• LA MÉMOIRE DES VACANCES.

    5.42.jpg

    Les larmes de la mer font pleurer l’atmosphère,
    Je demeure solitaire devant ce spectacle extraordinaire,
    Immobile, méditatif, contemplatif le cœur en prière,
    La Beauté appartient à Dieu seul,
    Mais il nous la partage par Amour,
    Pour que nous sentions sa présence dans les paysages,
    Ces multiples visages apparaissent dans le vent, le soleil,
    Dans ce que notre âme puisse ressentir comme merveilles,
    Laissons la lumière de la vie envahir nos vacances,
    Laissons les jours se savourer à la douceur de Son amour,
    Laissons le silence nous parler intérieurement en conscience,
    Les Vacances ne sont pas des instants de repos stériles,
    Mais des moments intenses d’adoration fertile,
    Vivons nos Vacances dans la plénitude de l’être,
    Dans la splendeur des Forêts aux mille verts étranges,
    Dans le plaisir d’écrire une carte postale avec lenteur,
    Les Vacances sont un renouveau de notre façon de voir,
    Les choses avec calme, sérénité et le lenteur du cœur,
    Ah ! Si toute l’année nous étions en Vacances,
    De nous-même et des autres de temps en temps,
    Nous pourrions retrouver Dieu en harmonie,
    Et mieux aimer autrui sans juger avec précipitations,
    Mais avec la profondeur du Sage qui sait les raisons,
    De nos énervements et de nos futiles décisions,
    Soyons en Vacances toute l’année et prions,
    Pour que notre équilibre intérieur soit maintenu,
    En nous souvenant parfois de ces beautés côtoyées,
    Ainsi le paradis des Vacances deviendra source dense,
    Dans laquelle nous puiserons notre Force d’aimer toute l’année.
    Ah ! Si les Vacances devenaient riches d’intériorité,
    Nous pourrions en conserver la mémoire à volonté,
    Pour nous apaiser,
    A nous de vivre des Vacances éternelles gravées dans le ciel.
    Pour que nos prières se souviennent… !

    Bruno LEROY.

     

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

    -----------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    2 commentaires
  • Fête des tentes 2017

    La Fête des Tentes revient encore cette année pour sa 15e édition!

    La Fête des Tentes est le grand rassemblement annuel de la Jeunesse Franciscaine! Depuis 2003, cet événement attire des jeunes adultes des quatre coins du Québec et même de l’Ontario.

    La Fête des Tentes, c’est une fin de semaine de ressourcement fraternel franciscain pour jeunes adultes entre 18 et 30 ans. On y vit la messe, des ateliers variés, une soirée d’adoration Eucharistique et un grand rassemblement autour d’un feu de camp. C’est un temps remplis de musique, de chants, de prières, de simplicité, de joie, de rires, de retrouvailles et d’amitiés naissantes. Tout ça dans la belle nature de l’Île d’Orléans!

    Si tu veux vivre l’expérience de la Fête des Tentes, il n’en tient qu’à toi! N’hésite pas à faire le saut! Aie confiance en Dieu, tu ne le regretteras pas!

    inscription-entete-2017

     

    source https://jeunessefranciscaine.net

    ------------------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Homélie du 13ème dimanche du Temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu

    ACCUEILLIR… 

    Textes bibliques : Lire

    Les textes bibliques de ce premier dimanche des vacances nous adressent des paroles fortes sur l’accueil. Tout au long de cette période d’été, nous aurons l’occasion d’accueillir ou d’être accueillis en famille. Nous rencontrerons des personnes différentes venues d’ailleurs. Dans la première lecture de ce jour, il s’agit du prophète Élisée qui est accueilli par la Sunamite. Cette femme se montre très généreuse envers lui car elle a reconnu en lui un homme de Dieu. Mais elle porte en elle une souffrance dont elle ne parle pas : elle n’a pas de  fils et son mari est âgé. Avec beaucoup de délicatesse, Élisée lui promet ce fils qu’elle n’escomptait plus. 

