• Jacques Mulliez : « L’homme doit être prêt à tous les sacrifices, sauf un, celui de son bonheur »

    © DR acques Mulliez

    Ancien dirigeant d’entreprise engagé dans les EDC (Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens), Jacques Mulliez est l’auteur de Passeur de joie, réclamé avec force par son éditeur. Son engagement, ses actes de courage, sa droiture, nourris aux exemples de Thomas More et d’Etty Hillesum, dont il est un ami fervent, sont aussi les fruits de sa recherche de la joie.

    Aleteia : Vous avez eu des responsabilités aux EDC pendant plusieurs années. Que gagne-t-on, en tant que dirigeant d’entreprise, à se comporter en chrétien ?
    Jacques Mulliez : Je crois que l’on gagne la paix intérieure. Le trépied des EDC est la conversion personnelle : travailler sur soi-même, se comporter dans l’entreprise en appliquant les valeurs de l’Évangile comme respecter vos collaborateurs, vos clients ou vos actionnaires ; chercher à avoir une bonne influence pour créer un cercle vertueux ; essayer d’agir sur les institutions, pour travailler à une cohérence interne entre ce que l’on croit et pense et ce que l’on fait. C’est ce que m’ont apporté les EDC, ce n’est jamais gagné, mais cela permet de contribuer à son bonheur personnel en étant cohérent avec ses propres valeurs. Il y a des réunions mensuelles avec un conseiller spirituel, des rencontres, des formations proposées. Actuellement, j’ai monté un séminaire de formation pour les entrepreneurs et dirigeants chrétiens sur le thème : « Face à l’adversité, décider en conscience ; l’exemple de Thomas More ». Cet environnement permet de cheminer vers une cohérence personnelle, de manière libre et responsable.

    La liberté est une notion qui vous est chère, dont le summum serait « l’obéissance aux conséquences de nos choix ». Vous rappelez que l’obéissance est l’art de l’écoute de l’autre et surtout de l’écoute de Dieu. En quoi est-ce une source de joie ?
    Jacques Mulliez : Celui qui considère qu’il est libre seul, en oubliant qu’il a un environnement, quel qu’il soit (la nature, la famille, des salariés, les relations humaines), et fait ce qui lui plaît est tout sauf un homme libre. C’est un homme qui répond mal, il obéit à ses pulsions : « Il fait beau, je vais aller dehors ; il y a une jolie femme, j’ai envie de la draguer ; tiens ça c’est beau, je le prends, ce n’est pas à moi mais je m’en fiche ». Tout cela est la fausse liberté, c’est celui qui ne s’occupe absolument pas du monde, et ça met tout le monde très mal. Je considère que la liberté est d’être attentif aux valeurs qui me tiennent à cœur. À partir de là, essaye-t-on d’être cohérents et d’obéir aux conséquences de ses choix ? Voici un exemple. J’ai décidé de me marier, mon choix est donc a priori d’être fidèle. Si, aussitôt marié, je commence à séduire toutes les personnes que je rencontre en me disant : « Celle-là, je ferais bien un petit quelque chose avec elle », là, c’est totalement contraire à la liberté. Donc, celui qui se marie en n’étant pas fidèle — je ne dis pas qu’il ne peut pas y avoir de tentations et on ne peut pas toujours être parfait — ne respecte pas sa vocation d’homme libre. La loi de Dieu est une loi d’amour sur chacun d’entre nous. Se marier ou devenir prêtre est aussi obéir à une loi d’amour. 

    Finalement c’est aussi savoir dire non. Thomas More vous y a aidé à certains moments cruciaux. 

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  • Fête de la Transfiguration du Seigneur

    Abbé Jean Compazieu 

    « Écoutez-le… » 

    Textes bibliques : Lire

    En cette fête de la Transfiguration du Seigneur, la liturgie nous propose des textes bibliques qui nous parlent de la gloire de Dieu. Le premier est tiré du livre de Daniel dans l’Ancien Testament. C’est un texte un peu déroutant pour ceux qui le découvrent ; mais ce qu’il faut y voir, c’est la bonne nouvelle qu’il nous laisse : il annonce le jugement des empires mondiaux, la délivrance du peuple de Dieu et l’avènement de son règne. Ce récit nous prépare à l’événement de la Transfiguration. 

