• INTRODUCTION 
     7è MARDI de ST-ANTOINE (30 MAI 2017) 

     

    Paix et Joie,NEUVAINE À ST-ANTOINE - 7 de 9 - (30 mai 2017)

     Bienvenue à ce 7è Mardi de saint Antoine. Nous venons une fois de plus à la rencontre de Dieu pour lui manifester notre confiance, notre amour et le remercier pour ce temps de grâce qu'Il nous accorde pendant cette Neuvaine. Il nous arrive parfois d'être dépassés par différents événements imprévus, incapables de trouver une solution, affectés par la maladie ou par d'autres épreuves.

     Rappelons-nous que Dieu habite en nous, il est toujours avec nous par sa lumière, par sa présence vivante dans sa Parole et dans son Eucharistie. Il est notre vie et notre force. 

     Dans la pièce jointe du 7è Mardi,  nous découvrirons Antoine et son véritable attachement à la sainte Eucharistie.

    "Je suis le pain, le pain de vie, qui vient à moi n'aura plus jamais faim, Je suis le pain le pain du ciel, qui croit en moi n'aura plus jamais soif." 

     Nous verrons dans le texte qui va suivre comment les actions de charité peuvent déclencher les miracles de Dieu. C'est dans la foi et la confiance que le Seigneur agit avec puissance par l'intercession de nos saints et saintes.

                                    "Demandez et vous recevrez, et croyez que vous l'avez reçu."

     LE PAIN DE SAINT ANTOINE…Cette dévotion, dont on peut rechercher la raison dans la grande charité de saint Antoine  envers les pauvres de Dieu, remonte aux premiers temps du culte envers ce saint personnage. Elle a eu son origine dans la résurrection prodigieuse d’un enfant de Padoue. Thomas, qui n'avait pas encore deux ans, était le fils d'excellents parents qui habitaient  tout près de la cathédrale de Lisbonne. Un jour, ayant été laissé seul à la maison, il commença à s'amuser près d'une grande cuve d'eau. Peut-être a-t-il vu le reflet de sa petite personne, car il essaya de grimper sur le bord du récipient, dans lequel il tomba la tête en bas et se noya. Lorsque la mère revint du marché, elle trouva son enfant qui ne donnait plus aucun signe de vie.

     Elle se mit à crier et à gémir si fort et de façon si désespérée, que les voisins et quelques religieux franciscains sont accourus en hâte sur le lieu de l'accident. Tous se pressèrent autour du petit Thomas et ils cherchèrent à le ramener à la vie. Tout fut inutile. Constatant que la mort s'était emparée de cet enfant, ils s'empressèrent de consoler la bonne maman et s’en retournèrent à leur besogne, bien peinés d'un cas si douloureux.

     La mère qui se voyait de plus en plus envahie par la douleur et le désespoir, fit un effort surhumain, se résigna avec foi et confiance et, espérant tout de l'intercession de saint Antoine, elle fit le voeu de distribuer aux pauvres de la paroisse autant de pain que le poids de l’enfant. Quelques heures s'étaient écoulées depuis cet accident lorsque tout à coup, pendant que la mère éplorée renouvelait son voeu avec plus de foi, l'enfant sursauta et cria:maman !...  Il était revenu à la vie. Alors,  la promesse de la mère exaucée fut maintenue et la dévotion à saint Antoine, avec ce moyen de charité envers les pauvres, commença à se propager un peu partout.

     Voici qu’en France, un autre incident malheureux a ouvert la porte à l’implantation de ce mode charitable. Madame Louise Bouffier, propriétaire d’un commerce populaire arriva un bon matin pour entrer dans son commerce, mais la serrure à code, ne put s’ouvrir. Elle fit appel à un serrurier qui arriva avec une centaine de clés, mais aucune d’elles n’a réussi à ouvrir cette porte. Il s’agissait maintenant d’enfoncer cette porte. L’homme retourna à son atelier chercher les outils nécessaires. Pendant ce temps, madame Bouffier pensa à saint Antoine et décida qu’elle donnerait une bonne quantité de pain en retour du miracle. Au retour de l’ouvrier, elle redemanda, avec les mêmes clés, de reprendre d’autres essais.

     Dès la première clef, la porte s’est largement ouverte à la satisfaction pleine et entière de la propriétaire. On apporta une statue de saint Antoine, on la déposa sur une table dans un coin de l’arrière-boutique et les priants promettaient du pain en retour des miracles qui se produisaient en très grand nombre. Ce coin est devenu un centre de prière très pieux et très efficace en surprises de Dieu. Les Actions de grâce s’y multipliaient.  

