• Parabole de la maison construite sur le roc ou sur le sable. (Mt 7, 24-27 ; Lc6, 46-49 

    Parabole de la maison construite sur le roc ou sur le sable. - Élisabeth

    C'est pourquoi, celui qui écoute ce que je dis et qui l'applique, ressemble à un homme sensé qui a bâti sa maison sur le roc.

    Il a plu à verse, les fleuves ont débordé, les vents ont soufflé avec violence, ils se sont déchaînés contre cette maison : elle ne s'est pas effondrée, car ses fondations reposaient sur le roc. Mais celui qui écoute mes paroles sans faire ce que je dis, ressemble à un homme assez fou pour construire sa maison sur le sable. Il a plu à verse, les fleuves ont débordé, les vents ont soufflé avec violence, ils se sont déchaînés contre cette maison : elle s'est effondrée et sa ruine a été complète.

    Cet enseignement que donne le Christ est classé parmi les paraboles, cependant, il ressemble plus à un autre procédé, appelé « à quoi la chose peut-elle ressembler ? », employé également par les rabbins pour mieux faire saisir une idée abstraite à leurs élèves. Nous rappelons que la parabole, « mashal » en hébreu, enveloppe une idée sous plusieurs voiles ; il faut tous les retirer pour la comprendre. Ce n’est pas évident, c’est pourquoi le Christ devait expliquer, en privé, ses paraboles à ses disciples, « à ceux qui avaient des oreilles pour entendre ».

    En effet, ici, l’enseignement que Jésus nous partage ne présente aucune difficulté de compréhension, il nous dit qu’il ne suffit pas d’écouter ses paroles, qu’il faut les appliquer pour être avec lui. Et afin que nous prenions pleinement la mesure de son avertissement, il illustre son propos par un exemple concret.

    Nous sommes tous des bâtisseurs. Nous construisons des maisons. Des maisons extérieures, nos habitations, des maisons intérieures, notre personnalité, notre assise, nos valeurs. Sur un autre plan, la maison de Dieu, le Temple de Jérusalem ; le corps du Christ qui est Temple, notre corps, qui en lui, est temple. Le temple est le lieu où Dieu demeure, nous parle et où nous lui offrons notre vie.

    Le Christ rappelle ainsi que le judéo-christianisme est une religion de l’incarnation. Les choses se passent ici-bas et non pas dans un au-delà, un ciel, celui des idées ou autres. Il s’agit d’aimer Dieu et son prochain, avec son corps, ses sens, son sang, dans le quotidien de nos vies et suivant les commandements de Dieu donnés dans les Ecritures.  C’est ainsi, que nous lui construisons une demeure dans ce monde, que nous devenons corps du Christ, que notre corps devient temple.

    Avant cela, quelques lignes plus haut, le christ prévient, qu’il ne suffit pas de lui dire Seigneur, Seigneur pour entrer dans le Royaume, car ce qui importe c'est de faire la volonté « de mon père ». Ces paroles semblent assez dures et incompréhensibles. Il me semble en les écoutant qu’il veut nous dire qu’il y a peut-être un danger d’idolâtrie en ne faisant les choses qu’en son nom.  Il nous l’a répété à maintes reprises, « je fais la volonté de mon Père », « je vous conduis au Père, « je ne fais rien par moi-même ».  Sa mission, faire de nous des fils qui disent « abba ».  Il faut construire sa maison non pas sur lui mais sur le Roc, celui qui est appelé le Roc c’est le Dieu d’Israël, dans Son Nom très saint, le Tétragramme. Le Christ a dévoilé aux apôtres le sens des quatre lettres YHVH qui est celui du Père(Y) du Fils(V) et du Souffle de sainteté (H). La religion chrétienne n’est pas la croyance en Jésus mais bien plutôt en la Trinité  sainte, notre Roc

    Élisabeth

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  • 5ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu

    Le sel de la terre 

    Textes bibliques : Lire

    Les textes bibliques de ce dimanche nous adressent un appel à partager et à donner le meilleur de nous-mêmes. Dans la première lecture, Isaïe s’adresse aux habitants de la Judée. Alors qu’ils ont jeûné et se sont mortifiés, ils constatent que Dieu ne semble pas tenir compte de leur observance scrupuleuse. En fait, ils n’ont rien compris. C’est vrai qu’ils jeûnent et personne ne le leur reproche ; le problème vient du fait qu’ils poursuivent leurs affaires en exploitant leurs ouvriers. Aux yeux de Dieu, le plus important, c’est que nous nous aimions les uns les autres. Cela ne sert à rien de chercher Dieu si nous ne faisons pas disparaître de chez nous les gestes accusateurs et les paroles malfaisantes. 

    La prière du psaume 111 rejoint l’appel du prophète : « l’homme de bien a pitié, il partage. À pleine mains, il donne au pauvre. » En agissant ainsi, le fidèle peut être confiant : « Sa puissance grandira, et sa gloire ». Ils sont nombreux ceux et celles qui ont suivi ce chemin. Demandons au Seigneur qu’il nous apprenne à suivre leur exemple. Ce n’est que par nos gestes d’amour, de partage et de solidarité que nous serons crédibles.

    Dans la seconde lecture, saint Paul nous parle précisément de l’amour fou d’un Dieu qui se, laisse crucifier. L’apôtre croit et il en vit. Dans une société qui préfère la sagesse humaine et les beaux discours, ce message a du mal à passer. Mais Paul ne se laisse pas déprimer. Il ne cherche pas à convaincre par des stratagèmes ou par l’éloquence de sa parole. Il s’efface derrière le pur message. Il fait confiance à l’Esprit Saint qui agit avec puissance au cœur des auditeurs.

    L’Évangile de ce dimanche fait suite à celui des béatitudes qui a été proclamé dimanche dernier. Jésus s’adresse à des disciples rassemblés autour de lui pour leur annoncer : « Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde. » Quand saint Matthieu écrit son Évangile, il s’adresse à des chrétiens qui sont peut-être trop tièdes et trop éteints. Beaucoup ont peur et se cachent car ils redoutent la persécution.

    L’évangéliste vient leur rappeler qu’ils ne doivent pas garder cette étincelle pour eux seuls. Il nous faut absolument partager notre découverte, témoigner de notre foi. Le don reçu provoque à la mission, tant personnellement que communautairement. C’est là tout l’enjeu d’une Église « en sortie » dont nous parle le pape François. C’est ainsi que nous répondons à l’interpellation de Jésus : « Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde. »

    Le sel et la lumière n’existent pas pour eux-mêmes mais pour le service qu’on leur demande. Quand Jésus nous dit que nous sommes le sel de la terre et la lumière du monde, ce qui est important c’est la terre et le monde. Cela signifie qu’il nous met tous en situation missionnaire. Notre présence est indispensable, mais nous ne devons pas oublier que l’Église n’existe que pour le monde. Nous, disciples du Christ, nous sommes au service du monde.

    Nous nous plaignons souvent de la baisse du nombre de pratiquants. Nous nous lamentons du fait que nos églises se vident. L’Évangile de ce jour voudrait nous inviter à réviser nos critères. Nous ne devons pas voir en termes de quantité mais de qualité. Quand nous préparons un plat de lentilles, nous mettons une infime quantité de sel par rapport aux lentilles. Jésus nous dit que nous sommes le sel, pas les lentilles. Il aimerait que nous nous concentrions sur notre capacité à donner de la saveur au monde.

    En tant que sel de la terre, nous sommes envoyés pour révéler aux hommes la saveur de leur vie. Ils ne nous attendent pas pour avoir des gestes de partage très beaux. Nous en avons chaque jour de magnifiques illustrations. Nous pensons aussi à tous ceux et celles qui se dévouent sans bruit au service des autres. Notre rôle est de révéler le nom de Celui qui agit à travers eux. Dieu est présent partout où il y a de l’amour.

