• Homélie de l’Épiphanie

    Abbé Jean Compazieu 

    EN MARCHE VERS LA LUMIÈRE 

     

    Textes bibliques : Lire

    La première lecture nous rapporte la joie du prophète : « Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. » Cette parole adressée à la ville sainte nous appelle, nous aussi, à nous lever. Aujourd’hui comme autrefois, le prophète nous recommande de sortir de nos enfermements. Il nous montre la lumière qui vient illuminer notre existence. Cette lumière c’est la gloire du Seigneur. 

    L’Église ne doit pas croire qu’elle brille de sa propre lumière. C’est ce qu’écrivait saint Ambroise : « L’Église est véritablement comme la lune : elle ne brille pas de sa propre lumière mais de celle du Christ. Elle tire sa propre splendeur du Soleil de justice. » L’Église ne peut éclairer le monde que si elle est éclairée par le Christ. C’est lui-même qui nous le dit : « Je suis la Lumière du monde : Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres ». (Jean 12, 8)

    Nous avons tous besoin de cette lumière qui vient d’en haut. Elle nous est nécessaire pour répondre de manière cohérente à l’appel que nous avons reçu : nous sommes tous appelés et envoyés pour annoncer l’Évangile du Christ. Il ne s’agit pas de faire du prosélytisme en obligeant les gens à se convertir. Être missionnaire c’est d’abord être illuminés par Dieu et réfléchir sa lumière. Notre mission c’est de faire resplendir la Lumière du Christ. Le monde attend de nous cet engagement missionnaire. Il l’attend parce qu’il a besoin de connaître le Christ ; il a besoin de connaître le visage du Père.

    C’est cette lumière qui a complètement bouleversé la vie de Paul sur le chemin de Damas. Il a compris que « toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile. » Le salut est offert à tous. C’est cette lumière qu’il faut transmettre à toutes les nations. Paul était imprégné de la présence et de l’amour du Christ ; il en a témoigné dans ses lettres, ses discours et ses voyages. Un jour, il a même pu dire : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. »

    La prophétie d’Isaïe nous parlait d’une grande procession vers la Lumière. Les mages venus d’Orient sont les premiers de cette procession qui ne s’interrompt plus. À toutes les époques, des hommes, des femmes et des enfants ont suivi l’étoile ; ils ont trouvé l’enfant qui indique la tendresse de Dieu. Les mages représentent des hommes et des femmes de toutes les religions du monde entier. Les uns et les autres sont en recherche.

    Ces mages nous indiquent la route sur laquelle nous sommes tous invités à marcher. Ils ont longtemps cherché la lumière véritable. Après avoir vu le signe de l’étoile, ils se sont mis en marche, ils ont fait un long voyage. C’est l’Esprit Saint qui les a appelés et qui les a poussés à se mettre en chemin. Et c’est sur ce chemin qu’aura lieu la rencontre avec le vrai Dieu.

    Sur leur route, les mages ont dû faire face à de nombreuses difficultés. Arrivés à Jérusalem, ils se rendent au palais du roi Hérode. Pour eux, il était évident que le nouveau roi devait naître dans un palais royal. Or c’est là qu’ils ont perdu de vue l’étoile. Ce qu’ils ont vu, c’est un roi orgueilleux, avide de pouvoir qui ne pense qu’à éliminer tous ceux qu’il considère comme des rivaux. Dans ce palais, les mages ont traversé un moment d’obscurité et de désolation. Dans un tel milieu, l’étoile ne peut pas briller. Il leur a fallu l’éclairage des prophètes pour se remettre en route vers la Lumière.

    Arrivés à Bethléem, ils trouvent « l’enfant avec Marie sa mère ». Ils auraient pu sombrer dans la tentation de refuser la petitesse de ce roi. Or c’est le contraire qui arrive : tombant à ses pieds, ils se prosternent devant lui. C’est l’Esprit Saint qui les a aidés. C’est lui qui les a fait entrer dans ce grand mystère. Guidés par l’Esprit Saint, ils arrivent à reconnaître que Dieu ne se manifeste pas par la puissance de ce monde. Il vient à nous dans l’humilité de son amour. Cet amour de Dieu est grand et puissant mais il est humble.