     Prions les uns pour les autres, en nous adressant à la Vierge Marie et au fidèle Antoine, serviteur du Seigneur. Qu'ils soutiennent notre foi dans notre marche vers le Royaume de Dieu. Gardons notre cœur dans la louange, l'espérance et la reconnaissance, dans notre désir de progresser dans la confiance et l'amour de Dieu.

     Prière : Viens, Esprit-Saint, viens par la puissante intercession du Coeur Immaculé de Marie, ton épouse très aimée. (3 fois) 

    Prenons un petit moment de silence pour accueillir en nous la sainte présence de Dieu.

     Lise et Gaétan ofs

      Suggestion:  Chant: Sur You Tube  "Voici le Corps et le Sang du Seigneur"    (4.17)

    Télécharger « 7e Mardi de.........doc »

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  • ÉGLISE

    Quand le Pape s’invite à une conférence TED


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  • Cette capacité de refuser pour s'affirmer.

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    L'affirmation de soi et de sa différence prend toujours le visage du refus et de l'opposition. Dès l'âge de deux ans, l'enfant sait dire non. Il met son entourage à l'épreuve et enregistre les réactions qu'engendre l'exercice de sa fragile autonomie.

     Il peut, par son entêtement, paralyser les projets de toute la famille, faire perdre patience à ses parents, obtenir parfois de guerre lasse ce qu'on lui refusait, centrer toute l'attention sur lui au détriment de ses frères et soeurs.

     L'adolescence est, on le sait, une autre période privilégiée pour exister en s'opposant. Il faut tout de même du temps, souvent jusqu'à l'âge adulte, pour parvenir à la véritable capacité de dire " NON ", sans blesser l'autre et sans culpabilité, simplement se respecter soi-même et se faire respecter des autres.

     S'affirmer positivement ou afficher refus et résistance sont deux façons d'atteindre l'identité personnelle et de la manifester. L'incapacité d'emprunter l'une ou l'autre voie, chez un adulte, est signe d'une maturité inachevée.

     Affirmation et refus prennent racine dans l'individu et lui permettent de se poser différent face à l'autre. Mais l'autre contribue aussi à façonner l'identité en jouant le rôle de miroir et en reflétant à l'individu sa propre valeur.

     C'est le cas de l'amour maternel et paternel, de l'amour du couple ou de l'estime qui se développe entre collègues de travail. Ces relations sont normalement marquées par l'acceptation mutuelle.

     Cela n'implique pas, tout le monde le sait, que les partenaires soient toujours d'accord ni qu'ils partagent les mêmes goûts et les mêmes vues sur tout .. Mais cela signifie que chacun est accueilli et apprécié comme il est de façon globale et positive.

     On peut dire à l'autre son désaccord, le reprendre, l'encourager à repousser une limite ou à combattre un défaut. C'est une autre façon de lui refléter qu'on croit en lui et qu'on désire qu'il grandisse davantage en devenant pleinement lui-même. La confiance est contagieuse lorsqu'elle révèle à un être tout ce qui l'habite et lui tend la main pour lui ouvrir la porte de son destin.

     Rêvons d'une société où notre confiance serait force de persuasion avec ce regard d'amour qui fait grandir l'autre en son humanité afin qu'il puisse s'affirmer face à la rudesse d'un monde qui néglige mortellement nos individualités.

     Rêvons d'une humanité libérée et faisons en sorte que nous aidions à cette libération par notre confiance donnée avec amour à ceux et celles dont les pas hésitant demandent qu'on les soutienne dans leur titubation vers leur affirmation.

     

    Bruno LEROY.

    Éducateur de rue.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • « Il n’y aura pas un jour de notre vie où nous cesserons d’être une préoccupation pour le cœur de Dieu »

    Catéchèse sur la confiance en la Providence (Traduction intégrale)

    Audience générale du 26 avril 2017 © L'Osservatore Romano

    Audience Générale Du 26 Avril 2017 © L'Osservatore Romano

    « Il n’y aura pas un jour de notre vie où nous cesserons d’être une préoccupation pour le cœur de Dieu (…) parce qu’il nous aime », a affirmé le pape François dans sa catéchèse du 26 avril 2017.

    Au cours de l’audience générale place Saint-Pierre, le pape a poursuivi sa série de méditations sur l’espérance chrétienne, soulignant que « notre Dieu n’est pas un Dieu absent, séquestré dans un ciel très lointain ; au contraire, il est un Dieu ‘passionné’ de l’homme, si tendrement aimant qu’il est incapable de se séparer de lui ».

    « C’est ce qu’on appelle ‘Providence’, a-t-il ajouté : la proximité de Dieu, l’amour de Dieu, Dieu qui marche avec nous ».

