• La joie chrétienne prend la forme de l’engagement.

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    On rit et on rit beaucoup. On rit pour se détendre. On rit pour se dégager de l’anxiété et du stress que nous causent les activités quotidiennes. On rit pour fuir, un instant, les dures réalités de la vie. On rit pour faire la fête.

    Dans une lettre aux chrétiens de Thessalonique, saint Paul lance cette invitation : « Soyez toujours dans la joie ! » ( 1 Thessaloniciens 5, 16). La tradition liturgique l’a pris au sérieux : elle a même institué un « dimanche de la joie » en plein cœur du temps de l’Avent. « Soyez toujours dans la joie ! » Pas seulement le temps d’un numéro d’humour, pas seulement le temps d’un spectacle comique, mais perpétuellement :

    Pourtant, il y a des jours dans la semaine, et même des heures dans la journée où nous n’avons pas le goût de rire. Nous sommes touchés par des événements qui sont loin de susciter l’humour. Ces jours-ci, nous nous sommes souvenus de ces femmes assassinées à l’École polytechnique, il y a quelques années. La télévision nous a montré des otages à Bagdad, menacés de mort par des terroristes résolus. Nous avons vu aussi des enfants en Orient qui travaillent durement dans des conditions inhumaines et pour des salaires dérisoires au profit de la chaîne de magasins Wall-Mart. On parle de prisons secrètes dans certains pays du monde, au service du gouvernement américain, des prisons où on pratique la torture. Ailleurs, même ici, des familles vivent misérablement, dans le dénuement total. Des étudiants, même à l’Université, ne mangent pas à leur faim. Des couples connaissent la violence conjugale.

    La joie que souhaite saint Paul ne peut pas ignorer la misère humaine. Elle trahirait le Christ. Le Christ n’est-il pas toujours au côté des malheureux ? N’est-il pas mort pour les pauvres et les petits ? La joie chrétienne ne peut être une simple distraction dans notre quotidien. Elle ne peut se réduire à quelques farces d’humoriste.

    La joie chrétienne découle avant tout de la foi, et de la foi pascale. Nous reconnaissons que la mort du Christ est porteuse de vie. Nous avons confiance en sa fécondité. Nous croyons en la résurrection du Seigneur au point de considérer que toute situation humaine, même le pire désastre, peut déboucher sur la vie. Nous croyons en la victoire du Christ sur le mal et sur la mort. Nous portons au fond de nous-mêmes une joie que rien ne peut nous ravir, pas même une détresse extrême, puisque nous sommes appelés à la Vie.

    La joie chrétienne découle de la confiance en la présence de l’Esprit dans nos initiatives comme dans le déroulement de la vie du monde. Jean-Baptiste annonçait le Christ en disant : « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas. » (Jean 1, 26) Nous pourrions reprendre cette Parole pour annoncer l’Esprit parmi nous. Cet Esprit collabore à notre tâche d’édification de la société humaine. Dans toute sa puissance, il nous réconcilie les uns avec les autres. Il nous fait dépasser les obstacles qui jonchent la route de nos fraternités et de nos entreprises de justice sociale. Voilà pourquoi sa présence est source de joie pour nous.

    Par conséquent, la joie chrétienne est témoignage d’hommes et de femmes qui croient en Dieu et en son action dans le monde comme dans nos vies. Nous témoignons de notre foi en la fidélité de Dieu qui tient ses promesses et demeurent à nos côtés tout au long de l’existence. Témoignage qui demande souvent du courage quand nous avons l’impression de nous retrouver seuls avec nos drames et nos problèmes.

    Finalement, la joie chrétienne prend la forme de l’engagement pour les autres. La joie qui habite le croyant annonce aux pauvres la bonne nouvelle d’un Dieu qui prend parti pour eux. Elle accompagne des gens au cœur brisé, elle annonce la libération aux prisonniers de toute sorte et la liberté aux captifs.

