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    Audience générale: l’harmonieuse diversité des dons de l’Esprit Saint

    Après sa série de catéchèses sur le baptême, le Pape a poursuivi mercredi 30 mai celle sur la confirmation, proposant une réflexion sur le sceau de l’esprit reçu lors de ce sacrement, ainsi que «son lien intime avec toute initiation chrétienne».
     

    Delphine Allaire - Cité du Vatican

    Avant de recevoir l'onction spirituelle qui confirme et renforce la grâce du baptême, les confirmés sont appelés à renouveler les promesses faites le jour de leur baptême par leurs parents, leurs parrains et marraines, a d’emblée rappelé François. 

    Une profusion de dons

    Durant ce rite de la confirmation, l’Esprit apporte ainsi avec lui une richesse de dons: intelligence, conseil, courage, science, piété et sainte crainte.    

    Selon le prophète Isaïe (11: 2), ce sont les sept vertus de l'Esprit répandues sur le Messie pour l'accomplissement de sa mission, souligne le Pape François. Saint Paul décrit lui, ces fruits abondants de l'Esprit autrement, comme de l’«amour, la joie, la paix, la magnanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, l’humilité, et la maîtrise de soi».

    Auteur de la diversité, créateur de l’unité

    Par ces multiples  dons, l’Esprit est l'auteur de la diversité, et en même temps le Créateur de l'unité, a pointé le Souverain pontife. Ainsi l'Esprit donne toutes ces richesses différentes, «mais qui forment de la même manière une harmonie», c'est-à-dire l'unité de toutes les richesses spirituelles des chrétiens.

    Ces richesses qui forment une union sont ancrées dans une liturgie rituelle avec l’imposition des mains et l’onction du chrême, cette huile parfumée et thérapeutique à fort symbolisme biblique. «Recevez le sceau du Saint-Esprit qui vous est donné comme cadeau», prononce alors l’évêque, imposant le chrême sur le front.

    Le chrême, sceau visible de l’invisible

    Le Saint-Esprit devient ainsi le don invisible, et le chrême son sceau visible. Le confirmé reçoit donc une marque spirituelle indélébile, sorte de "caractère", qui le configure plus parfaitement au Christ et lui donne la grâce de répandre parmi les hommes sa «bonne odeur».

    source https://www.vaticannews.va

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  • Un souper presque parfait

    Cène

    La Cène, Pierre Paul Rubens, circa 1632. Huile sur toile, Milan, Pinacothèque de Brera

    (photo : Wikimedia Commons). 

    Le repas pascal : Marc 14, 12-16.22-26</fb:like>

    Les lectures : Exode 24, 3-8Psaume 115 (116) ; Hébreux 9, 11-15
    Les citations bibliques sont tirées de la Traduction liturgique officielle.

    Vous connaissez l’émission « Un souper presque parfait »? À tour de rôle, cinq inconnus doivent se recevoir les uns les autres pour un repas convivial et une soirée de divertissement. Celui qui saura se présenter comme le meilleur hôte remporte les honneurs! Si cette série permet rarement un échange profond entre convives, le dernier repas de Jésus était si marquant qu’on en parle encore après deux millénaires.

    De Pâque aux Pâques

    Par une simple lettre, la langue française permet de distinguer deux concepts à la fois rapproché et distinct. Pâque réfère à la fête juive commémorant la sortie d’Égypte. Ajouté un « s » à la fin de ce mot et vous obtenez le nom de la fête chrétienne de la résurrection de Jésus.  

    En Marc, le dernier repas de Jésus avec ses disciples a lieu lors d’un rituel important pour la tradition juive : le seder. Ce repas est marqué par le partage de nourritures et de boissons symboliques qui rappellent l’alliance de Dieu avec son peuple. Un des moments les plus importants est la question d’un enfant qui permet de raconter le récit fondateur de la sortie d’Égypte. L’idée n’est pas simplement de lire comme un événement passé, mais de fusionner les limites du texte et de la vie courante pour que les participants du seder puissent s’identifier aux Hébreux de l’Exode. Bénédictions, chants de psaumes et prières d’action de grâce marquent aussi cette liturgie vécue autour d’un repas familial. L’agneau, le pain, les herbes et les multiples coupes partagés symbolisent le renouvellement de l’alliance entre Dieu et son peuple.  

    Une préparation mystérieuse

    La première partie du récit raconte la préparation du repas dans des détails étonnants. Jésus semble doué d’une certaine prescience, une faculté qui entre rarement en jeu dans les autres récits évangéliques. En effet, Jésus sait d’avance que les disciples rencontreront un homme portant une cruche d’eau et que celui-ci les mènera au propriétaire de la salle où se déroulera le repas. Ce genre de rencontre dans une Jérusalem envahi de pèlerins pour célébrer la Pâque ne va pas de soi. De même, les salles devaient toutes être réservées. Ici Jésus semble maître de la situation.

