• « COMBIEN DE TEMPS ? »

    Textes bibliques : Lire

    La liturgie de ce dimanche commence par un cri de révolte : « Combien de temps, Seigneur, vais-je appeler, sans que tu entendes ? » Ce cri de souffrance était celui du prophète Habacuc. Nous l’avons entendu s’adresser à Dieu : « Pourquoi me fais-tu voir le mal et regarder la misère ? Devant moi, pillage et violence ; dispute et discorde se déchaînent. » Ce cri du prophète est bien souvent le nôtre. Tous les jours, les médias nous rappellent à quel point ce mal et cette violence sont bien présents dans notre monde. Comme le prophète, nous crions vers le Seigneur : Combien de temps ? Pourquoi ? Pourquoi Dieu reste-t-il silencieux devant la violence, le harcèlement, les prises d’otage et le mépris ?

    Mais la suite de cette lecture nous montre que le mal et la violence ne viennent pas de Dieu. Bien au contraire, il ne cherche qu’à nous en libérer et nous sauver. L’insolent n’aura pas le dernier mot. Cette bonne nouvelle, il faut l’écrire pour qu’elle puisse être lue par tous. Il est urgent que chacun se mette dans une attitude d’accueil : « Aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur. » Le psaume 94 nous invite précisément à venir, entrer, écouter. Notre Dieu reste fidèle à son alliance ; il est notre rocher, notre salut. Nous sommes son bien le plus précieux.

    Notre réponse c’est celle de la foi. Bien souvent, nous avons l’impression que le salut promis paraît tarder. Il faut toute l’énergie de l’espérance pour le croire possible. C’est pour cette raison que l’apôtre Paul recommande à Timothée et à chacun de nous de réveiller le don de Dieu ; il veut nous aider à de vaincre la peur pour témoigner avec courage de l’espérance qui nous anime. Nous ne devons pas craindre de rendre témoignage à notre Seigneur. L’évangile du Christ doit être reçu et proclamé dans le monde entier de génération en génération.

    Mais comme les apôtres, nous avons besoin de nous tourner vers Jésus pour lui adresser cette prière : « Augmente en nous la foi ! » Car c’est vrai, il faut beaucoup de foi pour continuer à annoncer le Salut comme une bonne nouvelle. Il y a tant d’imprévus qui tendent à nous détourner de cette mission. L’évangile nous parle de la foi comme d’une petite graine. Mais celle-ci est si minuscule qu’elle finit parfois par se perdre. Il n’est pas facile de vivre en disciple du Christ dans un monde hostile ou indifférent. Comment témoigner de l’évangile quand on ne voit que ce qui va mal dans nos communautés paroissiales ? Comment parler d’un Dieu amour à des hommes, des femmes et des enfants qui vivent dans la misère et qui sont victimes de l’exclusion et du mépris ?

    La réponse, c’est Jésus lui-même qui nous la donne par ses paroles mais surtout par toute sa vie. Tout l’Évangile nous le montre en parfaite communion avec son Père. C’est cette foi qu’il veut nous inculquer, une foi qui est confiance totale, y compris sur la croix. Rien n’est impossible avec une telle foi : elle transporte les montagnes. Elle fait surmonter tous les plus grands obstacles. Bien sûr, il n’est pas question de pouvoirs magiques. Avoir la foi, c’est donner toute sa confiance à Jésus malgré les apparences. Jésus nous parle de l’arbre qui se jette dans la mer. Dans la Bible, l’arbre est symbole de vie et la mer symbole de mort. Qu’un arbre aille se planter dans la mer, c’est bien ce que Jésus a fait : il a planté la vie dans la mort, et la mort a été vaincue. Par sa mort et sa résurrection, il nous a ouvert un passage vers la vraie vie. Nous pouvons vraiment lui donner toute notre confiance car rien ne peut nous séparer de son amour.

    L’Évangile insiste aujourd’hui sur la puissance extraordinaire de la foi ; mais en même temps, il nous rappelle que nous n’avons pas à nous en glorifier. Nous avons tout reçu de Dieu sans mérite de notre part. Si notre témoignage porte du fruit c’est parce que Dieu est là. Sans lui, rien ne serait possible. L’évangile nous dit que nous sommes « des serviteurs quelconques. » On pourrait traduire : « Nous ne sommes que des serviteurs. » C’est vrai, cette responsabilité ne repose pas d’abord sur nous mais sur Dieu lui-même. Et pour nous, c’est un véritable soulagement.