    En écoutant ce texte de la Parole de Dieu, nous comprenons qu’accueillir l’autre c’est écouter ses confidences, partager ses joies et ses peines. Ce qui est important ce n’est pas la quantité et le luxe mais les qualités de l’accueil. Nous chrétiens, nous avons appris qu’à travers ces personnes que nous rencontrons, c’est Dieu qui est là, c’est lui que nous accueillons ou que nous refusons d’accueillir. N’oublions pas : c’est à nos qualités d’amour et d’accueil que nous serons reconnus comme disciples du Christ.

    Dans sa lettre aux Romains, saint Paul nous parle du jour le plus important de notre vie, celui où nous avons été accueillis dans la grande famille des chrétiens. Nous l’avons compris, c’est du baptême qu’il s’agit. Actuellement, nous avons un peu de mal à nous en rendre compte. Mais il faut savoir que dans l’Église primitive, les nouveaux baptisés venaient d’un monde sans Dieu. Pour eux, la vie n’avait aucun sens. Mais Dieu les a rejoints et les a accueillis. Le baptême était pour eux une nouvelle naissance ; c’était une rupture radicale avec l’existence qu’ils avaient connue jusque-là. Au jour de notre baptême, nous avons été immergés dans cet océan d’amour qui est en Dieu, Père Fils et Saint Esprit. Désormais nous choisissons d’accueillir le Christ et de le mettre au cœur de notre vie.

    L’Évangile de ce dimanche nous parle aussi de l’accueil. Mais il précise avec beaucoup de force que notre amour pour Jésus doit passer avant tous les liens familiaux : « Celui qui aime son père, sa mère, ses frères, ses sœurs et ses enfants plus que moi n’est pas digne de moi. » En entendant ces paroles, nous pensons aux catéchistes qui peuvent se poser des questions : « Comment voulez-vous cet Évangile aux enfants alors qu’on leur demande d’être en paix à la maison ? »

    Comprenons bien : il est tout-à-fait normal que des enfants aiment leur père et leur mère plus que tous les autres hommes. Il n’y a pas de liens plus forts que ceux qui existent entre parents et enfants. Nous sommes tous très attachés à nos parents ; c’est tout à fait naturel. Et quand ils ne sont plus là, c’est une souffrance pour nous.

    Mais en y regardant de près, nous voyons que Jésus ne s’adresse pas à la grande foule ; c’est à ses apôtres que ses paroles sont destinées. Il les a appelés à marcher à sa suite. Mais ils doivent comprendre que Jésus n’est pas un maître parmi d’autres ; il est le Fils de Dieu. Il est donc au-dessus de l’homme. C’est lui seul que nous pouvons et devons aimer plus que les personnes qui nous sont chères.

    Le Seigneur nous appelle tous à être « disciples et missionnaires ». Le disciple c’est celui qui marche à la suite du Christ. Le missionnaire c’est celui qui va l’annoncer. Notre accueil du Christ et notre attachement à lui doivent passer avant tous les liens familiaux. Nous savons que cela n’est pas facile ; nous aurons à nous affirmer aux yeux du monde et même devant la famille. Nous serons affrontés l’indifférence, à l’hostilité. Pour beaucoup c’est la persécution. Jésus lui-même a connu ces difficultés ; mais il est allé jusqu’au bout de sa mission, jusqu’à la mort sur une croix.

    Accueillir la Christ, le préférer à tout, être habité par lui, voilà ce qui nous est proposé au début de ces vacances d’été. Nous apprendrons à le reconnaître à travers les personnes que nous rencontrerons. Le rôle de l’Église, notre rôle à tous, c’est précisément d’accueillir tous ceux et celles qui se sentent attirés par lui. C’est à ces qualités d’accueil que nous serons reconnus comme disciples du Christ.

    Le dimanche, nous sommes réunis pour l’Eucharistie ; c’est Dieu qui nous accueille en sa maison. Il nous invite à son festin. Et à la fin de chaque messe, il nous envoie pour témoigner dans le monde de cet amour gratuit toujours offert. Les occasions ne manquent pas où nous pouvons rendre les autres plus heureux. Ne les manquons pas. A travers eux, c’est le Seigneur qui frappe à notre porte.