    Des convives plus ou moins à la hauteur...

    Les versets 17 à 21 ne sont pas lus ce dimanche. Ils annoncent qu’un disciple trahira Jésus. De même, les versets 28 à 31 qui annoncent l’abandon des disciples et la trahison de Pierre sont également omis. La liturgie ne proclame pas ces éléments du récit afin de faire plutôt porter toute l’attention sur le repas comme tel et non sur la suite de la passion de Jésus. Pourtant, ces deux groupes de versets sont importants puisqu’ils soulignent que les convives de Jésus ne sont pas assis avec lui à cause de leur mérite. Jésus partage le repas le plus important de sa vie avec des personnes qui vont le trahir, le renier et l’abandonner! Il n’y a pas que le personnage de Judas qui joue un mauvais rôle. Tous ceux qui partagent le pain et la coupe vont tous abandonner Jésus. La perfection de ce souper ne tient certainement pas dans la sainteté des convives. Si ce repas se veut une alliance, il faut en comprendre que ce climat d’alliance ne dure même pas le temps d’une soirée. C’est très biblique comme thème. L’Ancien Testament est un recueil de texte autour des alliances conclues et brisées.

    Le pain et la coupe

    Les actions et les paroles de Jésus autour du pain et de la coupe proviennent d’une tradition cultuelle importante pour les premiers chrétiens. Déjà la lettre aux Corinthiens (1 Co 11,23-26) transmet cette tradition une vingtaine d’années avant la composition de l’Évangile selon Marc.

    Les actions que pose Jésus qui prend, bénit et rompt le pain sont naturelles pour un repas dans le contexte de l’époque. Par contre, la parole ne va pas de soi : Prenez, ceci est mon corps.  La parole de Jésus relie son corps au pain partagé. Comme le pain, son corps sera bientôt brisé par la mort violente. Pourtant, dans le partage de ce pain, les disciples et les premiers chrétiens vont découvrir une véritable communion qui transcende l’absence corporelle de Jésus. Par ce pain rompu, Jésus se donne à ses disciples.

    Contrairement au seder le récit du dernier repas n’indique pas la symbolique de plusieurs coupes. Jésus rend grâce, donne et boit la coupe. Encore une fois, c’est une parole étonnante qui donne un relief à cette action habituelle. Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, versé pour la multitude. Cette parole fait référence au sang du sacrifice scellant l’Alliance au Sinaï : Ceci est le sang de l’Alliance que Yahvé a conclue avec vous. (Ex 24,8) Cette notion d’alliance et de multitude fait écho à la dimension communautaire du partage du pain. La parole de Jésus indique que le vin est son sang. Dans le contexte du récit de la passion, ce sang versé ne peut qu’évoquer le sang de la mort violente qui vient. Dans le contexte biblique, il évoque aussi le sang comme symbole de vie offert lors des sacrifices pour entrer en relation avec Dieu. La violence de la mort de Jésus ouvre à quelque chose de plus grand.  Paradoxalement la mort d’un individu permet l’intégration d’une multitude dans une nouvelle alliance avec Dieu.

    Le repas du Royaume

    Cette scène de repas se termine par l’évocation d’une promesse. La mort vient et avec elle, l’arrêt de toute consommation de nourriture ou de boisson. Cependant, Jésus évoque l’espoir d’un banquet céleste où il pourra boire le vin nouveau du Royaume de Dieu. Cette image rappelle celle des banquets évoqués dans la tradition biblique. Isaïe (25,6-8) utilise l’image du festin pour annoncer le repas messianique de la fin des temps. Pour ce banquet, le Seigneur prépare des viandes grasses et de bons vins. Il essuie les pleurs de tous les visages, il fait disparaître la mort et il réunit toutes les nations. Si ce texte n’est pas cité explicitement, il permet aussi de faire un chemin de la mort à la vie.

    La participation au repas du Royaume n’est peut-être pas aussi lointaine qu’elle paraît. Le dernier repas partagé entre Jésus et ses disciples, dont nous faisons mémoire en chaque eucharistie, anticipe ce festin de la fin des temps rassemblant le peuple de Dieu et toutes les nations. Et ça sera certainement un souper presque parfait.

    Sébastien Doane

    Source : Le Feuillet biblique, no 2579. Toute reproduction de ce commentaire, à des fins autres que personnelles, est interdite sans l’autorisation du Diocèse de Montréal.