    Il y a un danger que nous devons éviter. Trop de sel dénature les aliments et les rend immangeables. Une lumière trop vive écrase ceux qu’elle veut éclairer. Elle peut provoquer des catastrophes. Pour être sel et lumière, il faut d’abord aimer. C’est indispensable. L’évangélisation n’est pas une conquête mais une annonce de la Bonne Nouvelle. Et surtout, n’oublions pas le plus important : Jésus s’adresse à des disciples réunis autour de lui. C’est avec lui que nous pourrons être sel et lumière. Sans lui, rien n’est possible.

    « Dieu notre Père, Jésus ton Fils nous appelle à être sel de la terre et lumière du monde. Que la lumière de ta justice brille dans nos vies; alors nos gestes et nos paroles pourront apporter au monde une saveur d’Évangile et nos vies seront le reflet de Jésus, Lumière du monde. »

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    source http://dimancheprochain.org/

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  • L’arbre de la connaissance

    Tentation d'Adam et Ève

    Tentation d'Adam et Ève
    Le Titien ou Tiziano Vecellio, circa 1550
    Musée du Prado, Madrid (photo : Wikiwand)

    L’arbre de la connaissance est un élément symbolique très important du récit du jardin de la Genèse (2,9.17). C’est le seul arbre dont les humains ne peuvent manger le fruit. Par deux fois, il est qualifié par les adjectifs bon et mauvais. En quoi est-ce que cette connaissance peut-elle être bonne ou mauvaise? Voici quatre hypothèses qui montrent comment les lecteurs du livre de la Genèse comprennent habituellement ce symbole.

    • La connaissance sexuelle. Manger du fruit de cet arbre symboliserait le désir sexuel. Le commentateur juif Ibn Ezra représente cette option. Ses arguments sont qu’Adam couvre sa nudité après avoir mangé du fruit de cet arbre et qu’il « connaisse » sa femme Ève avant de concevoir Caïn (Gn 4,1). Aussi, la connaissance du bien et du mal est associée dans la Bible à la puberté (Dt 1,39; Is 7,15-16). La théologie du péché originelle a popularisé cette interprétation.

    • L’omniscience. Consommer le fruit de cet arbre donne toutes connaissances. Certains récits bibliques utilisent ensemble l’expression le bien et le mal pour désigner la totalité de quelque chose. Par exemple, en Gn 24,50, Laban dit : « Nous ne pouvons pas vous dire rien de mal ou de bien. » C’est-à-dire nous ne pouvons rien dire du tout.

    • Le discernement moral. Manger du fruit de l’arbre de la connaissance permet aux humains d’évaluer ce qui est bien de ce qui est mal. Salomon, roi associé à la sagesse, demande au Seigneur de pouvoir discerner entre le bien et le mal (1 R 3,5-9).

    • La sagesse divine. Dans cette optique, la vraie sagesse provient de Dieu et implique le respect de ses commandements, et non d’une connaissance personnelle.

    Cet arbre a donc été vu comme un symbole de sexualité, d’omniscience, de discernement et de sagesse divine. Puisque la Bible ne parle de l’arbre de la connaissance que dans deux versets, il n’y a pas assez d’information pour préciser de quoi il s’agit. Le mieux est sans doute de voir cet arbre comme un symbole pouvant être interprété de plusieurs façons.

    NDLR : Les informations de cette chronique ont été trouvées dans Marc Girard, Symboles bibliques langage universel, Montréal, Médiaspaul, 2016.

    Sébastien Doane

    source www.interbible.org

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  • Cette capacité d'aimer.

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    Nous passons toujours à côté de nous-mêmes, j'allais dire sans prendre la peine de nous regarder.