    Dans la seconde lecture, nous avons le témoignage de l’apôtre Pierre. Il tient à préciser que sa parole n’a rien à voir avec des récits imaginaires. Il revendique avec force l’authenticité de son témoignage : « Nous avons contemplé… Nous avons entendu… » Nous, chrétiens d’aujourd’hui nous croyons en Jésus transfiguré et ressuscité parce que nous faisons confiance au témoignage de ceux qui ont vu sa gloire.

    Avec l’Évangile, nous entrons dans l’événement de la Transfiguration. Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean ; et il les emmène avec lui sur une haute montagne. Il faut savoir que dans la Bible, la montagne représente le lieu de la proximité de Dieu et de la rencontre intime avec lui. C’est vraiment LE lieu de la prière en présence de Dieu. C’est là que les apôtres font cette découverte extraordinaire de Jésus transfiguré et lumineux. Son visage devient si resplendissant et ses vêtements si lumineux que Pierre en est ébloui. Il voudrait rester là pour fixer cet événement.

    Mais voilà que résonne la voix du Père : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. écoutez-le. » Cette parole est importante. Nous devons écouter Jésus. Ce n’est pas le pape ni les évêques ni les prêtres qui disent cela, c’et Dieu lui-même qui nous le dit à tous. C’est important, même pendant les vacances. Le Seigneur est là au cœur de nos vies, de nos loisirs et de nos soucis. Mais trop souvent, nous sommes ailleurs. Nous organisons notre vie en dehors de lui.

    Nous disciples du Christ, nous sommes appelés à être des personnes qui écoutent sa voix et qui prennent au sérieux ses paroles. Pour écouter Jésus, il faut être proche de lui, il faut le suivre, il faut accueillir son enseignement. C’est ce que faisaient les foules de l’Évangile qui le poursuivaient sur les routes de Palestine. Le message qu’il leur transmettait était vraiment l’enseignement du Père. Cet enseignement, nous pouvons le trouver chaque jour dans l’Évangile ; quand nous le lisons, c’est vraiment Jésus qui nous parle, c’est sa Parole que nous écoutons.

    Dans cet épisode de la Transfiguration, nous trouvons deux moments significatifs : la montée et la descente. Le Seigneur nous appelle à l’écart, à monter sur la montagne. Comprenons bien, il ne s’agit pas de faire de l’alpinisme mais de trouver un lieu de silence et de recueillement pour mieux percevoir la voix du Seigneur. C’est ce que nous faisons dans la prière. Pendant l’été, beaucoup choisissent de passer quelques jours dans un monastère. Ils ont besoin de ce temps de ressourcement pour leur vie chrétienne.

    Mais nous ne pouvons pas rester là. La rencontre avec Dieu dans la prière nous pousse à « descendre » de la montagne. Nous sommes invités à retourner en bas, dans la plaine et à rejoindre le monde dans ce qu’il vit. Nous y trouverons tous ceux et celles qui sont accablés par le poids du fardeau, des maladies, des injustices, de l’ignorance, de la pauvreté matérielle et spirituelle.

    Nous sommes envoyés pour être les témoins et les messagers de l’espérance qui nous anime. Cette parole que nous avons reçue doit grandir en nous. Cela ne se réalisera qui si nous la proclamons. Si nous l’accueillons, ce n’est pas pour la mettre dans un conservateur mais pour la donner aux autres ; c’est cela la vie chrétienne : accueillir Jésus et le donner aux autres.

