• Le Pape François a présidé la messe de Saint Pierre et Saint Paul, place Saint-Pierre, vendredi 29 juin 2018.  (Vatican Media)

    Saint-Pierre et Saint-Paul: «Confesser la foi avec nos lèvres et notre cœur»

    À l’occasion de la Solennité de Saint-Pierre et Saint-Paul, ce 29 juin, le Pape François a béni les pallium à l'intention de trente nouveaux archevêques métropolitains, élevés à ce rang pendant l’année. Le Saint-Père a ainsi présidé place Saint-Pierre la messe de cette fête liturgique des deux piliers de l’Eglise, vendredi 29 juin.
     

    Dans son homélie prononcée en la fête de saint Pierre et saint Paul, le Pape François a développé une réflexion sur les ressorts de la foi des disciples du Christ, à l’image de celle de Pierre, «tenté» à de multiples reprises.

    S’inscrire dans la tradition des apôtres

    En présence d'une délégation du patriarcat oecuménique de Constantinople et d’une foule de fidèles, François a loué les vertus de «la tradition apostolique» dans la droite lignée des deux apôtres célébrés en ce jour, véritables «colonnes de l’Eglise».  

    «La tradition apostolique n’est pas une transmission de choses ou de paroles, une collection de choses mortes. La tradition est le fleuve vivant qui nous relie aux origines», a-t-il appuyé, citant une catéchèse de Benoit XVI.  Cette «tradition pérenne et toujours nouvelle» nous permet ainsi de «confesser avec nos lèvres et notre cœur».  

    «Confesser avec ses lèvres et son cœur»

    Comme Pierre, nous aussi nous pouvons «confesser avec nos lèvres et notre cœur», car «nous avons été ressuscités, soignés, renouvelés, remplis d’espérance par l’onction du Saint», a défendu l’évêque de Rome devant les trente nouveaux archevêques nommés pendant l’année, et auxquels il a offert le pallium – parmi eux, l'on comptait notamment l’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, ainsi que l’archevêque de Port-au-Prince (Haiti), Mgr Max Leroy Mésidor.

    Prendre garde aux tentations

    Contempler cette existence de saint Pierre, et sa confession, signifie aussi pour le Pape, d’apprendre «à connaître les tentations qui accompagneront la vie du disciple». Nous serons toujours tentés par les «murmures» du Malin, a-t-il regretté, dénonçant les séductions «en cachette» du diable, à l’aide de la formulation ignacienne: «La conduite du démon est celle d'un séducteur: il demande le secret et ne redoute rien tant que d'être découvert» (Saint Ignace de Loyola, Exercices spirituels n. 326).

    La croix et la gloire

    Dans pareil contexte, participer à l’onction du Christ, «c’est participer à sa gloire, qui est sa Croix», a avancé le Souverain pontife, ajoutant que gloire et croix allaient de facto ensemble. Sans la croix, «nous nous tromperons», et nous laisserons éblouir par l’adversaire.

    Se délivrer des triomphalismes vides

    Cette confession de la foi avec nos lèvres et notre cœur permet dont d’identifier cette esprit malin, de le discerner. Selon François, Jésus ne souhaite là qu’une chose: délivrer son Eglise des «triomphalismes vides», «vides d’amour, vides de service, vides de compassion, vides de peuple».

    Confesser avec ses lèvres et son cœur, est un peu «notre cantus firmus», du nom de ce genre musical de la Renaissancesoit, estime le Saint-Père, «notre mélodie préexistante, que nous sommes invités à entonner tous les jours».

    source https://www.vaticannews.va

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  • Pour votre plaisir de lecture cet été.
    Merci de transmettre aux fraternités locales.

    •  Le journal pour l'été 2018 de VOX FRANCISCANA et
    •  LA LETTRE du Ministre Général OFM Fr. Michael A.Perry
      concernant le 40° quarantième anniversaire de l’approbation de la Règle.

     Messages retransmis par notre représentant pour l'international, Michel David

     * les deux documents peuvent être téléchargés, voir sous les images. 