    « Notre âme est une âme migrante », a aussi expliqué le pape François : « On ne devient pas des hommes et des femmes mûrs si l’on ne perçoit pas l’attraction de l’horizon : cette limite entre le ciel et la terre qui demande d’être rejointe par un peuple de marcheurs ». Ainsi la foi « est l’ancre dans le ciel » : « Nous avons notre vie ancrée dans le ciel. Que devons-nous faire ? Nous agripper à la corde : elle est toujours là ».

    Et si « le monde se montre souvent réfractaire aux lois de l’amour » et leur préfère « les lois de l’égoïsme », le pape a assuré qu' »il n’y a pas de lieu dans le monde qui échappe à la victoire du Christ ressuscité », qui est « la victoire de l’amour ».

    Voici notre traduction intégrale de la catéchèse que le pape a prononcé en italien :

    AK

    Catéchèse du pape François

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20). Ces dernières paroles de l’Évangile de Matthieu rappellent l’annonce prophétique que nous trouvons au début : « on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : ‘Dieu-avec-nous’ » (Mt 1,23 ; cf. Is 7,14). Dieu sera avec nous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Jésus marchera avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Tout l’Évangile est renfermé dans ces deux citations, des paroles qui communiquent le mystère de Dieu dont le nom, dont l’identité est d’être-avec : ce n’est pas un Dieu isolé, c’est un Dieu-avec, en particulier avec nous, c’est-à-dire avec la créature humaine. Notre Dieu n’est pas un Dieu absent, séquestré dans un ciel très lointain ; au contraire, il est un Dieu « passionné » de l’homme, si tendrement aimant qu’il est incapable de se séparer de lui. Nous autres, humains, nous sommes habiles à couper les liens et les ponts. Lui, en revanche, non. Si notre cœur se refroidit, le sien reste toujours incandescent. Notre Dieu nous accompagne toujours même si, par mésaventure, nous l’oubliions. Sur l’arête qui sépare l’incrédulité de la foi, la découverte que l’on est aimé et accompagné par notre Père, qu’il ne nous laisse jamais seuls, est décisive.

    Notre existence est un pèlerinage, un chemin. Même lorsqu’ils sont mus par une espérance simplement humaine, combien perçoivent la séduction de l’horizon qui les pousse à explorer des mondes qu’ils ne connaissent pas encore. Notre âme est une âme migrante. La Bible est pleine d’histoires de pèlerins et de voyageurs. La vocation d’Abraham commence par ce commandement : « Quitte ton pays » (Gn 12,1). Et le patriarche laisse ce bout de monde qu’il connaissait bien et qui était un des berceaux de la civilisation de son époque. Tout allait contre le bien-fondé de ce voyage. Et pourtant, Abraham part. On ne devient pas des hommes et des femmes mûrs si l’on ne perçoit pas l’attraction de l’horizon : cette limite entre le ciel et la terre qui demande d’être rejointe par un peuple de marcheurs.

    Dans son chemin dans le monde, l’homme n’est jamais seul. Surtout le chrétien qui ne se sent jamais abandonné, parce que Jésus nous assure non seulement qu’il nous attend au terme de notre long voyage, mais qu’il nous accompagne chaque jour.

    Jusqu’à quand durera le souci de Dieu pour l’homme ? Jusqu’à quand le Seigneur Jésus, qui marche avec nous, jusqu’à quand aura-t-il soin de nous ? La réponse de l’Évangile ne laisse aucun doute : jusqu’à la fin du monde ! Les cieux passeront, la terre passera, les espérances humaines seront effacées, mais la Parole de Dieu est plus grande que tout et ne passera pas. Et il sera le Dieu avec nous, le Dieu Jésus qui marche avec nous. Il n’y aura pas un jour de notre vie où nous cesserons d’être une préoccupation pour le cœur de Dieu. Mais on pourrait dire : « Mais qu’êtes-vous en train de dire ? » Je dis ceci : il n’y aura pas un jour de notre vie où nous cesserons d’être une préoccupation pour le cœur de Dieu. Il se préoccupe de nous et il marche avec nous. Et pourquoi le fait-il ? Simplement parce qu’il nous aime. C’est compris ? Il nous aime ! Et Dieu pourvoira certainement à tous nos besoins, il ne nous abandonnera pas au temps de l’épreuve et de l’obscurité. Cette certitude demande à être inscrite dans notre cœur pour ne jamais s’éteindre. On lui donne le nom de ‘Providence’. C’est-à-dire la proximité de Dieu, l’amour de Dieu, Dieu qui marche avec nous s’appelle aussi la ‘Providence de Dieu’. Il pourvoit à notre vie.

