• Prions ce mois-ci pour que les politiques, scientifiques et économistes travaillent ensemble pour la protection des mers et des océans.

    Pape François – Septembre 2019

    Les océans non seulement constituent la majeure partie de l’eau de la planète, mais aussi la majeure partie de la grande variété des êtres vivants, dont beaucoup sont menacés par différentes causes.
    La Création est un projet de l’amour de Dieu pour l’humanité.
    Notre solidarité avec la “maison commune” naît de notre foi.
    Prions ce mois-ci pour que les politiques, scientifiques et économistes travaillent ensemble pour la protection des mers et des océans.

    source https://thepopevideo.org

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  • JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LA
    SAUVEGARDE DE LA CRÉATION 2019

    JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LA SAUVEGARDE DE LA CRÉATION 2019

     
      Le Bureau des Missions des Franciscains vous convie à
    participer à la 5e édition de la Journée mondiale de prière
    pour la sauvegarde de la Création en vous fournissant la
    proposition de célébration suivante. Le thème retenu pour 2019 est
    L'EAU QUI ABREUVE ET NOUS FAIT VIVRE.


    Pour télécharger le document et l'imprimer page par page:  ICI

    Pour télécharger le document et l'imprimer recto-verso: ICI


    BONNE CÉLÉBRATION !
    source http://missionsfranciscains.blogspot.com/
     
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  • La semaine dernière, plusieurs rendez-vous importants ont eu lieu en France où des chrétiens concernés par l’écologie étaient présents.

    Ainsi la première université de l’écologie intégrale s’est elle tenue à Dourdan. En voici quelques images avant d’y revenir plus longuement dans quelques jours.

     ECOLOGIE – Quand les chrétiens vont de l’avant - E&EPar ailleurs, au moment du sommet du G7 des chrétiens étaient mobilisés aussi avec la société civile. Laura Morosini notamment, avec l’association Chrétiens unis pour la terre (CUT). Extraits de son CR dans La Croix :

    Laura Morosini : Nous étions très désireux d’y participer, dans la droite ligne de la COP21, durant laquelle nous avions fait partie de la coalition des associations. Lors du sommet alternatif au G7, nous voulions être au côté de la société civile et y porter un message chrétien dans ce milieu où on voit poindre un certain désespoir et marqué, parfois, par une angoisse de la fin du monde. Il y a, chez un certain nombre de militants, et surtout chez les jeunes, la tentation d’être très révolté. La stratégie adoptée par les gilets jaunes a pu quelquefois leur laisser croire que la violence peut être payante. Pour nous, c’est important d’être chrétien dans ce cadre-là et de porter un message non-violent. Chrétiens unis pour la terre fait le lien entre la foi et l’écologie. Nous sommes une organisation écologiste qui unit tous les chrétiens qui ont envie d’agir. Aujourd’hui, c’est un réseau d’un millier de personnes. Nous relayons un grand nombre d’actions, des conférences, des retraites. Lorsque nous avons commencé, nous étions peu nombreux mais depuis l’encyclique Laudato si’, le nombre d’initiatives ne cesse de croître…

    Comment s’est déroulée votre participation au contre-sommet ?

    L. M. : J’en fais un bilan très positif. Nous avons vécu dans le camp où étaient réunis tous les participants. Des dizaines de conférences étaient organisées dans différents lieux. Et pour la première fois dans l’histoire des contre-sommets, il y avait une table ronde interreligieuse à laquelle j’ai participé. Elle était sur le thème « sobriété, respect de l’autre, les croyants s’engagent ». Il y avait un représentant musulman, Mohamed Khenissi de l’association Hermeneo, deux protestants qui étaient Nadia Savin-Benesteau, des Éclaireuses et éclaireurs unionistes de France, et Isabelle Bousquet, de l’Église protestante unie de  France, ainsi que Maïté Haran, présidente de l’Association catholique des retraités. Nous avons évoqué les supports textuels de nos traditions respectives. Le label Église verte est aussi beaucoup venu dans les témoignages.(…) Par ailleurs, dimanche 25 août, j’ai également participé à la marche des portraits, à Bayonne, cette manifestation visant à interpeller les chefs d’État réunis le même jour à Biarritz. Je tenais l’un des portraits d’Emmanuel Macron qui ont été décrochés de plusieurs mairies. J’avais celui enlevé dans une commune proche de Strasbourg. (…) L’idée que les religions ont quelque chose à dire sur les questions d’écologie est petit à petit en train de rentrer dans les mœurs, même si cela étonne en France, du fait de notre tradition de laïcité. L’État ne nous considère pas comme un interlocuteur sur ces sujets. Mais je pense que cela viendra. L’ampleur de la crise écologique fait que l’on a besoin d’une mobilisation rapide. Alors si les croyants se mettent à bouger, cela peut peser énormément. Et c’est un facteur d’espérance énorme.

    source https://eglisesetecologies.com

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  • Homélie du 22ème dimanche du temps ordinaire - 1er Septembre 2019

    Abbé Jean Compazieu prêtre 

    « Il élève les humbles… » 

    Textes bibliques : lire

    En ce dimanche, les textes de la Parole de Dieu nous parlent d’humilité. Il ne s’agit pas de simples conseils de politesse et de savoir vivre. Pour commencer à comprendre ce message, c’est vers le Christ qu’il nous faut regarder. Dans sa lettre aux Philippiens, saint Paul nous dit que Jésus « s’est abaissé… jusqu’à mourir sur une croix. C’est pourquoi, Dieu l’a élevé au-dessus de tout. » C’est ainsi que Jésus nous ouvre le chemin qui conduit au Père. 

    La première lecture nous rapporte les paroles de Ben Sirac le Sage. Cet homme a rencontré des personnes qui avaient des responsabilités importantes. Certains étaient vraiment gonflés d’orgueil : cela pourrissait les meilleures choses jusqu’à la racine ; d’autres agissaient avec patience et douceur. En restant humbles, ils savaient se faire aimer; cela les rendait plus efficaces. Cette leçon d’humilité n’est pas seulement un bon conseil pour avoir de la considération. L’humilité qui est mise en avant c’est d’abord celle du Seigneur. Ce sont les humbles qui lui rendent gloire. En accomplissant « toute chose avec humilité », on s’accorde au Seigneur lui-même.

    C’est un peu ce même message que nous trouvons dans la seconde lecture (Lettre aux Hébreux).  L’auteur y parle de la venue de Dieu et de ses manifestations. Autrefois, sur la montagne du Sinaï, ces manifestations étaient visibles : il y avait le feu, les ténèbres, l’ouragan, le son des trompettes. Quand le Christ est venu, rien de tout cela : tout s’est passé dans l’humilité. Cette venue du Christ a été pour les chrétiens le point de départ d’une alliance nouvelle, une relation nouvelle avec Dieu. C’est en Jésus que nous trouvons la source du bonheur au ciel et sur la terre. Nous sommes introduits dans la cité sainte avec les saints et les anges. Tel est l’enseignement de l’auteur de la lettre aux Hébreux.

    Dans l’Évangile de ce jour, nous voyons Jésus qui est invité chez un chef des pharisiens. Il remarque que les invités choisissent les premières places. Chacun veut passer avant les autres. Nous connaissons cela : on fait tout pour avoir la meilleure position et les honneurs. Alors Jésus dit une parabole pour remettre les choses à l’endroit : « Quand quelqu’un t’invite à des noces, ne va pas t’installer à la première place, de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi. » Encore une fois, ces paroles du Christ ne sont pas de simples conseils de politesse ; quand il nous recommande de prendre la dernière place, il nous parle des conditions d’admission au Royaume de Dieu.

    C’est la prière d’action de grâce que nous retrouvons dans le Magnificat de la Vierge Marie : Dieu élève les humbles ; il abaisse les orgueilleux. Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus nous recommande d’inviter les petits, les pauvres, les exclus. Bien sûr, ils ne peuvent pas rendre l’attention qu’on leur porte. Mais cet amour gratuit et désintéressé ne restera pas sans récompense au jour de la résurrection. Être à la fois sans prétention et désintéressé, c’est le meilleur moyen de gagner le cœur de Dieu et celui des hommes.

    Cette dernière place que Jésus nous recommande, c’est celle que lui-même a choisie : Il est né dans les conditions les plus ordinaires. Il a vécu parmi les pêcheurs du lac de Galilée ; il a accueilli des publicains, des pécheurs notoires, des lépreux. En toute circonstance, il a été un modèle d’humilité. Il n’a autorisé ses disciples à l’appeler « Maitre et Seigneur » qu’après  leur avoir lavé les pieds. Nous n’oublions pas que cet humble service n’était normalement accompli que par le serviteur. Nous, disciples du Christ, nous sommes invités à suivre chaque jour le même chemin que le Maître.

    Désormais, il n’y a plus de place à choisir, ou plutôt, il n’y en a plus qu’une, celle que Jésus occupe et qu’il veut partager avec nous. Cette place, c’est celle du serviteur. Ils sont nombreux ceux et celles qui occupent cette place en se mettant au service des petits, des exclus, de ceux et celles qui ont tout perdu dans les catastrophes. L’important c’est que nous restions en tenue de service, toujours attentifs aux autres. À  travers eux, c’est Jésus qui est là. Si nous savons l’accueillir, il nous a promis qu’un jour, il prendra la tenue de service pour nous servir chacun à notre tour. Il veut que nous soyons avec lui dans le cœur du Père. Voilà le repas éternel annoncé par ses repas de la terre.

    En ce jour, nous nous tournons vers toi, Seigneur : tu es venu non pour être servi mais pour servir. Toi qui connais notre orgueil et nos désirs de grandeur, nous te prions : montre-nous le bonheur qu’il y a à donner sa vie pour ceux qu’on aime ; ainsi, nous parviendrons tous à la joie de ton Royaume. Amen

    Télécharger :  22ème dimanche du Temps ordinaire

    Sources : revue Feu Nouveau, Missel Kephas, lectures bibliques du dimanche (A Vanhoye), Missel Communautaire, Homélies du dimanche (Mgr Léon Soulier), Dossiers personnels

     source http://dimancheprochain.org

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  • Faut-il présenter encore la psychothérapeuthe et théologienne orthodoxe Annick de Souzenelle ?  Dans un article récent du site Reporterre, elle livre le fruit de son travail sur le texte biblique et sa conception du monde.

    Elle anime désormais l’institut d’anthropologie spirituelle, après avoir créé l’association Arigah.


    Quelques extraits de son entretien sont proposés ici pour sentir l’originalité de sa démarche qui, à partir d’une lecture fine des textes hébraïques, déploie une approche où lectures psychologisantes et spirituelles se croisent sans cesse.

    (…) Les traductions les plus courantes de la Genèse décrivent la domination de la Terre et des espèces animales par l’Homme, et une supériorité de l’homme sur la femme… Avec votre exégèse, que peut-on entendre ?

    À partir du déchiffrement symbolique de l’hébreu, on peut entendre ceci : lorsque l’Adam [l’être humain] est créé, il est différencié de son intériorité, que nous appelons aujourd’hui l’inconscient, et cet inconscient est appelé Ishah, en hébreu. Nous avons fait de Ishah la femme biologique d’Adam, qui, lui, serait l’homme biologique. Dans ma lecture, il s’agit du « féminin intérieur » à tout être humain, qui n’a rien à voir avec la femme biologique. Il s’agit de l’être humain qui découvre l’autre côté [et non la côte] de lui-même, sa part inconsciente, qui est un potentiel infini d’énergies appelées « énergies animales ». Elles sont en chacun de nous. On en retrouve le symbole au Moyen-Âge, dans les représentations sculpturales : le lion de la vanité, de l’autoritarisme, la vipère de la médisance, toutes ces caractéristiques animales extrêmement intéressantes qui renvoient à des parties de nous, que nous avons à transformer. La Bible ne parle pas du tout des animaux extérieurs, biologiques, que nous avons à aimer, à protéger. Elle parle de cette richesse d’énergie fantastique à l’intérieur de l’Homme qui, lorsqu’elle n’est pas travaillée, est plus forte que lui, et lui fait faire toutes les bêtises possibles. Ce n’est alors plus lui qui décide, qui « gouverne » en lui-même. Il est extrêmement important de bien comprendre que cet Adam que nous sommes a en lui un potentiel qui est appelé « féminin » — que l’on va retrouver dans le mythe de la boîte de Pandore chez les Grecs et dans d’autres cultures — et que ce potentiel est d’une très grande richesse à condition que nous le connaissions, que ce ne soit plus lui qui soit le maître, mais que chaque animal soit nommé et transformé.

    Dans la Bible, tous les éléments, les règnes végétaux et minéraux sont très présents. Quelle est dans votre lecture la relation entre l’Homme et le cosmos ? Est-ce que cela décrit aussi le « cosmos intérieur » de l’Homme ?

    L’extérieur est aussi l’expression de ce qui est à l’intérieur de l’Homme. Le monde animal, le monde végétal et le monde minéral sont trois étapes des mondes angéliques qui sont à l’extérieur comme à l’intérieur de nous. L’intérieur et l’extérieur sont les deux pôles d’une même réalité. Il y a dans la Bible un très beau mythe où Jacob, en songe, a la vision d’une échelle sur laquelle les anges montent et descendent. L’échelle est véritablement le parcours que nous avons à faire dans notre vie présente, de ce que nous sommes au départ vers ce que nous devrions devenir. Nous avons à traverser les mondes angéliques, c’est-à-dire à les intégrer. Mais tout d’abord, à nous verticaliser.

    Ce chemin « vertical », qu’implique-t-il dans notre rapport au monde ?

    C’est tout simple : cultiver ce cosmos extérieur. Ce que nous faisons à l’extérieur a sa répercussion à l’intérieur, et vice versa, donc il est extrêmement important de cultiver ensemble le monde animal extérieur et le monde animal intérieur, et de la même manière en ce qui concerne les mondes végétaux et minéraux.(…)


    Quel est selon vous le cœur de la problématique écologique ?

    Une perte totale du monde céleste, du monde divin. L’Homme est comme un arbre. Il prend ses racines dans la terre, et ses racines dans l’air, la lumière. Il a des racines terrestres et des racines célestes. L’Homme ne peut pas faire l’économie de ces deux pôles. Jusqu’à récemment, il a vécu ses racines terrestres dans des catégories de force, car il ne connaissait que la « lutte contre » quelque ennemi que ce soit (intempéries, animaux, autres humains…). Il ne sait que « lutter contre » car il est dans une logique binaire. À partir de la fin de la dernière guerre, à partir des années 1950 et 1960 en particulier, il y a eu un renversement de la vapeur. On a envoyé promener le monde religieux, qui n’apportait que des obligations, des « tu dois », des menaces de punition de la part du ciel, c’était un Dieu insupportable. Nietzsche a parlé de la mort de Dieu. Merci, que ce dieu-là meure ! Mais on n’a pas été plus loin dans la recherche. Aujourd’hui, ce qu’il se passe, c’est qu’il y a un mouvement fondamental, une lame de fond qui est en train de saisir l’humanité, le cosmos tout entier, pour que l’humanité se retourne, dans une mutation qui va avoir lieu, qui ne peut plus ne pas avoir lieu, pour qu’elle retrouve ses vraies racines divines, qui sont là.

    (…) Ne peut-il pas y avoir une écologie sans spiritualité ?

    Il s’agit désormais de « lutter avec ». Je suis très respectueuse des actions qui sont faites dans le sens de l’équilibre écologique, et je pense qu’il faut les faire mais c’est une goutte d’eau dans une mer immense. Un raz-de-marée va se produire, des eaux d’en haut [le monde divin] peut-être, ou des eaux d’en bas, peut-être les deux en même temps ! Je respecte beaucoup les efforts actuellement déployés, mais ils sont très minimes par rapport à ce qui se joue. S’il n’y a pas en même temps que cette lame de fond un travail spirituel, cela ne suffira pas. J’espère que ce n’est pas trop difficile à entendre quand je parle ainsi, mais il me faut le dire. On ne peut pas séparer l’intérieur de l’extérieur.

    (…) L’espoir, donc, ne se situe pas seulement dans l’espoir que la crise s’arrête, mais dans l’espoir que l’Homme change à travers cette crise ?

    Exactement. C’est une mutation de l’humanité. Aujourd’hui on a terriblement peur de la mort, on veut reculer la mort. Or, il faut accepter la mort, elle est une mutation. J’ai une grande confiance. C’est impressionnant, mais on n’a pas à avoir peur. La peur est un animal qui nous dévore. De cette énergie animale, nous avons à faire de l’amour.

    Source : Entretien réalisé par Juliette Kempf

    source actuelle https://eglisesetecologies.com/

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  • Le rire est le propre du chrétien.

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    Je suis parfois décontenancé par ces personnes à l’esprit usé jusqu’à la corde. Il est vrai que la crise ne pousse guère les gens à sourire. Et pourtant, je me dis intérieurement que tout est source de prière et d’émerveillement. Le rire est réellement l’arme offensive des pacifiques.

    Mais pour cela, il faut inventer l’atmosphère dans laquelle il pourrait s’épanouir. 

    Marcher dans l’herbe fraîche d’un matin s’éveillant et ruisselant de rosée. Écouter la musique que joue l’âme d’un ami qui vous parle. Chanter avec les oiseaux qui semblent danser dans les cheveux verts des arbres. Admirer la fleur qui ouvre les bras devant le soleil aimant et amant de la Nature. 

    Laisser ses pieds nus marcher, habiter la terre comme un ravissement. Et retourner chez soi en écoutant une musique qui nous éveille à l’émerveillement. 

    La plus grande révolution que nous puissions faire dans cette société morose est le rire émerveillé et profond de l’Esprit. Tout est grâce, grâce à la prière intensive. Rien ne peut nous faire peur, puisque Dieu est incrusté entièrement dans notre regard et dans notre être. 

    Il peut nous faire des signes débordant d’Espérance, des signes inattendus. Il faut croire aux sourires de Dieu. Chaque jour, je vois des anges qui répondent à certaines questions que je me pose ou me suis posées. Si vous priez dès le matin, vous verrez dans la journée, une personne venant répondre à vos inquiétudes quasi existentielles. 

    A condition, évidemment de ne jamais prendre un autre chemin que celui de la foi. Il existe tant de sentes où les hommes se sont perdus et ne sont jamais revenus. Sachez que vous avez le droit au Bonheur comme tout être humain qui demeure sur la terre-mère. 

    Mais, le Bonheur dépend infiniment de notre philosophie personnelle et de notre vision noire ou brillante d’émerveillements. Nourrir notre joie de vivre n’est pas inutile, non plus. Les habitudes viennent si vite rouiller le bonheur installé. Ne vivons pas dans la routine des jours. Mais, faisons en sorte que chaque jour possède son sens et son poids d’Amour.

    Vivre sans amour, c’est n’être qu’une ombre sur un vieux mur qui se corrode avec le temps.

    Vivons d’amour, de prière, d’émerveillement et nous aurons menés la plus belle et grande révolution que le Monde espérait.

    Il est temps de revenir aux valeurs essentielles qui nous faisaient vivre pleinement et que nous avons laissés tomber uniquement pour suivre les valeurs de cette société qui ne génère que des suicidés. 

    Oui des suicidés de la Vie dans toute leur splendeur. La Vie dans ses senteurs subtiles empreintes de beautés et de libertés pour qui sait contempler. 

    Leurs valeurs se limitent à leurs comptes bancaires.

    Qu’est devenue la Fraternité ?

    A nous de la féconder au cœur même de nos sociétés. Ne pas nous plaindre sans cesse mais agir pour que l’indifférence cesse. Redonner un sourire à la Vie ! 

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Parmi les initiatives de cet été, notons le programme de formation de l’ordre Franciscain qui a emmené notamment des jeunes frères nord-américains et sud-américains en Colombie pour prendre davantage conscience du lien entre les habitants et leur terre.

    Ce sont 5 séminaristes de l’ordre qui ont participé à ce programme de huit semaines, d’abord dans les Appalaches puis en Colombie. La rencontre des communautés minières en Pennsylvanie fut une première étape. Puis il y a eu une opération de plantations d’arbres dans Robinson Forest à l’est du Kentucky pour s’opposer aux actions des entreprises minières qui vont jusqu’à éliminer des collines entières dans ces régions. Impactant tous les écosystèmes locaux, par exemple les lieux de nidification des oiseaux, comme la fauvette.

    En Colombie, les séminaristes ont pu découvrir que ces mêmes oiseaux nichent en hiver dans la région. Le F. Lasky, directeur de la commission Justice, Paix et intégrité de la création de son ordre, souligne a quel point cette vision holistique du monde est nécessaire désormais. Pour lui, les chrétiens doivent entendre les appels urgents à modifier nos pratiques, nos choix, notamment dans le respect des terres cultivées et des ecosystèmes.

    L’organisme caritatif Catholic Relief Services agit déjà en aidant des paysans à passer à des pratiques plus durables, de conservation des ressources naturelles et de réduction des fertilisants chimiques. Un travail urgent mais qui doit s’accompagner aussi, selon le théologien Michael Schuck, de l’Internation Jesuit Ecology project, de l’université jésuite de Chicago, d’un changement de mentalité pour cesser la course incessante au gain.

    La course à l’accaparement des terres en est le signe douloureux comme peuvent en témoigner de nombreux peuples autochtones, en première ligne de ces vols à grande échelle.

    Source : art. NCR par Dennis Sadowski, Catholic News Service

    source https://eglisesetecologies.com

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  • Audience générale: le Pape rappelle les exigences de la communion fraternelle

    En poursuivant sa série de catéchèses sur les Actes des Apôtres, le Pape François s’est arrêté ce mercredi matin sur la notion de communion fraternelle. Cette audience tenue en Salle Paul VI a été l’occasion pour le Pape d’expliquer que le partage du temps et des biens matériels n’est pas une simple option, mais une condition indispensable de l’appartenance à la communauté chrétienne.
     

    Cyprien Viet – Cité du Vatican

    «Si vous voulez être de bons chrétiens vous devez prier, chercher à vous rapprocher de la communion, du sacrement de la réconciliation», a expliqué le Pape François. Mais ce qui détermine l’appartenance à la communauté chrétienne, ce qui prouve la sincérité de la conversion, c’est la capacité à mettre en jeu ses biens pour aider les pauvres, car c’est la «solidarité qui édifie l’Église comme famille de Dieu».

    Le Pape a développé la notion de koinonia, un terme grec qui signifie «mettre en communion»«mettre en commun». C’est dans la cohérence entre la vie eucharistique, les prières, la prédication et l’expérience d’une communion vécue concrètement que les apôtres ont pu construire les premières communautés chrétiennes. Et toute l’histoire du christianisme témoigne de personnes qui ont su se dépouiller des choses qu’elles avaient pour les donner aux autres. «Et pas seulement de l’argent: aussi du temps», a insisté le Pape, en donnant l’exemple des nombreux Italiens, dont beaucoup ont des revenus très modestes, qui donnent du temps aux autres à travers le volontariat.

    Une nouvelle forme de relation aux autres

    Dans les récits des Actes des Apôtres, la communion devient «la nouvelle modalité de relation entre les disciples du Seigneur». Cette nouvelle façon «d’être entre eux, de se comporter», a pu amener certains témoins extérieurs à se dire: «regardez comme ils s’aiment». Avec un «amour concret», quand les plus forts aident les plus faibles, «personne n’expérimente l’indigence qui humilie et défigure la dignité humaine». L’évangélisation suppose donc «de ne pas oublier les pauvres»«pas seulement les pauvres matériels, mais aussi les pauvres spirituels, les gens qui ont des problèmes et qui ont besoin de notre proximité».

    Les chrétiens ne doivent pas être des touristes, mais «des frères les uns pour les autres». Ceux qui cherchent leur propre intérêt risquent de glisser vers la mort intérieure. Sortant de son texte, le Pape a lancé cet avertissement: «Beaucoup de personnes se disent proches de l’Église, amies des prêtres, des évêques, alors qu’elles ne cherchent que leur propre intérêt. Ce sont les hypocrisies qui détruisent l’Église.»

    Le Pape a donc conclu en espérant que le Seigneur puisse «reverser sur nous son Esprit de tendresse, qui vainc toute hypocrisie et met en circulation cette vérité qui nourrit la solidarité chrétienne, qui loin d’être une activité d’assistance sociale, est l’expression indispensable de la nature de l’Église, très tendre mère de tous, spécialement des plus pauvres».

    Source https://www.vaticannews.va/

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  • Jean Compazieu prêtre

    Textes bibliques : Lire

    Les textes bibliques de ce dimanche nous invitent à faire un pas de plus sur le chemin de la foi ; le vrai Dieu n’est pas le Dieu de quelques-uns ; il est celui qui veut rassembler tous les hommes : c’est cette bonne nouvelle que nous trouvons dans le livre du prophète Isaïe (1ère lecture) : « Je viens rassembler toutes les nations, de toute langue. Elles viendront et verront ma gloire… » Ces paroles de réconfort sont adressées à des croyants qui viennent de vivre une longue période d’exil ; ils ont vécu 50 ans en terre étrangère au milieu des païens. Ils découvrent progressivement que Dieu veut rassembler toutes les nations. Son amour est offert à tous.

    Cette bonne nouvelle doit être annoncée à tous les peuples. Pour cette mission, Dieu fait appel à des messagers. Ces derniers sont envoyés pour annoncer la gloire de Dieu parmi toutes les nations. Ces messagers c’étaient des rescapés d’Israël. Les rescapés d’aujourd’hui, c’est nous tous. Nous sommes tous envoyés dans le monde pour y témoigner de l’amour qui est en Dieu. Mais n’oublions pas : c’est lui qui agit dans le cœur de ceux et celles qu’il met sur notre route.

    Pour l’auteur de la lettre aux Hébreux (2ème lecture), ce qui est premier c’est précisément cet amour de Dieu. Nous ne devons pas douter, même dans les épreuves. Dieu se comporte avec nous comme un père à l’égard de ses enfants : il n’hésite pas à les conseiller, à les encourager et à les reprendre. Quand on aime, on se met parfois en colère. Ce n’est que bien plus tard que les enfants comprennent les effets bénéfiques de cette colère. L’important c’est de ne jamais perdre de vue que Dieu est Amour. Il nous aime infiniment, tels que nous sommes. Il est toujours à nos côtés pour nous relever. Son grand projet c’est de nous rassembler tous dans son Royaume.

    L’Évangile nous montre les conditions qui nous permettront d’entrer dans ce grand rassemblement : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite » nous dit Jésus. Il ne suffit pas d’accomplir quelques gestes religieux. Ce que le Seigneur attend de nous c’est une vraie conversion du cœur. Pour pouvoir entrer, nous devons nous libérer des privilèges, des honneurs, des prétentions orgueilleuses qui encombrent notre vie. Toutes les richesses que nous avons accumulées, nous devrons les laisser derrière nous. Pour aller à Jésus, il faut se faire tout petit ; il ne faut pas être imbu de notre orgueil et de nos certitudes. En définitive, cette porte étroite c’est celle de la miséricorde. On n’y entre pas sans s’être préparé, sans s’être rapproché de Dieu par la justice et le partage.

    Encore une fois, le vrai Dieu est un « Dieu pour tous ». Son visage n’a rien à voir avec celui que nous proposent tous les fanatismes. Même si les paroles du Christ nous paraissent dérangeantes, nous devons comprendre que ce sont celles de l’Amour. C’est ce que l’apôtre Pierre a compris après le discours sur le Pain de vie : « Tu as les paroles de la Vie éternelle… » Comme l’interlocuteur qui s’adressait à Jésus, nous nous posons la question : « N’y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » C’est normal de s’en inquiéter. Mais si nous réfléchissons bien, nous comprenons que ce qui est étroit, ce n’est pas la porte, c’est notre cœur. Mais l’appel du Seigneur est toujours bien présent : Convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle.

    Cette porte étroite c’est celle que le Christ a franchie. En mourant sur une croix et en ressuscitant, il nous a ouvert un passage vers la Vie Éternelle. Un jour, il a dit : « Je suis la porte des brebis. Celui qui entrera par moi sera sauvé. » Notre entrée dans le Royaume dépend donc de la place que nous donnons au Christ dans notre vie. Le Salut est offert à tous, mais rien n’est possible sans notre accueil. L’amour est vrai ou il n’est pas.

    En ce dimanche, nous nous tournons vers le Seigneur. Nous lui redisons notre désir de vivre en lui et d’avancer avec lui. Beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas. Mais avec lui, tout est possible. Demandons-lui de nous aider à nous débarrasser de tout ce qui nous encombre et de tout ce qui retarde notre marche à sa suite. Que sa parole réveille notre foi. Alors nous pourrons marcher vers lui avec la multitude de ceux qu’il appelle. Amen.

    Télécharger : 21ème dimanche du Temps ordinaire

    Site : Puiser à la Source

    Sources : Revue Feu Nouveau, Missel communautaire, Pour la célébration Eucharistique (Feder et Gorius), lectures bibliques des dimanches (A. Vanhoye), L’intelligence des Écritures Tome 6 Année C (Marie Noëlle Thabut) – dossiers personnels

    source http://homelies.livehost.fr

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