    Source http://www.interbible.org

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  • Merci Maman de m'avoir donné la Vie !

    FETE DES MAMANS (1).jpg

    Je me souviens de ce soir-là. Dans un dernier souffle d’amour, tu es partie sans retour.

    Une douce lumière descendit en mon âme comme pour me parler de ta présence toujours possible.

    Alors, j’ai fermé les yeux et je t’ai revue dansante dans les airs avec ce sourire joyeux que je n’oublierai guère.

    Tu m’as donné la Vie et je dois l’aimer comme tu l’as aimée malgré ta maladie.

    Tu m’as appris la Dignité de proposer ses idées pour mieux avancer.

    Tu riais vraiment de la mort comme une dernière expérience à vivre sereinement.

    Tu priais Marie, toi athée, et j’en fus surpris. Quoique intérieurement, je le désirais.

    Je n’imaginais pas ma mère priant la Sainte Vierge avec ferveur. 
    Tu me répondis qu’une révélation eut lieu une nuit et que Marie te demanda de ne rien dire.

    Tu conservas ce secret jusqu’à la fin, jusqu’au commencement de ta renaissance dans le cœur de Dieu.

    Je compris ce soir-là l’importance d’une Maman dans l’esprit d’un homme et même de l’humanité.
    Que crie le soldat qui va mourir ? «  Maman »

    Et même les Dictateurs sans remords se souviennent de leur Mère.

    Alors, aimons nos mères comme un reflet de Dieu sur cette Terre.

    Pardonnons le mal que certaines peuvent faire pour d’obscures raisons.

    Sourions surtout à la Vie puisqu’elles sont l’humus dans lequel nous avons grandis.

    Aimons cette existence avec ses blessures et ses joies.

    C’est la plus élégante façon de leur dire que nous les aimons indéniablement, éternellement.

    Puisse les mamans de ce jour accueillir les fleurs colorées et parfumées de votre Amour !

     

    BONNE ET HEUREUSE FÊTE DES MAMANS SANS LESQUELLES

     UN SOUFFLE DE VIE N’EXISTERAIT CERTAINEMENT JAMAIS !

     

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  •  Message Aux Jeunes D'Argentine 26/05/2018, Capture @ Vatican Media

    Aux jeunes d’Argentine: «Lisez l’Evangile deux minutes par jour!» (traduction)

    « Faites l’histoire, soyez des protagonistes de l’avenir! »

    Faites l’histoire, soyez des protagonistes de l’avenir, en allant puiser aux racines de votre pays et de vos familles : c’est le message du pape François aux jeunes d’Argentine réunis à Rosario du 25 au 27 mai 2018, pour la seconde Rencontre nationale de la jeunesse qui avait pour thème : « Avec vous, renouvelons l’histoire ».

    Le pape leur a adressé un message vidéo d’une quinzaine de minutes publié dans la nuit de samedi 26 à dimanche 27 mai par le Vatican, en espagnol.

    Le pape a articulé son message autour de trois mots : « présencecommunion et mission ». Présence du Christ, jusqu’à la fin des temps, communion du peuple de Dieu, en Eglise, et envoi en mission, sans peur, sans « conformisme », mais avec des racines!

    Et en particulier des racines dans l’Evangile: il leur demande de le porter sur eux et de le lire deux minutes – deux minutes – par jour. Pour renouveler l’histoire.

    Voici notre traduction, rapide, de travail, du texte espagnol.
    AB

    Message du pape François

    Chers jeunes gens et jeunes filles,

    Je suis heureux d’être présent grâce à ce message vidéo à cette Rencontre nationale de la jeunesse que vous êtes en train de vivre à Rosario. Mes frères évêques me l’ont demandé, et je le fais avec plaisir.

    Je sais que vous vous êtes préparés avec beaucoup d’efforts et de bien des manières pour être là. Merci pour tout ce travail, de vous êtres mis en route avec joie, avec foi et avec espérance, avec des attentes partagées. Lorsque l’on va à une rencontre de jeunes, il y a toujours foi, espérance, attentes que l’on partage là et qui grandissent. Merci pour l’enthousiasme que vous communiquez – là où il y a les jeunes il y a de la pagaille -, pour votre amour du Christ et de vos frères, qui dans ces jours vont sûrement augmenter! Mais que ce ne soit pas de la mousse, que ce ns soit pas seulement de la mousse. Que ce soit du savon moussant, mais que ce soit du savon.

    Quand je pensais à vous et à ce que je pouvais vous partager pour cette rencontre, trois mots me sont venus à l’esprit: présencecommunion et mission.