    Dans quelques jours, nous fêterons l’Assomption de la Vierge Marie. Elle est là pour nous inviter à écouter Jésus et à faire chaque jour ce qu’il nous dira. Nous pouvons vraiment nous confier à elle. C’est avec elle que nous apprendrons à « monter » à travers la prière. Après avoir été imprégné de l’Amour qui est en Dieu, nous pourrons « descendre » pour le communiquer à ce monde qui en a bien besoin. C’est avec le Christ et avec Marie que ce témoignage portera du fruit.

    Nous faisons nôtres les paroles de ce chant :  » Allez-vous en sur les places et sur les parvis… Allez-vous en sur les places y chercher tous mes amis ». Amen

    Sources : Revue Feu nouveau – missel des dimanches 2017 – Cahiers Prions en Église – François « Selon Matthieu »

    Télécharger : Fête de la Transfiguration du Seigneur

    Source http://dimancheprochain.org

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  • NATURE – Retrouver le désir profond

    2016 Humour Rogations et rotations

    Dans un article récent du journal La Croix, le philosophe Jean Claude Eslin (auteur du récent « Le christianisme au défi de la nature », partage son regard sur le défi écologique en cours. 

    Aujourd’hui, nous, chrétiens, concevons et aimons des hommes abstraits de leur environnement cosmique. C’est insuffisant. Nous devons repenser notre lien à la nature, entendue à la fois comme nature autour de nous, hors de nous et en nous. Aujourd’hui, le christianisme est obligé de redéfinir ce qu’est l’homme dans la nature, ce qu’il n’a jamais eu vraiment l’occasion de faire depuis ses origines. (…) 

    Les anciens se percevaient comme dans la nature et cherchaient des accommodements, des compromis, avec elle. On le voit chez les stoïciens, qui s’efforcent de vivre selon la nature. Le monde chrétien a vécu sur cet héritage de l’Antiquité jusqu’au XIIe siècle, sans grande originalité. Les moines du XIIesiècle, comme ceux de Cîteaux, reprenaient encore des expressions stoïciennes comme « Marche selon la nature ». Par la suite, le christianisme a perdu l’héritage antique. L’homme occidental, compris comme volonté, est devenu un être abstrait, dépouillé de la nature. Pourtant, Thomas a eu l’audace de construire une théologie à partir d’Aristote, c’est-à-dire à partir d’une philosophie naturaliste.

    Mais très vite, sa lecture a été biaisée par l’insistance sur la loi naturelle et la distinction entre naturel et surnaturel. On peut donc considérer que la théologie de la nature de Thomas d’Aquin n’a pas eu sa chance. Pour sortir du néothomisme, le concile Vatican II a renoncé à employer le mot de surnaturel. Il a bien senti la nécessité d’adopter un nouveau langage. Mais un concile ne peut qu’indiquer un changement de cap, un nouvel angle d’attaque. Il ne lui revient pas d’élaborer une pensée nouvelle. (…) 

    Paul affirme une solidarité profonde entre l’humain et le cosmique. Toute la pensée de Paul est une pensée de l’« avec » (sun) : cette préposition est caractéristique du langage de Paul. « Être avec », « agir avec » sont chez lui des expressions courantes. Cet avec implique une interaction du christianisme avec l’ensemble de la création et de la civilisation, un esprit d’équipe. Cet avec nous bouleverse, si nous éprouvons quotidiennement les effets et les conséquences du défaut de solidarité avec la terre. (…) 

    Il faut associer désir et limite, comme l’ont fait de manière très différente Augustin et Thomas d’Aquin. Chez eux, le désir a une place capitale. Si on est habité par cette philosophie du désir, la limite devient recevable. 

    DL

    Source : art. Élodie Maurot, le 21/07/2017 à 10h16

    source https://ecologyandchurches.wordpress.com

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  • Vatican : les fontaines fermées pour économiser l’eau

    À la lumière de Laudato Si’

    Fontaine place Saint-Pierre © Wikimedia Commons / Honza Groh

    Fontaine Place Saint-Pierre © Wikimedia Commons / Honza Groh

    La sécheresse qui affecte la ville de Rome et les alentours de la capitale a conduit le Saint-Siège à fermer toutes les fontaines : tant celles extérieures situées sur la place Saint-Pierre qu’intérieures, y compris dans les jardins du Vatican, indique Radio Vatican ce mardi 25 juillet 2017.