    C’est donc pas drôle, la joie ! C’est même très sérieux ! Et saint Paul a raison de nous dire : « Soyez toujours dans la joie ! »

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Homélie du 18ème dimanche du temps ordinaire.

    Abbé Jean Compazieu

    Vanité des vanités…

     pas

     

    Textes bibliques : lire

    En cette période des vacances d’été, les lectures liturgiques nous font réfléchir sur le sens de biens matériels. Ils sont nécessaires pour assurer notre quotidien. Mais le plus important est ailleurs. On se donne beaucoup de peine pour accumuler des richesses. On fait preuve d’ingéniosité, on s’impose des fatigues qui ruinent la santé, l’union du foyer, l’éducation des enfants. Le confort matériel c’est bien, mais si notre vie n’est pas remplie d’amour, il manque l’essentiel. Ce qui fait la valeur d’une vie c’est notre amour de tous les jours pour ceux qui nous entourent. Nous deviendrons riches en ouvrant nos mains et nos cœurs. 

    Saint Paul nous invite précisément à faire mourir tout ce qui n’appartient qu’à la terre… en particulier cette soif de posséder qui n’est qu’idolâtrie. Si nous voulons trouver le Christ, nous devons rechercher « les réalités d’en haut ». Ces réalités s’appellent justice, amour, charité. Comprenons bien, au jour de notre baptême, nous avons été plongés dans cet océan d’amour qui est en Dieu, Père, Fils et Saint Esprit. Avec lui, plus rien ne peut être comme avant. C’est une vie entièrement renouvelée qui s’ouvre devant nous. Pour Paul, l’homme accompli c’est Jésus Christ. C’est vers lui que nous devons orienter notre existence.

    Dans l’évangile de ce jour, nous trouvons un homme qui n’a rien compris. Il est en conflit avec son frère pour une question d’héritage. Pour le comprendre, il faut connaître les habitudes de l’époque : pour éviter la division et la dispersion des champs et des troupeaux, le fils aîné hérite à peu près de tout. Mais il doit gérer le patrimoine au bénéfice du clan familial. Le fils cadet n’a que la portion congrue. C’est le cas de celui qui s’adresse à Jésus pour lui demander d’intervenir auprès de son frère. Mais Jésus repousse sèchement cette demande. Il n’est pas venu pour régler nos problèmes de partage. Il y a des personnes compétentes pour cela.

    Mais comme souvent, Jésus en profite pour attaquer le problème à sa racine. Le vrai malheur, nous dit-il, c’est qu’il y a des hommes qui sont fous ; ils font des choix désastreux. Ils se rendent malheureux ; et en même temps, ils font le malheur des autres. C’est ce qui arrive quand on ne pense qu’à soi et qu’on oublie les autres et le reste du monde. Quand saint Luc écrit son évangile, il pense aux inégalités criantes du monde gréco-romain. Ces inégalités sont toujours bien présentes dans celui d’aujourd’hui. Notre pape François vient de nous le rappeler : il ne cesse de se faire l’avocat d’une « Église pauvre pour les pauvres ».

    Il ne faut jamais oublier que la terre et ses richesses ont été créées par Dieu au bénéfice de tous les hommes. Ces richesses continuent à appartenir à Dieu. Il nous les confie pour que nous les fassions fructifier au bénéfice de tous ses enfants. Nous avons le droit d’en user mais non d’en abuser. Par la bouche de Jésus, Dieu traite de fous ceux qui s’y laissent enfermer. En se prosternant devant le veau d’or, ils oublient d’aimer Dieu et le prochain. Ils n’aiment que leur propre personne ; ils deviennent des idolâtres qui se condamnent eux-mêmes. Notre trésor est dans notre cœur. En cette période d’été et de dépenses pour beaucoup, ça vaut la peine de réfléchir au vrai sens de la vie. C’est important : nous savons bien que les richesses, petites ou grandes risquent de nous empêcher de prendre l’Évangile au sérieux.