    Le premier mot est présence. Jésus est avec nous, il est présent dans notre histoire. Si nous ne sommes pas convaincus de cela, nous ne sommes pas chrétiens. Il marche avec nous, même si nous ne le connaissons pas. Pensons aux disciples d’Emmaüs. Jésus s’est fait notre frère, il nous invite aussi à nous incarner, à construire ensemble ce mot si beau, la civilisation de l’amour, en tant que ses disciples et missionnaires de la vôtre, ici et maintenant: chez toi, avec tes amis, dans des situations que tu as à vivre au quotidien. Pour cela, il faut être avec lui, aller le rencontrer dans la prière, dans la Parole, dans les sacrements. Lui consacrer du temps, faites le silence pour entendre sa voix. Sais-tu faire le silence dans ton cœur pour écouter la voix de Jésus? Ce n’est pas facile. Essaye.

    Il est avec vous, bien que parfois à certains moments, tu te sens comme ceux d’Emmaüs avant rencontrer Jésus ressuscité: tu te sens triste, déçu, démoralisé, démoralisée, sans beaucoup

    d’espoirs que les choses changent. Eh bien, on voit de tout dans la vie, si bien que parfois, bien sûr, nous nous démoralisons. Tu es blessé en chemin, et il semble que tu ne puisses plus, que les contradictions sont plus fortes que tout le positif, que toute la « polenta » que tu veux mettre, que tu ne vois pas la lumière à la fin du tunnel. Mais quand tu rencontres Jésus – c’est une grâce – le bon Samaritain qui approche pour t’aider, ce Jésus, tout se renouvelle, tu te renouvelles et avec Jésus tu peux renouveler l’histoire. « Eh père, n’exagérez pas, comment allons-nous renouveler l’histoire? » Tu peux renouveler l’histoire. Une jeune de seize ans qui a di « oui » à Nazareth, l’a renouvelée. Tu peux renouveler l’histoire.

    Le bon Samaritain, c’est le Christ qui s’approche du pauvre, de celui qui a besoin de lui. Le bon Samaritain c’est aussi vous quand, comme le Christ, tu t’approches de celui qui est à côté de toi, et que tu sais découvrir en lui le visage du Christ. C’est un chemin d’amour et de miséricorde: Jésus nous rencontre, nous guérit, il nous envoie guérir les autres. Il nous envoie guérir les autres. Il nous est permis de regarder une personne de haut en bas, de

    haut, seulement pour nous pencher et l’aider à se relever. Sinon, nous n’avons pas le droit de regarder quelqu’un d’en haut. Rien avec le petit nez comme ça, hein? Si je regarde d’en haut c’est pour me pencher et aider à se relever.

    Mais pour faire ce chemin d’aider les autres à se relever, n’oublions pas que nous avons besoin des rencontres personnelles avec Jésus, de moments de prière, d’adoration et surtout d’écoute de la Parole de Dieu. Je vous demande juste: Combien d’entre vous lisent l’Evangile deux minutes par jour? Deux minutes, hein! Tu as un petit évangile, tu le portes dans ta poche, dans ton portefeuille … Quand tu es dans le bus, quand tu vas dans le métro, dans le train ou que tu t’arrêtes et que tu t’assois, à la maison, ouvre-le et lis deux minutes. Essaye. Et tu verras comment ta vie va changer. Pourquoi? Parce que tu rencontres Jésus. Tu rencontres la Parole.

    Le deuxième mot est la communion. Nous , n’écrivons pas l’histoire tout seuls; certains se font des idées, ils pensent que tout seuls ou avec leurs plans, ils vont construire l’histoire. Nous sommes un peuple et l’histoire ce sont les peuples qui la construisent, pas les idéologues. Les peuples sont les protagonistes de l’histoire. Nous sommes une communauté, nous sommes une Eglise. Et si vous voulez construire en tant que chrétien, vous devez le faire dans le peuple de Dieu, dans l’Église, en tant que peuple. Pas dans un petit groupe raffiné ou stylisé, séparé de la vie du peuple de Dieu. Le peuple de Dieu c’est l’Église, avec toutes les personnes de bonne volonté, avec ses jeunes, ses personnes âgées, ses malades, les gens en bonne santé, ses pécheurs, que nous sommes tous! Avec Jésus, la Vierge, les saints qui nous accompagnent. Marcher en peupleConstruire une histoire de peuple. Jésus compte sur vous et il compte aussi sur lui, sur elle, sur nous tous, sur chacun. Nous savons qu’en tant qu’Eglise, nous sommes dans une période très spéciale, dans l’année du Synode des évêques qui abordera la question

    des jeunes. Vous, les jeunes, vous serez l’objet des réflexions de ce Synode. En outre, nous recevrons de vous les contributions, soit de l’assemblée pré-synodale de Rome, avec 350 garçons et filles du monde entier – chrétiens, non-chrétiens et non-croyants -, à laquelle ont participé 15 000 jeunes qui communiquaient avec eux sur les réseaux sociaux. Ils ont fait une proposition, ils ont travaillé pendant une semaine: en se disputant, en discutant, en riant. Et cette contribution nous arrive au Synode Et vous en êtes. Avec cette contribution, nous allons de l’avant.