    Cette bonne nouvelle nous rejoint dans notre monde : nous voyons autour de nous des guerres, des injustices, des tortures, des trafics d’armes, la traite des personnes… Ce sont les petits et les faibles qui sont les premières victimes. Si nous cherchons Jésus, c’est vers eux qu’il nous faut nous tourner. La crèche nous présente un chemin différent de celui dont rêve la mentalité mondaine : c’est le chemin de l’abaissement de Dieu.

    Les mages sont entrés dans ce mystère. Ils sont passés des calculs hautains à l’humilité de la crèche. Nous pouvons demander au Seigneur qu’il nous guide sur ce chemin de conversion, qu’il nous libère des tentations qui cachent l’étoile. Il peut arriver qu’au milieu des tromperies mondaines, nous la perdions de vue. Mais comme les mages, n’hésitons pas à poser la question : « Où est l’étoile ? » En la cherchant et en la suivant, nous trouverons le « nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ».

    Marie, notre Mère est toujours là pour nous montrer Celui qui est la Lumière du monde. Comme aux noces de Cana, elle nous redit : « Faites tout ce qu’il vous dira. »

    Télécharger en PDF pour imprimer :  Épiphanie

    Sources : Revue Feu Nouveau – Guide Emmaüs des dimanches et Fêtes – Pape François : Joyeux Noël

    source http://dimancheprochain.org/

    --------------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Puisse cette Année 2018 apporter ses fruits de promesses !

    BONNE ANNEE 201816dcb186e501b278.jpg

    Les années passent avec leur poids de difficultés ou de joies. Elles vivent en nous, comme un corps bien portant ou malade. Mais avons-nous une influence directe ou indirecte sur elles. Une influence subjective ou objective ?

    Depuis plus d’un demi-siècle que j’habite cette terre, je n’ai trouvé à la vie qu’un seul apparat qui lui sied à merveille, l’Amour désintéressé. Je dis bien gratuit et non captatif. Tout ce qui doit se payer, par la suite, est un piège machiavélique, pervers et caricatural. Aimer de façon fusionnelle relève du chantage affectif. Triste visage d’un sentiment qui se dit plus qu’il ne se vit. 

    Tout peut affronter cet amour intériorisé à tel point que nul ne saurait le toucher. Mais, il faut pour cela lui donner les couleurs chaudes de la liberté authentique. Cette confiance qui ne fait pas de l’autre un objet mais, un sujet de son propre destin. 

    La haine, le cafard, la tristesse, la joie…glissent sur le cœur de l’amour tel un miroir reflétant nos espoirs les plus mystérieux. Nous pouvons donc faire la pluie ou le beau temps de nos années. Cela n’est qu’une question de regard. Entretenir une vision optimiste demande beaucoup de profondeur intérieure. Il faut acquérir un sens à l’existence pour mieux comprendre son fonctionnement interne et celui de nos contemporains. Toutes les spiritualités se valent dans cette démarche vers davantage de Lumière. Bien-sûr, chacun s’appropriera celle qui fait jaillir le bonheur indéfectible en son être. 

    Nous pensons fréquemment qu’aimer est un sentiment d’une telle noblesse que la colère ne peut faire sa place. La colère contre les injustices sociales démontre notre capacité d’indignation. Qui peut prétendre aimer sans une correction fraternelle parfois violente ? Si cela est le cas, nous avons une perception romantique dans l’expression la plus péjorative de l’amour. Par exemple, le pardon n’est pas l’oubli. 

    Comment voulez-vous pardonner ce que vous avez oublié ? Le Pardon est l’intégration d’un acte ou d’une parole blessant l’individu au point qu’il se remet souvent à un Absolu pour pardonner à sa place. « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Le pardon est la mémoire qui apprend à faire son deuil. 

    Je dis tout cela pour vous aider à mettre un peu d’eau pure et limpide dans votre conscience. 

    Lorsque certains éducateurs évoquent les coups de poings évangéliques, cela signifie que la colère fraternelle n’a guère pour source la Haine. Aimons-nous avec Force, Tendresse et fermeté, c’est-à-dire en Vérité.