    Vous allez certainement vous demander ce qu'il m'arrive. Si je ne suis pas tombé ce jour sur la tête au point de faire une crise d'égotisme névrotique.

    Si je n'ai pas passé ma journée, entre deux jeunes en difficulté, à me contempler dans un miroir.

    Pas du tout, je veux parler de progression spirituelle, notamment par l'intermédiaire du Journal intime.

    Imaginez combien de gestes nous faisons dans une journée sans en prendre conscience.

    Or, tous les soirs en rentrant du travail ou de ses occupations. Il est bien de prendre, ne serait-ce qu'un quart d'heure pour écrire ce que nous avons vécus.

    Comment me suis-je comporté, Seigneur, avec ce sempiternel emmerdeur que je refusais d'écouter. Et pourtant, je faisais semblant.

    Comment as-tu été présent ce jour Ô Christ, dans les moindres battements de mon cœur et dans les interstices de mes pensées.

    D'ailleurs, étais-tu au centre de mon être aujourd'hui ?

    Regarde comment, j'ai envoyé balader loin de moi celui qui voulait se confier.

    Ah ! ce matin quand même mes prières ont touchées ton sourire d'Amour, non ?

    Voilà, les événements que nous pouvons écrire au fil des jours, des années.

    Puis, nous devons laisser reposer le cahier sur lequel nous écrivons pour le relire par la suite.

    Avons-nous progressé, stagné ou régressé ?

    Si tel est le constat, alors il est temps de se reprendre.

    D'abord, demander pardon à Dieu pour toutes ces négligences volontaires ou involontaires.

    Mais, demander Pardon en Vérité. Pour que celui-ci nous soit accordé afin de repartir sur de bonnes bases.

    Et ne pas cesser de tenir chaque jour ce cahier, témoin de nos combats, nos lâchetés, nos petitesses et parfois, notre grandeur insoupçonnée.

    Cela paraît simple, presque sans intérêt et pourtant, je puis vous assurer que sa puissance sur notre épanouissement spirituel est démontré.

    Notre journal intime s'adresse en fait, dans nos questions intérieures, directement à Dieu.

    Son Amour se penchera sur votre quotidien pour vous faire remarquer vos manquements.

    C'est un retour vers Soi plus que nécessaire. J'allais dire vital pour avancer sur le chemin de la Liberté spirituelle.

    Surtout, cachez ce cahier. Il est le livre de votre Vie. Nul n'a le droit de le toucher. Encore moins de l'ouvrir pour lire vos sentiments profonds.

    Écrire une page sur son journal intime chaque soir, c'est louer Dieu par une prière personnelle.

    Elle ne pourra que vous concentrer sur l'essentiel.

    Et vous finirez par changer progressivement au fil du temps. Sans vous apercevoir que c'est votre Journal qui vous fait maintenir le cap.

    Tous les grands spirituels rédigent un journal intime. Ce qui leur permet de progresser humainement et spirituellement dans leurs relations avec autrui et Dieu.

    Essayez et vous verrez. Votre Vie s'en trouvera transformée et plus forte, dans le sens où ce que vous ferez dans l'ordinaire de vos journées sera extraordinaire.

    Commencez par comment ai-je aimé, aujourd'hui ? Ma femme, mes amis, mes rencontres, mes collègues...Comment ai-je réagi devant certaines insultes ? Puis, notez sans vous juger.

    Vous ferez un travail d'introspection, plus tard. Lorsqu'une semblable situation se présentera.

    Mais, la question primordiale est celle de la qualité de notre Amour. En effet, sur terre nous sommes faits pour aimer et être aimés, rien d'autre.

    Le reste est secondaire !

    Car, tout découle de notre capacité à Aimer.