    Télécharger au format PDF : 13ème dimanche du Temps ordinaire

    Sources : Revues Feu Nouveau, Fiches dominicales, Cahiers de Prions en Église, Homélies de l’année liturgique À (Simon Faivre), Guide Emmaüs des dimanches et Fêtes À (JP Bagot), Pensées sur l’Évangile de saint Matthieu (Christoph Schönborn)

    source http://dimancheprochain.org/

    ----------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Angélus: «Ce ne sont pas les succès qui comptent mais la fidélité»

    Le pape commente l’évangile du dimanche (traduction complète)

    Angélus 25/06/2017, capture CTV

    Angélus 25/06/2017, Capture CTV

    “Dans le témoignage de la foi ce ne sont pas les succès qui comptent mais la fidélité, la fidélité au Christ, reconnaissant en toute circonstance, même les plus problématiques, le don inestimable d’être ses disciples missionnaires » : c’est en ces termes que le pape François a commenté l’évangile de ce dimanche 25 juin 2017, avant la prière de l’angélus de midi, place Saint-Pierre.

    « Partir en mission, ce n’est pas faire du tourisme », a fait observer le pape dans une de ces formules dont il a le don. Ou encore : « Il n’y a pas de mission chrétienne à l’enseigne de la tranquillité. »

    Mais en toute difficulté, le pape affirme : « Jésus ne nous laisse pas seuls parce que nous sommes précieux pour lui. »

    « Chacun de nous est précieux; Chacun de nous est irremplaçable aux yeux de Dieu », a ensuite redit le pape dans un tweet posté sur son compte @Pontifex_fr.

    Le pape a invité à prier pour les chrétiens persécutés et à remercier Dieu de leur fidélité.

    Voici notre traduction des paroles prononcées par le pape François en italien avant la prière mariale.

    AB

    Paroles du pape François avant l’angélus

    Chers frères et soeurs, bonjour!

    Dans l’Evangile d’aujourd’hui (cf. Mt 10, 26-33), après avoir appelé et envoyé ses disciples en mission, le Seigneur les instruit et il les prépare à affronter les épreuves et les persécutions qu’ils rencontreront.

    Partir en mission, ce n’est pas faire du tourisme, et Jésus avertit les siens : « Vous rencontrerez des persécutions ». Il les exhorte ainsi : « N’ayez pas peur des hommes, parce qu’il n’y a rien de caché qui ne sera révélé […]. Ce que je vous dis dans les ténèbres dites-le, vous, dans la lumière […]. Et n’ayez pas peur de ceux qui tuent le corps, mais n’ont pas le pouvoir de tuer l’âme » (vv. 26-28). Ils ne peuvent tuer que le corps, ils n’ont pas le pouvoir de tuer l’âme : de ceux-là, n’ayez pas peur.

    L’envoi en mission par Jésus ne garantit pas aux disciples le succès, de même que cela ne les met pas à l’abri des échecs ni des souffrances. Ils doivent tenir compte de la possibilité du refus comme de la persécution. Cela fait un peu peur, mais c’est la vérité. Le disciple est appelé à conformer sa vie au Christ qui a été persécuté par les hommes, a connu le refus, l’abandon et la mort sur la croix. Il n’y a pas de mission chrétienne à l’enseigne de la tranquillité ! Les difficultés et les tribulations font partie de l’œuvre d’évangélisation, et nous sommes appelés à trouver l’occasion de vérifier l’authenticité de notre foi et de notre relation à Jésus. Nous devons considérer ces difficultés comme la possibilité d’être encore plus des missionnaires et de grandir dans cette confiance en Dieu, notre Père, qui n’abandonne pas ses enfants à l’heure de la tempête.

    Dans les difficultés du témoignage chrétien dans le monde, nous ne sommes jamais oubliés, mais toujours assistés par la sollicitude attentionnée du Père.

    C’est pourquoi dans l’Evangile d’aujourd’hui, Jésus rassure ses disciples par trois fois en disant : « N’ayez pas peur ! »

    De nos jours aussi, frères et sœurs, la persécution contre les chrétiens est présente. Nous prions pour nos frères et sœurs qui sont persécutés et nous louons Dieu, parce qu’en dépit de cela ils continuent à témoigner de leur foi avec courage et avec fidélité.

    Que leur exemple nous aide à ne pas hésiter à prendre position pour le Christ, en lui rendant témoignage courageusement dans les situations de chaque jour, y compris dans des contextes apparemment tranquilles.