    Puisse cette Année 2018 apporter ses fruits de promesses, de projets et de rêves à réaliser pour cheminer sur les sentiers aux senteurs d’allégresse. Il suffit de vivre en bon commerce et intelligence avec autrui. Pour cela, il faut écouter inlassablement les cris des exclus et agir en conséquence. Nous ne pouvons être heureux sans les autres. 

    Partageons nos émotions, nos peines et nos petits bonheurs avec nos amis, nos frères et sœurs, et notre Famille. Ainsi, nous ferons de 2018 une Année où le lien social ne sera plus décousu. En cette période de crise, les relations amicales doivent être plus puissantes afin de nous battre ensemble pour un mieux-être collectif. Je vous souhaite une heureuse Année emplie d’un Amour débordant et d’un cœur plus large que tous les océans. C’est l’Amour qui dirige notre Vie et qui en fait la plus merveilleuse poésie. Ne cessons pas de nous émerveiller de Tout, notamment en 2018. 

    BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2018 ! 

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

    -----------------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • FÊTE DE LA SAINTE FAMILLE

    Abbé Jean Compazieu

    Textes bibliques : Lire

    En ce dimanche après Noël, nous fêtons la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph. Cette famille nous est présentée comme modèle pour toutes les familles. Chaque année, nous entendons des lectures qui mettent l’accent sur les vertus familiales. Les textes bibliques de ce dimanche mettent en valeur la foi. Ils nous rappellent que la foi est une valeur essentielle de la vie familiale. Elle tisse des liens très forts entre des personnes que tant de choses séparent.

    La première lecture et la lettre aux Hébreux nous parlent de la foi d’Abraham. Voilà un homme qui s’est mis en route pour aller vers le pays que Dieu lui destinait. Il est parti sans savoir où il allait. Il a cru à la Parole de Dieu qui lui promettait une descendance issue de son sang. Nous comprenons que la foi ce n’est pas seulement adhérer à des idées, des croyances ; c’est d’abord se mettre en route, c’est s’engager sur le chemin que Dieu nous montre.

    Il faut le dire : la foi façonne des existences solides. Elle nous aide à faire face aux problèmes de la vie. La lettre aux Hébreux a été écrite pour des chrétiens persécutés. L’auteur de cette lettre a voulu les édifier et les encourager à tenir bon. Il leur montre Abraham comme modèle de la foi en Dieu. « Grâce à la foi », le projet de Dieu a pu s’accomplir. La lettre aux Hébreux nous invite à une relecture des événements anciens. L’aventure d’Abraham s’accomplit en Jésus ; il est le meilleur témoin de la foi. Il en est l’initiateur et l’aboutissement.

    C’est vrai, tout l’Évangile nous présente Jésus qui vient éclairer notre vie. Cela change tout dans notre façon de regarder et d’écouter les autres. Nous vivons dans un monde qui accuse et qui condamne. Le regard de la foi nous invite à regarder le meilleur en eux. Il les aide à grandir et à s’assumer. Avec lui, les familles deviennent des lieux d’éducation et d’amour véritable ; elles trouvent la joie de prier et de louer Dieu. En ce jour, nous n’oublions pas toutes celles qui sont douloureusement éprouvées par le deuil, la maladie d’un proche, la mésentente. Nous demandons au Seigneur qu’elles rencontrent des témoins de l’amour qui est en Dieu.

    L’Évangile nous donne le témoignage de Marie et Joseph. Quarante jours après la naissance de Jésus, ils se rendent au temple de Jérusalem. Ils obéissent à la loi de Moïse qui prescrit d’offrir au Seigneur tout fils premier né. Nous pouvons imaginer cette humble famille que rien ne distingue des autres. Et pourtant, elle ne passe pas inaperçue : Siméon et Anne s’approchent de l’enfant. Animés par l’Esprit Saint, ils se mettent à louer Dieu. Ils reconnaissent « la Lumière des nations et le Salut d’Israël. Encore une fois ce qui a été caché « aux sages et aux savants » a été « révélé aux tout-petits ».

    Voilà cette rencontre extraordinaire entre deux jeunes époux et deux personnes âgées. Ils sont remplis de joie et d’action de grâce. C’est Jésus qui les fait se rencontrer. Et c’est toujours vrai dans notre monde d’aujourd’hui : c’est Jésus qui rapproche les générations. Il est la source de cet amour qui unit les familles. En lisant cet Évangile d’aujourd’hui, notre pape François nous invite à penser aux grands-parents. Leur rôle est absolument précieux pour la transmission de la foi aux jeunes générations.