    Mais ne disons pas que nous sommes inutiles. Si le serviteur était vraiment inutile, son maître ne le garderait pas. Et si Dieu nous prend comme serviteurs, c’est qu’il compte sur nous. Nous sommes quelconques, mais avec notre petit travail quelconque, il fait sa moisson. Tout cela devrait nous remplir de fierté. Nous n’avons pas à nous inquiéter. Contentons-nous d’être des serviteurs. Lui, il fera le reste. Quand le Seigneur, nous appelle, il nous fait comprendre que le principal travail, c’est lui qui le fait.

    En ce dimanche, c’est le Christ qui nous rassemble. En participant à cette Eucharistie, nous le laissons déposer en nous sa puissance de résurrection : nous le prions : Augmente notre foi dans la puissance de ton Esprit. Avec toi, nous devenons capables de transformer le monde dans lequel nous vivons et d’y annoncer ton Royaume d’amour et de justice. Amen

    Télécharger : 27ème dimanche du Temps ordinaire

    Sources : Revue Feu Nouveau – Pour célébrer l’Eucharistie (Feder et Gorius) – Semainier chrétien – Missel communautaire – Lectures bibliques des dimanches (A Vanhoye) – L’intelligence des Écritures (Marie-Noëlle Thabut) – Vidéo commentaire de Claire Patier – Dossiers personnels

    source  http://homelies.livehost.fr

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  • Bonjour à toutes et à tous,

    Cette année, Développement et Paix – Caritas Canada lance une campagne intitulée :
    À la sauvegarde de notre maison commune - un futur pour l’Amazonie, un futur pour toutes et tous.

    L’exploitation des ressources naturelles et la quête de profit entrainent une dégradation environnementale qui menace la santé et la survie de la flore, de la faune et des peuples en Amazonie au bénéfice des plus riches. Or l’Amazonie joue un rôle essentiel pour toute l’humanité. En soutenant ses peuples et leur mode de vie, nous assurons un avenir à la terre et à ses habitants. 

    Pour l’occasion, nous avons le plaisir de vous convier à une session de formation sur le sujet. Il s’agit d’une opportunité unique pour en apprendre davantage sur :

    l’Amazonie,  les défenseurs de la forêt et leur vulnérabilité (intimidation, persécution, criminalisation).
    - le travail de nos partenaires pour les protéger : la commission pastorale de la terre (CPT) et le Réseau ecclésial pan amazonien (REPAM),
    notre action de mobilisation pour soutenir le peuple Mura et les seringueiros dans leur défense de l’Amazonie

    DATES ET LIEUX

    • 5 octobre, 9 h 30 à 15 h 00


    ADRESSE : Salle Marcelle Vigneux,
    78 rue Ozias-Leduc, Sherbrooke, J1H 1M7 (en arrière de la Cathédrale)
     
     
    Si vous êtes intéressés, nous vous invitons à vous inscrire avant le 2 octobre auprès de Ghislaine Beaulieu, 
    beaula@cooptel.qc.ca ou au 819 563-9187.
     
    N.B. - Comme un repas sera offert, c'est très important de vous inscrire.
     
             - L’accueil se fera à partir de 9 h, et la session débutera à 9 h 30.

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  • MARCHE POUR LA PLANÈTE  (fait une recherche pour ta région)

    J’invite mes sœurs et frères en humanité à se mobiliser par des gestes et dans la prière afin que demain 27 septembre 2019 s’inscrive dans la mémoire de notre MÈRE LA TERRE …qu’un véritable effort de protection est en marche grâce aux efforts concertés DE LA JEUNESSE DU MONDE ENTIER. C’est un début, beaucoup reste à faire.

     

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  • IL N’AVAIT PAS VU…

    Homélie 26ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE - 29 septembre 2019

    Textes bibliques : Lire

    La liturgie de ce dimanche nous fait entendre la voix du prophète Amos. Le prophète c’est quelqu’un qui parle de la part de Dieu. Sa mission n’est pas d’enfoncer le pécheur dans son mal mais de l’appeler à se convertir. Amos se montre implacable envers la société corrompue de son temps. Il critique d’une manière virulente l’exploitation des pauvres par les riches et les puissants. Quand le droit et la justice sont bafoués, le pays court à sa perte.