    Le gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican a pris ces mesures pour économiser l’eau, suivant l’enseignement du pape François dans l’encyclique Laudato Si’.

    Dans ce document, le pape met en garde contre  « l’habitude de gaspiller » l’eau qui a atteint « un niveau sans précédent », alors que « l’eau potable et propre, dit-il, est une question d’une importance primordiale, car elle est indispensable à la vie humaine et pour soutenir les écosystèmes terrestres et aquatiques ».

    Une situation critique en raison de la sécheresse s’est formée dans les dix régions de l’Italie. Les incendies continuent de ravager le sud du pays. La pénurie d’eau peut affecter les habitants de Rome : à cause de la chaleur et de l’absence de pluies pendant plus de deux mois les réserves d’eau douce sont épuisées.

    source ZENIT.org

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  • Quand Jean Paul II parlait à la jeunesse : dix paroles à retenir

    © OR/CPP/CIRIC
    08-10 mai 1993 : Jean Paul II en Sicile, Italie.
     

    Fondateur des Journées mondiales de la jeunesse en 1984, même s’il s’en défendait, Jean Paul II a marqué les esprits comme étant le Pape qui se préoccupait de la jeunesse. Dix citations de lui qui le prouvent.

    « Ce sont les jeunes eux-mêmes qui ont inventé les JMJ » se plaisait à répéter Jean Paul II. Pourtant, dès son élection, le Pape a tenu à mobiliser la jeunesse afin d’en faire une force pour l’Église. Avec à son actif 10 JMJ, au Vatican, à Paris, à Toronto ou à Manille, Jean Paul II a réussi à s’imposer tout au long de son règne pontifical comme le pape des jeunes. En témoignent ces dix belles citations : 

    « Je veux m’adresser aux jeunes, vous êtes l’avenir du monde l’espérance de l’Église, vous êtes mon espérance. »

    Rome, 22 Octobre 1978 

    « Réfléchissez bien, vous les jeunes qui êtes précisément à l’âge où l’on tient tant à être beau ou belle pour plaire aux autres ! Un jeune homme, une jeune fille doivent être beaux, avant tout et surtout intérieurement. Sans une telle beauté intérieure, tous les autres efforts tournés seulement vers le corps ne feront — ni de lui ni d’elle — une personne vraiment belle. »

    Rome, 22 novembre 1978 

    « Avec toute ma confiance et toute mon affection j’invite les jeunes de France à relever la tête et à marcher ensemble sur ce chemin, la main dans la main du Seigneur. “Jeune fille, lève-toi ! Jeune homme, lève-toi !” »

    Paris, 1er juin 1980 

    « Je suis persuadé que, comme presque tous les jeunes d’aujourd’hui, vous êtes préoccupés par la pollution de l’air et de la mer, et que la question de l’écologie vous tient à cœur. Vous êtes choqués du mauvais usage des biens de la terre et de la destruction progressive de l’environnement. Et vous avez raison. Il faut entreprendre une action coordonnée et responsable avant que notre planète ne subisse des dommages irréversibles. Mais, chers jeunes, il existe aussi une pollution des idées et des mœurs qui peut conduire à la destruction de l’homme. Cette pollution, c’est le péché, d’où naît le mensonge. »

    Saint-Jacques-de-Compostelle, 19 août 1989 

    « Chers jeunes, le Christ est notre espérance ; il est notre joie. Au cours des jours à venir, ouvrez votre cœur et votre intelligence au Christ. Vous faites partie de l’Église qui veut vous dévoiler le chemin du Salut et la voie du bonheur. Je vous invite à vous laisser guider par le Seigneur et à faire route ensemble avec Lui. »

    Paris, 21 août 1997  - LIRE LA SUITE ICI

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  • Angélus du 23 juillet 2017

