• image, crédit Ass. Soleil Levan

    Une histoire incroyable que celle du VENDREDI SAINT, seul Dieu est en mesure de nous offrir SON FILS pour nous permettre de découvrir, de percevoir qu'une autre VIE existe et qu'elle est pleine de LUMIÈRE, DE PAIX, DE JOIE, DE BIEN, DE…, DE…, DE…, et cela ÉTERNELLEMENT.

    Alléluia Christ est VIVANT

    Joyeuses Pâques à toutes et tous,

    votre hôte. Richard 

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  • Chemin de Croix au Colisée:
    le Pape exhorte à la honte,

    au repentir et à l'espérance

    Comme c’est la tradition pour chaque Vendredi Saint, le Pape François a présidé ce vendredi soir le Chemin de Croix au Colisée.


    Cyprien Viet - Cité du Vatican

    Cette année, les méditations avaient été préparées par des jeunes lycéens, dont les mots ont épousé les tensions, les contradictions et les souffrances de la vie contemporaine, notamment dans le phénomène des réseaux sociaux qui deviennent parfois des vecteurs de violence et de mépris.
    Ces jeunes figuraient parmi les porteurs de la croix, ainsi que différents acteurs de la vie de l’Église en Italie, comme Mgr Angelo de Donatis, le vicaire du diocèse de Rome, qui a porté la Croix pour la première et la dernière station. La dimension internationale était notamment représentée par une famille syrienne, par des religieuses dominicaines irakiennes, ou encore par le prêtre indien José Narlaly, supérieur général des Trinitaires.

    Au terme du parcours des 14 stations, le Pape François a délivré une prière très personnelle, articulée autour de trois notions : la honte, le repentir et l’espérance.

    «Face à ton suprême amour nous envahit la honte pour t’avoir laissé seul à souffrir pour nos péchés», a lancé le Pape, évoquant les trahisons de ceux qui promettent fidélité au Seigneur mais se défaussent au moment de l’épreuve, ceux qui se laissent séduire par «le dieu argent», par «l’ambition» ou encore par «la vaine gloire».
    «Nos générations sont en train de laisser aux jeunes un monde fracturé par les divisions et par les guerres : un monde dévoré par l’égoïsme et où les jeunes, les petits, les malades, les anciens sont marginalisés», a regretté le Pape, en invitant au repentir face au Seigneur, «le repentir qui germe de la certitude que toi seul peux nous sauver, toi seul peux nous guérir de notre lèpre de haine, d’égoïsme, de superbe, d’avidité, de vengeance, de cupidité, d’idolâtrie, toi seul peux nous embrasser en nous redonnant la dignité filiale et te réjouir pour notre retour à la maison, à la vie.»

    François a répété que de ce repentir peut et doit jaillir «l’étincelle de l’espérance», dont de nombreux acteurs de l’Église sont des témoins fidèles. «Aide-nous Fils de l’homme, à nous dépouiller de l’arrogance du larron placé à ta gauche et des myopes et des corrompus, qui ont vu en toi une opportunité à exploiter, un condamné à critiquer, un perdant à tourner en dérision, une autre occasion pour faire porter sur les autres, et même sur Dieu, nos propres fautes», a lancé François, avant de lancer cet ultime prière :

    «Nous te demandons au contraire, Fils de Dieu, de nous faire ressembler au bon larron qui t’a regardé avec des yeux pleins de honte, de repentir et d’espérance ; qui, avec les yeux de la foi, a vu dans ton apparente défaite la divine victoire, et s’est ainsi agenouillé face à ta miséricorde et a volé le paradis avec honnêteté !»

    Traduction intégrale de la prière du Pape :
    Seigneur Jésus, notre regard est dirigé vers toi, pleine de honte, de repentir et d’espérance.

    Face à ton suprême amour nous envahit la honte pour t’avoir laissé seul à souffrir pour nos péchés :

    la honte pour s’être échappé face à l’épreuve, même en ayant dit des milliers de fois : «même s’ils t’abandonnent tous, moi, je ne t’abandonnerai jamais» ;

    la honte d’avoir choisi Barabbas et non pas toi, le pouvoir et non pas toi, l’apparence et non pas toi, le dieu argent et non pas toi, la mondanité et non pas l’éternité ;

    la honte pour t’avoir tenté avec la bouche et avec le cœur, chaque fois que nous nous sommes trouvés devant une épreuve, en te disant : «Si tu es le messie, sauve-nous, et nous croirons !» ;

    La honte parce que de nombreuses personnes, et même certains de tes ministres se sont laissés piéger par l’ambition et par la vaine gloire, en perdant leur dignité et leur premier amour ;

    la honte parce que nos générations sont en train de laisser aux jeunes un monde fracturé par les divisions et par les guerres : un monde dévoré par l’égoïsme et où les jeunes, les petits, les malades, les anciens sont marginalisés ;

    la honte d’avoir perdu la honte;

    Seigneur Jésus, donne-nous toujours la grâce de la sainte honte !