    Je vous invite à être des participants, des protagonistes depuis le cœur de cet événement ecclésial important Ne restez pas sur la touche, engagez-vous, dites ce que vous pensez. Ne sois pas délicats: « Cela me concerne, cela me touche, toi tu penses différemment, je ne suis pas d’accord avec ce que tu penses. » Toi, comment vis-tu? Partages ce que tu vis! Le pape veut l’ entendre. Le pape veut dialoguer et chercher ensemble de nouveaux chemins de rencontre, qui renouvellent notre foi et revitalisent notre mission d’évangéliser.

    Vous savez mieux que moi que les ordinateurs, les téléphones portables ont besoin de mises à jour pour mieux fonctionner. Notre pastorale aussi doit être mise à jour, se renouveler, revoir la connexion avec le Christ à la lumière de l’Évangile – que désormais vous porterez dans votre poche et vous en liriez deux minutes par jour – en regardant le monde d’aujourd’hui, pour discerner et donner de nouvelles énergies à la mission partagée. C’est le travail que vous allez avoir ces jours-ci, surtout, et que j’accompagne de ma proximité et de ma prière. Et de ma sympathie.

    Nous disions donc présence et communion. Le troisième mot c’est mission. Nous sommes appelés à être une Église en sortie, en mission. Une Église missionnaire, non enfermée dans nos conforts et nos schémas, mais qui sort à la rencontre de l’autre. Église samaritaine, miséricordieuse, en attitude de dialogue, d’écoute. Jésus nous appelle, nous envoie et nous accompagne pour nous approcher de tous les hommes et de toutes les femmes d’aujourd’hui. C’est ce que nous entendrons dimanche prochain dans l’Evangile: « Allez et faites de tous les peuples mes disciples, en les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit … et je suis avec vous jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 19-20). Allez, n’ayez pas peur! Les jeunes ont la force de l’inquiétude, du non-conformisme – soyez des non-conformistes -,

    Mettre de la pagaille, ne laissez pas l’histoire s’écrire dehors, pendant que vous regardez par la fenêtre, « ne soyez pas au balcon de la vie », chaussez vos baskets, sortez, avec le maillot du Christ et jouez pour vos idéaux. Allez avec lui soigner les blessures de tant de nos frères couchés au bord du chemin, allez avec lui semer l’espoir dans nos villages et dans nos villes, allez avec lui pour renouveler l’histoire.

    Vous avez souvent entendu dire que vous êtes l’avenir, dans ce cas, l’avenir de la patrie. L’avenir est entre vos mains, c’est vrai, parce que nous, nous nous arrêtons, et que vous continuez. Mais attention: un avenir solide, un avenir fécond, un avenir qui ait des racines. Certains rêvent d’un avenir utopique: « Non, l’histoire est déjà dépassée ; non, pas ce qui était avant, ça commence maintenant. » Maintenant, rien ne commence. Ils te l’ont fait croire. Bernárdez, notre poète, termine un poème en disant: « Ce que l’arbre a de fleuri vit de ce qui est enterré ». Retourne aux racines et mets en place ton avenir à partir des racines, à partir d’où vient la sève: ne renie pas l’histoire de ta patrie, vous ne renie pas l’histoire de ta famille, ne renie pas tes grands-parents. Cherche les racines, cherche l’histoire. Et à partir de là construis l’avenir. Et ceux ils te disent: « Les héros nationaux sont déjà dépassés ou ça n’a pas de sens, que maintenant tout recommence… » Ris-leur au nez. Ce sont des clowns de l’histoire.

    Et je vous invite également à regarder ces jours-ci vers Marie, la Vierge du Rosaire, qui a su être proche de son Fils et l’accompagner dans ses mystères de joie et de douleur, de lumière et de gloire. Que Marie, Mère de la proximité et de la tendresse, Souveraine du cœur ouvert et toujours disponible pour aller à la rencontre de ceux qui en ont besoin, soit votre maîtresse pour votre modèle de vie de foi. Cherchez là, et qu’elle vous enseigne.

    Que Jésus vous bénisse, que la Sainte Vierge prenne soin de vous, de vos familles, de vos communautés. Et, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi, pour que je sache transmettre les racines aux nouvelles générations qui les feront fleurir à l’avenir. Et celles-là, c’est vous. Merci!