    Ces paroles très dures sont pourtant celles d’un amour qui ne veut que le bonheur de son peuple. Mais quand on aime, on se met parfois en colère. Dieu ne supporte pas qu’une petite minorité s’enrichisse au détriment des plus pauvres. Si Amos revenait, il dénoncerait tout ce gaspillage qui est une gifle tous ceux et celles qui n’ont pas de quoi survivre. Dans son encyclique « Laudato si », le pape François nous invite tous à une véritable conversion.

    C’est aussi l’appel que nous retrouvons dans l’Évangile de ce dimanche : il nous montre un homme riche qui fait bombance tous les jours. Cet homme ignore le pauvre Lazare qui reste couché devant son portail. Dieu ne peut pas tolérer cette situation dramatique. Il a créé le monde pour que tous les hommes y vivent ensemble en frères. Il nous invite à partager les biens qu’il a créés en abondance. Il ne supporte pas qu’une infime minorité possède plus de la moitié des richesses globales.

    Entendons-nous bien : la richesse n’est pas nécessairement mauvaise. Mais elle peut nous entrainer au péché quand elle nous rend sourds et aveugles. Les nouveaux pauvres sont de plus en plus nombreux dans nos villes mais aussi dans nos campagnes. Ils ont besoin d’une aide matérielle, oui, bien sûr. Mais ils attendent surtout que nous les regardions et que nous leur parlions.

    Le péché du riche c’est qu’il n’a pas vu. Ses richesses lui ont fermé les yeux, bouché les oreilles et fermé le cœur. C’est absolument dramatique parce que c’est son avenir éternel qui est en jeu : il n’y aura pas de séance de rattrapage ; il verra plus clair parce que la mort lui aura enlevé toutes les richesses qui l’aveuglaient ; ce jour-là, il ne pourra plus repartir à zéro. L’Évangile nous parle d’un grand abîme entre lui et Lazare ; cet abîme infranchissable, c’est lui, le riche, qui l’a creusé. Cette solitude dans laquelle il se trouve, c’est lui qui l’a organisée. Il s’y est complètement enfermé. Maintenant, personne ne peut rien pour lui.

    Il nous faut recevoir cet Évangile comme un appel pressant à nous convertir. Le Seigneur compte sur nous pour que nous ouvrions nos yeux, nos oreilles et surtout notre cœur à tous ceux et celles qui souffrent de la précarité, du mépris et de l’exclusion. Nous ne devons pas attendre qu’une apparition vienne nous dire qui est Lazare et où le trouver : il est à notre porte, même s’il habite au bout du monde. Si nous ne le voyons pas, c’est que nous sommes aveuglés. Il devient urgent de combler les ravins d’indifférence, de raboter les montagnes de préjugés et d’abattre les murs d’égoïsme.

    La grande priorité c’est de construire des ponts, de tracer des routes et d’aller à la rencontre des autres. Le Christ est là pour nous accompagner car il sait bien que c’est au-dessus de nos forces personnelles. Sa grande mission a été de réconcilier les hommes avec le Père mais aussi entre eux. Il nous veut unis à lui et entre nous. C’est le grand commandement qu’il nous laisse : « Aimez-vous les uns les autres COMME je vous ai aimés » (autant que je vous ai aimés). Nous n’aurons jamais fini de nous ajuster à son regard d’amour sur les personnes qui nous entourent. C’est pour tous que le Christ a livré son corps et versé son sang.

    Dans la seconde lecture, saint Paul nous dit que nous serons jugés sur nos actes. À travers son disciple Timothée, c’est aussi à chacun de nous qu’il s’adresse. Il nous invite à garder le commandement du Seigneur. Il s’agit pour nous de vivre « dans la foi et dans l’amour, la persévérance et la douceur ». Les disciples sont appelés à mener « le bon combat » et à « s’emparer de la Vie Éternelle ». Le Royaume divin à venir est déjà dans ce combat.

    L’Eucharistie qui nous rassemble nous annonce un monde où il n’y aura plus de pauvres. Dans ce monde nouveau, tous, riches et pauvres se retrouveront à la même table ; ils partageront ce qu’ils possèdent. Personne n’y manquera du nécessaire. Tous auront assez pour entrer dans la fête. Le monde que l’Eucharistie annonce c’est celui-là même que le Christ est venu instaurer. Rendons-lui grâce et ÉCOUTONS-LE.