    Le message qui provient de la Sainte Famille est d’abord un message de foi. Dans la vie familiale de Marie et Joseph, Dieu est au centre ; il l’est en la personne de Jésus. La famille de Nazareth est sainte parce qu’elle est centrée sur la personne de Jésus. Voilà cet idéal qui est proposé aujourd’hui à toutes nos familles, parents et enfants.

    Les textes bibliques de ce dimanche nous adressent une invitation à approfondir notre foi pour qu’elle soit plus vivante et plus forte. Jésus nous est présenté comme la Lumière des nations. Vivre Noël, c’est accueillir cette lumière dans nos vies, dans nos familles. C’est avec lui que nous pourrons grandir dans la foi. Elle va nous pousser au témoignage joyeux, serein et convaincu. La foi est une amitié avec le Christ, le Fils de Dieu et unique sauveur du monde.

    Confions à Marie, Reine et Mère de la famille, toutes les familles du monde. Qu’elles puissent vivre dans la foi, dans la concorde, dans l’aide réciproque. Que Marie nous aide à accueillir la Parole de son Fils et à faire « tout ce qu’il nous dira ». Qu’elle soit toujours avec nous pour nous garder fidèles à son amour.

    Télécharger :  Fête de la Sainte Famille

    Sources : Revues Feu Nouveau, Lectures bibliques des Dimanches (B), Commentaire ADAP (Nouvelle Calédonie), « Joyeux Noël » (Pape François)

    source http://homelies.livehost.fr/

    -------------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Minuit, Chrétiens Richard Verreau


    2 commentaires
  • Le Pape François donnant sa bénédiction lors de l'Angélus du 24 décembre 2017.Le Pape François donnant sa bénédiction lors de l'Angélus du 24 décembre 2017.  (AFP or licensors)

    Angélus: Marie, un modèle de disponibilité pour le projet de Dieu

    Comme Marie, accepter avec humilité de servir le projet de Dieu… C’est le conseil donné par le Pape François avant la prière de l’Angélus ce 24 décembre 2017, veille de Noël. S’appuyant sur l’Évangile de ce quatrième dimanche de l’Avent, celui de l’Annonciation, le Saint-Père a posé Marie en exemple.
     

    Samuel Bleynie - Cité du Vatican

    Le Pape a d’abord noté le contraste entre les promesses de l’ange et la réponse de Marie, qui se manifeste tant dans la dimension que dans le contenu de leurs expressions. La tirade de l’ange (Lc 1, 30-33) est «une longue révélation, qui ouvre des perspectives inimaginables», souligne François. L’enfant, nous dit l’Evangile, sera appelé fils du Très-Haut : «on ne peut concevoir une dignité plus haute que celle-ci», souligne le Pape.

    Au contraire, Marie répond par une courte phrase, «qui ne parle pas de joie ni de privilège, mais juste de disponibilité et de service» : «je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole» (Lc 1, 38). Le contenu aussi diffère. «Marie ne s’exalte pas devant la perspective de devenir la mère du Messie, elle reste modeste et exprime son adhésion au projet du Seigneur.» Loin de se vanter, Marie «reconnaît être petite devant Dieu» et elle en est heureuse. «En même temps, elle est consciente que de sa réponse dépend la réalisation du projet de Dieu, et qu’elle est donc appelée à y adhérer de tout son être. »

    LIRE AUSSI
     
    Angélus du 24 décembre 2017
    24/12/2017
     

    « Collaboratrice parfaite du projet de Dieu »

    Cette disponibilité «reflète» celle même du Christ quand il vient au monde : «il veut devenir le Serviteur de Dieu, se mettre au service de l’humanité pour accomplir le projet du Père». Le Pape met d’ailleurs en parallèle les paroles de Marie, «Je suis la servante du Seigneur», et celle du Fils de Dieu, «Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté» (Eb 10, 7.9).