    Parmi les symboles chrétiens de l’espérance, ce n’est pas le hasard s’il y en a un qui me plait beaucoup : l’ancre. Elle exprime le fait que notre espérance n’est pas vague ; il ne faut pas la confondre avec le sentiment changeant de celui qui veut améliorer les choses de ce monde de manière velléitaire, en s’appuyant uniquement sur la force de sa volonté. En effet, l’espérance chrétienne trouve sa racine non pas dans l’attraction de l’avenir, mais dans l’assurance de ce que Dieu nous a promis et a réalisé en Jésus-Christ. S’il nous a garanti qu’il ne nous abandonnera jamais, si le début de toute vocation est un « Suis-moi ! », par lequel il nous assure de rester toujours devant nous, alors pourquoi craindre ? Avec cette promesse, les chrétiens peuvent aller partout. Même si nous traversons des portions du monde blessé, où les choses ne vont pas bien, nous faisons partie de ceux qui, là aussi, continuent d’espérer. Le psaume dit : « Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi » (Ps 23,4). C’est précisément là où l’obscurité se propage qu’il faut garder une lampe allumée. Revenons à l’ancre. Notre foi est l’ancre dans le ciel. Nous avons notre vie ancrée dans le ciel. Que devons-nous faire ? Nous agripper à la corde : elle est toujours là. Et nous avançons parce que nous sommes sûrs que notre vie a comme une ancre dans le ciel, sur la rive que nous atteindrons.

    Certes, si nous ne comptions que sur nos forces, nous aurions raison de nous sentir déçus et vaincus parce que le monde se montre souvent réfractaire aux lois de l’amour. Il préfère souvent les lois de l’égoïsme. Mais si survit en nous la certitude que Dieu ne nous abandonne pas, que Dieu nous aime tendrement, nous et ce monde, alors la perspective change tout de suite. « Homo viator, spe erectus » disaient les anciens. Le long du chemin, la promesse de Jésus « Je suis avec vous » nous garde debout, droits, dans l’espérance, confiant que le Dieu bon est déjà au travail pour réaliser ce qui paraît humainement impossible, parce que l’ancre est sur la plage du ciel.

    Le saint peuple fidèle de Dieu, ce sont personnes qui se tiennent debout – « homo viator » – et qui marchent mais debout, « erectus », et qui marchent dans l’espérance. Et partout où elles vont, elles savent que l’amour de Dieu les a précédées : il n’y a pas de lieu dans le monde qui échappe à la victoire du Christ ressuscité. Et quelle est la victoire du Christ ressuscité ? La victoire de l’amour. Merci.

    © Traduction de Zenit, Constance Roques

    source ZENIT.org

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  • Sainte-Marthe: la vérité, sans « compromis » ni « rigidité »

    « Le Verbe s’est fait chair, il ne s’est pas fait idée »

    Messe du 24 avril 2017 à Sainte-Marthe © L'Osservatore Romano

    Messe Du 24 Avril 2017 À Sainte-Marthe © L'Osservatore Romano

    Le pape François a encouragé à annoncer la vérité sans compromis ni rigidité, lors de la messe qu’il a célébrée en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican, le 24 avril 2017. Dans son homélie rapportée par Radio Vatican en italien, il a fustigé la « mentalité rationaliste », invitant à ne pas oublier « la force, la liberté de l’Esprit ».

    Après la pause des festivités pascales, le pape a repris ses homélies publiques, commentant l’Evangile (Jn 3, 1-8) où Jésus explique à Nicodème qu’il faut « naître d’en haut » et donc « passer d’une mentalité à une autre ».

    « Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit », a rappelé le pape en citant l’Evangile : il s’agit « d’aller sur les chemins de l’Esprit, sans compromis, sans rigidité, avec la liberté d’annoncer Jésus Christ comme Il est venu : dans la chair ».

    La foi est en effet concrète, a insisté le pape en s’arrêtant sur l’attitude des apôtres Pierre et Jean, qui relâchés de prison, continuent à prêcher « avec une totale assurance » (Ac 4, 23-31) : c’est « l’aspect concret de la foi » qui ne se plie pas aux « négociations pour arriver à des compromis » ni à « l’idéalisation de la foi ».

    Ainsi Pierre et Jean « ont la franchise, la franchise de l’Esprit », « qui signifie parler ouvertement, avec courage, la vérité sans compromis » et dont le témoignage va « jusqu’au martyre ».

    Le Verbe s’est fait chair, il ne s’est pas fait idée

    « Parfois nous oublions que notre foi est concrète, a constaté le pape François : le Verbe s’est fait chair, il ne s’est pas fait idée : il s’est fait chair. Et quand nous récitons le Credo, nous disons tous des choses concrètes : ‘Je crois en Dieu le Père, qui a fait le ciel et la terre, je crois en Jésus Christ qui est né, qui est mort …’, ce sont toutes des choses concrètes. Notre Credo ne dit pas : ‘je crois que je dois faire ceci, que je fois faire cela …’: non ! ».