    Télécharger : 26ème dimanche du Temps ordinaire

    Sources : Revue Feu Nouveau – Célébrons dimanche (Assemblée de la Parole année C) – Paroles pour la route (Jean Yves Garneau) – Heureuse faiblesse (André Louf) – Dossiers personnel.

    source http://homelies.livehost.fr

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  • Croire à la paix

    Cathédrale de Bayeux © Pascal Lemaitre
     
    Cardinal Marc Ouellet | 21 septembre 2019

    La Journée internationale de la paix du 21 septembre 2019, a été placée par l'ONU sous la double thématique « action climatique, action pour la paix ». À cette occasion, Aleteia publie le discours prononcé à Caen le 5 juin par le cardinal Marc Ouellet, préfet de la congrégation pour les évêques, dans le cadre des commémorations du 75e anniversaire du Débarquement de 1944. Un discours puissant et stimulant sur les conditions de la paix. Dans un monde en crise, l’Église réaffirme que la paix commence dans le cœur de l’homme et dans la famille. Mais pour construire la paix, une prise de conscience des nations est nécessaire : c’est à partir de leurs racines spirituelles qu’elles assureront leur avenir commun.

    Je suis né deux jours après le débarquement des alliés en Normandie le 6 juin 1944. À seulement y penser à 75 ans de distance, le souvenir du tribut de jeunes vies humaines laissé par mon pays, le Canada, sur les côtes de cette mer, me bouleverse toujours. Mais je sais que ce n’est rien en comparaison des pertes incalculables souffertes en Europe à cause des deux grandes guerres du siècle dernier qui ont ensanglanté son territoire. « Massacre inutile » dénonçait déjà Benoît XV, dès 1915, aux sourdes oreilles des autorités civiles et militaires de l’époque. Ces guerres ont appauvri l’Europe et redéfini à la baisse son influence sur la carte du monde, car le sentiment amer du coût monstrueux de ces conflits reste un lourd héritage que n’efface pas ce qu’il y a eu de réalisations positives et généreuses dans la reconstruction européenne. C’est pourquoi faire mémoire de la fin du dernier grand conflit est un devoir de respect à l’égard des trop nombreuses victimes de ces tragédies et une exigence permanente de réflexion et d’engagement pour éviter que de telles catastrophes se reproduisent dans l’avenir. 

    D’abord un devoir de respect à l’égard des victimes. Le Cardinal Joseph Ratzinger a déclaré ici même il y a quinze ans, avec grande hauteur de vues, que la dernière guerre était tout à fait juste du point de vue de l’engagement des alliés contre la folie hitlérienne, car il fallait rétablir le droit des peuples européens, y compris de l’Allemagne, contre la barbarie nazie. Cependant, quelle que soit la justesse de cette guerre, quels que soient les intérêts en cause et les circonstances qui ont déterminé l’éclatement de ces conflits, quelles que soient les nobles motivations des combattants et les justifications objectives des combats, la seconde guerre mondiale a signifié pour l’humanité l’expérience d’une démesure, tant au plan des moyens employés qu’à celui des conséquences subies par les populations. Qu’il suffise d’évoquer les bombes atomiques qui ont anéanti Hiroshima et Nagasaki pour constater que l’histoire humaine est entrée au XXsiècle dans une phase de guerre totale et sans limite où ce ne sont plus des armées qui s’affrontent mais des populations entières qui subissent destructions incalculables et escalades incontrôlables de violence. Escalade des luttes de tranchées aux bombardements des villes, escalade des génocides arménien et ukrainien aux goulags soviétiques et aux camps d’extermination de la Shoah, folie meurtrière saturée d’innombrables victimes innocentes et de blessés inguérissables du corps et de l’âme. Un tel lot d’horreurs accumulées a laissé une marque indélébile en l’homme, l’homme européen d’abord mais aussi l’homme tout court, en son âme et conscience, au point que d’aucuns ont déclaré ne plus pouvoir croire en Dieu après Auschwitz. Désespérance douloureuse et triste, mais digne de silence et de repentance, comme un épilogue des guerres de religion qui ont érodé la foi chrétienne au XVIIIe siècle et préparé la voie à l’athéisme positiviste et à l’essor des idéologies totalitaires. 
     
    EN PROVENANCE D'UN COURRIEL D'UNE AMIE
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  • PAIX et BIEN !
    Les Franciscains de l'Emmanuel t'invitent à un super WEEK-END JEUNESSE à CHERTSEY les 18, 19 et 20 OCTOBRE 2019 pour les 18 à 35 ans ! Merci de bien vouloir annoncer cet évènement dans tes réseaux sociaux (Facebook et autres).
    Au programme : Fraternité - Ressourcement - Prière - Promenade en nature - Sport - Feu de camp - Joie et bien plus. COVOITURAGE possible, merci de nous informer. Inscriptions requises car les places sont limitées.
    BIENVENUE ! 

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  • Vivre dans la chasteté, c'est vivre pour les autres.

    Vivre dans la chasteté, c'est vivre pour les autres. - Bruno

    Pour moi, la chasteté est le don de tout mon cœur, de tout mon Amour, de tout mon être à Dieu, au service de mes Frères.
    Vivre dans la chasteté, c'est vivre pour Dieu et pour les autres, avec le désir de continuer la mission de Jésus-Christ ; manifester à tous les hommes, sauf exception, les signes de l'Amour Gratuit de Dieu pour chacun.

    Aujourd'hui, dans un monde où la publicité et les médias exaltent l'image de la sexualité égoïste et dominatrice, où la femme est considérée comme un objet, ce que la chasteté peut apporter aux personnes, c'est leur révéler la possibilité d'un véritable Don de soi, d'une ouverture aux autres, dans une très grande liberté de cœur.
    Cette liberté de cœur fait rayonner une joie profonde, et sereine qui a sa source dans l'Amour de Dieu.

    Il est évident que cette disposition d'esprit n'exclut aucunement la construction d'une vie familiale.
    Nous ne devons point confondre la chasteté qui est l'expression du Respect de Dieu au sein du couple avec l'abstinence, qui est vœu des religieux.
    La chasteté est signe du Royaume de Dieu, c'est-à-dire, de la vie même de Dieu, qui est Dieu d'Amour et de Communion.

    Ce signe m'appelle à faire resplendir autour de moi son Amour Gratuit, et à découvrir dans l'autre son Amour pour Lui.
    Cela entraîne des exigences : vivre en relation vraie avec l'autre, le considérer dans sa propre différence comme un être unique et donc m'interdire toute attitude de domination, d'exclusivité, tout retour de complaisance, tout amour possessif, captatif, qui étouffe l'autre...

    Vivre avec l'autre une amitié vraie, consciente de plus en plus de sa Dignité, de sa grandeur, de son mystère, du plein épanouissement de sa personnalité.
    Faire naître l'être humain, mon épouse ou époux à Dieu, et faire naître Dieu dans l'être humain.

    Enfin, collaborer avec Dieu à la naissance d'un monde nouveau.
    Voilà ce qui a éclairé ma mission d'éducateur, d'époux et d'ami que je continue de vivre chaque jour, dans chaque relation.
    Puissiez-vous vivre cette chasteté qui donne à l'autre sa pleine dimension et rend assurément Heureux sous le regard de Dieu Amour.


    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Audience : seul ce qui porte la signature de Dieu perdure

    François a poursuivi sa série de catéchèses sur les Actes des Apôtres en se penchant ce mercredi, place Saint-Pierre, sur les critères de discernement du sage Gamaliel. Le Pape a souligné que les projets humains pouvaient faillir au contraire de ceux qui portaient la signature de Dieu, destinés à durer.
     

    Xavier Sartre – Cité du Vatican

    Les Apôtres, de «lâches» quand Jésus fut arrêté, devinrent «courageux» grâce à l’Esprit Saint reçu à la Pentecôte. C’est ainsi que le Pape explique dans sa catéchèse le changement d’attitude des douze Apôtres qui trouvent la force devant le Conseil suprême de prêcher malgré l’hostilité de ses membres.

    Ce «courage impressionnant», nous pouvons nous aussi l’avoir, affirme François «si nous avons à l’intérieur de nous l’Esprit Saint». Il nous permettra «d’avoir le courage d’avancer, le courage de vaincre de nombreuses luttes, non pour nous, mais pour l’Esprit Saint»«Les Apôtres sont “les mégaphones” de l’Esprit Saint, envoyé par le Ressuscité pour diffuser avec promptitude et sans hésitation la Parole qui donne le salut». Ils agissent comme l’ont fait par la suite les martyrs, y compris ceux de notre temps. 

    «Les martyrs donnent leur vie, ils ne cachent pas le fait d’être chrétiens», rappelle le Pape, qui évoque alors le souvenir des coptes égyptiens égorgés par des membres de Daesh sur une plage de Libye. «Ils n’avaient pas liquidé leur foi parce que l’Esprit Saint était avec eux», précise-t-il.              

    Une détermination qui effraie                                                    

     Cette résolution des Apôtres dans la diffusion de la Parole de Jésus ébranle ainsi «le système religieux» hébraïque, constate le Pape. C’est cette détermination qui provoque les persécutions contre les chrétiens, explique-t-il. Le sage Gamaliel, dont il est question dans l’extrait des Actes des Apôtres lu lors de la catéchèse, tranche par sa position, enseignant à ses frères l’art du discernement devant des situations inhabituelles. Il démontre que «chaque projet humain peut recueillir d'abord le consensus puis sombrer, alors que tout ce qui vient d'en haut et porte la "signature" de Dieu est destiné à durer».

    Le Pape cite alors, à valeur d’exemples, les grands empires ou les dictatures du siècle passé qui n’ont pas duré parce que Dieu n’était pas avec eux. «Pensons à l’histoire des chrétiens, à l’histoire même de l’Église, avec tous ses péchés, avec tous ses scandales, avec toutes ces choses affreuses au cours de ces deux derniers siècles. Et pourquoi ne s’est-elle pas écroulée? s’interroge François. Parce que Dieu est là. Nous sommes pécheurs, et nous faisons scandale tant de fois. Mais Dieu est avec nous et Dieu nous sauve nous d’abord, puis eux. Le Seigneur sauve toujours».

    Gamaliel permet ainsi aux membres du Conseil de «voir l’événement chrétien avec une lumière nouvelle» et offre des critères de discernement qui permettent de reconnaitre l’arbre à ses fruits.

    source https://www.vaticannews.va/

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  • DANGER DES RICHESSES

    Textes bibliques : Lire

    Aujourd’hui, Jésus nous invite à réfléchir sérieusement sur deux styles de vie qui sont opposés : le style mondain et le style de l’Évangile, l’esprit du monde et l’esprit de Jésus. Pour nous aider à mieux comprendre son message, Jésus nous raconte la parabole du gérant infidèle et corrompu : ce dernier va être licencié pour faute grave ; désormais, il va se retrouver à la rue, les poches vides. Il réfléchit très vite à la meilleure solution. Il pense s’attirer la bienveillance des débiteurs de son maître en abaissant leur dette. C’est de cette manière qu’il choisit d’assurer son avenir.

    Il est bien sûr hors de question d’approuver cette fourberie. Ce qui est mis en valeur, c’est l’habileté des « fils de ce monde ». Quand il s’agit de leurs intérêts personnels, ils savent trouver des solutions. Le Christ voudrait bien que les « fils de lumière » soient aussi habiles pour que l’argent serve à tous. Le pape François nous invite « à répondre à cette ruse mondaine par la ruse chrétienne, qui est un don de l’Esprit Saint ». Il s’agit de s’éloigner des valeurs du monde pour vivre selon l’Évangile.

    À travers cet enseignement, le Christ nous appelle à choisir entre l’esprit du monde et lui, entre la logique de la corruption et de l’avidité et celle de la rectitude, de la douceur et du partage ». « Faites-vous des amis avec le malhonnête argent, afin que le jour où il ne sera plus là, ces amis vous reçoivent dans les demeures éternelles ». Sainte Teresa de Calcutta avait bien compris ce message : Ces amis, ce sont les plus pauvres parmi les pauvres, les miséreux, les exclus. À travers eux, c’est Jésus qui est là. Chaque fois que nous nous mettons à leur service, c’est lui que nous servons. La principale amitié qu’il nous faut chercher c’est celle de Dieu. Il est notre richesse suprême qui nous permettra d’être accueillis « dans les demeures éternelles ».

    la première lecture nous adresse une proclamation percutante du prophète Amos. Il s’attaque durement aux désordres, aux inégalités et à l’exploitation des pauvres. Lui qui était éleveur de bétail s’y connaissait en ce qui concerne l’enrichissement des riches au détriment des pauvres. Il dénonce la tromperie sur les marchandises. Quand on profite de la dépendance des plus faibles pour les exploiter encore plus, ce n’est pas tolérable. Ce n’est pas pour en arriver là que Dieu a fait alliance avec son peuple. À travers les opprimés et les exploités, c’est lui-même qui est frappé.

    Amos n’est plus là mais son message est plus que jamais d’actualité : il faut savoir que plus de la moitié du patrimoine mondial est détenue par un pour cent de la population. Et que dire des magouilles en tous genres, des tromperies sur la marchandise, des arnaques sur Internet ? Si Amos était là, il dénoncerait l’esclavage actuel : Des hommes, des femmes et même des enfants travaillent de longues heures pour gagner à peine de quoi manger. Quand nous achetons les produits ainsi fabriqués, nous participons à cette injustice. Il est urgent que nous entendions l’appel d’Amos à la construction d’un monde plus juste et plus fraternel.

    Dans la seconde lecture, nous avons le témoignage de saint Paul. L’âpreté au gain, ce n’est vraiment pas son problème. Bien au contraire, il s’est mis au service de la foi et de la vérité. Il annonce un Dieu qui veut le salut de tous les hommes. Jésus est mort pour tous, y compris pour ceux qui exercent des responsabilités politiques. Paul demande que l’on prie pour tous les hommes et plus spécialement pour les responsables de notre société : que ces derniers facilitent le climat de paix et de dignité dont notre monde a bien besoin. La vraie prière c’est de parler à Dieu de son projet, c’est entrer dans son projet et nous en imprégner. Avec lui, nous deviendrons capables de répandre la bonne nouvelle comme une traînée de poudre. Le moment le plus important c’est la messe du dimanche. On peut la comparer à une vaste réunion de chantier. Ce chantier, c’est celui du Royaume de Dieu. Si nous voulons être fidèles au Maître d’œuvre, notre présence est indispensable.

    Dans quelques jours, nous entrerons dans le mois du Rosaire : en communion avec tous les pèlerins de Lourdes et d’ailleurs, nous demandons à la Vierge Marie de nous aider à choisir le chemin juste. C’est avec elle que nous trouverons le courage d’aller à contre-courant pour suivre Jésus et son Évangile.

    Télécharger : 25ème dimanche du Temps ordinaire

    Sources : Revue Feu Nouveau et Fiches dominicales – François selon saint Luc – L’intelligence des Écritures (Marie Noëlle Thabut – Assemblées du dimanche – L’Évangile de la Miséricorde (Cardinal Schönborn).

    source  http://homelies.livehost.fr

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  • AUDIO - François d’Assise, maître de l'émerveillement et de la simplicité - RCFFrançois d’Assise est un maître de simplicité et d'émer-veillement. Il nous entraîne sur une voie parfois étroite mais
    où se révèle un Dieu qui aime infiniment sa création. (55 MIN.)
     

    Il existe un élan franciscain, c'est-à-dire une façon de vivre sa foi, et peut-être aussi de vivre tout simplement, qui puise sa force et son énergie dans l'exemple de saint François d'Assise (v. 1181-1226). Plus que jamais, sa spiritualité, faite d'émerveillement, d'humilité, de simplicité et de fraternité rejoint nombre de croyants, mais aussi d'hommes et de femmes que la société de consommation, l'individualisme et la richesse matérielle ne satisfont pas. Dans son ouvrage "Émerveillement et minorité" (éd. Tallandier), Michel Sauquet décrit une personnalité complexe et paradoxale.

    "Être créé c'est être aimé" 

    QUI EST SAINT FRANÇOIS D'ASSISE ?

    "C'est une figure extraordinaire qui n'est pas si connue que ça." On a souvent en tête les images d'un François parlant avec les oiseaux, apprivoisant un loup... Mais si on lit par exemple ses écrits, "on s'aperçoit que c'est un personnage complexe qui a beaucoup souffert", nous dit Michel Sauquet. "Et qui a eu cette vertu essentielle d'être un homme émerveillé mais à partir de la nuit : il a connu la nuit, il sait ce que c'est."  

    Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures,
    spécialement messire frère Soleil,
    par qui tu nous donnes le jour, la lumière ;
    il est beau, rayonnant d’une grande splendeur,
    et de toi, le Très Haut, il nous offre le symbole.

    Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur Lune et les étoiles :
    dans le ciel tu les as formées,
    claires, précieuses et belles.

    (extrait du Cantique des créatures)

    SOURCE ET SUITE  ICI

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