    Tous les dimanches à 12h00, le Pape s'adresse à la foule sur la Place Saint-Pierre de Rome. La prière de l'Angélus, récitée par le Pape, est précédée d'une allocution du Saint-Père. Retransmis et traduit en direct par KTO.
    Angelus du 23/07/2017.

    source    KTOTV 

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    LE VRAI TRÉSOR

    Choisir le vrai trésor… 

    Testes bibliques : Lire

    L’oraison d’ouverture de ce dimanche nous introduit magnifiquement à la prière du roi Salomon : « Tu protèges Seigneur, ceux qui comptent sur toi… afin que sous ta conduite, en faisant un bon usage des biens qui passent, nous puissions déjà nous attacher à ceux qui demeurent ». C’est là tout un programme qui est toujours d’actualité, même en ce temps de vacances. C’est aussi un autre style de vie.

    Le roi Salomon est encore un jeune homme quand il est choisi pour conduire le peuple de l’alliance. La prière qu’il adresse à Dieu ne concerne pas ses avantages personnels mais sa nouvelle responsabilité : « Donne à ton serviteur un cœur attentif pour qu’il sache gouverner ton peuple et discerner le bien et le mal ». C’est ainsi que le nouveau roi demande le don de la sagesse et du discernement. Cette question se pose aussi chaque jour aux politiques, mais aussi aux parents, aux éducateurs, aux pasteurs. Comme Salomon, nous sommes tous invités à découvrir que notre seul vrai trésor est en Dieu.

    C’est aussi ce message que l’apôtre Paul nous transmet dans la 2èmelecture. Il s’adresse à des chrétiens qui risquent de se décourager à cause des difficultés qu’ils rencontrent. Alors, il les renvoie à l’essentiel. Il leur rappelle qu’ils sont engagés sur la route par Dieu lui-même. Ce Dieu qui n’a jamais cessé de nous aimer est notre plus beau trésor. Il est celui qui nous appelle à un avenir de gloire. Le Christ est là pour nous ouvrir le chemin. Bien plus, il est lui-même le chemin qui nous permet d’aller au Père. Ses paroles sont celles de la Vie éternelle.

    L’Évangile nous parle également de trésors de grande valeur, celui qui est découvert par hasard dans un champ et celui qui est trouvé après une longue recherche. A travers ces deux paraboles, Jésus veut nous révéler que le Royaume de Dieu est notre seul vrai trésor. On peut le trouver à l’improviste ou le chercher inlassablement, peu importe : ce qui compte c’est de tout faire pour lui donner la première place dans notre vie.

    C’est vraiment important car ce trésor dont parle Jésus vaut plus que toutes les autres richesses. L’agriculteur et le marchand dont nous parle la parabole de l’Évangile renoncent à tous les autres biens pour les acquérir. Notre trésor c’est le Royaume de Dieu. Celui qui le trouve n’a pas de doute : il sent que c’est ce qu’il cherchait, ce qu’il attendait. Quand on a vraiment rencontré Jésus, plus rien ne peut être comme avant : on reste fasciné, attiré par tant de bonté et de vérité. Chercher Jésus et le rencontrer c’est cela notre trésor.

    Pour nous rendre compte de la grandeur de ce cadeau, il suffit de lire les témoignages de nombreuses personnes et de nombreux saints. En lisant les Evangiles avec le cœur ouvert, ils ont été tellement frappés qu’ils se sont convertis à lui. Même des délinquants de la pire espèce ont fait cette rencontre avec lui. Leur vie en a été complètement bouleversée. Et maintenant, ils témoignent dans les écoles et même dans les prisons. Ils ont compris que ce cadeau qui les a comblés est fait pour être partagé.