    «La Madone se révèle collaboratrice parfaite du projet de Dieu, et se révèle aussi disciple de son fils». C’est ainsi qu’elle proclamera dans le Magnificat que Dieu élève les humbles (Lc 1,52) «parce qu’avec cette réponse humble et généreuse, elle a obtenu une joie immense et une gloire immense», commente le Saint-Père, avant de conclure : «Demandons à Marie d’aider chacun d’entre nous à accueillir le projet de Dieu dans notre vie, avec une humilité sincère et une courageuse générosité.»

    Après la prière de l'Angélus, le Pape a lancé des appels pour la paix dans le monde et pour les victimes de la tempête aux Philippines

    source http://www.vaticannews.va/fr

    --------------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Tout ce qui est maintenant caché sera dévoilé...

     Tout ce qui est maintenant caché sera dévoilé...

    Que vous soyez non chrétien ou d’une 

    autre confession ou même non croyant,
    vous trouverez sur ce site, des paroles de sagesse. 

     

     

     


    votre commentaire

  •                  
     
                     

                                                                                                                                                Noël 2017

    Chers Frères et Sœurs,


     Salutations de Paix et de Joie ! 

    Tandis que nous célébrons Noël, rappelons-nous que la Sainte Famille a elle-même vécu les expériences que font de nos jours nos frères et sœurs migrants et réfugiés.  Aujourd’hui, environ 66 millions de personnes sont victimes de déplacements forcés, dont 22,5 millions cherchent asile par-delà les frontières comme réfugiés.
     
    De même que Marie et Joseph ont cherché refuge à Bethlehem, puis à se mettre en sécurité en Egypte après la naissance de Jésus, bien des personnes aujourd’hui fuient leurs domiciles à la recherche d’un refuge, de sécurité et d’une vie meilleure. Tandis que nous accueillons la naissance du Christ dans une anticipation joyeuse, accueillons avec le même esprit nos frères et sœurs migrants et réfugiés.  Fraternellement en Christ,
                                                                                      
                                                                                       Markus Heinze, OFM
                                                                                       Directeur Exécutif
    -----------------------------------

    Nos dossiers

    votre commentaire
  • Noël une re-naissance pour une nouvelle Espérance.

    NOEL7a4c1129c109422f.jpg

    Les grandes surfaces attendent les clients. Les enfants attendent le père Noël. Les pauvres attendent des gestes de générosité. Nous voici, comme chaque année, dans le temps des attentes.

    Dans ce monde qui tourne à l'envers, bien souvent, nous sommes deux mille ans après, dans un état d'émerveillement dont bon nombre de nos concitoyens ignorent la Source.

    Cependant, notre esprit est en Fête face aux mille et une défaites.
    Les commerciaux s'en donnent à cœur joie pour nous vendre leurs dernières nouveautés qui, souvent ne nous servirons pas.
    Ainsi vont nos sociétés avec leur lot de néo-paganisme bien ancré dans les mentalités.

    L'homme tout de rouge vêtu avec une barbe blanche sert à canaliser le surplus d'énergie de nos mômes.
    Si tu n'es pas sage, tu n'auras pas de cadeaux !

    Le paysage décrit par mes propos pourrait paraître sombre au prime abord.
    Il n'est guère dans mon tempérament de pleurer sur les approches divergentes qui sont miennes.

    En effet, pour moi Noël est une Fête essentiellement religieuse.

    Le tout est de savoir ce que nous mettons dans l'étymologie du terme : " religieux ".
    Relié à, relié aux autres Humains qui habitent sur cette Terre.

    Et si, l'annonce première de la Bonne Nouvelle n'était point ce signe-là ?
    Relier les Hommes quelques soient leurs idéologies et convictions.

    Noël pour nous obliger à dire du bien les uns des autres et à formuler des souhaits qui traduisent l’affection, l’amitié ou tout simplement l’attachement et la considération.

    Dans de nombreuses familles comme au sein des groupes humains, c’est l’occasion de faire un effort pour renouer les uns avec les autres, pour liquider les vieux malentendus et pardonner les affronts.


    Combien de gestes généreux éclosent à cette période de grand froid où les plus malheureux sont exclus de la Fête.