    Notre regard est plein aussi d’une repentir qui, face à ton silence éloquent, supplie ta miséricorde :

    le repentir qui germe de la certitude que toi seul peux nous sauver, toi seul peux nous guérir de notre lèpre de haine, d’égoïsme, de superbe, d’avidité, de vengeance, de cupidité, d’idolâtrie, toi seul peux nous embrasser en nous redonnant la dignité filiale et te réjouir pour notre retour à la maison, à la vie ;

    le repentir qui éclot du fait de ressentir notre petitesse, notre néant, notre vanité et qui se laisse caresser par ton invitation suave et puissante à la conversion ;

    le repentir de David qui depuis l’abysse de sa misère retrouve en toi son unique force ;

    le repentir qui nait de notre honte, qui nait de la certitude que notre cœur restera toujours inquiet tant qu’il ne trouve pas en toi son unique source de plénitude et de tranquillité ;

    le repentir de Pierre qui, en rencontrant ton regard a pleuré amèrement pour t’avoir nié devant les hommes.

    Seigneur Jésus, donne-nous la grâce du saint repentir !

    Face à ta suprême majesté s’allume, dans les ténèbres de notre désespoir, l’étincelle de l’espérance pour que nous sachions que ton unique mesure pour nous aimer est celle de nous aimer sans mesure ;

    l’espérance, parce que ton message continue à inspirer, encore aujourd’hui, de nombreuses personnes et peuples pour lesquels seul le bien peut vaincre le mal et la méchanceté, seul le pardon peut abattre la rancœur et la vengeance, seule l’étreinte fraternelle peut dissiper l’hostilité et la peur de l’autre ;

    l’espérance parce que ton sacrifice continue, encore aujourd’hui, à diffuser le parfum de l’amour divin qui caresse les cœurs de tellement de jeunes qui continuent à te consacrer leurs vies, en devenant des exemples vivants de charité et de gratuité dans notre monde dévoré par la logique du profit et du gain facile ;

    l’espérance parce que de nombreux missionnaires continuent , encore aujourd’hui, à défier la conscience endormie de l’humanité en risquant leur vie pour te servir dans les pauvres, dans les écartés, dans les immigrés, dans les invisibles, dans les exploités, dans les affamés et dans les prisonniers ;

    l’espérance parce que ton Église, sainte et faite de pécheurs, continue, encore aujourd’hui, malgré toutes les tentatives pour la discréditer, à être une lumière qui illumine, encourage, soulage et témoigne de ton amour illimité pour l’humanité, un modèle d’altruisme, une arche de salut et une source de certitude et de vérité ;

    l’espérance parce que de ta croix, fruit de l’avidité et de la lâcheté de nombreux docteurs de la Loi et d’hypocrites, est jaillie la Résurrection en transformant les ténèbres de la tombe en la lueur de l’aube du Dimanche sans crépuscule, en nous enseignant que ton amour est notre espérance.

    Seigneur Jésus, donne-nous toujours la grâce de la sainte espérance !

    Aide-nous Fils de l’homme, à nous dépouiller de l’arrogance du larron placé à ta gauche et des myopes et des corrompus, qui ont vu en toi une opportunité à exploiter, un condamné à critiquer, un perdant à tourner en dérision, une autre occasion pour faire porter sur les autres, et même sur Dieu, nos propres fautes.

    Nous te demandons au contraire, Fils de Dieu, de nous faire ressembler au bon larron qui t’a regardé avec des yeux pleins de honte, de repentir et d’espérance ; qui, avec les yeux de la foi, a vu dans ton apparente défaite la divine victoire, et s’est ainsi agenouillé face à ta miséricorde et a volé le paradis avec honnêteté !

    Amen ! »

    source https://www.vaticannews.va

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  • Joyeuses Fêtes de Pâques à toutes et tous !

