu’il faut souligner. Dans les propos des maires, il y a l’exemple chacun de leur ville avec des propositions pour que nos villes soient plus propres, moins émettrices de gaz à effet de serre. On voit que les solutions techniques existent, qu’il s’agit maintenant de les diffuser, que cette diffusion d’ailleurs peut se faire dans un rapport nord-sud qui n’est pas ce rapport conflictuel qui consisterait à dire : le nord a pillé les ressources de la planète et le sud n’a pas le droit au développement. Je crois justement que dans les propos de tous les maires et des exemples très concrets, on voit bien qu’il y a des actions qui permettront de relever ce défi. »

    Aucune « peur de l’autre »

    « Et puis je suis très très frappée aussi par le caractère très progressiste de toutes les interventions des maires. Je n’ai pas entendu un maire aborder des questions qui sont lourdes dans nos villes comme par exemple celle de l’immigration en des termes qui laissent un quelconque espace à la xénophobie et à la peur de l’autre : cela aussi c’est quelque chose de très intéressant. Je me disais que cette diplomatie des maires peut apporter vraiment beaucoup. Tous les maires, et notamment les maires des grandes villes – Paris, je pense à Rome, à Athènes, qui n’est pas là aujourd’hui mais est confrontée aussi à des questions de migrations, je pense à Lampedusa qui est ici aujourd’hui – tous les maires nous vivons une réalité, cette réalité il ne s’agit pas de l’embellir, mais je crois que nous avons conscience que la parole publique qui est la nôtre ne peut pas être une parole qui cède ni au populisme ni à la démagogie. Si certains dans nos vies politiques s’appuient beaucoup et instrumentalisent beaucoup les migrants pour créer de la peur, pour en faire un élément de repoussoir, et pour prôner un discours de fermeture. Ce n’est pas  ce que j’ai entendu ce matin. Les maires sont très réalistes, vous savez, et tous les matins nous sommes vraiment confrontés à tous les problèmes, et il faut s’occuper de tout le monde : de nos habitants situations difficiles et aussi de ceux qui arrivent et qui ne peuvent pas être renvoyés à leur destin. Donc, c’est complexe, c’est difficile, mais la particularité des maires c’est qu’ils retroussent les manches et qu’ils agissent. »

    Une encyclique révolutionnaire

    « Donc la parole est très importante. La parole des responsables religieux, on le voit avec la force du propos du pape François qui a remis – avec un discours révolutionnaire – la question de l’écologie, mais aussi la question du social, la question de l’économie, dans une formulation que beaucoup de dirigeants politiques – y compris à gauche – n’osaient plus avoir.

    J’ai lu l’encyclique et je trouve que le fait que la religion, la science non seulement se parlent mais croisent leur regard et appuient le regard l’une sur l’autre c’est quelque chose de très important. »

    Des prolongements très concrets

    « Et puis surtout, dans cette encyclique, vraiment cette écologie globale, d’intégration globale, est quelque chose qui, moi, me touche. Il y a vraiment une conciliation théorique, mais dont on voit bien les prolongements très concrets, entre l’humanisme et l’écologie.  Et cela correspond aussi à ma philosophie. J’ai beaucoup d’amitié pour un grand écologiste Yann Arthus-Bertrand : cela fait très longtemps d’ailleurs que quelqu’un comme lui a déjà fait ce cheminement, c’est-à-dire, partant de la défense de la planète pour aujourd’hui essentiellement s’exprimer sur l’humain et on le voit à travers son exposition sur « Sept milliards d’autres ». Mais c’est vrai que, exprimé avec cette force à la fois ce sérieux mais aussi cet engagement dans cette encyclique, c’est très réconfortant. »

    Source www.zenit.org
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  • Nouveau rebondissement autour du tombeau du Christ...

    Nouveau rebondissement autour du tombeau du Christ...                     L'ossuaire de Silwan porte l'inscription "Jacques, fils de Joseph, frère de Jésus".