    Pour terminer, voici le témoignage d’une petite Chloé. Elle n’a que 9 ans mais déjà un cœur immense. Alors qu’elle croise tous les jours sur le chemin de l’école des personnes sans abri, elle interroge sa mère sur la raison de leur situation et ce qu’elle peut faire pour les aider… Elle décide alors d’agir. Avec l’aide de sa grand-mère, elle coud des jolis sacs en tissu qu’elle remplit d’articles de toilette et d’hygiène pour femmes. Elle part ensuite avec sa maman dans les rues de San Francisco à la rencontre des femmes SDF pour leur offrir elle-même ses sacs.

    Mais ce projet n’est qu’un début. Chloé compte aller plus loin pour aider les plus démunis, en particulier les enfants « qui n’ont pas eu autant de chance qu’elle dans la vie », dit-elle. Elle a récolté 13 000 dollars par l’intermédiaire d’une association caritative qu’elle a créée avec sa maman. Ils ont notamment servi à organiser un grand une distribution géante de jouets pour les enfants défavorisés. Et Chloé compte bien poursuivre son engagement car, dit-elle, « Aucun rêve n’est trop petit ou trop grand. Je veux inciter les enfant à devenir bons et à s’engager dans ce monde ». A 9 ans, elle avait tout compris.

    Nous sommes tous appelés à édifier le monde des hommes non sur la fortune insolente de quelques-uns mais sur la justice qu’inspire l’amour. Alors, plus que jamais, nous accueillons cette supplication : « Aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur ».

    Télécharger :  Homélie du 18ème dimanche du temps ordinaire

    Sources : Revues Feu Nouveau et Signes, Missel communautaire, Pour la célébration Eucharistique (Feder et Gorius), missel des dimanches et fêtes (Bayard) – lectures bibliques des dimanches (A. Vanhoye) – L’1visible juillet-août 2016

    source http://dimancheprochain.org

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  • Messe d'ouverture des XXXIe JMJ à Cracovie (Pologne)

    Ajoutée le 26 juil. 2016

    Après les Journées en diocèses, les XXXIe Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ) débutent avec la messe d'ouverture sur la plaine du Blonia, à Cracovie (Pologne). Une messe célébrée en début de soirée sous le patronage de saint jean Paul II, initiateur des JMJ, et présidée par le Cardinal Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie. Les symboles des JMJ -la Croix et l'icône de la Vierge Salus Populi Romani- sont présentés aux fidèles. Voyage apostolique du pape François, du 27 au 31 juillet 2016.
    JMJ Cracovie 2016 du 26/07/2016.

    Source KTO

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  • Aux membres des fraternités franciscaines du Canada, je vous partage un article paru dans le Bulletin de la Régionale de la grande région de Québec qui nous informe sur les développements en cours pour la vie de nos fraternités. Bonne lecture.

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    Mot de l’assistant spirituel

    Le mercredi 8 juin dernier, nous avons visité des sœurs de l’OFS des fraternités de Thetford Mines.  À l’occasion de cette visite pastorale et fraternelle, nous avons entendu cette expression : « Notre Fraternité n’existe plus. » Pourtant nous avons rencontré des sœurs très actives au regard de leur engagement franciscain.  Que s’est-il passé ?

    Comme le mentionne le Rapport au CIOFS – Comment gérer un Ordre International comme l’OFS ?

    «  Le fonctionnement de la structure est problématique. […] Par conséquent, la vie de la fraternité locale est souvent perdue dans la gestion de l’Ordre. […] Plusieurs de nos fraternités locales ont exprimé le sentiment d’être surchargées par la structure et se sentent empêchées de vivre la vie évangélique. »  Ledit rapport mentionne trois priorités et la première s’énonce ainsi : « Une nouvelle structure organisationnelle avec une mise au point sur la fraternité locale. »