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    Notre culture de mort doit être vaincue par notre certitude en la Résurrection de Jésus-Christ. Il a donné Sa vie afin que nous ayons la vie éternelle déjà présente sur cette terre.Nous devons goûter les prémisses de l'éternité dans notre existence quotidienne.  Le partage avec les plus pauvres, un sourire donné aux âmes blessées, une main tendue qui apaise la solitude, une solidarité active, notamment envers les Jeunes, pour un monde plus juste et plus Fraternel.  Tout cela, ne pourra se construire que dans cette osmose indispensable de la prière qui épanouit notre être sous le soleil aimant de Dieu. Joyeuses Fêtes de Pâques à toutes et tous !    
     
    Bruno LEROY.
     
    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com
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  • FORUM -1-  Es-tu à la recherche du bonheur... c'est quoi le bonheur?

    FORUM -  Es-tu à la recherche du bonheur...
    c'est quoi le bonheur ?

     

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  • Homélie du jour de Pâques

    Abbé Jean Compazieu

    « Il vit et il crut… » 

     

    Lire les textes bibliques

    Le premier jour de la semaine, Marie-Madeleine se rend au tombeau de Jésus. Pour elle, c’est un jour de tristesse. C’est souvent le cas dans notre vie quand nous nous rendons sur la tombe d’un être cher. Mais aujourd’hui, il y a une tristesse de plus : ce n’est plus seulement le corps d’un ami qui finit dans la tombe ; c’est l’espérance d’un règne nouveau qui est anéantie. 

    L’Évangile de saint Jean nous dit qu’il faisait encore sombre ; comprenons bien : ce n’est pas seulement l’obscurité de la nuit. Il veut nous montrer que la lumière est en train de l’emporter sur les ténèbres. Elle chasse la nuit dans laquelle les hommes sont plongés à cause de leur péché. Jésus ressuscité est la Lumière qui luit dans les ténèbres. Cette lumière, rien ne peut l’arrêter ; rien ne peut l’empêcher de briller.

    Arrivée devant le tombeau, Marie-Madeleine découvre que la pierre a été roulée. Elle en déduit qu’on a enlevé le corps de Jésus ; elle court prévenir Pierre et Jean. Tous deux arrivent devant le tombeau vide. Ils voient les linges restés sur place et bien rangés. Pierre est perplexe ; mais pour Jean, c’est différent : quelques mots disent sa foi : « Il vit et il crut. » Nous nous rappelons qu’il avait suivi Jésus jusqu’au pied  de la croix ; il avait participé à l’ensevelissement. Il voit bien qu’il n’y a pas de désordre provoqué par une violation de sépulture. Plus tard, Jésus dira : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

    C’est important pour nous aujourd’hui : nous n’aurons jamais d’autre preuve de la résurrection de Jésus que le tombeau vide. Bien sûr, il y a les apparitions du Christ ressuscité. Les quatre Évangiles nous en donnent le témoignage. Mais aucune de ces preuves n’est vraiment contraignante. Si nous croyons au Christ ressuscité, c’est parce que nous faisons confiance au témoignage des apôtres et à celui des communautés chrétiennes qui nous a été transmis de génération en génération.

    La première lecture (Actes des Apôtres) nous rapporte un discours de Pierre après la résurrection. Nous nous rappelons qu’il avait renié son Maître devant de simples domestiques. Aujourd’hui, il ose proclamer la bonne nouvelle de sa résurrection dans la ville de Césarée qui est le lieu de résidence de Pilate et de ses légions. Les mots de ce discours de Pierre sont très audacieux : « Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois de la croix, Dieu l’a ressuscité le 3ème jour. »

    Tout cela se passe chez le centurion de l’armée romaine. C’est une manière de dire que le salut est offert à tous, même aux païens. Dieu n’exclut personne. Quelle que soit sa nation ou sa langue, toute personne peut recevoir le salut dans la mesure où elle accueille l’Évangile. Cette bonne nouvelle doit être proclamée à tous les peuples du monde entier. C’est pour tous que le Christ a donné sa vie sur la croix.

    C’est aussi ce témoignage de foi en Jésus ressuscité que nous trouvons chez saint Paul dans la 2ème lecture. Cette résurrection n’est pas un simple retour en arrière comme c’était le cas pour Lazare. Paul nous dit qu’il est  »    assis à la droite de Dieu ». Il est monté au ciel ; il a reçu l’autorité de la part du Père. C’est un appel pour nous à lev er les yeux vers le ciel et à rechercher « les réalités d’en haut ». Si nous croyons en Jésus ressuscité et si nous le suivons, plus rien ne peut être comme avant. Cette résurrection du Christ nous provoque à un renouveau de notre vie, un renouveau de la prière, une joie de découvrir et de vivre l’Évangile.