    L’absence d’hostilité ou de tribulations peut en effet être une forme d’épreuve. Le Seigneur nous envoie aussi à notre époque non seulement comme « des brebis au milieu des loups », mais comme des sentinelles au milieu de gens qui ne veulent pas être éveillés de leur torpeur mondaine, qui ignore les paroles de Vérité de l’Evangile, en se construisant leurs propres vérités éphémères. Et si nous allons ou si nous vivons dans ces contextes et que nous disons les Paroles de l’Evangile, cela dérange et on nous regarde de travers.

    Mais en tout cela, le Seigneur continue de nous dire, comme il le disait aux disciples de son temps : « N’ayez pas peur ! » N’oublions pas cette parole : quand nous avons quelque tribulation, quelque persécution, quelque chose qui nous fait souffrir, écoutons toujours la voix de Jésus dans notre cœur : « N’ayez pas peur ! N’aie pas peur, avance ! Je suis avec toi! »

    N’ayez pas peur de qui vous ridiculise et vous maltraite, et n’ayez pas peur de qui vous ignore ou « devant » vous honore mais « derrière » combat l’Evangile. Il y en a tant qui, devant, nous font des sourires et, derrière, combattent l’Evangile. Nous en connaissons tous. Jésus ne nous laisse pas seuls parce que nous sommes précieux pour lui.  C’est pour cela qu’il ne nous laisse pas seuls: chacun de nous est précieux pour Jésus, et Lui , Anous accompagne.

    Que la Vierge Marie, modèle d’adhésion humble et courageuse à la Parole de Dieu, nous aide à comprendre que dans le témoignage de la foi ce ne sont pas les succès qui comptent mais la fidélité, la fidélité au Christ, reconnaissant en toute circonstance, même les plus problématiques, le don inestimable d’être ses disciples missionnaires.

    © Traduction de ZENIT, Anita Bourdin

    source ZENIT.org 

    ---------------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Une vidéo de 16 min. dont moi et mes amiEs proches avons grandement apprécié.

    Rien ne nous est donné pour nous écraser -Christiane Singer

    Deux ans avant sa mort, Christiane Singer parle de comment retrouver la gratitude dans les moments les plus difficiles de notre vie, comment chaque être peut faire la différence sur cette Terre, et pourquoi s'aimer soi-même dans tous ses opposés, est la clé la plus importante et le plus difficile pour cheminer et manifester vers la paix. De nombreux indices pour avancer vers la guérison au sens global et spirituel du terme.

    source https://www.youtube.com/watch?v=uIcdriD5WxA

    ----------------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

     


    votre commentaire
  • SPIRITUALITÉ

    10 phrases fortes du pape François pour surmonter les divisions entre chrétiens

    © Shutterstock - Pope François
     
    Le Saint-Père a manifesté à plusieurs reprises son souci de l’unité des chrétiens et du dialogue interreligieux, comme récemment, à Rome, à l’occasion du 50e anniversaire du Renouveau charismatique, qu’il a qualifié de plus "œcuménique" que "catholique". Retour sur les déclarations récentes les plus marquantes du pape François au service de la paix entre tous les chrétiens.

    « Aujourd’hui, l’unité des chrétiens est plus urgente que jamais, des chrétiens unis par l’opération de l’Esprit saint, dans la prière et dans l’action pour les plus faibles. »
    Veillée de Pentecôte, Cirque Maxime, 3 juin 2017.

    LIRE LA SUITE  « Aujourd’hui,

    --------------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    1 commentaire
  • Sainte-Marthe: un vrai pasteur a un feu intérieur, sait discerner et dénoncer

    Homélie du pape François, ce 22 juin 2017

    Messe 22/06/2017 © L'Osservatore Romano

    Messe 22/06/2017 © L'Osservatore Romano

    Le vrai pasteur a un « zèle apostolique de Paul », «  a un feu intérieur », « sait discerner parce qu’il connaît la séduction et sait que le diable séduit » et a « la capacité de condamner les choses qui feront du mal à ses brebis ».

    Tel est le portrait d’un « vrai pasteur » brossé par le pape François dans son homélie pour sa messe matinale en  la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican, ce jeudi 22 juin 2017, indique L’Osservatore Romano en italien.