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • ACTUALITÉS

    A Damas les franciscains tiennent

    leur porte ouverte à tous

    par Andrea Avveduto, en Syrie |  27 janvier 2017

    ... Mais la guerre tient éloignés les pèlerins de la Syrie et la chapelle du Mémorial de saint Paul, près de Damas, reste déserte

    Dans l'église franciscaine près de Bab Touma (La porte de Thomas) à Damas, le dôme porte encore les signes des récents bombardements. Frère Bahjat Karakach, le supérieur du couvent, a échappé par miracle à l’explosion qui a endommagé le sanctuaire. Le centre paroissial où vit avec lui Frère Antoine Louxa est la première étape de notre voyage en Syrie.

    Depuis les fenêtres, on peut voir les conséquences de la guerre dans la capitale syrienne, et la nuit, de temps en temps, entendre des bombardements au loin, de quoi avoir un sommeil léger. La situation, cependant, s’est beaucoup améliorée par rapport à celle des mois précédents. Le soir, les lumières illuminent une grande partie de la vieille ville et les Damascènes qui le veulent peuvent sortir, marcher, être avec des amis pour boire un verre en compagnie. Dans les anciennes ruelles de la première capitale du Califat, on voit encore les merveilles des temps passés. Parmi elles, des endroits précieux pour les chrétiens du monde entier.

    Le mémorial de Saint-Paul est une autre étape importante dans le voyage pour découvrir les activités de la Custodie de Terre Sainte en Syrie. Sur une ancienne voie romaine, où la tradition veut que saint Paul soit tombé de son cheval (l'inscription se lit: locus Traditionalis conversionis S. Pauli Apostoli), se trouve l'un des endroits gardés par les frères franciscains. Avant la guerre, c’était un destination pour les milliers de pèlerins qui visitaient chaque année le pays. Aujourd'hui, du million de touristes en moyenne qui affluait en Syrie, il n'y a aucune trace. Les frères eux sont là, depuis des siècles, au nom et pour le compte de l'Eglise catholique, pour garder des lieux saints dans toute la Syrie (comme aussi par exemple, à quelques kilomètres de là au sanctuaire de la maison de saint Ananias).

    A côté de cette activité de base, frère Bhajat explique comment les frères passent une grande parte de leur temps à aider ceux qui ont été irrémédiablement frappés par la guerre. Un travail soutenu à Damas par l'ATS Pro terra Sancta, l’ONG de la Custodie. "Cet hiver, nous avons distribué 800 vestes pour les enfants qui n’avaient rien pour se couvrir." La pauvreté est grande à Damas. Et bien que les gens aient commencé à respirer, les difficultés rencontrées par beaucoup demeurent. Les Franciscains ne s’en détournent pas au contraire: "Nous soutenons une maternelle qui accueille les enfants des familles pauvres et nous initions également des projets pour ceux qui ont le plus de difficultés psychologiques." Sœur Iole, qui dirige un jardin d’enfants à côté du sanctuaire de la conversion de saint Paul, raconte des épisodes qu’elle vit avec les enfants nés durant la guerre: «Certains d’entre eux demandent une double portion au moment du goûter du matin, mais ils n’en mangent rien car ils veulent pouvoir l’apporter à la maison pour leurs parents qui n’ont pas de quoi se nourrir. Leurs dessins représentent le plus souvent des missiles et des chars ... à quatre ou cinq ans, leurs dessins devraient représenter autre chose non ? ". Ceux qui souffrent le plus sont les musulmans. "Ils vivent dans un perpétuel conflit ici en Syrie - continue le P. Bahjat - on ne réussit pas à le comprendre, on ne réussit pas à le dépasser, et c’est la raison pour laquelle on ne trouve pas le moyen de sortir de tout ce mal." Mais pour Frère Raimondo Girgis, supérieur du Mémorial de Saint-Paul, quand quelqu'un vient demander de l’aide nous ne faisons pas de distinction. «Nous aidons quiconque le demande. La Syrie a toujours été une mosaïque de cultures et nous ne permettrons pas que la guerre la détruise».

    Le modèle de coexistence proposé par les frères est la seule façon de recommencer aujourd'hui dans un pays déchiré par la haine et la violence. Comme nous confirme également le cardinal Mario Zenari, nonce apostolique en Syrie: «L'ouverture aux autres est notre carte de visite, c’est la seule façon que nous avons de faire la différence. Nous devons continuer dans cette direction, c’est notre porte de salut. Nous sommes le sel de ce pays ".

    source http://www.terrasanta.net/

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  • CAPMISSIO NEWS
    Janvier 2017
     
     
    EDITO DU PERE RENÉ-LUC
     
     
    Quand une épreuve devient une source de bénédiction !
     
    Tous ceux qui œuvrent pour le Seigneur le savent : ce n'est pas facile de s'ajuster parfaitement au plan de Dieu. Cette année, le Seigneur s'est servi d'une épreuve à CapMissio pour nous permettre d'améliorer notre projet missionnaire.
    Je m'explique. 
     
     
    Dans notre projet initial, nous avions prévu d'accueillir 18 étudiants : 12 jeunes à CapMissio et 6 jeunes au foyer d'étudiants Sainte Bernadette. Ces derniers continuent leurs études, à la différence des CapMissionnaires qui prennent une année de césure pour se consacrer pleinement à la formation et à la mission. Entre ces deux réalités, il y avait comme une cloison, chacune se développait de son côté.

    Mais lorsqu'au mois de septembre, il n'y a eu que 4 postulants inscrits à CapMissio, nous avons décidé d'ouvrir toute la partie de CapMissio aux jeunes du foyer, et nous avons mis en place le repas du soir en commun. Cela a complètement changé l'ambiance de notre maison ! Entre-temps, d'autres postulants sont arrivés à CapMissio et désormais, nous avons 18 jeunes à plein temps : 7 capmissionnaires et 11 étudiants ! Ils dînent tous les soirs ensemble, ils ont des soirées de formation communes une fois par semaine, ils prient ensemble, font des sorties … Bref, ils s'enrichissent mutuellement!
     
    Cette épreuve du manque de postulants début septembre a permis de découvrir un mode de fonctionnement beaucoup plus riche ! Nous continuerons cette formule pour les années à venir en recherchant la parité de 9 étudiants de part et d'autre! Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu ! ​

    Père René-Luc
     

    source http://www.capmissio.com/

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  • Baba Yetu Dulie Mbinguni e e Baba

    Merci Denise d'avoir mis en ligne ta vidéo du  Notre Père en Swahili de la  célébration de prière pour l'unité des chrétiens 2017 à Sherbrooke

    (le fichier pourrait prendre quelques secondes à ouvrir)

    Baba Yetu Dulie Mbinguni e e Baba

    Notre Père en Swahili avec le groupe Afri et leurs balafons. Dimanche 22 janvier 2017 à l'église Saint-Roch à Sherbrooke.

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  • Homélie du 4ème dimanche du Temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu 

    « Cherchez, cherchez, cherchez… » 

     

    Textes bibliques : Lire

    Les textes bibliques de ce dimanche nous adressent un appel à nous convertir. Nous avons tout d’abord celui du prophète Sophonie. Il vient de dénoncer la violence et les fraudes chez les hauts fonctionnaires, le scandale et les injustices de toutes sortes. Ils sont nombreux ceux qui délaissent le Seigneur et se tournent vers les divinités païennes. En laissant l’injustice et le mensonge l’emporter, on court vers le malheur. Et c’est ce qui est arrivé au peuple. Il a fini par se retrouver exilé en terre étrangère. 

    Mais tout n’est pas perdu : le Seigneur va pouvoir s’appuyer sur ceux qui le cherchent en toute justice et humilité. Ces humbles qui s’en remettent à Dieu ne sont pas nombreux. Ne pouvant s’appuyer sur des moyens humains, ils mettent toute leur confiance en Dieu. Alors Dieu va les rassembler ; ils vivront dans la justice et la vérité. Ils trouveront enfin le repos et la sécurité. Toute la Bible nous parle d’un Dieu qui a vu la misère de son peuple et qui veut le sauver.