    Tout cela passe par des décisions concrètes : sortir du « tombeau » de notre égoïsme pour vivre un amour vrai, rouler la pierre du découragement qui nous emprisonne et nous empêche d’aller de l’avant, ne pas nous laisser emporter par la rancune et la vengeance mais faire triompher le pardon et la miséricorde. C’est par notre manière de vivre que nous pourrons montrer que le Christ est vivant et qu’il transfigure ceux et celles qui accueillent sa force de vie.

    C’est en vivant ainsi que nous pourrons être porteurs de vie et d’espérance. Le Christ ressuscité veut nous associer tous à sa victoire sur toutes les forces du mal qui cherchent à détruire l’homme. Nous sommes tous appelés à choisir la vie et à nous laisser envahir par l’amour de Dieu. Nous vivons dans un monde où beaucoup souffrent de la guerre, de la violence, de la haine et du mépris des autres. Mais le Seigneur ressuscité ne demande qu’à enlever de nos cœurs cette pierre qui nous enferme dans les ténèbres. Il veut que la lumière de Pâques brille dans le monde entier. En communion avec toute l’Église, soyons témoins de cette bonne nouvelle auprès de tous ceux et celles que nous rencontrons.

    Télécharger cette homélie

    source http://dimancheprochain.org

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  • Être Témoin au cœur de la pâte humaine.

    edito_2011_05_4.jpg

    La vie d’un éducateur est souvent faite d’imprévus et n’est jamais sauf, pour certains ; un long fleuve tranquille. Pour partager le Bonheur qui vous habite, il faut souvent renier son confort personnel. Il faut que les plus pauvres viennent se baigner avec vous dans l’océan spumeux et éclatant de joie de vivre. Nous devons partir de leurs désirs profonds. Dans cette source nous puiserons d’autres sources plus jaillissantes. Sinon, l’éducateur ne fait que du forcing social et cela est plus dommageable que nous le pensons. Je dois, en tant que travailleur Social, accompagner les désirs des plus petits de nos Frères. De plus, la charité telle que bon nombre de chrétiens la conçoive est à mettre au panier de nos mémoires. 

    L’être Humain évolue anthropologiquement et la recherche de Justice sociale devient primordiale, voire essentielle. Le paternalisme dont a fait preuve l’Église durant des années a démontré ses limites. L’individu doit impérativement redevenir acteur de son propre destin. J’en ai marre de ces gens qui pensent, agissent pour les autres sous prétexte de donner un sens à leur existence. Penser à la place des autres, c’est forcer autrui à ne jamais penser individuellement. Cela fait partie de nos petits viols quotidiens des Droits de l’Homme. Après cette entrée en matière, vous avez compris que je ne suis pas un bureaucrate travaillant à heures fixes. 

    Moi, qui écris des livres, des articles pour que l’Humain savoure avec Amour l’instant présent : je ne semble pas en harmonie avec mes écrits. Détrompez-vous, je ne fais jamais mentir les mots et mes textes restent dans la ligne droite de mes pensées. Cependant, soit que nous avons une veine militante ou que nous dormons sous le soleil couchant. Du tréfonds de mon âme, je crois que nous pouvons construire le Royaume de Dieu dès maintenant, dans l’Aujourd’hui. Voir des yeux éteints par les tristesses s’illuminer grâce à un sourire donné est pour moi une joie incommensurable. 

    Trouver de nouveaux paradigmes pour alléger les fardeaux humains. Maintenant, que vous commencez à me connaître ; vous savez qu’il m’est impossible de séparer ma Foi d’une action politique concrète. Dans le respect de chacun, évidemment... C’est en cela que je parle désormais de Justice plutôt que de charité. 

    Être Témoin de l’Amour et de l’Espérance au cœur de la pâte humaine, tel est mon horizon de Vie depuis longtemps. Soyez, selon vos charismes, des amoureux ( ses ) de Dieu là où vous êtes. Et combattez pour que l’Amour devienne vainqueur pour des jours meilleurs. La prière vous aidera infiniment pour prendre conscience des desseins de Dieu à votre encontre.

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Mars - avril 2018

    Commentaire biblique

    Saint Etienne,
    un discours d’espérance et de pardon

    Le livre des Actes des Apôtres écrit par l’évangéliste Luc ne raconte pas la fin de
    l’apôtre Pierre ni celle de Paul. Il est d’autant plus remarquable qu’il raconte comment
    saint Etienne est mis à mort. À la manière des historiens de l’Antiquité racontant la
    mort des grands personnages, Luc relate le discours qu’Etienne prononce avant de
    mourir. Cette manière de faire donne sens à l’événement et à la vie de celui qui décède.

    Dans ce grand discours, le plus long des Actes des apôtres, Etienne propose une
    relecture de l’histoire d’Israël dans la perspective chrétienne. La fin de son propos
    délivre deux messages : l’universalité de Dieu et une invective prophétique contre le
    peuple qui ne veut pas croire.

    Le premier message commence par un rappel de la sortie d’Egypte. Libéré de l’esclavage
    en Egypte, le peuple est conduit dans la terre promise par Moïse. Pour accompagner
    le peuple dans sa libération, Dieu est présent dans une tente, dite tente de la
    rencontre. Ce Dieu est un Dieu nomade qui suit le peuple pas à pas dans le désert.
    Arrivé en terre promise, un Temple est construit par Salomon à Jérusalem dans la cité
    de David. Mais Dieu peut-il être enfermé dans une résidence de pierre, construite de
    mains d’homme ? Etienne rappelle que non. Dieu, le Très-Haut, est présent dans le
    monde entier, il est un Dieu universel. Sa présence ne saurait se limiter à un lieu.
    C’est ce que dira saint François en son temps : « mon cloître, c’est le monde ».

    Le deuxième message est plus rude. À la manière des prophètes de l’Ancien Testament,
    Etienne invective le peuple. Il déclare qu’il est un peuple à la nuque raide qui
    n’applique pas la loi donnée par Dieu, qui assassine les prophètes, qui résiste à l’Esprit
    Saint. Ces attitudes de révolte empêchent le peuple de faire confiance à Dieu
    et d’accueillir Jésus, le Juste, comme le Messie. On comprend bien que ce deuxième
    message met en colère les auditeurs. Mais Etienne va plus loin : il fait une confession
    de foi en révélant la vision qu’il est en train de faire. Il voit les cieux ouverts, autrement
    dit, il peut avoir accès à la volonté de Dieu, et il proclame voir Jésus, l’homme de Nazareth
    dans la présence de Dieu. Il affirme que le Messie attendu, le Fils de l’homme,
    est venu sur terre et qu’il a terminé sa mission en étant à la droite du Père pour juger
    les vivants et les morts.

    La réaction des auditeurs est violente, un lynchage par lapidation. Ce message leur
    est insupportable et blasphématoire, c’est pourquoi plein de rage, ils lapident Etienne.
    Cette violence est faite en présence d’un certain Saul, celui qui deviendra l’apôtre
    Paul. La mort d’Etienne est racontée en écho avec celle de Jésus à la croix. Réconforté
    par l’Esprit et la vision de la gloire de Dieu, Etienne remet son esprit dans les mains
    de Dieu et surtout comme son maître, il a une parole de pardon pour ses bourreaux.

    Les éclairages du discours d’Etienne

    Que retenir de tout cela ? Essentiellement quatre messages. Tout d’abord être témoin
    de la lumière dans le monde, c’est vivre en étant persuadé que Dieu n’est pas une
    idole faite de main d’homme et surtout qu’il ne peut pas être enfermé dans une construction
    faite par des hommes, dans nos lieux, nos communautés, nos sanctuaires,
    nos institutions. Dieu est autre. Dieu est un Dieu pour tous, Il domine l’ensemble de la
    création. Sa présence est universelle, mais il est aussi mobile, il accompagne le peuple
    et chacun de nous dans notre histoire et nos déplacements.

    Deuxièmement, Jésus est celui qui nous révèle le Père. Il est le sauveur du monde et
    désormais c’est à travers son humanité et celle des autres que nous pouvons avoir
    accès à Dieu. Comme dira l’évangile de Jean, c’est son corps qui remplace le Temple.
    Ainsi parce que les êtres humains sont à l’image de Dieu, nous pouvons découvrir
    Dieu dans l’autre, c’est le sacrement du frère.

    Troisièmement, ce Jésus est le Fils de l’homme, celui qui, à la droite du Père, juge les
    vivants et les morts. Il y a donc une espérance pour nous et pour tous les êtres
    humains. Tout ne se termine pas sur notre terre. Il est la lumière du monde, celui qui
    va rétablir toute justice. Le témoin, à l’exemple d’Etienne, le premier martyr, peut engager
    sa vie entière jusqu’à la donner pour être le chantre de cette espérance qui est
    plus forte que la mort. Malgré l’échec de la mort du témoin, l’annonce de la Parole va
    continuer son expansion dans tout le récit des Actes jusqu’au bout du monde.

    Quatrièmement, l’attitude d’Etienne montre le chemin pour sortir de la spirale de la
    violence, celui du pardon. Comme le dit François Cheng, il n’est pas possible de pardonner
    sans avoir une idée de la transcendance. Le pardon est une attitude royale,
    c’est-à-dire souveraine et gratuite. Sans nier le besoin de la reconnaissance des faits,
    du préjudice subi, du tort qui a été commis, du besoin de justice, le pardon est un
    choix de renoncer au désir de vengeance. Il présuppose d’accepter que tout ne peut
    pas être compensé, qu’il y aura toujours un manque mais qu’il est possible de passer
    par-dessus ce qui a été fait. C’est un chemin de guérison avant tout pour la personne
    lésée, sinon elle risque d’être rongée de l’intérieur par le désir de recevoir ce que
    l’autre ne peut pas donner. Attitude royale qui permet non pas d’oublier mais de prendre
    distance, comme la cicatrice d’une blessure toujours visible mais qu’on peut toucher
    sans avoir mal. On se rend bien compte que comme Etienne, pour pardonner nous
    avons besoin de la force de Dieu, l’Esprit que nous transmet le Fils en mourant sur la
    croix. Car où trouver la force de prier chaque jour pour les bourreaux comme l’a fait
    un prêtre du diocèse de notre fr. Paul Hinder au Moyen-Orient alors qu’il était prisonnier,
    si ce n’est dans celui qui le premier a dit : Pardonne-leur car ils ne savent pas
    ce qu’ils font ? Il y a dans ce cri du Christ en croix auquel celui d’Etienne fait écho, un
    sentiment de désolation et de compassion pour des êtres engagés dans une voie
    sans issue, celle du mal et de la mort.

    Jésus, soleil de justice, lumière du monde, est celui qui tout en révélant l’ombre, nous
    montre la voie de la vie en Dieu, dite éternelle. Espérance et pardon, voilà deux messages
    éclairant dont nous pouvons témoigner dans notre monde.

    Fr. Marcel Durrer

     

    source Revue MESSAGE

    pour infos et abonnement à la ''Revue MESSAGE''

    courriel: mflaic@vtx.ch

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  • DÉVOTION AU BX PÈRE FRÉDÉRIC 

    DÉVOTION AU BX PÈRE FRÉDÉRICDepuis des années déjà , les habitants de Trois‐Rivières et de la région viennent se ressourcer et prier  autour du  tombeau du  bx Père  Frédéric, unique  bienheureux du diocèse. Sa présence dans notre chapelle nous stimule davantage à répondre aux besoins spirituels des croyants et des chercheurs de l’amour de Dieu, des personnes blessé es, diminuées, fragiles et en quête d’une vie meilleure et sainte. 

    Le premier lundi de chaque mois, la messe de 10 h 30 est cé lébrée en l'honneur du bienheureux Père Frédéric. Les intentions de prière incluent les bienfaiteurs de l’œuvre du Pè re Frédéric, les personnes qui se recommandent à nos prières et à qui nous avons promis de prier, tous les pèlerins et les projets du Centre Frédéric‐Janssoone et de la Vice‐postulation. 

    Le premier vendredi de chaque mois est consacré à la prière pour la paix dans le monde, mais spé cialement en Terre Sainte. C’est pour ce projet de prière que notre chapelle a été choisie par les Franciscains comme lieu de prière en permanence pour la paix. Pendant la messe de 10 h 30, nous vous invitons à être parmi nous et à prier avec nous. Le reliquaire avec l’animation est à la disposition de toutes les paroisses et communautés. 

    Cette année, nous fêtons 130 ans de l’arrivée du Père Fré déric Janssoone au Canada et de la fondation du Commissariat de Terre Sainte, 80 ans de la construction du musée dédié au Bon Pè re Fré déric et 30 ans de sa béatification. 

    Nous avons un projet de publier un livret avec les prières au bx Père Frédéric. Nous sollicitons votre collaboration pour écrire différentes prières pour la paix, les familles, les guérisons, les enfants, les couples, les femmes enceintes, la nouvelle évangé lisation, les nouvelles vocations, etc. La date limite d’envoi a été fixée à la fin de février 2018. 

    Vous pouvez envoyer ces prières à l’adresse électronique suivante : 

    musee.perefrederic@gmail.com 

    ou à l’adresse : 

    Centre Frédéric Janssoone
    P. Néhémie Prybinski, OFM
    890, du Saint‐Maurice Trois‐Rivières, QC,
    G9A 3P8

    source Écho de la Famille franciscaine

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  • Préparons Dimanche
    eucharistie : parole et pain

     

    Homélie du Dimanche des Rameaux et de la Passion

     Les lectures du jour

    Entrer dans la Semaine Sainte

    A l'occasion du dimanche des Rameaux, un prêtre donnait son témoignage. Il était allé à Port-au-Prince, en Haïti, l'un des pays les plus pauvres du monde. N'en pouvant plus de voir toute cette misère, il s'est rendu à la cathédrale pour crier à Dieu le désespoir de tous ces pauvres. Mais à sa grande surprise, il n'a pu entrer car elle était bondée de monde. Il se disait que si ces gens devenaient riches, la cathédrale serait désertée comme nos églises de France en cette semaine sainte.

    On l'a dit et redit, cette grande semaine est vraiment le sommet de l'année liturgique. Et pourtant, elle passe de plus en plus inaperçue. Il nous manque ce cœur de pauvres qui nous rendrait plus ouverts au don de Dieu. Cette semaine sainte c'est "l'heure où le Fils de l'homme doit être glorifié" (Jean 12. 23). C'est le triomphe du Christ, le triomphe de l'Amour le Vendredi Saint, en attendant le grand triomphe pascal de la vie sur la mort. Cette semaine s'ouvre par l'entrée triomphale du Christ à Jérusalem. Il arrive sans char ni hommes armés. Il est le Roi "doux et humble de cœur" annoncé par le prophète Zacharie.

    Tout au long de cette semaine sainte, nous serons invités à suivre les différentes étapes du mystère pascal. La mort de Jésus sur la croix est apparue comme un échec. Tous l'ont quitté. Les apôtres se sont enfermés dans leur maison car ils avaient peur. Le seul acte de foi est venu d'un soldat romain, un étranger : "vraiment cet homme était Fils de Dieu". Oui, Jésus est le Roi qu'on attendait. Mais le trône de ce roi c'est la croix. Il est reconnu même par les étrangers. Par sa croix, Jésus est le Messie sauveur.

    Voilà cette semaine sainte. Il ne tient qu'à nous de tout faire pour qu'elle ne passe pas inaperçue. Pour nous, c'est la plus importante de l'année. Nous la vivrons en communion avec les chrétiens du monde entier, en particulier ceux qui souffrent de la persécution, en Irak, en Syrie, et partout dans le monde. Ils ont besoin de notre prière et de notre fidélité. Ensemble, nous lèverons les yeux vers la croix du Christ. C'est pour nous et pour le salut du monde entier que Jésus a livré son Corps et versé son sang. Il nous appartient de tout faire pour que notre réponse soit vraiment à la mesure de cet amour pour nous.

    Quand une personne est malade et inconsciente, on doit parfois lui faire une perfusion. Notre monde malade a besoin d'une perfusion d'amour. C'est cela qui va se passer tout au long de cette semaine sainte. Le Christ est descendu au fond de notre désespérance pour y déposer cet amour qui vient de Dieu. Il est venu ouvrir un chemin qui permet à l'humanité d'entrer dans la gloire du Père.

    Seigneur, donne-nous force et courage pour te suivre tout au long de cette semaine Sainte. Si nous mourons avec toi, avec toi nous vivrons. Si nous souffrons avec toi, avec toi, nous règnerons. "Au-delà de ton calvaire, tu nous donnes rendez-vous ; dans la gloire de ton Père, o Jésus, accueille-nous. Amen

    Sources : revue Signes – Feu Nouveau – Homélies de l'année liturgique B (S. Faivre) – L'Evangile au présent (D. Sonet)

    Jean Compazieu, prêtre 

    Source: http://preparonsdimanche.puiseralasource.org/

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