    Le pape François nous recommande de lire l’Évangile chaque jour. Et si nous n’en avons pas, il faut absolument s’en procurer un de toute urgence. C’est important car l’Évangile nous fait connaître le vrai Jésus. En le lisant chaque jour, c’est lui que nous trouverons ; nous découvrirons ce trésor que Jésus appelle le Royaume de Dieu. Ce Dieu ne demande qu’à régner dans nos vies pour nous combler de son amour. Le plus extraordinaire c’est que Jésus s’est donné jusqu’à mourir sur une croix pour nous libérer du pouvoir des ténèbres et nous transporter dans le Royaume de la vie, de la bonté et de la joie. Lire l’Évangile c’est trouver Jésus et être comblé de cette joie qui est un don de l’Esprit Saint.

    Quand on a trouvé ce trésor du Royaume de Dieu, cela transparaît, cela se voit ; le chrétien ne peut garder sa foi cachée car elle transparaît dans chaque parole, chaque geste. L’amour que Dieu nous a donné à travers Jésus transparaît dans nos vies. C’est ce qu’avait bien compris une petite fille en regardant les vitraux d’une église : « un saint c’est quelqu’un qui laisse passer la lumière ». Prions ensemble le Seigneur par l’intercession de la Vierge Marie et de tous les saints : que vienne à nous ce Royaume d’amour, de justice et de paix.

    Sources : Feu nouveau – Cahiers Prions en Église – François « Selon saint Matthieu – dossiers personnels…

    source http://homelies.livehost.fr

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  • RAPPEL - TRÈS, TRÈS BIENTÔT 

    Racines Franciscaines 2017

    Bienvenue aux Racines Franciscaines! Venez vivre une fin de semaine de ressourcement inoubliable en pleine nature, un beau rassemblement entre croyants de tous âges ou vous aurez l’occasion de redécouvrir des techniques artisanales ancestrales qui vous rapprocheront de la belle création de Dieu.

    POUR PLUS D'INFORMATIONS RENDEZ-VOUS SUR LE SITE https://jeunessefranciscaine.net/racinesfranciscaines/

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  • "Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain".

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    Carpe Diem est une expression latine qui signifie : "Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain". Il est tellement facile d'être emporté par les soucis du lendemain. Où serais-je l'an prochain ? Est-ce que les enfants vont réussir leurs études ? Est-ce que ma santé va se détériorer ? Aurons-nous assez d'argent pour payer le loyer ? Qu'en sera-t-il de notre retraite si la situation économique ne s'améliore pas ? Pendant que nous nous inquiétons de demain, nous ne vivons pas pleinement notre journée alors qu' aujourd'hui est tout ce que nous avons.

     Beaucoup de personnes se font gâcher leur "aujourd'hui" par "hier" ou "demain". Qu'arriverait-il si vous décidiez de faire d'aujourd'hui un chef d’œuvre et de profiter de cette journée en croquant la vie à pleines dents et en la vivant à fond ? Qu'arriverait-il si vous décidiez de manifester concrètement votre amour aux gens qui vous entourent aujourd'hui et de poser des actes en fonction de vos rêves sans les remettre à demain? Quelqu'un a dit : "Peu importe la grosseur (largeur du tronc ?) d'un arbre, si on y donne cinq coups de hache par jour, il finira par tomber". Aujourd'hui, donnez vos cinq coups de hache et demain sera une autre journée.

     Dites à quelqu'un que vous l'aimez. Contactez une personne qui vous a fait du mal et réconciliez-vous avec elle. Témoignez de la gentillesse à un étranger. Trouvez un moment pour vous amuser. Carpe Diem ! Regardez le soleil se coucher ce soir en réalisant que Dieu, l'ultime artiste, a fait cela pour chacun de nous. Écoutez une musique inspirante dans votre voiture en faisant un détour inhabituel pour regarder le paysage. Remerciez Dieu pour la vie et pour toutes les bénédictions que vous avez en ce moment.

     Carpe Diem ! Je respire, je vois , je suis aimé de Dieu, mes péchés sont pardonnés et j'ai l'assurance d'aller au ciel pour l'éternité ! Carpe Diem ! Aujourd'hui va être une journée magnifique, car c'est la journée que Dieu a faite, elle va être pour moi un sujet d'allégresse !

     Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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