    Des Nouvelles du CIOFS (OFS international)Des Nouvelles du CIOFS (OFS international)

    Télécharger « Vox Franciscana - Ete 2018.pdf » 

    Télécharger « Lettre Fr Michael A. Perry OFM (1).pdf »

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  • « MESSAGE » mai - juin 2018

    Saurais-je jamais aimer, Seigneur ?                 

     

    Ce poème de Jacopone de Todi, que je ne connaissais pas, m’a été envoyé avec l’invitation suivante : « Comment ce texte résonne-t-il en moi dans ce contexte de la Cordelle ? »

    La Cordelle est le premier lieu où les frères franciscains, envoyés par saint François en France, se sont installés en 1217. A l’ombre de la basilique sainte Marie Madeleine, patronne des pénitents, ce couvent abandonné durant 150 ans, est devenu, vers 1950, un ermitage. J’ai la chance d’y demeurer depuis quelques mois avec deux frères, et de participer à la réflexion de renouvellement de ce projet selon deux axes complémentaires : la vie érémitique franciscaine et l’écologie intégrale. Ajoutons seulement pour introduire que la vie érémitique franciscaine, selon la « règle des ermitages » écrite par saint François, est une vie fraternelle à trois ou quatre frères, mais centrée prioritairement sur la solitude, la quête et la louange de Dieu.

    A première lecture, rapide, ce texte de Jacopone m’est apparu étrange et lointain. Étrange par son style poétique, mais étrangeté sans doute renforcée du fait de la traduction qui donne un rythme accroché, peu limpide. Mais étrange et lointain surtout, sans doute, parce que mystique, et que je ne suis pas familier de ces épanchements avec Dieu, alors même que mon cœur de chrétien est fait pour le désirer et s’unir à Lui. Mais j’ai vécu jusque-là ma vie spirituelle principalement à travers les médiations humaines, et notamment l’une ou l’autre relation privilégiée qui m’a donné la conscience vive de vivre de l’Amour de Dieu et en Dieu : « Qui aime connaît Dieu » (Jean). J’ai aussi goûté Dieu dans sa fidélité à m’inspirer dans les missions qui m’ont été confiées, au cœur d’une vie très active. Bref, j’ai plus goûté son action que Lui-même, comme je me suis longtemps d’avantage perçu dans ce que je faisais que pour ce que je suis. Aujourd’hui, j’aborde sur la rive du silence, que je refoule encore sous mes soucis et tracas, et finalement mon incapacité à consentir à ce que les choses soient comme elles sont, parce qu’elles sont bien ainsi ; à commencer par moi, sans doute. Au creuset de l’ermitage, j’affronte la solitude tenace, sans faux fuyants, et ces premiers mois me font sentir, douloureusement mais dans l’espérance, que La rencontre amoureuse de Dieu ne peut être que de sa grâce. Et pour la recevoir, il faut consentir à se donner sans réserve, en pauvreté « Ne gardez pour vous rien de vous afin que vous reçoive tout entier Celui qui se donne à vous tout entier » (saint François). Long chemin intérieur de dépouillement.

    On peut se demander d’ailleurs, si, alors que nous admirons la ferveur et la folie amoureuse de François pour son Dieu, nous, religieux franciscains, n’avons pas éliminé de nos vies cet élan mystique et affectif, et la gratuité de temps et d’engagement que cela requiert ? L’efficacité, ou tout simplement l’activité, ont effacé de notre horizon vocationnel cette onéreuse gratuité de l’Amour mystique : « Faut pas planer ! » Ce poème m’invite à considérer que la Cordelle est peut-être un lieu pour réapprendre à s’ouvrir à cette expérience de gratuité et de folie amoureuse. A la suite de saint François, vivre l’Incarnation, n’est-ce pas reconnaître le Père à la Source de notre être et laisser son Amour envahir notre humanité concrète pour nous rendre vivant de son Amour, chacun de manière unique ? 

    J’aime distinguer dans la vie de François trois modes d’action :

    • Faire des œuvres pour Dieu : se battre pour Dieu dans les armées du Pape ; et puis voler les tissus pour réparer l’église de saint Damien... Ce sont des œuvres pour Dieu, pierres précieuses sur le chemin, mais est-ce bien cela que Dieu demande ?          
    • Faire les œuvres de Dieu : réparer l’église, de pierres ; puis L’Église de chair, et pour cela veiller jalousement sur l’intuition de l’Ordre naissant. Mais, dans sa passion s’insinue le risque d’oublier que l’Ordre est de Dieu, et à Dieu.
    • Devenir l’œuvre de Dieu : à travers tout le chemin et les œuvres posées, un autre agissait : Dieu, qui façonnait en François « l’homme nouveau », « l’autre Christ », le véritable François d’Assise, frère mineur et universel… La pauvreté tant aimée tisse d’une même fibre désappropriation radicale et joie parfaite ! N’opposons pas ces trois étapes, qui s’entrecroisent sans cesse dans nos vies. Mais accrochons-nous à la finalité qui transcende et anime tout le reste : devenir la créature et le fils – fille – unique que nous sommes, à la ressemblance de Jésus Christ. Entrer dans la liberté de laisser Dieu être Dieu en nous, selon l’unicité de notre personnalité, pour faire jaillir le cantique qu’il lui plaît. « Avec toi transformé en vraie charité, en suprême vérité d’amour transformé. »

    Je n’avais pas cela en tête en arrivant ici, mais ce poème me provoque. Ayant renoncé à la beauté d’une grande communion humaine, simple et vivifiante, si je pouvais ne pas passer à côté de la plénitude d’Amour qu’est la relation à Dieu. Alors même que je me demande si souvent : « Saurais-je jamais aimer ? » L’évidence me frappe parfois au cœur de la prière : « Je ne t’aime pas Seigneur ; et je n’ai pas l’impression d’être ici pour toi, pour te chercher, te rencontrer, t’aimer... Je ne cherche que moi-même ! Avec pourtant la certitude que tu es ma Source ! ? » Mais qu’il est dur pour l’homme, de couler de Source...

    Ce poème fait spontanément écho en moi au François de l’Alverne. Il s’ouvre sur, « Amour ! Amour, Jésus, je suis arrivé au port », et finit par « Amour, amour, par toi je suis ravi ». Cela, deux ans avant sa mort ; mais tout est joué ! Nous sommes là

     au centre du mystère. L’élévation sacrée de « l’Amour – Amour » provoque en moi, comme en chacun, le désir et la crainte (tremendum et facinosum). « Amour ! Amour, m’attire ta beauté ». « Amour ! Amour ! Je sens cette blessure ». Cette fulgurance m’interroge sur ce que je suis venu chercher ici ? J’ai demandé l’ermitage en y espérant une certaine forme de radicalité, de vie franciscaine plus cohérente, et on s’y emploie : Le jardin et la permaculture, c’est tendance ! L’accompagnement spirituel et la méditation, notre monde en a soif et y vient. Le témoignage fraternel de « gens simples qui se mettent à la disposition de tout le monde » (Testa ment de saint François), notre Église qui se cléricalise en a un urgent besoin. Relancer un projet commun, j’en ai le talent et l’énergie. Mais « Amour ! Amour, tu es si profond ! » Et moi, si ailleurs ? !

    Toujours ailleurs ! Tellement dans ma tête ! Alors que l’Amour est au cœur ! Alors que la vie est là, dans le présent qui est cadeau ; don infini où se dit et se donne l’Amour – Amour de Jésus. C’est cette tension entre ce que Dieu offre gratuitement, et suffisamment à chaque jour, et la prétention à être la Source de ma vie que l’ermitage vient pointer et corriger : le retrait pour ne plus pouvoir battre en retraite et se laisser gagner par la pauvreté ! « Amour – Amour, mon cœur se brise » « Amour – Amour ! bien crois-je mourir. Amour – Amour ! Tant tu m’as pris ! Amour – Amour ! Fais-moi passer en Toi. »

    Car sur le voie franciscaine, « l’Amour – Amour si enflammé », si mystique passe par la porte étroite de l’Incarnation, du temps donné dans la régularité de l’office et de la gratuité de l’oraison, de l’humble travail manuel, de l’apprentissage de co­création au jardin, de l’attention maternelle aux frères et au service mutuel, du rythme de vie plus lent et centré, du recul médiatique pour s’ouvrir autrement, de la souplesse qui sait préserver le silence tout en restant disponible aux personnes, et transformer la solitude en communion. « Amour – Amour, tu me fais tant ! » par tant de petites choses que tu m’apprends à recevoir, pour rendre grâce au Père.

    21 mars 2018

    Frère Eric Moisdon, ofm

    source Revue MESSAGE

    pour infos et abonnement à la ''Revue MESSAGE''

    courriel: mflaic@vtx.ch

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  • Heure et lieu

    18 août 09 h 00
    Lac Meech, Lac Meech, Chelsea, QC J9B 1H9, Canada

    À propos de l’activité

    Au programme :

    Randonnée et baignade

    Pique-nique communautaire

    Enseignement franciscain et eucharistie dominicale

     

    Pour information et inscription :

    www.capucin.org

    Frère Jean-Chrysostome : 613 728-4310

    Frère Louis : 514 723-1934

    capucins.info@gmail.com

    SOURCE https://jeunessefranciscaine.net

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  • Les lectures du jour

     

    « Dieu n’a pas fait la mort »
    Les textes liturgiques de ce dimanche nous annoncent une bonne nouvelle de la plus haute importance. La première lecture, extraite du Livre de la Sagesse, nous dit que « Dieu n’a pas fait la mort ». Elle n’a pas été créée par lui. Elle est entrée dans le monde par la jalousie du démon. Ceux qui se rangent dans son parti en font l’expérience. Le Livre de la Genèse nous rapporte que Dieu est le créateur de toute chose. Et à chaque étape de la création, nous lisons : « Dieu vit que cela était bon. » L’œuvre de Dieu est bonne. Elle est semence de vie et de bonheur. On n’y trouve pas le poison qui fait mourir.

     

    Mais le démon a défiguré cette œuvre divine. Il y a introduit la tentation et le péché. Cette rupture avec Dieu entraîne la mort. Mais sa puissance ne règne pas sur la terre « car la justice est immortelle ». Satan ne peut empêcher Dieu d’aimer tous les hommes.Puisque c’est par son péché que l’homme meurt, qu’il se convertisse et il vivra. Désormais un choix de vie s’imposera à tous : Dieu ou la mort.

    Notre Dieu ne cesse de nous combler de son amour. Mais ce don que nous avons reçu de lui, il nous faut le partager. Nous sommes une grande famille et dans cette famille, nous devons être solidaires les uns des autres. C’est ce message que saint Paul adresse aux corinthiens. Il a su provoquer un mouvement de solidarité en faveur de l’Église mère de Jérusalem. La situation matérielle de celle-ci était devenue très critique. En partageant, ils suivent Jésus qui a tout donné. Il s’est fait pauvre pour que vous deveniez riches de sa pauvreté.

    L’Évangile nous montre Jésus qui a rejoint l’autre rive, celle du monde païen. Il y est accueilli par une grande foule. Dès son arrivée, il rencontre des gens éprouvés par la souffrance. C’est d’abord Jaïre qui le supplie pour sa fille en danger de mort : « Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus se met donc en route. Mais voilà que dans cette atmosphère bruyante, une femme atteinte d’hémorragies, s’approche de lui pour être guérie. Jésus ne lui dit pas : « Tu es guérie » mais « tu es sauvée ». Elle pourra donc être réintégrée dans sa communauté et y retrouver toute sa place. Le Christ se présente à nous comme celui qui sauve et qui relève.

    Puis c’est l’arrivée chez Jaïre. On lui annonce que sa fille vient de mourir et que ça ne sert plus à rien de déranger le Maître. Mais Jésus l’invite à un acte de foi. Cette fille dort et il va la réveiller et la relever. C’est comme quand on relève quelqu’un qui s’est couché. Jésus entre dans la maison. Il fait sortir tout le monde. Il ne garde que le père et la mère de l’enfant et quelques disciples. Il ne fait pas sur la jeune fille un geste de guérison. Il lui saisit la main et le dit : « Lève-toi ». Dans le langage du Nouveau Testament, le verbe « se lever » est synonyme de ressusciter.

    C’est ainsi que Jésus se révèle au monde comme le Sauveur de tous. S’il est venu dans le monde, c’est pour que tous les hommes aient la vie en abondance. Dimanche dernier, nous avons compris que Jésus est parti vers l’autre rive pour rejoindre le monde païen. Il nous fait comprendre que l’amour de Dieu est sans frontière. Il n’accepte pas de discrimination. Plus tard, Jésus enverra ses apôtres dans le monde entier. C’est pour répondre à cet appel que des prêtres, des religieux, des religieuses et des laïcs ont quitté leur famille, leur pays pour annoncer Jésus Christ à ceux qui ne le connaissent pas.

    Il y a dans cet Évangile une parole de Jésus qui risque de passer inaperçue : « Il leur dit de la faire manger ». Oui, bien sûr, elle a besoin de reprendre des forces. Mais ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que le Seigneur est venu nous « ressusciter » dans la foi. Il nous remet debout. Mais si nous voulons vivre de sa vie, nous devons nous nourrir de sa Parole et des sacrements. Si nous ne le faisons pas, la faiblesse reprendra le dessus et nous retomberons.

    Le grand désir du Seigneur, c’est que nous soyons réveillés de notre médiocrité, notre égoïsme et de notre désespérance. Il veut nous associer tous à sa mission. En nous nourrissant de sa Parole et de son Corps, il veut nous donner le dynamisme qui transforme les « sauvés » en « sauveurs ». Avec lui, nous pourrons entraîner les malades vers la Source de Vie. Et comme lui, nous tendrons les mains vers les endormis pour les aider à se lever et à marcher. Ils pourront ainsi aller à la rencontre de Celui qui est la vie et la résurrection.

    Nous faisons nôtres ce chant de John Littleton :
    Allez-vous en sur les places et sur les parvis !
    Allez-vous en sur les places,
    Y chercher mes amis,…
    Allez-vous en sur les places
    Et soyez mes témoins chaque jour !

    Sources : Revue Signes, Feu Nouveau – Guide Emmaüs des dimanches et fêtes – Homélies du dimanche B (Léon Soulier) – Lectures bibliques des dimanches B (Albert Vanhoye) – Reste avec nous quand vient le soir (Laurette Lepage) – Ta Parole est ma joie (Joseph Proux) – ADAP (Nouvelle Calédonie)

    source http://homelies.livehost.fr

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  • CHAPITRE NATIONAL ÉLECTIF 2018

    ORDRE FRANCISCAIN SÉCULIER DU CANADA

    ORIENTATIONS FUTURES

    Les orientations futures de L'OFS du Canada (2018)

      La vie dans la Fraternité locale

    Rester concentré sur l'animation et la direction de la vie de la fraternité locale d'où la vie vocationnelle de l'Ordre est vécue.

    Encourager tout membre à faire sa part pour maintenir la vitalité de la fraternité. Avoir une attention particulière pour maintenir le contact avec les membres OFS qui vivent dans les résidences pour personnes âgées, les rencontres avec eux, et trouver des moyens de communication avec eux.

    Être ouvert aux nouvelles réalités et accueillir les personnes d’autres nationalités. Faire partie d'une fraternité accueillante qui accepte les membres de fraternités qui sont devenus inactives.

    Maintenir les contacts au sein des paroisses locales d'où est vécue la vie franciscaine séculière. 

    La vie dans la Fraternité régionale

    S'assurer que des visites régulières aux fraternités locales et régionales soient menées, en particulier avec les fraternités qui éprouvent des difficultés.  

    Maintenir des journées régionales de ressourcement spirituel qui répondent aux besoins des membres et qui se concentrent sur la formation et le partage (les membres pourraient à tour de rôle animer ces journées de réflexion).  

    La Formation

    Aller de l'avant avec la mise en place d'une Commission nationale de la formation avec un accent particulier sur les besoins de la formation des fraternités locales; inclure un assistant spirituel dans la Commission.

    Évaluer la pertinence et l'accès aux documents de la formation disponibles et s'assurer qu'ils conviennent aux différents groupes, y compris les jeunes et la nouvelle génération de membres (les bons outils pour le travail et le bon moment des utiliser.

    Explorer la possibilité d'avoir Le parcours franciscain de Lester Bach traduit en français adapté à la réalité Canadienne; considérer d’utiliser le supplément JPIC créé au sein de la Fraternité nationale du Canada comme complément de cet outil.  

    Les Communications

    Faire tous les efforts pour rester en contact avec toutes les fraternités (canoniques ou non) et leurs membres ; il faudrait étudier tous les moyens de communication (papier, téléphone, courriel, en ligne).

    Mettre à jour le site web national et créer des liens supplémentaires vers d'autres sites franciscains ; aussi considéré l'incorporation du matériel des sites Web régionaux dans le site Web national (par exemple, Voix franciscaine)

    S'assurer que toutes les communications au niveau national sont disponibles en anglais et en français.   

    La Sensibilisation

    Être sensibilisés aux besoins des différentes générations (par exemple, Baby Boomers. La génération X, Milléniaux, etc.) et leurs particularités propres.

    Être conscients de l'évolution de l'église et d'aller vers les immigrants et les autres personnes qui pourraient bénéficier de la spiritualité franciscaine. 

     Les Responsables

    Développer des stratégies pour discerner et identifier les responsables et développer des directives pour faire face aux lacunes dans la responsabilité. Développer du matériel de formation pour la responsabilité en utilisant un modèle « responsable serviteur » mais adapté à la réalité canadienne.

    Offrir une formation sur les responsabilités du conseil - partager des histoires de réussite.  

    Les archives

    Développer les stratégies pour veiller à ce que les documents d'archives soient conservés, en particulier lorsque les fraternités deviennent inactives, et de les transférer à un niveau supérieur de la fraternité au besoin.

    Élaborer des lignes directrices pour préciser quels types de documents devront être conservés par les fraternités dans le cadre de leurs archives. 

    Télécharger « Chapitre ofs_national 2018_future_orientations_Fr.pdf »

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  • Histoire d'un billet de banque.

    bruckner_billet.jpg

    Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 20€.  Il demande aux gens :

    -Qui aimerait avoir ce billet?
    Les mains commencent à se lever.  Alors il dit :

    -Je vais donner ce billet de 20€ à quelqu’un de vous, mais avant laissez-moi d’abord faire quelque chose avec.  Il chiffonne avec force le billet et il demande :- Est-ce que vous voulez toujours de ce billet?
    Les mains continuent à se lever.
    -Bon d’accord, mais que se passera-t-il si je fais cela.  Il jette le billet froissé par terre et saute à pied joints dessus, l’écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du plancher.

    Ensuite il demande : -Qui veut encore avoir ce billet?


    Évidemment, les mains continuent de se lever!

    -Mes amis, vous venez d’apprendre une leçon...


    Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n’a pas changée.  Il vaut toujours 20€.  Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissés, rejetés, souillés par des gens ou des événements.  Vous aurez l’impression que vous ne valez plus rien, mais en réalité votre valeur n’aura pas changée aux yeux des gens qui vous aiment.

    La valeur d’une personne ne tient pas à ce qu’elle a fait ou ne fait pas, vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque demeure toujours intacte.

     source brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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