    Dans la seconde lecture, saint Paul s’adresse aux chrétiens de Corinthe. Dans cette ville, se trouvent une riche minorité d’intellectuels et de commerçants mais aussi une forte majorité de dockers et d’esclaves. Paul y a séjourné dix-huit mois pour faire entendre l’Évangile. Mais après Sophonie et d’autres prophètes, il fait le même constat que Jésus a pu faire lui aussi : ceux qui se sont laissé enthousiasmer par la Bonne Nouvelle de l’Évangile ce sont des petites gens ; ils ont compris que l’argent, la science et le pouvoir ne peuvent les sauver. Ils mettent toute leur confiance dans l’amour fou de Dieu pour tous les hommes. Lui seul peut les sauver.

    Ces deux lectures nous ont préparés à recevoir le message de l’Évangile des béatitudes. Nous y voyons Jésus s’adresser aux pauvres, à ceux qui sont assoiffés de justice, aux cœurs purs, aux artisans de paix, à ceux qui sont persécutés. La situation des uns et des autres ne correspond guère à l’idée que nous nous faisons du bonheur. Le monde met en avant celui des riches et des puissants. Mais en y regardant de près, nous voyons bien que leurs richesses et leur puissance ne peuvent vraiment les combler.

    Aujourd’hui, le Christ nous parle du bonheur des pauvres, des lépreux, des exclus. Leur rencontre avec lui est LA chance de leur vie et la nôtre. La source de notre bonheur c’est le Royaume de Dieu. Nous sommes loin des valeurs véhiculées par la société dominante d’aujourd’hui, de ses apprentis dictateurs et de ses slogans publicitaires. Tous nous disent : « Soyez les plus forts »… ou « la plus belle »… « Devenez scandaleusement riches… » Rappelons-nous ce que nous dit saint Paul : « Ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion ce qui est fort.

    « Heureux les pauvres de cœur, les doux, ceux qui pleurent, les cœurs purs, les miséricordieux, ceux qui sont persécutés… » En fait, Jésus ne fait que dresser son propre portrait : quand Dieu prend chair, de la crèche à la croix, il est le pauvre, le doux, le miséricordieux ; il pleure avec la veuve de Naïm et les sœurs de son ami Lazare ; il est artisan de paix avec les lépreux, les publicains, Nicodème et la samaritaine. Il est comme l’agneau au milieu des loups, persécuté jusqu’à la mort au milieu des brigands.

    La Bible de Chouraqui a traduit ce mot « Heureux » par « En avant ». C’est un appel pour les pauvres, les petits, les persécutés à se lever et à se mettre en marche à la suite du Christ. C’est en lui et avec lui que nous trouverons le vrai bonheur. Même quand tout va mal, il est là avec nous. Il vient nous habiter et nous combler de sa joie. Sa présence et son amour ne peuvent que nous rendre heureux.

    Ce bonheur que nous trouvons en Dieu, il nous faut le communiquer à ceux qui nous entourent. Et pour cela le Christ a besoin de nous. L’Évangile c’est une lumière qu’il nous faut transmettre autour de nous à tous ceux qui nous entourent, en particulier à tous les blessés de la vie. Le Seigneur nous envoie tous pour être les témoins de son amour partout dans le monde. C’est en vue de cette mission que nous nous sommes rassemblés pour nous nourrir de la Parole du Christ et de son Eucharistie. Soyons partout les témoins de la bonne nouvelle de ce dimanche.

    Sources : Revues Signes, Feu Nouveau, fiches dominicales, Missel des dimanches et Fêtes des trois années, Célébrons dimanche (2014)

    Télécharger : 4ème dimanche du Temps ordinaire

    source http://dimancheprochain.org/

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