    Combien d'associations, mettent toutes leurs énergies au service des plus pauvres et notamment ceux qui vivent une déréliction sans nom.
    Voilà comment le Christ Jésus entre dans l’histoire. C’est Lui qui rassemble toutes les générations, qui les porte, qui les saisit dans un seul Amour, dans un seul dessein qui peut les rassembler dans un unique amour qui les éternise.

    Oui, Jésus Christ est l’Humain qui contient tous les autres, Il est l’Humain qui est intérieur à chacun de nous, Il est l’Humain qui peut vivre notre vie comme la Sienne.

    Nous apprenons en l’humanité de Jésus-Christ, que le Dieu qu’il nous communique est la Vie et notre vie. Il est un Amour qui se donne éternellement, un Amour qui n’est rien que l’amour, un Amour qui n’a rien, un Amour qui est éternellement vidé de soi, dont la personnalité est un pur élan. Dans le mystère de l’Incarnation, nous apprenons à connaître un autre visage de Dieu et un autre visage de l’humain. Il nous apprend la Vraie Grandeur, la Sienne, une grandeur d’Amour où il s’agit simplement de tout donner.

    Et le mystère de l’Incarnation, c’est cela : un monde nouveau, une humanité nouvelle, un Dieu tout neuf, une histoire qui commence, dont l’unité se fait en Celui qui est capable de l’unifier en un seul dessein, en la pénétrant du même souffle d’un éternel amour. Il y a au cœur de notre histoire, le cœur de Dieu, qui parle, dans l’humanité de Jésus Christ. C’est à travers ce cœur de Dieu qui est présent en chacun de nous, que nous pouvons nous rejoindre, nous reconnaître et nous aimer.

    Oui, je crois profondément que son Esprit de Lumière parvient à fendre les cœurs de pierre.
    Suis-je un incorrigible optimiste ? Peut-être, mais je préfère observer les scintillements des joyaux Humains plutôt que ternir leurs éclats.

    Ma Foi est celle de la confiance et j'aime tous les êtres vivants sur cette planète. Même ceux que notre morale juge trop rapidement comme immoraux.
    Nous n'avons pas à nous ériger en Juge des autres.
    Bien-sûr, je sais que le réveillon est pour beaucoup une question de bouffe et de beuveries.
    Bien-sûr, je sais également que des maris bourrés useront de violence envers leur femme ou leurs enfants.

    Et d'autres conneries de sauvagerie animale.
    Je n'excuse pas ces demeurés blessés au profond de leur enfance.

    Mais, si les chrétiens que nous sommes, ne redonnons pas un souffle de Vie à cette Fête de re-naissance, qui le fera ?

    Notre Témoignage d'une existence vécue dans les bras de la Tendresse Divine demeure prioritaire.
    Vous savez pertinemment que faire la Morale à des individus cherchant à se justifier est une démarche provoquant la transgression.
    Sourions à la Vie naissante chaque matin, même si le soleil refuse de poindre dans le ciel.
    Un Témoignage de Joie vaut mieux que tous les discours du monde.

    Être un être de Fête au quotidien. Cela illumine davantage notre Univers et ceux qui veulent entrer dans notre chaleur pour se réchauffer.
    La naissance du Christ doit nous unir indéfectiblement quelque soit l'estime que nous nous portons habituellement.

    Dieu n'est pas venu sur Terre pour nous divertir au sens pascalien du terme, c'est-à-dire pour que nous fassions diversion.
    Non, Noël appartient à tous et aux souffrants en priorité pour que nous instaurions une convivialité Fraternelle.
    Noël est certes la nativité de Jésus mais aussi l'annonce de sa mort et de sa résurrection.
    Soyons ses Témoins qui jamais ne Lui lâcherons la main et rayonnons au quotidien de Sa Lumière intérieure qui pose questions.

    Notre existence est faite pour aimer et être aimés inconditionnellement.
    Aussi bien le SDF, le Jeune paumé, le meurtrier, le prisonnier, la personne âgée, la femme battue, l'homme alcoolisé etc....et ce, sans préjuger.
    Jésus reçoit tout le monde dans Ses bras accueillants pour que notre civilisation soit celle de l'Amour.
    Il est venu pour les malades et je sais Seigneur que certains jours au fond de moi règne une précarité spirituelle.