    Pour les docteurs de la loi au contraire, le Verbe « ne s’est pas fait chair : il s’est fait loi », a constaté le pape : il faut « faire comme cela et pas autrement ». « Ils étaient mis en cage dans cette mentalité rationaliste, qui n’a pas fini avec eux… parce que dans l’histoire de l’Eglise, si souvent, cette même Eglise a condamné le rationalisme, les Lumières, puis tant de fois est tombée dans une théologie du ‘on peut et on ne peut pas’, du ‘jusqu’ici et jusque-là’, et a oublié la force, la liberté de l’Esprit ».

    « Demandons au Seigneur cette expérience de l’Esprit qui va et vient et nous conduit, de l’Esprit qui nous donne l’onction de la foi, l’onction de la concrétude de la foi », a conclu le pape François.

    source ZENIT.org

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  • L’incroyable signe de Dieu à un prêtre épuisé
     Aleazzo CC
     
    Comme chaque homme, le prêtre peut éprouver faim, fatigue et lassitude. Mais le Seigneur lui envoie de beaux signes pour revivifier son sacerdoce. Témoignage.

    Ce dimanche, je m’étais réveillé très heureux à l’idée de célébrer la messe à la paroisse. J’ai presque sauté du lit pour me préparer et me rendre à la rencontre du Seigneur et de son peuple. L’Eucharistie fut belle. En terminant, quelques dames s’approchèrent : « Mon père, pouvez-vous nous confesser ? ».

    Il y en avait seulement trois, j’ai donc accepté. Mais progressivement un petit groupe s’est constitué, devenant une file interminable. Je ne donnerais pas de chiffre, parce que vous pourriez croire qu’il s’agit du fruit de mon exagération. Retenez seulement que j’ai fini par quitter le confessionnal pour rentrer chez moi trois heures plus tard. J’avais faim, j’avais soif et j’avais envie de me reposer un peu.

    evenais donc vers le séminaire, heureux, lorsqu’une dame vint à ma rencontre et demanda : « Vous êtes bien le curé, n’est-ce pas ? Mon père est décédé hier dans la nuit, on va l’enterrer aujourd’hui et je n’ai pas trouvé de prêtre ». En mon for intérieur, j’ai dit : « Seigneur, si Vous voulez que je travaille pour votre gloire aujourd’hui, je vous demande seulement de faire taire mon estomac ».
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  • SPIRITUALITÉ

    Les miracles pleins d’humour de Padre Pio

    On sait que le capucin de San Giovanni Rotondo ne fut pas épargné par les épreuves que de grandes grâces compensèrent amplement. Mais on connaît moins l’humour dont il était capable !

    Prends garde où tu marches !

    Un homme était allé jusqu’à San Giovanni Rotondo pour rencontrer Padre Pio, mais il y avait une telle foule sur place qu’il avait dû rentrer chez lui, sans avoir pu le voir. Pendant qu’il s’éloignait du couvent, il sentit le merveilleux parfum qui émanait des stigmates du padre et en fut réconforté.

    Quelques mois plus tard, alors qu’il traversait une zone montagneuse, il respira à nouveau le même parfum. Il s’arrêta et demeura quelques instants en extase, humant l’odeur exquise. Quand il revint à lui, il s’aperçut qu’il se trouvait au bord d’un précipice et que sans le parfum du padre, il aurait continué à avancer.

    Il décida de se rendre à San Giovanni Rotondo sur le champ, pour remercier Padre Pio. Quand il arriva au couvent, Padre Pio, qui ne l’avait jamais vu, l’interpella en souriant : « Mon fils! Prends garde où tu marches! ».

    Sous le matelas

    Une femme souffrait de terribles migraines, à tel point qu’elle décida de mettre une photo du Padre Pio sous son oreiller, espérant que sa douleur disparaîtrait. Après plusieurs semaines, la douleur persistain ; emportée par son tempérament italien elle s’exclama : « Eh bien voilà Padre Pio, puisque tu n’as pas voulu me délivrer de ce mal, comme punition je vais te mettre sous le matelas ».

    Quelques mois plus tard, elle se rendit à San Giovanni Rotondo pour se confesser au padre. À peine s’était-elle agenouillée devant le confessionnal, que le padre la regarda fixement et claqua le portillon du confessionnal d’un coup sec. La femme resta pétrifiée, elle était clairement dépassée par cette réaction inattendue et ne put articuler un mot. Quelques instants plus tard, le portillon se rouvrait à nouveau et le padre lui dit en souriant : « Cela ne t’a pas plu, n’est-ce pas ? Eh bien moi non plus je n’ai pas apprécié que tu me mettes sous le matelas ! ».