    © Traduction de ZENIT, Anita Bourdin

    source ZENIT.org

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  • QUI EST AUX CIEUX

    QUI EST AUX CIEUX - ElisabethLa prière du Notre Père commence par ces mots quelques peu curieux "Notre Père qui es aux cieux". Dieu se trouve t-il au ciel ?  Il semble absurde  de fixer une résidence à Celui qui est Infini, qui occupe toute la place et qui ne saurait donc avoir de lieu précis. La Tradition et les Écritures (les Psaumes, le livre de Job et autres…) ne disent-elles pas que Dieu est partout et qu’il n’y a pas d’endroit vide de Lui, qu’on ne saurait fuir son regard ? Une histoire hassidique raconte qu’un jour, un Rabbi demanda à ses élèves où se trouvait Dieu. La majorité d’entre eux  répondit dans le ciel, les autres, partout. Mais lui, secoua la tête : "Non, Dieu réside là où l’homme Le laisse entrer. C’est ainsi que le ciel peut féconder la terre".

    Les cieux se disent Shamaïm en hébreu. Mot composé de deux mots, le feu esh et les eaux maïm.

    Les cieux c'est le lieu où les antagonistes vivent en Paix créant une nouvelle entité"les cieux". L'eau n'éteint pas le feu,  le feu ne fait pas bouillir et évaporer l'eau. Ensemble dans le UN qui contient le  Tout, ils forment les cieux.

     Le feu "le masculin", l'eau "le féminin", union de l'homme et de la femme, la paix dans le couple en son foyer devenu ciels.  La paix dans l'individu qui a réussi ses noces intérieures en unissant  sa féminité et sa virilité, le donateur et le récepteur qu'il est tout à la fois ,dans un juste équilibre et une belle harmonie, les cieux en lui.

    Dieu  demeure  là où les contraires vivent dans la  paix s'unissant pour  donner naissance  à  une création nouvelle et différente   qui les contient  pourtant tous les deux sans qu'ils s'annulent  ou qu'ils fusionnent. Là où il y avait la guerre pour la suprématie,  le rejet, l'incompréhension, il y a quelque chose  d’extraordinaire qui s’appelle les cieux où chacun aime à se mirer…Le bleu des cieux qui soigne les bleus de l’âme et du corps…bleu évasion...bleu qui me tire et m'attire vers le haut, vertige de mon âme énamourée...silence et profondeur d'une nuit étoilée.....contemplation...repos...sérénité...sont les fruits du  ciel!

      L'homme lève les yeux au ciel et dans ce mouvement du regard c'est tout son être  ébloui, désarmé qui à la fois s'élève et s'agenouille...   

    Et pourquoi pas le ciel sur la terre, en moi, tout près, très près, à volonté?

    Il appartient à notre humanité de fils et de frères de devenir créateur de ciels.  

    On fait "les cieux"  chaque fois  que nous parvenons à unir sans les annuler, sans les fusionner, nos différences, nos particularités, chaque fois que nous sortons du cercle  enfermant de la dualité, de la division pour entrer dans la danse de l'Un où toutes les différences, les contraires  se donnent la main.

    Elisabeth

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  • Homélie pour la fête du Saint Sacrement (reprise de 2015)

    Abbé Jean Compazieu 

     Pain rompu pour un monde nouveau

    Image hébergée par servimg.com

     

    Textes bibliques : Lire

    Nous célébrons aujourd’hui la fête du Corps et du Sang du Christ. Pour comprendre cette fête, il faut se rappeler que le mot « Corps » n’a pas la même signification qu’aujourd’hui. Dans le monde de la Bible, il ne désigne pas seulement le Corps physique mais la personne tout entière. Quand nous lisons que Jésus livre son Corps pour nous et pour la multitude, cela signifie qu’il s’est entièrement donné pour le salut du monde. 

    Dans la première lecture, nous voyons le peuple Hébreu qui se trouve rassemblé devant Moïse. C’est l’histoire d’un Dieu qui fait alliance avec son peuple. Cette alliance est symbolisée par le sang versé sur l’autel puis sur l’assemblée. Nous savons que le sang c’est la vie. Sans avoir une connaissance exacte de son rôle, les gens avaient bien vu que la perte de sang conduisait à la mort. Actuellement, nous voyons qu’un sang donné peut sauver des vies. Le sang est porteur de vie. C’est donc un pacte de vie qui lie Dieu et son peuple. A chaque messe, c’est le même Dieu qui rejoint les communautés réunies en con nom. Comme les Hébreux, nous y redisons notre joie d’être aimés et choisis par Dieu.

    La lettre aux Hébreux (2ème lecture) s’adresse à des chrétiens qui restaient fascinés par les cultes sacrificiels juifs. Ils regrettent de ne pas trouver cette splendeur dans les célébrations chrétiennes. Ce qu’ils doivent bien comprendre, c’est que les sacrifices de l’ancienne alliance n’étaient qu’un point de départ. Le véritable don du sang qui nous fait participer à la vie même de Dieu c’est celui qu’a accompli le Christ sur la croix. Il nous a arrachés à l’emprise du mal en nous proposant de vivre de son amour. C’est là le véritable sacrifice. A chaque messe, nous assistons « en direct » au moment où Jésus a fait don de sa vie. C’est la victoire de la vie sur la mort et nous en recevons les fruits.

    L’Évangile nous parle du dernier repas de Jésus au soir du Jeudi Saint. En lisant ce récit de plus près, nous remarquons un point qui risque de passer inaperçu.  Les disciples ne disent pas : « pour que nous mangions la Pâque » mais « pour que TU manges la Pâque ». C’est comme si le repas pascal était celui de Jésus seul. Pour l’évangéliste, c’est une manière de relier le repas pascal juif à Jésus. Ce repas devient celui de Jésus : « Ceci est mon Corps… Ceci est mon sang ». Le rite de l’alliance de l’Ancien Testament est repris ; mais le véritable Agneau Pascal immolé et mangé, c’est Jésus lui-même. Il se livre pour libérer l’humanité tout entière de ce qui l’éloigne de Dieu.

    Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que l’Eucharistie est « le sacrifice de toute l’Église ». Cela nous est rappelé à la fin de l’offertoire. Ce sacrifice ce n’est pas seulement celui de l’assemblée présente à l’église. A travers cette assemblée, c’est toute l’Église qui fait monter sa prière vers le Seigneur. Et quand le prêtre dit avant la communion « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde », il ne s’adresse pas seulement aux fidèles présents mais au monde. Le Christ ne demande qu’à se donner à tous pour être leur nourriture et leur serviteur. Il aime chacun d’un amour qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer.

    Dans ce grand mystère de l’Eucharistie, il y a un point important qu’il ne faut jamais oublier : nous savons qu’au moment de la Consécration, le pain et le vin deviennent le Corps et le sang de Jésus. Mais c’est surtout nous-mêmes et notre monde que le Seigneur veut consacrer et diviniser. C’est nous-mêmes qu’il veut remplir de sa présence. Ce don n’est pas seulement réservé à ceux qui sont rassemblés dans l’église. Il est pour tous. Jésus a été envoyé au monde non pour le juger mais pour le sauver.

    Voilà ce repas auquel nous sommes tous invités. C’est vraiment LE moment le plus important de la semaine. Le Christ ressuscité est là ; il nous rejoint. A chaque messe, nous célébrons celui qui nous a aimés comme on n’a jamais aimé. C’est la moindre des choses que nous répondions à cette invitation. C’est vrai que dans certains endroits, cela devient difficile. En raison du manque de prêtres, nous assistons à une baisse drastique du nombre de messes. Mais quand il n’y a plus de boulanger dans un village, on sait s’organiser pour ne pas rester sans pain. Aujourd’hui, le Christ se présente à nous comme « le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. » L’Eucharistie est vraiment un cadeau extraordinaire. C’est une nourriture pour la Vie éternelle.

    En cette fête du Corps et du Sang du Christ, nous renouvelons notre action de grâce pour la merveille que nous célébrons. Et nous faisons nôtre cette prière du prêtre avant la communion : « Que ton Corps et ton sang me délivrent de tout mal et que je ne sois jamais séparé de toi ».

    Télécharger « Fête du Saint Sacrement.pdf »

    Sources : Revues Signes et Feu Nouveau – Ta Parole est ma joie (J  Proux) – Les entretiens du dimanche (N. Quesson) – Homélies pour l’année B (A Brunot) – Guide Emmaüs des dimanches et Fêtes

    source http://dimancheprochain.org

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  • Fête de la Sainte Trinité (Homélie)

    Abbé Jean Compazieu

    Dieu Père, Fils et Saint Esprit

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     Textes bibliques : Lire

    Nous célébrons aujourd’hui la fête de la Sainte Trinité. C’est celle de Dieu Amour qui nous invite à partager son amour, à recevoir son amour généreux et à y répondre. On a écrit des gros livres de théologie sur ce grand mystère. Mais ils sont tous très loin de lé réalité. Un jour, saint Augustin marchait le long de la mer et cherchait à comprendre ce mystère. Sur son chemin, il rencontre un enfant qui avait creusé un trou dans le sable. Avec une cuillère, il cherchait à y mettre toute l’eau de la mer. Augustin, lui dit que c’est impossible. L’enfant lui répond : « Oui, c’est vrai, mais j’aurai fini avant que vous ne commenciez à comprendre cette histoire de Trinité. Ce mystère est si grand et le cerveau si petit. » 