    De quel Droit jugerais-je autrui alors que des Tribunaux Humains sont actifs pour le faire. Mon rôle est d'Aimer sans mesure au feu de Ton Amour !
    Je protège mes proches et regarde le ciel argenté dans un élan spontané de générosité, tel un cri de révolte vers plus de Justice.

    Et ton étoile vient s'embraser dans les pépites d'or de mon cœur pour faire de Noël un jour d'espérance pour un Monde meilleur.
    La prière m'aide puissamment à avoir le regard d'émerveillement de Jésus-Christ sur la Vie devenue nouvelle en ses yeux !

    Pour Noël 2017 et pour la nouvelle année 2018 qui commence, je vous propose d’abord de vous laisser émerveiller. Comme les bergers de la crèche qui s’émerveillent de la lumière de la nuit, et de ce message des anges leur révélant le sens profond de la naissance du Christ Jésus en notre monde. Comme Marie aussi qui retient en son cœur ces événements autour de la naissance de ce fils bien particulier.

    Nous nous émerveillons aussi de Marie elle-même, mère de cet enfant dans la mangeoire; elle, Sainte Marie, elle est en quelque sorte la mère de cette nouvelle humanité, qui est la nouvelle Ève. Oui, il y a toujours de quoi s’émerveiller autour de la crèche.
    Que ce Noël nous permette de mieux entrer à l’intérieur du salut du Christ et qu’il nous donne de participer à sa réalisation concrète dans les situations que nous vivons.
    Paix sur la terre à toute personne de bonne volonté!

    Bon Noël à Toutes et Tous.

                                                                           Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

    --------------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    3 commentaires
  • Sainte-Marthe : «Là où il y a Dieu, il y a la fécondité»

    Homélie matinale du pape François dans l’attente de la Nativité

    Messe à Sainte-Marthe, 19/12/2017 © L'Osservatore Romano

    Messe À Sainte-Marthe, 19/12/2017 © L'Osservatore Romano

    « Là où il y a Dieu, il y a la fécondité », déclare le pape François : à quelques jours de Noel, il suggère de regarder le berceau vide et de dire : « Viens, Seigneur, remplis le berceau, remplis mon cœur et pousse-moi à donner la vie, à être fécond. »

    Le pape a en effet présidé la messe ce mardi 19 décembre 2017 en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican, indique Radio Vatican en italien.

    « Remplissez la terre, soyez féconds ! », voilà le premier commandement de Dieu, rappelle le pape François en commentant les lectures du jour relatant l’annonce de la naissance de Samson et de Jean-Baptiste. « La fécondité est toujours une bénédiction de Dieu », souligne-t-il, tandis que la stérilité est présentée comme une honte dans la Bible.

    La fertilité est un signe de Dieu, affirme le pape et il cite l’exemple symbolique du désert dont parlaient les prophètes. Quoi de plus stérile qu’un désert, pourtant on dit que même le désert s’épanouira, l’aridité sera remplie d’eau : « C’est précisément la promesse de Dieu, dit le pape. Dieu est fécond. »

    La fécondité est à la fois « matérielle et spirituelle », explique le pape. Une personne qui ne se marie pas, comme les prêtres et les personnes consacrées, doit « vivre en donnant la vie aux autres » : « Malheur à nous, souligne-t-il, si nous aussi ne sommes pas féconds en bonnes œuvres. »

    « C’est vrai, le diable veut la stérilité, poursuit le pape François. Il voudrait que chacun ne vive pas pour donner la vie, à la fois physique et spirituelle, aux autres. Qu’il vive pour soi-même : l’égoïsme, l’orgueil, la vanité. » « Le diable est celui qui fait pousser les mauvaises herbes de l’égoïsme et ne nous rend pas féconds », insiste le pape.

    Le pape note – « en passant » – qu’il lui « vient à l’esprit » que « certains pays ont choisi la voie de la stérilité et souffrent de cette maladie si mauvaise qui est l’hiver démographique », des « pays vides d’enfants, constate-t-il, et ce n’est pas une bénédiction. »

    C’est une « grâce » d’avoir « des enfants qui fermeront nos yeux au moment de notre mort », estime le pape François et cite l’exemple d’un vieux missionnaire de la Patagonie qui, âgé de quatre-vingt-dix ans, a dit que sa vie avait « passé comme un souffle », mais qui avait « tant d’enfants spirituels à ses côtés pendant sa dernière maladie ».