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  • LES DISCIPLES D’EMMAÜS

     

    LES DISCIPLES D’EMMAÜS

    Jean Compazieu ptre

    Textes bibliques : Lire

     Les textes de ce dimanche nous apportent des témoignages sur la résurrection de Jésus. Nous avons tout d’abord celui de l’apôtre Pierre (1ère lecture). Dans sa vie, il y a eu un changement radical. Nous nous rappelons de sa réponse quand Jésus avait annoncé sa Passion, sa mort et sa résurrection. Il ne supportait pas cette idée. Ça ne correspondait pas à l’idée qu’il se faisait du Messie. Et quand Jésus a été arrêté, il e eu tellement peur pour sa vie qu’il a affirmé ne pas faire partie de son groupe.

    Mais au jour de la Pentecôte, tout est changé : les apôtres ont reçu l’Esprit Saint. Désormais, Pierre peut témoigner avec force et courage : Ce Jésus que vous avez fait mourir sur la croix, Dieu l’a ressuscité. » Sa mort n’est pas un échec. Il est vivant pour toujours ; tout cela était annoncé dans les Écritures, Moïse, les psaumes, les prophètes. Désormais, il faudra relire tout l’Ancien Testament à la lumière de la résurrection de Jésus. Cette bonne nouvelle a été annoncée d’abord au peuple juif, puis très tôt aux païens. Il faut que le monde entier le sache : avec Jésus, la mort n’a pas le dernier mot ; le projet de Dieu débouche sur la vie.

    Cet appel de Pierre, nous le retrouvons dans la 2ème lecture : ce Jésus qui est mort et ressuscité est le sauveur de tous les hommes. Ce n’est pas l’or et l’argent qui nous ont rachetés de la conduite superficielle de nos pères ; c’est par le sang précieux de Jésus Christ que nous sommes purifiés ; c’est pour nous et pour la multitude qu’il a offert sa vie et versé son sang. Son amour dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. Nous sommes invités à recevoir cette lettre comme un appel à une véritable conversion.

    Avec l’Évangile, nous sommes ramenés au troisième jour après la mort de Jésus : deux disciples revenaient de Jérusalem. Ils avaient été témoins de la Passion et de la mort de leur maître. Pour eux, tout était fini. C’était la fin d’une grande espérance. Saint Luc précise que l’un d’eux s’appelait Cléophas ; il ne dit pas le nom du deuxième. Mais si nous relisons cet Évangile dans notre contexte, nous pouvons dire que ce deuxième disciple c’est chacun de nous.

    En effet, nous sommes souvent ce disciple marqué par la tristesse et le découragement. C’est ce qui arrive quand nous voyons notre vie de tous les jours comme une défaite : la défaite de l’Évangile pour les chrétiens persécutés, pour les pauvres, les exclus, les victimes de la violence, des guerres, de la solitude, de l’abandon. Cette défaite c’est aussi quand nous disons qu’au point où nous en sommes, il n’y a plus d’espoir possible.

    Mais voilà que sur ce chemin d’Emmaüs, Jésus s’approche des siens et les rejoint. Ils ne le reconnaissent pas : leurs yeux sont aveuglés par la tristesse et la déception. Le même Christ nous rejoint sur nos routes. Quand tout va mal, il est là. Mais trop souvent, nous ne le reconnaissons pas car nous sommes ailleurs. Et pourtant, il est toujours là, prêt à nous écouter. Nous pouvons lui crier notre souffrance, notre déception, notre tristesse.

    C’est alors qu’il intervient pour nous expliquer les Écritures, Moïse, les prophètes… C’est à cela que nous sommes tous appelés : accueillir le Christ, nous laisser transformer par son Évangile. Saint Luc précise que le cœur des disciples était brulant tandis qu’il leur parlait. C’est ce qui était annoncé par le prophète Isaïe : «  »…ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. » C’est aussi cela que nous pouvons demander au Seigneur : que notre cœur soit rempli de l’amour qui jaillit de son cœur.
    Dans cet Évangile, nous découvrons une autre étape : c’est la demande des disciples : « Reste avec nous ! » Une telle rencontre ne peut s’arrêter ainsi. Alors leurs yeux s’ouvrent et ils le reconnaissent. Pour reconnaître le Christ ressuscité, présent dans notre vie, il nous faut le regard de la foi, une foi réchauffée par la Parole de Dieu et l’Eucharistie. C’est ainsi que le Christ ressuscité nous rejoint au cœur de nos vies pour raviver et fortifier notre espérance.

    Et quand on a reconnu et accueilli le Christ vivant, on ne peut pas le garder pour soi-même ; on a envie de le crier au monde. À la fin de cette messe, nous serons envoyés pour témoigner, aux yeux de tous, de la foi qui nous anime. Nous ne pouvons pas nous contenter de rester entre chrétien à l’intérieur de l’Église. Notre témoignage doit rejoindre tous les hommes, en particulier ceux qui sont aux « périphéries ».