    Nous devons donc nous contenter de ce que nous dit la Bible. Cette révélation s’est faite très progressivement. Dans la première lecture, nous voyons Dieu s’adresser au peuple élu. Il lui fait mesurer toute l’étendue de la générosité divine. Il a vu la misère de son peuple esclave en Égypte. Il lui a fait passer la Mer Rouge. Il l’a conduit dans sa longue marche à travers le désert. Au moment où ce texte est écrit, les hébreux se préparent à entrer dans la Terre promise. La bonne nouvelle c’est que Dieu n’est pas celui qu’on croit. Il n’est pas le Dieu vengeur qui cherche à nous prendre en défaut. Il se révèle comme le Dieu libérateur qui fait alliance avec son peuple.

    Cette bonne nouvelle vaut aussi pour nous aujourd’hui. Dieu voit la misère de son peuple. Il voit celle des chrétiens persécutés en Irak, en Syrie et dans de nombreux autres pays. Il voit la misère des hommes et des femmes qui sont traités comme des machines sur leur lieu de travail. Il voit la souffrance de ceux et celles qui sont accablés par la misère. Et bien sûr, il n’oublie pas les malades, les prisonniers, les exclus. Il continue à nous dire son désir de libérer son peuple. Et il compte sur nous pour que nous donnions le meilleur de nous-mêmes à cette mission.

    Dans la seconde lecture, saint Paul va plus loin. Il nous dit que nous sommes adoptés par Dieu. Nous sommes devenus des fils et nous pouvons l’appeler Père. Quand nous pensons à la puissance de Dieu, nous risquons d’éprouver un sentiment de peur et d’avoir une attitude d’esclave. Mais saint Paul intervient pour nous rassurer : Non, il ne faut pas avoir peur de Dieu : L’Esprit que vous avez reçu ne fait pas de vous des esclaves, des gens qui ont encore peur ». Dieu a voulu nous introduire dans sa vie intime. Nous sommes ses enfants bien-aimés, des frères du Christ. Cela s’est réalisé grâce à l’action de l’Esprit Saint.

    L’Évangile nous rapporte le dernier rendez-vous des disciples avec Jésus. C’est l’envoi en mission : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples. Baptisez-les au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. » Il est hors de question de rester plantés là, avec d’éternelles questions sur le tombeau vide. Il est urgent de comprendre que Pâques n’est pas une fin mais un commencement. Tout ce que Jésus a pu faire ou dire au cours de sa vie terrestre était une préparation à cette nouvelle aventure des hommes. Avec la première alliance, Dieu ne s’adressait qu’au petit peuple d’Israël ; la nouvelle alliance est annoncée et offerte à tous les peuples du monde entier.

    Ce qui nous est demandé, ce n’est pas de faire des adeptes mais des disciples du Christ. Nous ne devons pas nous comporter comme des propriétaires de la Parole révélée mais comme des serviteurs. Il n’est pas question d’enrôler mais de baptiser. Le baptême que nous avons reçu nous a plongés dans cet océan d’amour qui est en Dieu Père, Fils et Saint Esprit. La bonne nouvelle de l’Evangile est une histoire d’amour qui n’est jamais achevée, une histoire d’amour toujours nouvelle et toujours ouverte.

    Il nous appartient d’être les témoins passionnés de cette histoire d’amour. Pour cette mission, nous ne sommes pas seuls. Le Seigneur nous nourrit de sa Parole et de son Corps. Il est toujours là pour nous donner force et courage en vue de la mission. Et Marie, notre maman du ciel ne cesse de nous redire : « Faites tout ce qu’il vous dira. »

    Cette grande mission nous dépasse. Elle peut nous faire peur. Mais le Seigneur nous a promis d’être avec nous tous les jours et jusqu’à la fin du monde. En ce jour, nous le supplions : Garde-nous fidèles à ton amour. Donne-nous force et courage pour en témoigner tous les jours auprès de ceux que tu mets sur notre route. Amen

    Sources : Revues liturgiques Signes et Feu Nouveau, Homélies du dimanche (Mgr Léon Soulier), Lectures d’Evangile d’un vieux prêtre de Montpellier, Lectures bibliques des dimanches (A. Vanhoye)

    source http://dimancheprochain.org
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  • Le Pape lors de l'audience ce 23 mai  (Vatican Media)


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