    L’apôtre Paul,  estime le pape, est un exemple d’un « vrai pasteur ». En réfléchissant aux paroles de la première lecture – tirée de la seconde Lettre aux Corinthiens (11,1-11) – le pape évoque ce que « le Seigneur a dit dans le chapitre dix de l’Évangile de Jean : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. Le mercenaire, lui, qui n’est pas le pasteur, voit venir le loup et les abandonne ».

    « Paul est un vrai pasteur, ce n’est pas un mercenaire », souligne le pape et il examine « trois traits du style pastoral de Paul, qui est le style pastoral d’un bon pasteur ».

    Un pasteur passionné

    Le premier concerne « le pasteur passionné. Passionné au point de dire à ses fidèles, à son peuple : ‘J’éprouve pour vous, en effet, une sorte de jalousie divine’ ». Derrière cette définition se trouve un « passage du sixième chapitre du Deutéronome, où Moïse dit au peuple : ‘Votre Dieu, qui est au milieu de nous, est un Dieu jaloux’ ». « De la même manière, poursuit le pape, la jalousie divine de Paul » le pousse « à cette folie, à cet excès». Donc, « le premier trait de Paul comme pasteur » est « le zèle apostolique ». « On ne peut être un vrai pasteur sans ce feu intérieur », affirme le pape.

    Il sait discerner

    Un vrai pasteur est « un homme qui sait discerner », poursuit le pape. Saint Paul « sait qu’il y a la séduction dans la vie. Le père du mensonge est un séducteur. Le pasteur, non. Le pasteur aime ».

    Le pape rappelle : « Le serpent, lui, le père du mensonge, l’envieux est un séducteur qui cherche à éloigner de la fidélité, parce que cette jalousie divine de Paul était pour conduire le peuple à un unique époux, pour maintenir le peuple dans la fidélité à son époux ».

    D’ailleurs, commente le pape, « dans l’histoire du salut, dans l’Écriture, nous trouvons bien souvent l’éloignement de Dieu, les infidélités au Seigneur, l’idolâtrie comme s’il s’agissait d’une infidélité matrimoniale ».

    Ainsi, résume-t-il,  « première caractéristique du pasteur : qu’il soit passionné, qu’il ait le zèle, qu’il soit zélé ; seconde caractéristique : qu’il sache discerner : discerner où sont les dangers, où sont les grâces… où est la vraie route ». Et le vrai pasteur « accompagne toujours les brebis : dans les beaux moments et aussi dans les mauvais moments, et aussi dans les moments de la séduction », les conduisant « avec patience au bercail ».

    Le courage de dénoncer

    Enfin, la troisième caractéristique est « la capacité de dénoncer ». « Un apôtre, souligne le pape, ne peut pas être ingénu : ‘Ah, tout est beau, avançons… Faisons une fête … tout est possible’ ». Le pape est clair : « Il y a la fidélité à l’unique époux, à Jésus-Christ, à défendre » et un bon pasteur « sait condamner » avec « cet aspect concret » qui lui permet de « dire : ‘ceci, non’, comme les parents disent à leur enfant quand il commence à marcher à quatre pattes et qu’il va vers la prise électrique pour y mettre les doigts : Ca, non ! C’est dangereux !’ »

    À ce sujet, le pape François dit qu’il lui « vient souvent à l’esprit ce ‘tuca nen’ » (ne rien toucher) que ses parents et grands-parents lui « disaient lorsqu’il y avait un danger ».

    « Si souvent, poursuit le pape,  nous perdons cette capacité de dénoncer et nous voulons faire avancer les brebis un peu avec cet angélisme qui n’est pas seulement ingénu : cela ne va pas. Et cela fait du mal. Cet angélisme des compromis, pour s’attirer l’admiration ou l’amour des fidèles en les laissant faire ».

    Le pape se rappelle aussi de  sa visite effectuée le 20 juin à Bozzolo et à Bariana, où ont vécu leur ministère don Primo Mazzolari et don Lorenzo Milani. Don Milani, raconte le pape,  « avait une devise un peu dangereuse, contraire à ce que l’on utilisait à l’époque : Je me préoccupe ».

    « Qu’est-ce que cela signifie ? » se demande le pape. Le curé de Barbiana « voulait dire ‘cela m’importe’ » ou qu’il « enseignait que les choses doivent être prises au sérieux, contre la devise à la mode à cette époque qui était : ‘cela ne m’intéresse pas’ »

    En concluant le pape résume les trois traits du pasteur : « Le zèle apostolique de Paul, passionné, zélé : première caractéristique. Un homme qui sait discerner parce qu’il connaît la séduction et sait que le diable séduit : seconde caractéristique. Un homme avec la capacité de condamner les choses qui feront du mal à ses brebis : troisième caractéristique ».

    A la veille de la Journée de sanctification des prêtres, vendredi 23 juin, la fête du Coeur du Christ, le pape invite à prier « pour tous les pasteurs de l’Église, pour que saint Paul intercède devant le Seigneur », afin que « nous tous, pasteurs, nous puissions avoir ces trois caractéristiques » pour le servir.

    Avec une traduction de Constance Roques

    source ZENIT.org

    -------------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • MAI - JUIN 2017

    Le regard de Dieu jeté sur Marie

    A ces mots, Marie fut très troublée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation (Luc 1, 29).

    Dieu a regardé Marie avec une surabondance de grâce; et c’est pourquoi elle ne se glorifie ni de sa dignité ni de son indignité, mais seulement de la considération divine qui déborde tellement de bonté et de grâce qu’il a considéré même une fille aussi insignifiante pour la regarder avec tant de magnificence et d’honneur. Ils commettent donc une injustice à son égard, ceux qui disent qu’elle s’est glorifiée non de sa virginité mais de son humilité; elle ne s’est glorifiée ni de sa virginité ni de son humilité mais du seul regard de la grâce divine.

    (…) la vraie humilité ne sait jamais qu’elle est humble, car, si elle le savait, elle tirerait orgueil de la contemplation de cette belle vertu: au contraire, elle s’attache par le cœur, les pensées et tous les sens aux choses viles: elle les a sans relâche devant les yeux; c’est là l’image dont elle est pleine, et parce qu’elle a ces choses sous les yeux, elle ne peut pas se voir elle-même ni s’apercevoir qu’elle existe, et encore moins prendre conscience des choses élevées: c’est pourquoi, l’honneur et l’élévation lui échoient forcément à l’improviste et la surprennent forcément dans des pensées tout à fait étrangères à l’honneur et à l’élévation: c’est là ce que dit Luc.

    La fausse humilité, en revanche, ne sait jamais qu’elle est orgueil (car, si elle le savait, elle deviendrait vite humble à la vue de ce vilain défaut); au contraire, elle s’attache par le cœur, la pensée et les sens aux choses élevées et les tient sans relâche sous ses yeux. Marie confesse que la première œuvre de Dieu en elle est le regard jeté sur elle; c’en est aussi la plus grande, car toutes les autres sont contenues dans celle-là et découlent d’elle. En effet, là où les choses en viennent au point que Dieu tourne son visage vers quelqu’un pour le regarder, là il n’y a que grâce et félicité, et tous les dons et les œuvres suivent nécessairement.

    Extraits du commentaire du Magnificat

    de Martin Luther

    pour infos et abonnement à la Revue MESSAGE

    contacter Denise:    mflaic@vtx.ch

    --------------------------

    Nos dossiers

    votre commentaire
  • Lumière sur les feux de la Saint Jean

     
    Pour fêter le solstice d’été et rendre hommage au soleil, on allume des grands feux de joie depuis la nuit des temps. Jusqu’au Concordat de 1801, c’était un jour férié. Aujourd’hui, c’est une nuit de fête populaire de la jeunesse.

    Depuis l’Antiquité, on fêtait le soleil lors du solstice d’été, quand la nuit est la plus courte et la plus douce. Au Moyen Orient, on honorait Tammuz, Dieu de l’abondance, des végétaux et du bétail. Chez les Celtes et les Germaniques, il y avait tout un rite pour bénir les moissons et récolter les herbes guérisseuses. Cette fête païenne et agraire marque un moment de plénitude de la nature, avant que la lumière ne commence à décroître. C’est donc une fête solaire et c’est pourquoi elle est placée sous le signe du feu…

    La naissance de saint Jean Baptiste

     LIRE LA SUITE ICI

    --------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires