• LE PAIN DE VIE

    Textes bibliques : Lire

    La première lecture nous parle de la situation dramatique des Hébreux tenaillés par la faim. Ils viennent d’être libérés de l’esclavage d’Égypte. Sous la conduite de Moïse, ils se sont mis en route vers la Terre promise. Mais dans le désert qu’ils doivent traverser, il n’y a pas d’eau et pas de nourriture. Le ton s’est mis à monter. Les Hébreux se sont mis à récriminer contre Moïse et Aaron. Ils en sont venus à regretter les marmites et le pain qu’ils avaient en abondance en Égypte. Pour eux, venir mourir dans ce désert, ça n’a pas de sens. 

    Ces récriminations, Dieu les entend. Il n’abandonne pas son peuple. Il lui donne la manne et les cailles pour le nourrir. Traverser le désert c’est croiser le manque et le doute. C’est se découvrir pauvre, limité et mortel. Mais même dans les situations les plus difficiles, Dieu ne nous abandonne pas. Ce récit de l’Exode nous recommande d’être assez confiants pour accueillir chaque jour le don de Dieu en rendant grâce.

    L’Évangile de ce dimanche nous parle également de nourriture. Il fait suite au récit de la multiplication des pains que nous avons lu dimanche dernier. Jésus vient de nourrir une foule affamée. Pour ces pauvres gens, c’est quelque chose d’extraordinaire. Alors, ils pensent avoir trouvé celui qui pourrait devenir leur roi et répondre à tous leurs besoins. Mais Jésus ne l’entend pas ainsi. Ce n’est pas sa mission ; il a beaucoup mieux à leur proposer. C’est également important pour nous aujourd’hui. Nos prières ne doivent pas se limiter à de simples demandes matérielles. Ce que le Seigneur veut nous proposer est bien plus important.

    Face à ces malentendus, Jésus choisit de passer vers « l’autre rive ». On peut dire qu’il quitte la rive des seules nourritures terrestres ; il se rend vers celle des nourritures spirituelles. Bien sûr, il ne va pas mépriser les biens de la terre. N’oublions pas qu’il vient de nourrir une foule affamée. Mais il voudrait bien qu’on aille au-delà de ce seul désir. Passer sur « l’autre rive », c’est renoncer à la facilité ; c’est se mettre sur le chemin que Dieu nous montre. C’est pour cette raison que Jésus choisit de se retirer loin de la foule. Son intention est de rejoindre le Père dans le silence et la prière.

    Les foules sont également passées vers l’autre rive. Elles y ont trouvé Jésus, mais il y a un grave malentendu. Tous ces gens ne pensent qu’à la nourriture corporelle. C’est alors que Jésus leur recommande de travailler « pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle ». Il leur annonce un pain « venu du ciel ».

    Cette distinction entre la nourriture matérielle et la nourriture spirituelle était bien connue dans la religion juive. Tous avaient en mémoire cette parole du Deutéronome : « L’homme ne vit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Dt 8, 3). Ils comprennent quand Jésus leur demande de travailler pour la nourriture « qui se garde jusque dans la vie éternelle ». Ils comprennent tellement bien qu’ils en viennent à lui demander : « Que faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »

    Mais tout se complique quand Jésus leur donne sa réponse : « Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd mais pour la nourriture qui se garde jusque dans la Vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu a marqué de son empreinte ». C’est ainsi que Jésus se désigne comme le Messie, l’Envoyé de Dieu, celui en qui il faut croire ; et cela, ses auditeurs ne l’acceptent pas. Rendons-nous compte, Jésus se présente comme le pain du ciel, celui qui donne la vie. Cette nourriture est largement offerte à tous. C’est ce cadeau de Dieu que nous accueillons à chaque messe.

    Dans sa lettre aux Éphésiens, saint Paul insiste sur l’importance de cet aliment spirituel. « Il transforme nos corps mortels en corps spirituels destinés à une vie sans fin ». Nous sommes invités à y adhérer en adoptant une conduite digne du Seigneur. Jésus n’est pas descendu du ciel pour nous donner quelque chose mais pour se donner. Il s’est livré pour nous et pour le monde entier. Nous chrétiens d’aujourd’hui, nous sommes envoyés dans le monde pour témoigner de cet amour qui est en Dieu et le communiquer à tous ceux et celles qui nous entourent.

    En ce jour, nous venons vers toi Seigneur. Toi seul peux nous guider sur le chemin de la vraie conversion. Garde-nous fidèles à tes paroles car elles sont celles de la Vie éternelle. Amen

    Sources : Revue Feu Nouveau ; l’intelligence des Ecritures (MN Thaabut) – La Parole de Dieu pour chaque jour (V. Paglia) ; Pensées sur l’Évangile de Marc (C. Schonborn) ; Homélies pour l’année B (Amédée BRUNOT) ; dossiers personnels…

    Télécharger : 18ème dimanche du Temps ordinaire

    source http://homelies.livehost.fr

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  • Partir pour mieux revenir de Vacances.

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    Je ne sais plus quel écrivain disait que partir c'était mourir un peu. Si je n'ai guère retenu son nom cela est probablement dû au fait que je considère cette maxime complètement idiote. En effet, je pense tout à fait le contraire. Pour moi, partir c'est revenir vers Soi.
    Vous allez me dire et alors revenir, c'est quoi exactement ?
    Revenir, c'est se retrouver dans un autre décor tout en gardant son Moi intègre et spirituellement stabilisé.
    Revenir, c'est revoir les autres avec un nouveau regard, celui de l'intérieur.
    Comment des Vacances peuvent à ce point transformer, métamorphoser l'homme d'autrefois ?
    C'est la façon dont nous vivons nos Vacances qui sont essentielles pour l'aventure spirituelle.
    Et le retour est-il un retour vers la routine, les habitudes ?
    La personne qui sait vivre l'instant présent s'aperçoit rapidement que les secondes se suivent sans se ressembler.
    Les gestes meurent dans l'espace dès qu'ils sont formés.
    Les paroles aussi, seuls les écrits demeurent figés dans la mémoire pour la modifier.
    La vie est mouvement, tempêtes, vents, soleils, rires, larmes, cris, apaisements, marche en avant.
    Que nous soyons loin de notre habitation où logent les fausses habitudes.
    Nous devons inspirer la Vie à pleins poumons telle une énergie intarissable.
    Ou bien les forces de mort viendront remplacer ce que nous ne sommes pas capables de remplir.
    Oui, je reviens avec d'autres destins à m'inventer sur les chemins de l'Humanité.
    Les vacances peuvent durer toute l'année, c'est une question de spiritualité.
    La nostalgie du temps qui passe est faite pour ceux qui s'amusent à le regarder passer.
    Je suis dans le temps au centre, dans l'oeil de son cyclone.
    Je passe avec lui. J'habite dans ses entrailles. J'en suis ravi...
    Puisse votre Amour de la Vie vous donner chaque jour cette puissance d'exister pleinement !
    Mais comment être en Vacances toute l'année ?


    Voici, une petite "recette " chrétienne ou simplement de bon sens :

    Si être en vacances,
    ce n'est pas courir toute la journée comme un dingue,
    Si être en vacances,
    c'est savoir regarder vivre ses enfants
    et jouer avec eux,
    Si être en vacances,
    c'est savoir réduire l'abus de télé ou de radio,
    Si être en vacances,
    c'est prendre un peu de distance par rapport aux soucis,
    Si être en vacances,
    c'est savoir regarder l'oiseau qui vole,
    ou le bout de bois qui flotte le long d'un fil d'eau,
    Si être en vacances,
    c'est savoir prendre un livre et le lire calmement,
    Si être en vacances,
    c'est pouvoir être enfin soi-même,
    Alors pourquoi ne pas se mettre en vacances toute l'année ?
    Car c'est toute l'année qu'il faudrait ne pas courir, regarder vivre ses enfants, s'écouter entre époux, etc...
    Bref, les vacances étant par définition le temps propice à la qualité de la Vie, il serait dommage de se résigner à n'être un humain que quatre semaines par an.
    C'est-à-dire pendant le douzième de sa Vie !
     

    * Je dédie ce texte à ceux et celles qui n'ont pas eu l'opportunité de partir en vacances afin qu'ils comprennent que nous pouvons les vivre chaque jour de l'année sans pour autant bouger.
    Ce qu'il faut et ce qui est fondamental dans l'existence d'un être, c'est de s'aventurer, bouger, voyager, avancer dans sa spiritualité pour avancer vers Dieu.
     

    Votre Frère Universel,
    Bruno LEROY.

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  • END : « Dieu accepte le risque de notre liberté » - Zenit

    P. José Tolentino Da Mendonça, Ariccia , 2018 Capture @ Vatican Media

    END : « Dieu accepte le risque de notre liberté »

    Méditation de Mgr José Tolentino Calaça de Mendonça

    « Dieu accepte le risque de notre liberté, il accepte que nous prenions ce qu’il nous donne et que nous partions loin, il accepte que nous puissions commettre des erreurs, il accepte notre faiblesse », affirme Mgr José Tolentino Calaça de Mendonça, archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église romaine, devant les Equipes Notre-Dame réunies à Fatima (Portugal) pour leur 12e rassemblement international.

    Le poète portugais, qui a prêché la dernière retraite de carême pour la Curie romaine, donnait les méditations quotidiennes de ce rassemblement. Nous publions ci-dessous la quatrième, du 20 juillet 2018, sur le thème « Son père l’aperçut et fut touché de compassion ».

    Mgr José Tolentino Calaça de Mendonça souligne que « la miséricorde n’est pas d’accorder à l’autre ce qu’il mérite… (c’est) d’offrir à l’autre précisément ce que l’autre ne mérite pas, mais donner par le haut, donner au-delà, aller plus loin ».

    Et de prévenir les familles : « Si nous voulons être des gens modérés et neutres, si nous ne voulons qu’être justes, nous serons de bonnes personnes, mais nous ne connaîtrons pas l’Évangile de la Miséricorde. Parce que l’Évangile de la Miséricorde nous demande un excès d’amour : que nous soyons capables d’étreindre la vie blessée, capables de tout comprendre sans éprouver le besoin de dire de grandes choses. »

    AK

    Méditation de Mgr José Tolentino Calaça de Mendonça

    Le texte de la parabole nous fait regarder ici la figure du père. Posons sur lui non seulement notre regard, mais aussi notre cœur, et nous découvrirons que ce père est la vraie représentation de la miséricorde. Il a deux enfants et se rend compte qu’il doit les traiter différemment, tout en regardant chacun d’eux d’une manière unique. Le plus jeune est venu réclamer son héritage. C’est une demande surprenante parce que l’héritage suppose la mort des parents, alors que celui-ci veut déjà le sien du vivant de son père. Et pourtant le père, sans rien dire, lui donne l’héritage. Le père accepte l’espace dont son enfant a besoin ; le père accueille le risque de la liberté de son fils, il l’aime tout simplement. Dieu accepte le risque de notre liberté, il accepte que nous prenions ce qu’il nous donne et que nous partions loin, il accepte que nous puissions commettre des erreurs, il accepte notre faiblesse.

    Le plus jeune fils, même quand il revient, le fait toujours dans une logique égoïste et égocentrique. Il est parti vivre sa vie, et quand il revient, il ne pense qu’à sauver sa peau. C’est l’instinct de survie qui parle, pas l’amour. Le fils prodigue se dit : « Combien de journaliers de mon père ont du pain en abondance, et moi je suis ici à mourir de faim ! Je veux partir, retourner vers mon père et lui dire : […] traite-moi comme l’un de tes journaliers » (Lc 15,17-19). Et il ne comprend pas que c’est impossible. Car lorsque le père l’aperçoit au loin, il prend l’initiative de courir à sa rencontre. Et il considère comme plus décisif que le fait que le fils soit parti, c’est qu’il soit maintenant de retour ; plus important que la rupture, c’est donc le retour. Le fils est encore loin et le père part à sa rencontre. Saint Luc nous dit : « Comme il était encore loin, son père l’aperçu et fut touché de compassion ; il courut se jeter à son cou et l’embrassa longuement » (Lc 15, 20). C’est-à-dire qu’il a justifié cette vie sans beauté en la rendant complètement aimable. Aux yeux du père, ce fils n’était que le fils, mais il était son fils. Et, plein de compassion, il a été capable de l’embrasser longuement, de le réintroduire dans l’intimité familiale de la maison. Et cela d’une façon que le fils lui-même n’aurait jamais espéré. Nous pouvons dire : « Ce père est allé trop loin. Son amour est excessif. Il ne devrait pas traiter son fils comme ça. Il devrait le punir ou au moins le mettre à l’épreuve, le faire réfléchir. Et lui dire : “Maintenant, souffre et pense à ce que tu as fait” ». L’excès du Père, cet excès de miséricorde a pourtant un sens. En nous, il y a un conflit parmi plusieurs modèles et façons de réagir. Mais Dieu nous dit : « La miséricorde est l’art nécessaire au salut de la vie, la miséricorde est un chemin que nous devons tous apprendre ». Et il n’y a pas de miséricorde sans excès. Je crois fermement que c’est là une des leçons fondamentales de la parabole.

    Nous nous demandons souvent ce qu’est la miséricorde. Et la miséricorde n’entre pas dans une définition. Elle doit s’incarner pour que nous puissions la toucher. La miséricorde est compassion, la miséricorde est bonté, la miséricorde est pardon, la miséricorde est de se mettre à la place de l’autre, la miséricorde est de porter l’autre sur ses épaules, la miséricorde est la réconciliation profonde. Elle est tout cela. Mais elle l’est également selon un certain style, qui est le style du père de la parabole de Jésus. Il n’y a pas de miséricorde sans don, sans donation. Ce fils prodigue portait beaucoup de blessures, évidentes et cachées, et il avait besoin d’être guéri à l’aide du baume de la miséricorde.

    La miséricorde n’est pas d’accorder à l’autre ce qu’il mérite. Dans un effet d’inversion éthique, la miséricorde est, nous pouvons bien le dire, d’offrir à l’autre précisément ce que l’autre ne mérite pas, mais donner par le haut, donner au-delà, aller plus loin. Réintroduire le fils à la fête, le reconfirmer avec les symboles de la joie : l’anneau au doigt, les sandales aux pieds, la plus belle robe, le banquet du veau gras. C’est cet excès d’amour qui reflète la miséricorde. Nous nous mettons facilement dans la position de ceux qui jugent les autres : « Ah, tu as fait cela, tu as mérité ceci, tu as mérité cela ». Mais le père miséricordieux ne se
    laisse pas prendre par le jugement. Il voit que le fils revient comme s’il revenait d’une guerre, tout brisé, maltraité et blessé. Or, s’il n’y a pas un excès d’amour qui aide à guérir les blessures, qui donne un autre horizon, qui devienne un levier, il n’y a pas de solution. Le fils ne pourrait pas entrer dans la maison par ses propres moyens. Il avait besoin d’être porté par l’amour de son père. C’est cela la miséricorde. Il ne s’agit pas d’attendre que l’autre fasse le chemin : il s’agit d’anticiper et de le porter sur ses épaules tel que nous l’enseigne la parabole du bon berger (Lc 15,4-7), en acceptant ses blessures, ses vulnérabilités et en le réintroduisant dans l’espoir, synonyme de la fête.

    En famille, nous faisons cette expérience en de nombreuses occasions. Si nous voulons être des gens modérés et neutres, si nous ne voulons qu’être justes, nous serons de bonnes personnes, mais nous ne connaîtrons pas l’Évangile de la Miséricorde. Parce que l’Évangile de la Miséricorde nous demande un excès d’amour : que nous soyons capables d’étreindre la vie blessée, capables de tout comprendre sans éprouver le besoin de dire de grandes choses. Le père n’est pas inconscient. Le père se rend compte que ce fils a tout dépensé de la pire manière qui soit ; le père sait tout. Et pourtant il embrasse tout et couvre tout de son amour. L’expérience de la miséricorde est l’une des choses les plus exigeantes et les plus fascinantes de la vie. Mais à la fin, ce fils qui était perdu est devenu un être transformé, modifié par l’amour. Prions aujourd’hui pour que notre famille devienne une école de miséricorde, où nous sentions que nous suivons les pas de Jésus

    source ZENIT.org

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  • Le site Aleteia a donné récemment la parole à  Clémence Pouclet, éco-conseillère en santé environnementale et co-auteure du livre « Ma santé, ma planète, mon budget ».  Extraits de son entretien 

    Aleteia : Dans votre parcours personnel, qu’est-ce qui vous a fait prendre conscience de la nécessité de changer votre mode de vie ?


    Clémence Pouclet : Je n’ai pas trop de mérite car mes parents sont depuis toujours végétariens. Ils m’ont transmis cette sensibilité écologique puisqu’ils ont rénové leur maison de manière entièrement écologique, trient quotidiennement leurs déchets et mangent bio. Ils étaient déjà des pionniers de ce mode de vie. Leur foi aussi a nourri notre éducation. Ils nous ont inculqué cette conscience de la beauté et la fragilité de la création. J’ai donc été pétrie de leurs valeurs. Au début, je voulais faire de l’humanitaire, mais je me suis finalement rendue compte qu’on pouvait agir ici pour avoir un impact sur le reste du monde, notamment par nos modes de consommation. J’ai donc choisi de rester en France pour essayer de modifier nos modes de vie et nous amener à avoir sur le monde un impact positif. Aujourd’hui, je mange presque à 100% bio et je suis végétarienne. (…)

    À mon sens tout est lié. Je crois beaucoup dans la force de la philosophie « penser global, agir local ». En agissant ainsi, on prend en compte tous les facteurs qui vont avoir un impact sur l’environnement et l’économie. C’est un véritable changement de modèle de société pour nous mener vers un mode de vie plus humaniste et citoyen. On ne peut pas tout changer du jour au lendemain, c’est le cheminement qui est important. (…) 

    Deux questions se posent, la gestion du budget et celle du temps. Je suis convaincue qu’un mode de consommation conventionnel ne me permettrait pas d’élever mes trois enfants. Je réalise des économies considérables avec ce mode de vie alternatif. Je nourris mes enfants avec des produits frais et bios, je fais attention à ma consommation d’eau, d’énergie et je ne consomme pas de produits transformés ou jetables qui sont chers et polluants (couche, produits d’entretien, produits d’hygiène féminine) j’utilise des solutions alternatives. Financièrement c’est un avantage considérable. (…)

    Tout le temps que je consacre à la cuisine et à mon foyer sont des moments de qualité que je partage avec ma famille. Par mon mode de vie, je cultive le lien à la terre et avec mes proches. Aujourd’hui, on veut accorder de moins en moins de temps et d’argent à l’alimentation, alors que c’est le pilier d’une vie saine et l’occasion de vivre des moments de qualité. Cuisiner ou faire ses courses devient un moment agréable lorsque l’on achète autre chose que des aliments sous plastique ou surgelés en supermarché. C’est un mode de vie qui permet de concilier vie professionnelle et épanouissement personnel. Je crois qu’aujourd’hui on vit trop vite et les parents sont trop absents. Il me semble que notre mode de vie révèle un problème de société et que les parents devraient être plus présents dans leur foyer. 

    Source : https://eglisesetecologies.com

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  • Testes bibliques : Lire

    En lisant les textes bibliques de ce dimanche, nous sommes impressionnés par la place donnée aux chiffres : vingt pains d’orge pour cent personnes, cinq pains et deux poissons pour cinq mille hommes, douze paniers pleins de restes… Et comment ne pas penser à d’autres chiffres qui en disent long : des centaines de tués dans les guerres, des centaines de milliers de réfugiés, des millions d’affamés dans le monde, des dizaines de millions d’euros pour le transfert d’un footballeur… Ces chiffres et bien d’autres nous dispensent de paroles ; ils deviennent parole ; d’un côté c’est le cri d’admiration, de l’autre c’est l’horreur. 

    Ces chiffres nous en disent bien plus qu’un simple calcul mathématique. Dans les textes bibliques de ce dimanche, ils nous montrent la disproportion entre la nourriture disponible et les énormes besoins des hommes : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ? » Nous aussi, nous sommes affrontés à ces mêmes questions : devant les catastrophes meurtrières, devant l’afflux des réfugiés qui fuient la guerre, nous nous sentons désemparés et impuissants. Que pouvons-nous faire ?

    Et c’est là qu’il nous faut revenir à l’Évangile et regarder ce que fait Jésus. En ce jour, il nous propose de revoir d’une autre manière notre table de multiplication. Tout d’abord, il accepte le modeste goûter d’un enfant. Rien n’aurait été possible si cet enfant n’avait accepté de tout donner. Dieu a besoin de nos gestes de partage pour réaliser de grandes choses. C’est ainsi que cinq pains et deux poissons ont servi à nourrir cinq mille hommes. Une précision : le pain d’orge c’est celui des pauvres. C’est avec ce pain des pauvres que Jésus nourrit toute cette foule. Un jour, une pauvre femme a dit à Saint Vincent de Paul : « Si les pauvres ne partagent pas, qui le fera ? »

    Cet Évangile nous renvoie à l’actualité de notre monde. Nous pensons tous à la famine qui ravage une partie de l’humanité. Et même dans nos pays occidentaux, beaucoup n’ont pas le minimum pour survivre. Alors nous nous sentons désemparés et impuissants pour répondre à l’immensité des besoins. Mais aujourd’hui comme autrefois, Jésus ne cesse de nous dire : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ! » Il suffit du peu que nous avons, un peu d’amour, un peu de biens matériels et un peu de disponibilité pour vaincre la faim, celle du corps et celle du cœur. Ce peu, nous le remettons entre les mains du Seigneur. C’est avec cela qu’il peut réaliser des grandes choses.

    Une autre question se pose : Jésus a nourri les foules un jour. Mais le lendemain, elles continueront à avoir faim. Elles se retrouveront dans une situation tout aussi misérable. Alors pourquoi a-t-il fait de tels actes sans rien changer aux situations ? Quand on veut lutter contre la famine, on ne se contente pas de donner à manger. On agit en lien avec les organismes de solidarité contre les causes qui provoquent la famine. Mais le but de Jésus n’est pas de changer les situations ; il est de changer le cœur des hommes. C’est aux hommes, renouvelés par l’Évangile, d’opérer les redressements nécessaires. Quand on est imprégné du message de l’Évangile, plus rien ne peut être comme avant. L’important c’est que nous donnions le meilleur de nous-même en lien avec ceux qui organisent la solidarité.

    Après ce grand partage, les disciples sont invités à « rassembler les morceaux en surplus pour que rien ne se perde ». Lorsque le Seigneur donne c’est toujours en abondance, et les restes serviront à nourrir d’autres foules. Lorsque le célébrant dit « Heureux les invités au repas du Seigneur », il ne s’adresse pas qu’à ceux et celles qui sont rassemblés dans l’église. Tous les hommes sont invités à partager le Corps du Christ.

    Ce pain que Jésus vient nous donner, c’est le pain de Dieu. En lui, c’est Dieu qui se donne aux hommes. Il vient combler toutes leurs famines spirituelles ; il vient changer leur cœur pour qu’ils partagent le pain de la justice et de la fraternité, le pain de pauvreté. Au cours des prochains dimanches, nous entendrons le discours de Jésus sur le Pain de vie. Il nous recommandera de travailler « pour la nourriture qui demeure jusque dans la Vie éternelle ».

    En ce dimanche, c’est Jésus lui-même qui nous rassemble pour nous partager son pain. Nous le supplions de mettre en nous son Esprit Saint pour que nous entrions dans son amour.

    Télécharger : Cinq pains et deux poissons

    Sources : Revues Signes et Feu Nouveau ; La Parole de Dieu pour chaque jour (V. Paglia) ; lectures d’Évangile d’un vieux prêtre de Montpellier ; Pensées sur l’Évangile de Marc (C. Schonborn) ; Homélies pour l’année B (Amédée BRUNOT) ; Couleurs des dimanches et fêtes (Michel Souarnec), dossiers personnels…

    source http://homelies.livehost.fr/

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  • Juillet - Août 2018

    Pélerinage en Bretagne

    Évangile de pierre, de verre, de bois, d’argile

     

    Un voyage en Bretagne ? Un pèlerinage ? Franciscain de surcroît ?
    Une envie de se plonger (le mot n’est pas trop fort) à nouveau dans cette région à tout point de vue particulière située aux confins ouest de la France. Une première découverte remonte à... 25 ans. Il n’y a pas à hésiter ! Les dates sont notées et l’inscription

    envoyée. Maintenant, alors que les souvenirs s’entrechoquent, se bousculent, alors que les images défilent, et pas forcément dans le bon ordre, quelles impressions garder et surtout transmettre après l’intense circuit parcouru en Bretagne ?

    Première impression forte

    Évangile de pierre, de verre, de bois, d’argile

    Combien sont-ils les sculpteurs qui ont ciselé la pierre tendre ou dure pour que la trace, l’histoire de Dieu avec la création subsistent jusqu’à nous aujourd’hui et permettent aux fidèles, aux simples visiteurs, à tout homme de voir, de percevoir la vie et l’action du Sauveur.

    La tour-porche de l’Abbaye de Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire en impose par sa présence millénaire, son architecture qui évoque rien moins que la Jérusalem céleste, l’abondance, comme la qualité des scènes représentées.

    Parmi elles, un chapiteau attire l’attention: il illustre l’épisode de la fuite de la sainte famille en Égypte peu après la naissance de Jésus.
    Mais, en réalité, ce n’est pas encore la Bretagne ! Alors, allons-y ! 

    Deuxième impression forte

    Dol. La cathédrale, dédiée à saint Samson, faite de granite gris-beige, domine la ville ancienne de sa masse imposante. Ses constructeurs l’ont voulue forteresse protectrice le sentiment ressenti tient étrangement beaucoup plus d’un élan vers le ciel
    que d’une lourdeur écrasante. La verrière principale, comme la partie la plus ancienne de l’édifice, date du 13 e siècle. Des moments de la vie de saint Samson et des scènes bibliques ont gardé toute leur fraîcheur comme cette représentation du Christ tirant
    les justes de l’enfer.

    Troisième impression forte

    Les enclos paroissiaux avec une surenchère, une explosion d’ornements tous plus somptueux les uns que les autres: sculptures, retables, baptistères, et encore sablières, blochets sculptés en forme de visage... Le regard s’arrête alors sur l’agneau
    pascal, symbolisant le Christ, agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.

    Quatrième impression forte

    L’eau, la terre, l’argile et comme une forme triangulaire déposée au large. L’approchese mérite, la montée est rude, les arrêts sont fréquents, le Mont Saint-Michel se révèle au compte-goutte. Il s’en dégage une atmosphère particulière d’audace, de
    force, de lutte rude avec le rocher inhospitalier, d’engagements et, de manière sousjacente, de prière.
    Ces quelques touches puisées parmi les trésors découverts, parmi les traces voulues et laissées par la ferveur populaire au long de l’Histoire de la Bretagne forment la trame d’un témoignage ressenti à la « lecture » de nombreuses pages de l’Evangile,
    qu’elles soient de pierre, de verre, de bois ou d’argile.

    source Revue MESSAGE

    pour infos et abonnement à la ''Revue MESSAGE''

    courriel: mflaic@vtx.ch

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    Dossiers

    Philippe


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  • Si parfois vous perdez foi en l’humanité, lisez ceci

    Si parfois vous perdez foi en l’humanité, lisez ceci

    Alors qu'elle faisait le plein d'essence pour la première fois de sa vie, une jeune femme n'a pas eu à débourser un centime... 

    Voilà un bel acte de générosité qui donne le sourire. Le 16 juillet, une jeune femme, qui faisait le plein d’essence pour la première fois, s’est vu offrir sa note par un mystérieux inconnu.

    Au lendemain de la victoire des bleus à la coupe du monde, une jeune femme s’apprête à faire le plein dans une station-service de Vannes, en Bretagne. Jeune conductrice, elle ne sait pas trop comment s’y prendre et demande de l’aide au monsieur possédant la voiture juste devant elle. Avec seulement 20 euros en poche, l’homme, d’une quarantaine d’années, conseille à la jeune fille de ne pas dépasser cette somme en carburant.

    Une belle surprise

    Quelques minutes plus tard, alors qu’elle s’apprête à régler son essence, la caissière lui déclare que « son papa a déjà payé ». Étonnée, la jeune femme dit ne pas connaître la personne. La caissière lui précise alors que le monsieur a demandé à payer pour la voiture placée derrière lui sur la file. Sans qu’elle ait eu le temps de le remercier, l’homme avait déjà filé sans rien attendre.

    Très touchées, la jeune fille et sa mère n’en reviennent toujours pas : « Je suis tellement émue et ma fille aussi. On aimerait tant remercier cette personne si généreuse. Ça fait chaud au cœur de se dire qu’un inconnu a fait un geste si généreux. Merci monsieur », a-t-elle déclaré à Ouest FranceUn beau geste désintéressé, véritable source d’inspiration et qui incite à faire preuve de générosité et de bienveillance au quotidien.

    Source un courriel de l'amie Martine

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  • Equipes Notre-Dame : « aux yeux de Jésus, personne n’est définitivement perdu »

    Message du pape pour le rassemblement international à Fatima

    « Aux yeux de Jésus, personne n’est définitivement perdu, il existe seulement des personnes qui ont besoin d’être retrouvées, et, Il nous pousse à sortir à leur recherche », écrit le pape François aux Equipes Notre-Dame réunies à Fatima (Portugal) pour leur 12e rassemblement international.

    Dans un message lu par le nonce apostolique au Portugal, Mgr Rino Passigato, et rapporté par Vatican News, le pape rappelle « que l’Église condamne le péché, car elle doit dire la vérité, mais, en même temps, embrasse le pécheur qui se reconnaît comme tel, elle s’approche de lui, elle lui parle de l’infinie miséricorde de Dieu ».

    « Vous savez bien, qu’aux yeux de Jésus, personne n’est définitivement perdu, il existe seulement des personnes qui ont besoin d’être retrouvées, et, Il nous pousse à sortir à leur recherche. Car, si nous voulons trouver le Seigneur, nous devons Le chercher là où Il souhaite nous rencontrer et non pas là où nous souhaitons Le trouver ; on ne peut trouver le Berger que là où la brebis est égarée », souligne le pape François.

    Il invite les membres du mouvement à se reconnaître dans le Fils prodigue, « dans ce fils égaré qui revient au Père qui ne se lasse pas de l’embrasser et lui restitue sa grandeur de fils. Émus par une si grande bienveillance, laissez le cœur s’exprimer : C’est vrai Seigneur ! Je suis un pécheur, une pécheresse. Je me sens ainsi et je suis certain de l’être. Je me suis égaré. De mille façons, j’ai fui votre amour, mais me voici de nouveau pour renouveler mon alliance avec vous. J’ai besoin de Vous. Sauvez-moi de nouveau Seigneur ! Acceptez-moi, une fois de plus, dans vos bras rédempteurs« .

    Son message reprend également sa prière prononcé lors de la veillée mariale qu’il a présidée à Fatima, le 12 mai 2017 : « Pris par la main de la Vierge Marie et sous son regard, nous pouvons chanter, avec joie, les miséricordes du Seigneur. Nous pouvons Lui dire : Mon âme chante pour Vous Seigneur ! La miséricorde que vous avez utilisée avec vos saints et avec tout votre peuple fidèle s’est étendue à moi. Á cause de l’orgueil de mon cœur, j’ai vécu distrait derrière mes ambitions et mes intérêts, mais je n’ai occupé aucun trône, Seigneur ! La seule possibilité d’exaltation que je possède est que votre Mère me prenne dans ses bras, me couvre de son manteau et me dépose près de votre Cœur. »

    Et le pape de souhaiter que la passion des petits bergers de Fatima « s’empare des époux, des parents, des enfants membres des Équipes Notre Dame semées de par le monde ».

    Ces journées de Fatima2018 étaient animées par les méditations quotidiennes de Mgr José Tolentino Calaça de Mendonça, qui après avoir prêché la retraite de carême pour la Curie romaine vient d’être nommé archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église romaine.

    Les Equipes Notre-Dame ont débuté en France avec le père Henri Caffarel et 4 couples en 1938, pour « aider les couples à se sanctifier ». D’après le site Internet, le mouvement regroupe aujourd’hui près de 13 000 équipes (soit 64 402 couples et 8 509 prêtres accompagnateurs) dans 85 pays.

    source ZENIT.org

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