    Et le pape conclut en se référant à Noël : « Ici, il y a un berceau vide, dit-il, on peut le regarder. Il peut être un symbole d’espérance parce que l’Enfant viendra, et il peut être un objet de musée, vidé de toute vie. » « Notre cœur est un berceau », poursuit-il et propose une réflexion : « Comment est mon cœur ? Est-il vide, toujours vide », « préservé comme un objet de musée qui n’a jamais été ouvert à la vie et à donner la vie ? » ou « il est ouvert à recevoir continuellement la vie et à donner la vie ? Recevoir et être fécond ? » Le pape invite à trouver les réponses à ces questions.

    source ZENIT.org

    -------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Quand, d’une hauteur de la ville, on regarde les maisons, très tard dans la nuit, combien de sujets de méditations, de prières peut-on trouver !... 

    Bien sûr, il doit y avoir un endroit heureux où un groupe d’amis chantent « joyeux anniversaire » à quelqu’un qui est en train de le fêter… 

    Qui sait, un peu plus loin, fête-on la naissance d’un premier enfant ou d’un premier petit-fils dans la maison de ses grands-parents? 

    Là-bas, on a ouvert une bouteille de champagne : le maître des lieux vient d’avoir une promotion dans l’entreprise où il travaille. 

    Un peu plus loin, ce n’est pas du champagne, mais un soda « guaraná » qui coule, car vient d’arriver quelqu’un du sud du pays afin de passer un certain temps ici, au Pernambouc. Ce quelqu’un, qui, après plus de trente ans passés loin de son nord-est natal, est toujours de ce nord-est : dans l’âme, dans ses gestes et, surtout avec son accent... 

    Bien sûr, en contemplant la ville d’ici, il doit y avoir des endroits heureux. Et il faut aussi prier pour les gens heureux : non seulement, parce que le bonheur est tel un oiseau craintif qui vient et s’enfuit rapidement, mais aussi parce qu’il est important, lorsqu’on est heureux, de penser à Dieu et l’en remercier ! 

    Mais, d’ici, de ce promontoire, sous ces toitures que nous contemplons, combien de souffrances attendent nos fraternelles prières ! 

    Dans de nombreux foyers, il y a des personnes très gravement malades. Il y a lutte entre la vie et la mort. Il y a des agonisants prêts à quitter cette vie... 

    Combien de souffrances dans les hôpitaux ! C’est seulement en allant là-bas que l’on peut voir qu’à chaque heure, à chaque instant, il y a des personnes qui se tordent de douleur... 

    Mais sous ces toits, vus d’ici et à l’intérieur de ces immeubles, ou dans ces ensembles résidentiels, combien de drames peut il y avoir, également !... 

    Avez-vous déjà essayé d’imaginer comme il est dur de rentrer à la maison et dire que vous avez été licencié ? Ou de dire que toute cette journée, passée à la recherche d’un emploi, n’a rien donné ?

    Est-ce de la démagogie de dire que dans de nombreux foyers, la nourriture se fait rare et qu’on a faim ?... 

    Sous ces toits vus d’ici, combien de souffrances morales ! Des querelles entre époux, des conflits entre parents et leurs enfants, des épouses abandonnées, solitude, solitude, solitude ! 

    Esprit du Seigneur ! Insuffle compréhension et paix dans tous les foyers ! Insuffle de la chaleur humaine, de l’amitié, de l’amour dans tous les foyers ! Insuffle espoir, courage, et joie dans tous les foyers ! 

    Envoie des pensées positives dans tous les esprits. Insuffle de bons sentiments, en tous les coeurs. 

    Offre un réconfort tranquille à tous les insomniaques. Soi, Toi même, compagnie, réconfort et foi, pour tous ceux qui se sentent vaincus, écrasés et seuls dans la vie ! 

    Et permets qu’en ouvrant notre coeur à travers notre Ville, pour y voir se refléter toutes les Villes du Monde, nous fassions, avec ton aide et par le biais du Christ, parvenir au Père une étrange et immense symphonie du Monde !

    Source Echo Franciscain

    -----------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires