• Dire cette vérité qui fait transpirer notre âme.

    Dire cette vérité qui fait transpirer notre âme. Dire «  Non «  lorsque tout le monde affirme le contraire. Dans cette démarche intérieure de s'élucider face aux conventions, face aux habitudes qui blessent notre humanité et notre dignité. Alors, nous faisons figure de révolutionnaires avec des relents réactionnaires.

     Cependant, lorsque nous avons analysé toutes les faces possibles des problématiques qui se présentent et que notre réponse, notre position nous semble juste. Il nous faut tenir le gouvernail même au cœur des tempêtes…contre nous.

     Nous devons incarner nos valeurs sinon, elles meurent par manque de souffle, de respiration.

    Ce programme n’est guère réjouissant quant aux conséquences que nous pourrions essuyer.

    Et pourtant, les convictions les plus profondes marquent de leurs empreintes notre personnalité.

     Nous devons cultiver la Joie dans le jardin de notre vie spirituelle sinon, nous risquons de sombrer dans une dépression qui justement nous déprécie aux yeux des autres. Et nos valeurs prennent alors des allures d’un vieillard qui s’éteint.

     Nous rajeunir c’est prier viscéralement pour que l’Esprit saint vienne nous habiter de sa Force. Et d’ailleurs, il faut lui demander de nous rajeunir au soleil de l’émerveillement de vivre.

     Ne pas plier mais écouter autrui. Prier pour lui si, nous estimons qu’il se trompe.

    Ne pas le haïr, tout être a droit à l’erreur de jugement, de comportement et même de convictions. Le monde est construit pour détruire toutes formes de spiritualité et de liberté intérieure. Pour l’unique raison qu’un homme ou une femme qui vit selon les valeurs des évangiles et qui en fait sa grille de lecture sociétale est dangereux, il n’est pas soumis.

     Sauf à Dieu et l’adoration, notre manne nous permettant d’exister pleinement par-delà les médias et la culture insipides.

    Vivre dans l’allégresse, prémisse de la Jubilation éternelle en respectant son prochain pour ces diverses façon de percevoir, de voir les problèmes de société et existentiels.

     Mais, s’affirmer face à un Monde qui considère trop souvent les modes comme un mode de vie. Nous avons d’autres repères à partager que ceux du conformisme béat. Nous sommes des combattants du respect et de la Dignité de chaque humain sur cette Terre.

    Et nous nous octroyons le devoir de protester en faveur de cette Humanité. Le silence est toujours trompeur ou complice !

    C’est notre programme de révolution évangélique pour un monde suintant de tolérance, d’écoute et d’amour.

     Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Bonjour ou bonsoir très chèr(es) ancien(nes) lecteurs-lectrices de Laurette.

    Photo issue de la vidéo
     
    Déjà 4 ans que Laurette nous a quitté… Le temps fil et se resserre, du moins dans mon cas. Veuillez m'excuser pour ce silence, ce long délai, mais il le fallait.
     
    Alors voilà, j’ai terminé ce fameux petit documentaire sur Laurette intitulé « Laurette Lepage, au soir de ma vie ».
     
    Vous comprenez que le film traite de Laurette sur les dernières années de sa vie avec quelques retours en arrière au Témiscamingue et au Brésil. 
     
    J’ai donc terminé il y a un an, le montage du film. La création du DVD fut plus longue que prévu, mais je voulais le lancer
    pour les 40 ans de la Fondation Saison Nouvelle qui a eu lieu le 24 octobre dernier.
     
    Malheureusement, il n’y aura pas de lancement officiel public du film. Mais le DVD, en plus du documentaire, est rempli de souvenirs et de vidéos en extra.
    Il y a des entretiens avec Laurette, des entrevues, des sorties publiques, des partages, etc. 
     
    Voici la bande-annonce pour vous donner un avant-goût:
     
    Si vous désirez vous le procurer il est en vente au coût de 20$ + les frais d’envois (environ 10$ pour le Canada et le reste du monde). Cela m’aide à payer une partie seulement
    de la production que j’ai assumée par mon temps et mon équipement depuis de nombreuses années.
     
    Pour ceux et celles qui ne peuvent visionner le DVD, par question de principe, d’écologie, d'argent ou de technologie ou ceux qui sont dans les contrées éloignées, j’aurai le plaisir de vous envoyer le film
    avec un mot de passe pour que vous puissiez le visionner ultérieurement. Mais gardez à l’esprit qu’il n’y aura pas les autres vidéos en extra qui sont sur le DVD. 
     
    Voici les options de paiement. Par la suite vous m’envoyez un courriel de confirmation avec votre adresse postale.
     
    Par virement Interac (voir avec votre caisse ou banque en envoyant à cette adresse courriel:
     
    Par PayPal avec ce compte (adresse courriel):
     
    Par virement bancaire:
    Caisse Desjardins du centre-ville de Québec
    815
    Transit: 20100
    Folio: 5902150
     
    Par courrier:
    250 Montée de Kinsella
    Saint-Malachie, PQ
    G0R 3N0
     
     
    SVP FAIRE SUIVRE À VOS CONTACTS
    Je n’ai pas toutes les adresses à jour du carnet de Laurette, alors si vous connaissez des gens intéressés qui n’ont peut-être pas reçu ce courriel, prière de leur envoyer.
     
    Un grand merci du coeur en avance et je vous donne, à la façon de Laurette, un grand Abraçao tout plein de tendresse
     
    Paix et lumière
    Matthieu Alexis Clément
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    LIEN VERS LES Art. Laurette Lepage  - SUR CE SITE
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  • Chine: deux évêques nommés par Rome, acceptés par Pékin, ordonnés le 30 novembre

    Un troisième le sera le 2 décembre 2016, indique EDA

    Cathédrale de l’Immaculée-Conception à Chengdu (Chine continentale), DR

    Cathédrale De L’Immaculée-Conception À Chengdu (Chine Continentale), DR

    Deux évêques nommés par Rome et acceptés par Pékin seront ordonnés le 30 novembre 2016, un troisième le sera le 2 décembre, annonce « Eglises d’Asie » (EDA), l’agence des Missions étrangères de Paris (MEP).

    « Ces ordinations interviennent après celle de Mgr Ding Lingbin, évêque de Changzhi, dans le Shanxi, le 10 novembre dernier, tandis qu’il est toujours question de négociations entre le Vatican et la Chine au sujet d’une possible normalisation de leurs relations », précise l’agence des MEP.

    Elle précise que le 30 novembre, c’est le diocèse d’Ankang qui recevra un nouvel évêque en la personne de Mgr John Wang Xiaoxun. En effet, l’évêque de ce diocèse, Mgr John-Baptist Ye Ronghua, âgé de 85 ans, « n’a plus la santé pour diriger son diocèse, un diocèse du sud-est du Shaanxi, isolé géographiquement et financièrement démuni ». Il a demandé un coadjuteur et Pékin a donné son assentiment à l’ordination épiscopale.

    La messe sera présidée, indique la même source, par Mgr Yang Xiaoting, évêque de Yulin (Yan’an), entouré par l’ensemble des évêques « officiels » de cette province, tous sont en communion avec Rome, sauf Mgr Lucas Li Jingfeng, évêque de Fengxiang, 94 ans, qui sera absent du fait de son âge.

    A six cents kilomètres au sud-ouest, dans le Sichuan, le diocèse de Chengdu était sans évêque quand, en mai 2014, l’Eglise locale a choisi, par élection, le P. Joseph Tang Yuang: en octobre 2015, le pape a décidé de nommer le P. Tang comme évêque du lieu. Le messe sera présidée, le 30 novembre également, par Mgr Fang Xingyao, entouré de Mgr He Zeqing (de Wanzhou, Wanxian), Mgr Chen Gong’ao (de Nanchong) et Mgr Luo Xuegang (de Yibin). Mgr Fang Xingyao, évêque de Linyi, dans le Shandong, est un évêque en communion avec le Saint-Père tout en étant proche des autorités chinoises.

    Mgr Lei Shiyin, évêque de Leshan, est annoncé à cette ordination de Chengdu, or il figure au nombre des huit évêques illégitimes de Chine populaire, i.e. non reconnus comme évêques par le pape, et une peine d’excommunication pèse sur lui: sa présence pourrait poser problème, fait observer Eglises d’Asie.

    Le 2 décembre, ce sera au tour de Xichang, un petit diocèse du Sichuan, de recevoir un nouvel évêque, en la personne de Mgr Lei Jiapei. Il semble, fait observer la même source, que sa nomination par le pape soit récente: elle serait le fruit des dernières négociations entre le Saint-Siège et la Chine.

     source ZENIT.org

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  • Vous connaissez cette p'tite histoire... Celle-là,elle est mortelle !

    Le passager d'un taxi se penche vers l'avant pour poser une question au chauffeur
    et lui touche l'épaule doucement pour attirer son attention. 

    Pour rire un peu: Vous connaissez cette p'tite histoire

    Le chauffeur lâche un cri, perd le contrôle du véhicule, évite un autobus de justesse, monte sur le trottoir et s'arrête à quelques centimètres de la vitrine d'un magasin !
    Pendant quelques instants c'est le silence, puis le chauffeur, d'une voix tremblante :
    "Je regrette, mais vous m'avez vraiment fait peur !"
    Le passager s'excuse en disant qu'il ne pensait pas qu'un simple toucher sur l'épaule pourrait l' effrayer autant. 

    Le chauffeur répond : 
    Ne vous excusez pas, c'est entièrement de ma faute. 
    C'est ma première journée de taxi...

    Pendant 25 ans, j'ai conduit un corbillard...

    Pour rire un peu: Vous connaissez cette p'tite histoire

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  • Homélie du 2ème dimanche de l’Avent

    Abbé Jean Compazieu

    Messagers du Seigneur

    Homélie du 2ème dimanche de l’Avent - 4 décembre 2016 Textes bibliques : Lire

    Les lectures bibliques de ce 2ème dimanche de l’Avent nous annoncent que le grand projet de Dieu c’est de nous ramener tous à lui. Pour lui, c’est une priorité absolue. Il ne se contente pas de nous appeler de loin. Il vient à nous en nous envoyant des messagers. Dans la liturgie de ce jour, nous avons Isaïe, Paul et Jean Baptiste. 

    Le prophète Isaïe (1ère lecture) se présente comme un messager de l’espérance. Il annonce un monde de paix et de justice : « Le loup habitera avec l’agneau… le veau et le lionceau seront nourris ensemble… Un rameau sortira de la racine de Jessé ». Ce rameau sera porteur de paix. L’Esprit du Seigneur lui sera donné par l’onction. Ainsi rempli de l’Esprit de Dieu, ce roi fera germer la justice. Il aura souci du faible et du pauvre dont il sauve la vie. Pour nous chrétiens, c’est un formidable message d’espérance. Avec la naissance de Jésus, c’est le commencement de sa réalisation.

    Dans la seconde lecture, saint Paul s’adresse lui aussi aux chrétiens en tant que messager de Dieu. Il présente le Christ comme le sauveur de tous les hommes. Sa venue était annoncée dans les livres saints de l’Ancien Testament. Ce qui nous est demandé, c’est d’être accueillants, de nous faire tout à tous. Paul s’adresse aux chrétiens de Rome. Comme dans toutes les grandes villes, il s’y trouve des gens très différents, des chrétiens fervents, des tièdes, des juifs et des chrétiens convertis : Accueilliez-vous les uns les autres comme le Christ vous a accueillis pour la gloire de Dieu ». Être accueillant envers tous nos frères c’est se préparer à recevoir le Christ.

    Dans l’Évangile de saint Matthieu, nous trouvons un prophète « pur et dur » : il s’agit de Jean Baptiste, le dernier prophète de l’Ancien Testament. Ce qui intéresse l’évangéliste Matthieu, c’est d’abord le message qu’il proclame : « Convertissez-vous… préparez le chemin du Seigneur ». Il rappelle avec insistance la nécessité de « produire du fruit ». La conversion qu’il réclame à tous doit se traduire en actes. Il annonce le jugement de celui qui vient. Aucun privilège ne peut nous en extraire. Il ne suffit pas de faire partie de l’Église pour être sauvés.

    Les juifs ont été nombreux à répondre à l’appel de Jean et à se faire baptiser par lui. Mais les pharisiens et les sadducéens se sont montrés méfiants car ce mode de pardon des péchés n’était pas prévu dans la loi de Moïse. C’est sans doute leur méfiance qui a provoqué les violentes invectives de Jean Baptiste : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient. Le fait d’être de la descendance d’Abraham n’est pas une garantie de salut. La vraie conversion doit produire un fruit visible. Elle doit nous amener à des gestes d’accueil, de partage et de solidarité.

    Cet appel est aussi pour chacun de nous. Mais ce convertir, ce n’est pas d’abord faire des efforts pour essayer de devenir meilleurs. Le plus important c’est de donner notre foi au Christ. Avec lui, on devient autre. « Comme le laboureur retourne la terre pour l’ensemencer, la grâce du Christ retourne le cœur pour y déposer la semence divine ».

    Voilà une bonne nouvelle pour nous et pour le monde entier. Le Christ est là, au cœur de nos vies. Cette bonne nouvelle doit être annoncée à temps et à contretemps. Le monde se prépare à fêter Noël mais beaucoup ignorent Celui qui en est l’origine. Noël, c’est Jésus qui est venu, qui vient chaque jour et qui reviendra. Vivre Noël, c’est accueillir Jésus qui vient ; c’est lui donner la première place dans notre vie.

    Se convertir, c’est d’abord se reconnaître pécheurs ; Vivre dans le péché, c’est organiser notre vie sans Dieu et en dehors de lui. C’est aussi quand nous nous faisons du mal les uns aux autres. Dieu est atteint dans l’amour qu’il porte à chacun de ses enfants. C’est alors qu’il nous faut réentendre les appels de Jean Baptiste : « Convertissez-vous ! » Et nous répondons à cet appel en allant à la rencontre d’un prêtre pour demander le sacrement du pardon. Quand nous revenons à Dieu, c’est la joie retrouvée, c’est la fête.

    Ayant accueilli la miséricorde de Dieu, nous sommes envoyés à notre tour pour en être les messagers dans le monde. Le racisme, la violence et le rejet de l’autre doivent être éradiqués. C’est cela aplanir les routes et combler les ravins. Nous sommes tous envoyés comme messagers de l’Évangile du Christ. Nous ne le transmettons pas comme un simple bagage de connaissances. C’est en nous efforçant de mettre toute notre vie en accord avec tout l’Évangile que nous préparons Noël en vérité.

    Sources : Revues Signes, Feu Nouveau, Fiches dominicales – Homélies pour l’année A (Emmanuel Oré) – Célébrons dimanche (Assemblées de la Parole).


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  • En ce temps béni de l’Avent.

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    L’automne, et bientôt l’hiver, étendent leur manteau de brouillard et de bruines sur la terre. Les arbres se sont dépouillés de leurs feuilles ; la sève se retire des branches : la nature s’intériorise, se recueille. Le chant des oiseaux se fait plus discret comme pour ne pas interrompre le silence de la nuit qui se prolonge. Tout nous porte à entrer nous aussi en « retraite », comme nous y invite le temps liturgique de l’Avent. Le mot « retraite » est à prendre au sens étymologique : il s’agit de nous retirer autant que faire se peut de l’éparpillement dans nos activités débordantes, pour nous tourner vers l’intérieur, et nous mettre à l’écoute du silence.

     Quelle est la lumière qui nous guide dans notre vie quotidienne ? Celle des spots publicitaires ? des flash-infos ? des bandes annonces du dernier film ? des devantures ruisselantes des magasins ? Réussissons-nous à prendre de la distance par rapport à ces multiples sollicitations extérieures ? Gardons-nous notre liberté intérieure ou sommes-nous prisonniers de notre société de consommation qui érige le bien-être et la jouissance en valeurs suprêmes ?

     Nous ne sommes pas invités à nous soustraire au monde, mais à redécouvrir notre intériorité spirituelle, afin de nous conduire comme « des fils de la lumière, des fils du jour » ; car « nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Dès lors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres » (1 Th 5, 5-6). Le message est clair : la sobriété a pour but de nous soustraire à la fascination des sollicitations extérieures ; la vigilance doit nous garder attentifs aux motions intérieures de l’Esprit. Pour qu’une telle attitude devienne habituelle, il faut bien sûr s’y exercer en des temps privilégiés durant lesquels nous nous efforçons de nous recueillir, de nous intérioriser, de revenir à nous-mêmes. La difficulté est que nous avons perdu la clé de notre chambre intérieure ; lorsque nous essayons de faire silence, nous sommes bientôt submergés par le bruit de nos pensées en cavale et par le tintamarre de nos émotions débridées. Aussi risquons-nous de nous décourager : comment pourrions-nous revenir à nous-mêmes alors que nous ne savons plus qui nous sommes ?

     C’est bien pourquoi Paul nous invite à « revêtir le Seigneur Jésus Christ pour le combat de la lumière ». N’est-il pas le vrai visage de l’homme réconcilié avec Dieu et rétabli dans la lumière de la grâce ? N’est-il pas le chemin qui nous conduit à notre vérité profonde et à la source de la vie ? Revêtir le Seigneur Jésus Christ signifie épouser sa manière de voir les personnes, les événements ; évaluer les situations à la lumière de ses critères ; pour agir conformément à ce qu’il attend de nous. Autrement dit : pas d’oraison chrétienne qui ne soit enracinée dans la lectio divina, c’est-à-dire dans une « lecture savoureuse de la Parole », qui nous fasse entrer dans l’intimité du Seigneur Jésus, et nous donne de le connaître « en Esprit et vérité » (Jn 4, 23).

     Tel est bien le cœur de la conversion à laquelle nous sommes invités en ce temps béni de l’Avent : nous laisser conduire jour après jour par les textes de la liturgie, afin de retrouver l’attitude de vigilance intérieure qui convient à un disciple en attente du retour de son Maître. Comme Noé, il nous faut « entrer dans l’arche » de l’Église - de notre « église intérieure », c’est-à-dire de notre cœur - pour nous y tenir prêts à « l’avènement du Fils de l’Homme ».

     Mieux vaut ne pas faire étalage de notre démarche : ce serait contradictoire avec sa finalité. Saint Jean de la Croix conseillait d’éviter d’exposer trop tôt au vent du monde, la flamme encore vacillante de notre vie intérieure commençante, afin d’éviter qu’elle ne s’éteigne. L’important est de nous « tenir prêts » dans la discrétion d’un cœur vigilant et dans l’ardente espérance de la venue du « Maître de maison ».

     « Deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin : l’une est prise, l’autre laissée ». Nous suggérons que les hommes représentent la dimension extérieure de notre humanité - l’être « charnel » dont parle Paul ; et que les femmes symbolisent notre intériorité psychique, c’est-à-dire notre dimension affective et nos facultés.

     Chacune de ces polarités - masculine et féminine - est présentée en binôme, pour signifier que nous sommes « doubles » : notre être psychique et notre être charnel sont en partie autonomes, et en partie soumis à l’être spirituel, c’est-à-dire à l’homme nouveau, au Christ intérieur. « L’un(e) est pris(e), l’autre laissé(e) » : l’être naturel en nous ne subsistera que dans la mesure où il se sera soumis à l’Esprit, c’est-à-dire dans la mesure où il aura accueilli la grâce du salut. Peut-être pouvons-nous deviner, en filigrane des personnages masculins et féminins qui « sont pris », Joseph et Marie chez qui l’être charnel et psychique sont pleinement intégrés dans l’être spirituel, et mis au service du dessein de Dieu.

     Tous deux vivent dans le monde, mais ne sont pas du monde : leurs pensées, leurs paroles, leurs actions sont entièrement finalisées sur l’accueil du Sauveur.

    Qui mieux que Christ pourrait nous introduire dans ce temps de conversion à l’unique nécessaire ?

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • En prison, une musulmane aide une chrétienne à cacher sa Bible

    Meriam Ibrahim, accusée d'apostasie au Soudan, a été emprisonnée et condamnée à mort.


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  • Bonjour, je constate que vous appréciez les pièces de piano d'Anne-Marie Dubois, voici donc :  La Pénitence de Beethoven-Liszt est à l’origine une composition pour voix et piano de Beethoven, transcrite pour le piano par Franz Liszt. Elle souligne l’importance du regret lors de la demande de Pardon au Seigneur, et la libération qu’entraîne la réparation des fautes, ou pénitence.

    source  https://youtu.be/VCG07GMqzA4

    Ci-dessous, voici la traduction des paroles en français.

    Paroles de Gellert, traduites de l’allemand, ayant servi au chant de Beethoven

    Contre Vous mon cœur a péché
    Vous seul connaissez mes actes
    Votre Colère a descendu sur moi avec justice :
    Oh! Que votre tendre justice vienne sur moi.

    Vous voyez mes larmes, mes soupirs angoissés alors Vous entendez,
    Mes prières profondes montent vers Vous :
    Je crie, oh! Dieu, jusqu’à ce que vous apparaissiez dans Votre Amour :
    Oh! Ne me cachez pas Votre Présence!
    Seigneur, ne me traitez pas selon mon mérite
    Ne me punissez pas selon mes méfaits.
    Je recherche Votre Visage.
    Oh! Accordez-moi votre Esprit-Saint
    Vous, mon Dieu, qui s’abstenez si longtemps
    Qui s’abstenez si longtemps

    (deuxième partie, plus joyeuse)
    Oh! Vous pouvez remplir mon cœur de joie et de contentement
    Dans des chants de louanges s’élève ma voix,
    Votre Grâce peut soulager mes heures lasses de tristesse
    Et je me réjouirai en Votre Nom.
    Oh! Laissez-moi retrouver sous peu les voies de la paix,
    J’écouterai Votre parole, je vénérerai Vos lois, je vénérerai Vos lois
    Puis-je, tout au long de ma vie, soutenu par Votre puissance
    Être à Vous et être délivré de la servitude
    Oh! Seigneur, en Vous je recherche toutes les bénédictions
    Car Vous seul pouvez guider ma voie
    Il entend mon cri! Et maintenant, remplie de son amour,
    Mon âme vivra des jours infinis!
    Il entend, il entend mon cri! (2 fois)
    Mon âme vivra des jours infinis!

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  • Ce ‘’flashmob’’  a été filmé à Budapest devant la basilique Saint-Etienne de Pest.

     À l’initiative des Franciscains, des centaines d’'instrumentistes et de chanteurs se sont réunis, pour attirer l'’attention sur les chrétiens persécutés dans le monde.

    Le résultat est magnifique et les sous-titres sont en français

    (Merci ML de me l'avoir envoyé)

    SOURCE www.youtube.com

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  • (en reprise, original 18 Décembre 2013

    À Noël, que fêtons-nous au juste?

    Noël

    Photo : Abakum, www.deviantart.com

    Noël, mot devenu synonyme de fête, congé, célébrations multiples, cadeaux, décorations chatoyantes et lumineuses, festins et ultimement, sur la pointe des pieds, fête religieuse dont on oublie de plus en plus le sens. Le même phénomène se reproduit pour Pâques! Et pourtant… sans christianisme, pas de Noël! Fête religieuse dès son origine. Car cette fête célébrant la naissance de Jésus de Nazareth a pris la place d’une autre fête religieuse à Rome, les Saturnales (dieu Saturne). Ces fêtes coïncidaient avec le solstice d’hiver et l’on en profitait pour célébrer le retour de la lumière, Sol Invictus, Soleil invaincu! Constantin faisant du christianisme la religion officielle de l’Empire, Libère, évêque de Rome remplaça dès 354 la fête de Sol Invictus par Noël où l’on célèbre dorénavant Jésus Christ, Lumière du monde et toujours vivant, donc invaincu.

    Les difficultés de l’interprétation littérale

         Les Pères de l’Église vont prendre au pied de la lettre les récits de naissance racontés par Matthieu et Luc en ignorant leur portée théologique aux dépens d’une interprétation historique littérale. À partir de ce moment, ces récits vont nourrir l’imaginaire chrétien, embellir, grossir la réalité et engendrer de multiples traditions. Ce qui donne bien des maux de tête aujourd’hui aux spécialistes du Nouveau Testament. Par exemple, comment expliquer la date de naissance de Jésus puisqu’en Matthieu, Jésus serait né entre l’an -7 et -4 av. J.C, date de la mort d’Hérode alors que chez Luc, il serait né en l’an 6 ap. J.C., date du recensement de Quirinus. Même l’astronomie s’en mêle : grâce à des logiciels perfectionnés, on sait qu’à l’époque, il y a eu une conjonction planétaire à deux reprises entre Jupiter, dite « planète des Rois », croisant une étoile très brillante nommée Régulus, « l’étoile des rois ». D’où le lien avec la naissance de Jésus, roi-messie né à cette époque : « De Jacob monte une étoile, d’Israël surgit un sceptre » (Nb 24,17). Selon cette conjonction planétaire, Jésus serait né au printemps, temps de l’agnelage, ce qui coïncide avec la présence des bergers la nuit chez Luc.

    Matthieu et Luc, deux récits différents

         Comment expliquer aussi les différences entre les deux récits de naissance? Ils se contredisent sans cesse. En Matthieu, le héros est Joseph et c’est lui qui a des manifestations angéliques à travers des songes. En Luc, c’est Marie qui a droit à la visite angélique et aux événements extraordinaires. Chez Matthieu, Jésus est en danger de mort dès sa naissance et chez Luc, celle-ci est annoncée à coups de clairon à Jérusalem sans qu’aucune crainte de quoi que ce soit se manifeste. Matthieu parle de mages, Luc de bergers. Et la naissance virginale de Jésus racontée en partie selon l’Ancien Testament pour expliquer certains choix de Dieu pour des missions spéciales et racontée aussi à partir des mythes de l’Antiquité où l’on retrouve plusieurs enfants nés de vierges-mères (Isis, Mithra et Bouddha). Tout cela a engendré de nombreuses traditions à travers les siècles qui ont enrichi ces événements de symboles. Avec Origène, les mages deviennent rois. Avec François d’Assise au XIIIe siècle, la crèche et ses personnages apparaissent et Jésus « Lumière du monde » devient le « petit Jésus » bébé fragile et sans défense. Le sapin, arbre vert, symbolise la vie en abondance, la bûche qui brûle symbolise « Jésus lumière » et la couronne tressée, l’éternité. Que dire des cadeaux qui voulaient rappeler Jésus, cadeau de Dieu au monde pour libérer l’humain de ses esclavages! Ils sont devenus une course au magasinage et aux dépenses folles.

    Un sens à redécouvrir

         Pour les chrétiens d’aujourd’hui, il y a eu déplacement de sens et perte de sens à cause d’interprétations enfantines des textes. Beaucoup ne savent plus quoi penser. Or, Noël sans référence à Jésus Christ ne fait plus sens. Noël, c’est la célébration de la venue de Jésus qui par ses enseignements, ses gestes et sa vie donnée par amour pour l’humanité a changé la face du monde! Sa façon de comprendre Dieu, ses histoires et ses gestes donnent du sens à tout vivant et sont une lumière pour guider toute personne de bonne volonté!

    Christiane Cloutier Dupuis

     source www.interbible.org

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