    En ce jour, nous accueillons les paroles de ce chant :
    Allez-vous en sur les places et sur les parvis !
    Allez-vous en sur les places, y chercher mes amis.
    Tous mes enfants de lumière qui vivent dans la nuit,
    Tous les enfants de mon Père, séparés de Lui,
    Allez-vous en sur les places et soyez mes témoins, chaque jour.

    Télécharger : 3ème dimanche de Pâques

    Sources : Feu Nouveau – Fiches Dominicales

    source http://homelies.livehost.fr/2017/04/21/les-disciples-demmaus/

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  • INTRODUCTION 

     8è MARDI de ST-ANTOINE (6 juin 2017) 

    Paix et Joie,

     Bienvenue à ce 8è Mardi. Nous arrivons pratiquement à la fin de la Neuvaine en préparation à la FêteNEUVAINE À ST-ANTOINE - 8 de 9 - (6 juin 2017) de saint Antoine le 13 juin in. De nos rencontres, nous avons été enrichis par sa vie très sainte et exemplaire. Il a été favorisé de toutes les vertus chrétiennes et des dons de l’Esprit-Saint.  Sa vie a été entièrement donnée à l'Église pour nous révéler Dieu dans sa Sagesse éternelle.  Il a été rendu illustre par de multiples merveilles, pour le bien de ses frères et sœurs. Aussi il ne cesse de glorifier Dieu en répondant à nos appels.

     « L'Église a décerné à saint Antoine le titre de Docteur. Notre Saint nous apparaît nimbé de l'auréole d'une science éminente. Lors de son célèbre sermon à Forli, il se révéla un grand orateur et un maître dans la science des Écritures. Aussi, saint François

     le chargea d'enseigner la théologie à ses frères. Par ses paroles, par ses écrits et surtout par ses exemples, il a montré par sa vie le chemin de la vérité, de la justice et du salut éternel. »                          

                                                                   (Éditions Franciscaines)

     Quelques exemples vont suivre sur le « Bref de saint Antoine. » Cette brève prière est très puissante puisqu’elle  est adressée à Jésus Crucifié. Récitée avec ferveur, confiance et persévérance, elle accomplira des merveilles, des libérations, des guérisons, des miracles. Cette prière n’est cependant pas « magique », mais elle est aussi efficace aujourd'hui qu'au temps de saint Antoine

    "Si vous demeurez en Moi et que mes Paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez et vous l'obtiendrez".

      LE BREF DE SAINT ANTOINE…

    Une dévotion bien connue est celle du « Bref de saint Antoine », qui prit naissance au Portugal, pays natal de cet illustre religieux franciscain.  Dans la ville de Santaren vivait une pauvre femme, très persécutée par le diable  qui lui faisait peut-être commettre bien des folies et des bizarreries et qui la rendait ainsi  ennuyeuse à elle-même et surtout aux autres. Un jour, son mari lui dit bien clairement qu'elle  était possédée par le démon. Déjà énervée et excitée dans son esprit et ennuyée par le poids de la vie, elle sentit toute l'amertume de ces paroles et décida de mettre fin à ses jours malheureux.

     Elle pensa que le moyen le plus expéditif serait de se jeter dans les eaux du Tage, qui poursuit son cours impétueux à quelques arpents de la ville. Elle s'y achemina, bien résolue à mettre à exécution son plan de destruction. C'était précisément le jour de la fête de saint Antoine, et la pauvre femme, en passant devant l'église des Franciscains, où se déroulaient des cérémonies solennelles en l'honneur du Saint, voulut y entrer pour recommander son âme à Dieu.

     Peut-être sa prière se prolongea-t-elle plus qu'elle ne l'aurait voulu; ce qui est sûr,  c'est qu'elle s'endormit. Dans son rêve, elle vit saint Antoine lui apparaître et lui dire: « Réveille-toi, ô femme, et prends cette feuille que je te présente et qui te délivrera désormais de toute approche diabolique. » S'étant tout à coup réveillée, elle trouva effectivement entre ses mains un magnifique parchemin, sur lequel on pouvait lire ces mots, écrits sous une petite croix:  « Voici la Croix du Seigneur. Fuyez, puissances ennemies, car le Lion de Juda, le rejeton de David a remporté la victoire, Alléluia, Alléluia. »

     La femme, consolée et rassurée, retourna chez elle et elle n'eut plus à souffrir les méchancetés de l'esprit infernal, jusqu'au jour où son mari, mis au courant du secret, en divulgua la nouvelle, qui parvint  jusqu'aux oreilles du Roi. Celui-ci voulut voir ce parchemin prodigieux,  qu'il refusa de remettre à la pauvre malheureuse, après l'avoir  attentivement examiné. Cette pauvre femme, de nouveau affligée et tourmentée par l'esprit malin, obtint finalement que les Franciscains de Santaren en produisent une copie conforme, qui eut pour elle les mêmes effets que la copie originale.