    Photo: AllTheContent / Biblical Archaeologic Society

    Découvert en 2002, l’ossuaire de Silwan contiendrait les ossements du frère de Jésus, selon une inscription en araméen gravée sur le cercueil de pierre. Appartenant à un collectionneur privé, il a été au centre du "procès en contrefaçon du siècle" qui a vu la condamnation à la prison de son propriétaire. Pourtant, un nouveau rebondissement vient secouer les archéologues et l’Eglise: des analyses géochimiques montrent que l’ossuaire est non seulement authentique, mais qu’en plus il proviendrait du tombeau de Talpiot, qui contiendrait les restes du Christ et de sa famille.

    Reconnus par certains comme les deux plus importantes reliques chrétiennes découvertes à ce jour, mais rejetées par certains suite à des accusations de contrefaçon, l’ossuaire de Silwan et le tombeau de Talpiot sont au centre de vigoureux débats depuis plusieurs années.

    La contrefaçon du siècle?

    A la veille de Pâques, l’archéologue israélien Arye Shimron a annoncé avoir trouvé un lien indéniable entre l’ossuaire et le supposé tombeau familial du Christ, découvert dans le quartier de Talpiot à Jérusalem. En effet, jusqu’à présent, personne n’avait pu déterminer la provenance exacte de l’urne funéraire de Silwan, revendue à un collectionneur d’art par un marchand d’antiquités, et réapparue en 2002.

    Photo de l´article      

                                    Photo: AllTheContent / All Rights Reserved / Wiki Commons

                                                       Entrée du tombeau de Talpiot à Jérusalem.

    Son authenticité a longuement fait débat, certains scientifiques estimant avoir affaire à une contrefaçon. Au terme d’un procès de cinq ans durant lesquels le juge a réuni plus de 12’000 pages de témoignages et auditionné près de 150 témoins, la justice israélienne a finalement conclu à l’impossibilité de prouver que l’urne était un faux.

    En procédant à de nouvelles analyses, Arye Shimron avait pour objectif de faire avancer les débats. Et c’est chose faite. Après avoir procédé à 200 tests chimiques sur la patine et la terre présentes sur l’ossuaire, l’expert est parvenu à la conclusion que l’urne était non seulement authentique, mais qu’elle provenait en outre du tombeau de Talpiot.

    Judas, fils de Jésus

    L’urne funéraire reposait donc bel et bien, à l’origine, auprès des ossuaires découverts à Talpiot, et vient corroborer la thèse selon laquelle ce tombeau familial pourrait être celui du Christ et de sa famille. Sur le site, cinq ossuaires avaient été découverts portant les inscriptions "Jésus, fils de Joseph", "Marie", "Joseph", "Marie Madeleine" et "Judas, fils de Jésus".

    Photo de l´article                                                                       Photo: AllTheContent / Matanya / CC 
     

    Ossuaire de Judas, fils de Jésus.

    Le très controversé documentaire "Le tombeau perdu de Jésus", réalisé par James Cameron et Simcha Jacobovici, tentait de prouver avec des analyses ADN et des statistiques qu’il était peu probable que le hasard ait réuni dans ce tombeau tous ces noms ayant trait à l’histoire du christianisme. Les principales critiques provenaient des autorités religieuses qui voyaient dans cette découverte une incompatibilité avec les récits de la Bible et la Résurrection. Par la suite, les ossuaires sont confiés au musée Rockefeller de Jérusalem tandis que les ossements sont enterrés anonymement sous la pression des autorités religieuses, et l’affaire du tombeau du Talpiot semble tomber dans l’oubli…

    Les analyses d’Arye Shimron apportent une nouvelle pièce au puzzle, et permettront peut-être de relancer les recherches archéologiques autour du tombeau de Talpiot, aujourd’hui scellé.

    source: http://www.bluewin.ch  - et www.interbible.org
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