    Nous constatons le vieillissement des membres et la diminution de leurs capacités physiques.  Plusieurs habitent en résidences et sont en perte d’autonomie.  Ces personnes n’ont plus la force de « répondre aux structures des constitutions de l’Ordre. »  Ces personnes disent que leur Fraternité est « morte » ou en « dormance ».  Mais nous avons rencontré des sœurs qui, habitant dans la même résidence, peuvent se retrouver pour vivre autrement leur fraternité franciscaine.  Dans certaines résidences, ce sont elles qui préparent la liturgie et forment une sorte d’équipe « d’animation pastorale » dans leur milieu.  Une dame organise la projection de films à caractère religieux ou biographique de saintes ou de saints, vie de Jésus ou simplement de films à message « chrétien » ou à saveur évangélique.  La récitation du chapelet se fait tous les jours, grâce à l’initiative d’une ou deux sœurs de l’OFS, la visite des malades de la résidence, l’entraide fraternelle lors des déplacements de personnes en perte d’autonomie, etc.  Toutes nous ont affirmé qu’elles récitaient leur office quotidiennement en union avec les sœurs et les frères de l’OFS…  Et on dit que la « fraternité est morte ! »

    Nous vivons présentement dans une « Église en gestation » (voir Rm 8, 22-23).  Notre saint Père le Pape François ne s’exprimait-il pas en ce sens ?

    « L’Église ne doit pas craindre d’abandonner des usages qui ne sont pas étroitement liés à l’Évangile. Il faut être audacieux et créatifs et abandonner une bonne fois pour toutes  le confortable proverbe : « On a toujours fait ainsi. »  Il ne faut plus fermer les portes de l’Église pour s’isoler, mais les ouvrir pour aller à la rencontre de tous et se préparer au dialogue avec d’autres langues, d’autres classes sociales, d’autres cultures.  Voilà mon rêve et je compte le réaliser. »[1]

    Dans les diocèses du Québec et ailleurs au pays, il se vit un grand Tournant missionnaire. La Commission épiscopale pour la doctrine, une commission de la Conférence des évêques catholiques du Canada a publié en 2014, un document intitulé : La dynamique missionnaire de la paroisse aujourd’hui.

    Ce document nous invite à nous prendre en main et à redécouvrir notre vocation missionnaire découlant  de notre baptême. Dans ce document, on cite quelques paroles d’une allocution prononcée le 4 mars 2012 par le pape Benoît XVI :

    « N’attendons pas que d’autres viennent proposer des messages différents, qui ne conduisent pas à la vie authentique.  Vous devez vous-mêmes devenir des missionnaires du Christ auprès de vos frères et sœurs, quel que soit l’endroit où ils habitent, où ils travaillent, où ils étudient ou passent leur temps libre… La foi doit être vécue ensemble, et la paroisse est le lieu où nous apprenons à vivre notre foi au sein du nous de l’Église. »

    Les sœurs que nous avons rencontrées à Thetford Mines font partie de ces baptisées qui se prennent en main et continuent leur engagement franciscain en dehors des structures proposées par les constitutions et les statuts.  Qu’est-ce qui est le plus important, dirait saint Paul, les structures ou la VIE ?

    Je ne dirais pas que nos fraternités sont mortes, parce qu’elles ne tiennent plus de réunions mensuelles ou qu’elles n’ont pas de conseil local élu,  je dirais qu’elles sont en gestation et qu’elles sont en train de se réinventer

    Paix et Joie !

    Paul Bourgault, ofs
    Assistant spirituel
    Fraternité François-de-Laval

     

    [1] Méditer la miséricorde avec le Pape François, Éd. Salvator, 2015, p. 161


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  • Ecologie: le pape invite les jeunes à réduire le gaspillage

    Message aux participants d’un congrès organisé à Cracovie

    Pape François, Capture

    Pape François, Capture

    En matière d’écologie, « les petits gestes aussi peuvent garantir la durabilité et l’avenir de la famille humaine », assure le pape François. Dans un message adressé à un congrès sur l’encyclique Laudato Si’ organisé à Cracovie (Pologne) le 25 juillet 2016, en marge de la XXXIe Journée mondiale de la jeunesse, il encourage à « commencer par notre quotidien » en « réduisant le gaspillage ».

    Dans ce message lu durant la rencontre, le pape exhorte aussi les participants au congrès intitulé « Écologie intégrale. Laudato Si’ – Les jeunes, acteurs du changement », à sensibiliser les institutions « afin que le système économique ne soit pas orienté exclusivement vers la consommation des ressources naturelles et des êtres humains », mais qu’il promeuve « un développement authentique ».

    Constatant des « signes de destruction et de mort qui accompagnent le chemin de l’humanité », le pape souligne « notre responsabilité commune de gardiens de la création dans le plan de Dieu inscrit dans la nature ». Le pape François exhorte aussi à utiliser la création « au profit de tous ».

    L’initiative était organisée notamment par le Conseil pontifical pour les laïcs, avec le soutien du Conseil pontifical Justice et Paix, du ministère italien de l’Environnement, du ministère polonais de l’environnement et de la Fondation Albert II de Monaco. Le prince monégasque est intervenu via un message vidéo durant la journée.

    Avec une traduction de Constance Roques

    source https://fr.zenit.org

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  • Le cri des « Pierres vivantes » - Revue MESSAGE

                                                                                                                « MESSAGE » Juillet - Août 2016

                                   

    Le cri des « Pierres vivantes »
    Edito


    A Bethléem, en cette soirée du 12 mai, un homme vêtu de noir, élancé, au visage émacié accompagne notre guide. Après une très brève présentation, l’homme, à peine assis sur sa chaise, s’anime, libère et déverse une parole à flot continu, celle de son peuple bafoué, écrasé sous le poids lancinant des humiliations et des vexations quotidiennes, du chômage dévastateur, poussant ses forces vives à partir, de la violence qui lamine froidement des hommes et des femmes, dépossédés de leurs droits de citoyen, privés de liberté d’aller et venir.
    Il nous harangue : « Venez ici au pays de Jésus nous visiter, fraterniser, écouter le cri des “ Pierres vivantes” que nous sommes. N’ayez pas peur ! La violence n’est pas là où vous croyez, allez dire chez vous ce qui se trame ici : la vitalité et la désespérance de nos communautés chrétiennes, le ghetto à ciel ouvert de Gaza, tous ces murs mais aussi tous ces ponts établis entre nos frères musulmans et nous-mêmes.

    Nous avons soif comme Jésus s’adressant en ces mots à la Samaritaine : “J’ai soif. Donne moi à boire”. » Cet homme, c’est le directeur de Caritas Jérusalem, le père Raed Abusahlia. Comme tous ceux que nous avons rencontrés, entre autres Marie-Armelle Beaulieu, responsable de la revue Terre sainte, femme vivante, intelligente, étonnamment drôle, le curé actuel de Taybeh, la fraternité franciscaine laïque de Bethléem. le père Raed nous confie une angoisse très ciblée : l’affaiblissement rapide des communautés chrétiennes, le départ massif de leurs jeunes à l’étranger. Toutes les personnes que nous avons rencontrées, nous invitent à renouveler à gorge déployée la nécessité du dialogue avec nos frères israéliens, avec tous ceux qui croient en l’homme.
    En cette année 2016, année de la miséricorde, de la célébration des 30 ans de la Rencontre d’Assise pour la Paix, nous sommes invités à dénoncer l’injustice à temps et contretemps sans nous laisser piéger par le découragement.
    Chers amis de Suisse romande, (et du monde) soyons des « Pierres vivantes » nourrissant nos appartenances confessionnelles, réouvrant l’horizon de nos croyances. Jésus a partagé son ultime repas avec tous, même Judas. Continuons de manger sa Chair et boire son Sang.


    Bel été, Brigitte

    pour infos et abonnement à la Revue MESSAGE

    courriel : mflaic@vtx.ch

     

                            

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

              

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  • Faites la révolution par l'Éducation.

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    En tant qu’éducateur, je dis souvent que la plus grande révolution, c’est l’éducation et rien d’autre. En effet, combien de Jeunes se sentent mal dans leur peau uniquement par manque de connaissances des problématiques de ce temps. En France, dans certaines régions, il existe près de 80% d’analphabètes. Cependant, il existe plusieurs formes d’intelligence et il ne faut surtout pas confondre la culture et l’esprit intellectuel. Il faut cependant, se rendre à l’évidence, un Jeune qui ne sait ni lire, ni écrire aura beaucoup de mal à discerner les paradigmes sociaux. Cela parait banal et pourtant, nous sommes à la source même des problèmes de violence qui agitent nos pays.

     

    Nous, chrétiens avons toutes les clefs qui nous permettront d’endiguer les violences futures. Il nous faut acquérir la vertu de silence pour lire, écrire, écouter une musique qui transcende, penser le monde avant d’agir. Cette discipline n’est pas aléatoire et doit être pratiquée quotidiennement. Ensuite, nous pourrons transmettre nos savoirs, nos valeurs aux autres. Devenir ainsi contagieux pour faire fructifier la part inculte du monde. La nourriture spirituelle devient plus forte et plus savoureuse lorsqu’elle est alimentée par l’intellect. Mais, il faut cette volonté à toutes épreuves pour échapper à une pensée unique qui aurait tendance à nous rendre idiots. Nous devons demander à Dieu-Amour, la ténacité de monter plus Haut sur les sommets de notre cerveau. La lecture assidue, des centres d’intérêts pour le domaine artistique ne sont pas négligeables.

     

    Cependant, nous devons avoir toujours à l’esprit que nos connaissances sont transmissibles. A quoi nous servirait de savoir des tas de choses si nous ne faisions pas profiter notre entourage de notre savoir ?. En cultivant notre jardin intérieur nous devons offrir les fruits de nos récoltes. Si tout le monde pratiquait cette devise, nous serions dans une société où la soif intellectuelle serait sans cesse comblée par de saines relations. Les autres seraient demandeurs et nous de même, cela générerait un échange de savoirs et de savoir-faire. Mais, quel rapport tout cela avec notre Foi où nous devons remettre notre esprit en Dieu ? Le plus grave péché est de douter des talents que Christ nous a donné pour enrichir de réflexions son œuvre. Que penserions-nous si nos pasteurs étaient totalement dénués de bon sens ? Le savoir est un mot qui signifie étymologiquement : savourer, sagesse. Sagesse de la Vie donnée par Dieu-Amour. Tout refus est un manquement à la création : Dieu a créé l’Homme à Son image !

     

    La réflexion c’est la pensée qui se mire dans le miroir du monde. C’est le reflet du visage de Dieu en nous. Il nous faut insister sur le point que personne dans notre société n’est exclus du devoir de s’instruire. Que nous soyons riches, pauvres, handicapés ou hardis, nous sommes tous dans la même dynamique d’épouser l’intelligence qui nous habite. Faire fructifier nos talents et non les enterrer pour laisser dormir ce que nous aurions pu apporter à notre société. Toujours dans le souci de notre propre Harmonie pour rendre le monde Harmonieux. Certes, certaines personnes aimeraient que nous ne pensions point afin de laisser l’argent diriger nos existences et ainsi faire grossir les capitaux des gens avides.

     

    La pensée fait naître l’esprit critique et il devient difficile de nous manipuler. Nous avons presque une conscience prophétique qui nous fait marcher selon la Volonté de Dieu et non selon les lois du marché. Dieu-Amour ne veut que notre Bonheur et Il sait bien qu’il passe aussi par la sagesse du savoir. Le discernement chrétien est à ce prix, nous ne pouvons échapper à l’entretien d’une réflexion au service d’autrui. Nous sommes Témoins de l’Intelligence Divine. Se refuser à instruire notre corps, c’est refuser le véritable visage de Dieu et ne plus se réfléchir en Lui. Notre vie devient alors, une terrible fatalité dans l’univers auquel nous ne pouvons donner Sens.

     

    Et pourtant, les chrétiens et chrétiennes, que nous sommes sont des passeurs de Sens. Demandons, par la prière, à Dieu-Amour d’orienter nos curiosités vers de saines occupations afin de devenir des chrétiens réfléchis et emplis de Sagesse. L’Esprit nous aidera dans cette démarche qui est aussi un combat spirituel contre l’inculture et pour l’évangélisation.

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • «Toute notre existence doit transparaître la miséricorde de Dieu»

    Méditation du cardinal Beniamino Stella pour les prêtres

    Logo du Jubilé de la miséricorde

                                                                                                                            ZENIT - Photo HSM

    « Toute notre existence doit transparaître la miséricorde de Dieu », souligne le cardinal Beniamino Stella. L’Osservatore Romano publie une méditation du préfet de la Congrégation pour le clergé sur l’importance de la miséricorde dans la vie quotidienne du prêtre, dans son édition du 19 juillet 2016.

    « Nous avons été bénis avec la miséricorde de Dieu pour bénir nos frères et sœurs, écrit le cardinal.  Nous avons été pardonnés, pour pardonner. Nous avons été aimés pour aimer. Toute notre vie doit être transparaître la miséricorde de Dieu: la prière, le travail et les quelques vacances que nous pouvons avoir; la catéchèse et les célébrations; la charge paroissiale, l’accompagnement des laïcs et l’action (…) de solidarité de la paroisse. »

    Le chef de dicastère exprime le souhait que « les prêtres et les diverses communautés chrétiennes »  fassent  en « cette année jubilaire de la miséricorde une révision fondamentale de toutes les activités et les attitudes ». « Cela nous aiderait à prendre conscience de tout ce qui nous aide à être des canaux de la miséricorde de Dieu et, même, de ce qui l’empêche ou le rend difficile ! », estime le préfet.

    Il met en évidence les « aspects concrets » de ce travail en demandant aux prêtres de prêter plus d’attention « aux familles des enfants et des jeunes qui participent à la catéchèse paroissiale », aux « visites aux familles qui ont perdu un être cher », à l’accueil de « touristes qui visitent nos églises », à la « participation à des fêtes ou aux autres événements dans le quartier ».

    Le cardinal Stella estime que « l’Église et le prêtre doivent être un instrument de réconciliation dans une société divisée par des intérêts économiques, des idéologies politiques, des préjugés contre les groupes sociaux de différents milieux ».

    Avoir un accompagnement spirituel

    Les prêtres, rappelle le préfet, sont avant tout « les baptisés, les fidèles chrétiens ». En ce sens, « il est essentiel », souligne-t-il,  qu’ils « profitent des moyens ordinaires de la vie chrétienne: la prière, la ‘réception’ (…) des sacrements, spécialement l’Eucharistie et la Réconciliation, l’expérience vécue de la communauté chrétienne, l’exercice de la charité, la direction ou l’accompagnement spirituel, la lecture méditée de la Parole de Dieu, en plus de l’homélie qu’ils doivent préparer ». À travers tous ces moyens «ordinaires», les prêtres « éprouvent l’amour et la miséricorde de Dieu » qui « doivent façonner (leur) existence et (leur) mission ».

    Le cardinal  tient à souligner « l’importance vitale » pour les prêtres d’avoir une aide spirituelle. « La direction spirituelle doit nous accompagner tout au long de notre vie, insiste-t-il, au-delà du stade de la formation au séminaire. » Cela permet d’éviter « la mondanité et l’infidélité » et de gravir  « l’échelle de la sainteté, de la charité pastorale ».

    Le préfet insiste également sur « la nécessité pour les prêtres de se mettre à genoux devant le confesseur, pour recevoir la grâce du sacrement de la réconciliation ». Il termine sa méditation en demandant de ne pas oublier « la sphère de la charité », « par respect pour les personnes qui souffrent et pour la conformité avec l’Évangile ».  « Que notre vie, nos actes et nos paroles soient une caresse pour les personnes qui souffrent le plus », conclut-il.

    source ZENIT.org

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