     C'est alors qu'on en commença la divulgation officielle, en écrivant cette brève sentence d'où son nom original de BREF sur des pièces d'étoffe ou même sur le revers des médailles de saint Antoine. (un bref, c’est un très court texte)  Un des prodiges obtenus par ce  moyen et qui fit plus de bruit dans la suite qu'au temps de sa réalisation est celui qui fut rapporté dans « La voix de Saint-Antoine ». Le navire français « Africaine », en voyage dans les mers du Nord, en 1708, fut surpris par un terrible ouragan. Les marins et le commandant avaient déjà épuisé tous les moyens de sauvetage que pouvaient leur suggérer l'héroïsme et la pratique de la haute mer. Il semblait ne plus y avoir aucune espérance de salut, lorsque le Chapelain du navire prit un morceau de papier et y écrivit les paroles du Bref, qu'il lança ensuite dans la mer en furie, en invoquant la miraculeuse protection de saint Antoine. La foi intrépide de ce pieux ministre de Dieu eut sa récompense, car les vents s'étant calmés et l'agitation des vagues ayant cessé, le navire put continuer sa route et arriver au port. A peine débarqués, ils se rendirent tous à l'église, officiers, chapelain, matelots et équipage, pour remercier ensemble leur céleste Protecteur.

     Recourons à la Vierge Marie et à cet illustre « Saint » qui brille de l'auréole des docteurs de l'Église. Demandons à L'Esprit-Saint de nous éclairer, de nous accorder l'intelligence des choses divines, de nous faire mieux saisir et comprendre les sublimes vérités de notre sainte religion.  Amen.

     Prière:  Viens Esprit-Saint, Viens par la puissante intercession du Cœur Immaculé de Marie, ton Épouse très aimée. (3 fois)      

    Prenons un petit moment de silence pour accueillir en nous la sainte présence de Dieu.

     Suggestion:   Chant Agnus Dei  par Mario Pelchat

    https://www.youtube.com/watch?v=mZMdnOeBduo

    QUELQUES REMERCIEMENTS/TÉMOIGNAGES

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  • Vivre

    Anastasis

    Fresque de la résurection (anastasis)
    où le Vivant attire à lui Adam et Ève
    église byzantine Saint-Sauveur-in-Chora, Istanbul
    (photo : Wikipedia)

    Hébreu : Hâyâh Grec : zaô

    Ah la vie! Parfois si belle, parfois si injuste. Comme l’unique alternative à la vie est de mourir, le mieux est de trouver la meilleure façon de la vivre. Regardons comment la Bible nous présente la vie, don de Dieu et symbole de la résurrection à venir. 

    La vie, don de Dieu

    Dans la Bible, Dieu est l’auteur de la vie en créant tout être dans le ciel et sur la terre. Il est le vivant par excellence. Vivre devant Dieu, en sa présence, c’est avoir sa bénédiction durant le cours de sa vie (Gn 17,18). Une longue vie est signe de cette bénédiction. Les humains sont appelés à choisir la vie afin de vivre (Dt 30,19) en acceptant l’alliance offerte par Dieu. La relation avec Dieu est en lien direct avec la vie des humains.

    La vie éternelle

    En général, les textes de l’Ancien Testament ne parlent pas d’une vie après la mort. L’alliance avec Dieu se vit sur terre. Certains textes tardifs comme le livre de Daniel et ceux des Maccabées orientent vers une vie éternelle, c’est-à-dire une vie avec Dieu pour toujours (2 M 7,36; Dn 12,2). Le contact avec la culture grecque et le contexte de martyrs ont favorisé l’émergence de cette croyance.

    Le Nouveau Testament va utiliser le vocabulaire de la vie pour parler de la résurrection de Jésus. Le ressuscité est appelé « le vivant » en Lc 24,5. La résurrection est aussi décrite par d’autres expressions comme le vocabulaire de l’exaltation et celui du levé ou du réveil.

    Le Nouveau Testament utilise aussi la vie comme un symbole pour tout ce que Dieu promet aux croyants. L’accomplissement de cette promesse est relié à la fin des temps, à la venue du Royaume de Dieu, à la résurrection. Cependant, cette vie promise ne concerne pas seulement l’au-delà. Par exemple, Paul écrit : « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vie en moi. » (Ga 2,20)

    On peut se demander s’il y a une vie après la mort, mais demandons-nous aussi s’il y a une vie avant la mort! C’est à chacun de chercher comment vivre pour goûter intensément à la vie qui nous est offerte.

    Sébastien Doane

    source http://www.interbible.org

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