• Que le Seigneur vous donne la paix ! Worship flash mob

    Ce ‘’flashmob’’ à été filmé à Budapest … plus exactement devant la basilique Saint-Etienne de Pest.

    … pour attirer l’attention sur les chrétiens persécutés dans le monde.

    les sous-titres sont en français.

    réédité 30 décembre 2019

    Que le Seigneur vous donne la paix ! (Saint François d’Assise)

    De nos jours, le mécontentement expérimentable dans le monde augmente dans plus en plus grande mesure. C’est pourquoi au troisième dimanche de l’Avent, le 13 décembre 2015, en répondant l’appel de la communauté franciscaine, centaines de guitaristes et de chanteurs ont joint un flashmob pour diriger l’attention (,avant Noël,) sur les Chrétiens poursuivis, sur ceux qui sont opprimés à cause de leur religion et sur ceux qui vivent en mécontentement à cause des guerres.

    Nous envoyons cordialement cette vidéo pour tout le monde. Priez pour les proscrits et soyez les ambassadeurs de la paix.

    Alleluja, Ébredj ember - Attila Varga

    Provincia Hungariae a Magna Domina Hungarorum 2015.


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  • Le Nouvel an

     

    La bible nous raconte l’histoire d’une alliance entre Dieu et l’homme à travers la marche d’un peuple Israël, fils aîné d’une humanité de frères, tous fils d’un même Père. Ce livre porte en lui une « bonne nouvelle » : celle de la venue d’un messie rédempteur pour le salut du monde. Ce divin enfant est en gestation dans les entrailles maternelles d’Israël, appelé par les prophètes « la vierge de Sion ».

    Après des siècles d’affinement de sa « matrice » par l’étude, la prière et la pratique des commandements, Israël donne enfin naissance à ce fils en une de ses filles, Myriam, Marie. Cet enfant, appelé Jésus, en hébreu Yéshoua « Dieu sauve »,  ouvrira les portes de l’Alliance d’Israël à tous les hommes.

    Cependant, pour prendre conscience de ce long travail de gestation de génération en génération jusqu’à la mise au monde, il aurait peut-êtrefallu compter le temps selon le calendrier hébraïque qui commence à la création de « adam ».

    Jésus christ serait né aux environs de l’an 3758,  1343 ans après le don en 2448 de la Torah au mont Sinaï- Torah dont il est l’accomplissement. Il serait mort et ressuscité vers l’an 3791.

    Mais l’empereur Constantin en a décidé autrement, les compteurs du temps ont été remis à zéro, et avec la naissance du divin enfant,  a commencé une nouvelle ère, c’est pourquoi, nous passerons de l’an 2019 à l’an 2020.

    Dans quelques jours nous fêterons la nouvelle année. Qui se souvient encore que plus précisément, ce jour-là, nous fêtons la cérémonie de la circoncision de notre seigneur Jésus Christ ? 

    Dieu établit avec Abraham et sa descendance par Isaac une alliance éternelle, scellée dans la chair par le rite de la circoncision. Depuis, tout enfant mâle juif passe par ce rite pour entrer dans l'alliance. On fête la circoncision de Notre Seigneur Jésus le Jour de l'An, huit jours après sa naissance, le 25 décembre : « Et quand les huit jours furent accomplis pour circoncire l'enfant, alors son nom fut appelé Yéshoua, Dieu sauve »(Lc 2, 21). 

    Pratiquer la circoncision dans la chair, c'est en retrancher le prépuce (orlaen hébreu) suivant le commandement de Dieu (Gn 17,9-12). Le mot orla vient de la racine arèl qui signifie : « laisser intact »,  « incirconcis ». Ce terme est employé pour construire les expressions : « dur d'oreille », « cœur endurci » et « bègue » . En voici des exemples dans les Écritures :

    «Circoncisez donc le prépuce (orla) de votre cœur » (Dt 10, 16).

    Moise avait dit devant l’Éternel : « Je suis incirconcis des lèvres » (Ex 6, 30). Il signifiait par là qu'il bégayait, ce qui lui semblait être un handicap pour parler à Pharaon.

    «A qui parlerai-je, qui sommerai-je afin qu'ils écoutent ? Voici, leur oreille est incirconcise et ils ne peuvent entendre» (Jr 6, 10) !

    Être circoncis, c'est être blessé et être incirconcis, c'est refuser la blessure pour demeurer intact. Or justement ce qui ouvre le cœur et les oreilles de l'homme à un autre que lui, c'est la blessure. Par elle seule, nous devenons humains, c'est à dire perméables à la souffrance de l'autre et attentifs à l'écoute de la voix du Tout Autre qui murmure en nous. C'est tout le sens de la prophétie d’Ézéchiel :« J’ôterai leur cœur de pierre et je leur donnerai un cœur de chair.»  En hébreu, cœur de chair se dit lèvbassar.  En permutant entre elles les trois lettres du mot bassar chair, on lit le motchevar, brisé. Un cœur de chair, c’est un cœur brisé de la divine blessure. 

    Cependant, si le chrétien ne passe pas par le rite de la circoncision de la chair, ce n'est pas parce qu'elle serait caduque, le commandement de Dieu est éternel : c'est parce que tout baptisé revêt le corps du christ, un corps déjà circoncis.

    Il lui reste à pratiquer les autres circoncisions, celles du cœur, des lèvres, des oreilles.

    Être tout entier circoncis, c'est être crucifié, donné, profondément humain, c'est à dire divin.

    Être crucifié avec le Christ, c'est être tout entier « circoncis ». Par cette blessure-ouverture, la compassion, la tendresse, la charité, l'amour et la grâce, pénètrent notre chair et la densité de notre matière se divinise, son opacité fond, elle devient transparente, vitrail laissant passer la lumière de Celui qui est la lumière du monde. Tout baptisé, en Christ, bat du même battement que son cœur, un cœur brisé, d’où s'échappent les grâces d'amour pour le monde.

    Élisabeth

    Mille mercis Élisabeth et Bonne Année ! Richard

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  • KTOTV    Depuis la chapelle de la Curie générale des capucins à Rome, le père Cantalamessa raconte comment saint François d'Assise a créé la première crèche et invite à en redécouvrir tout son sens aujourd'hui. Prédicateur de la Maison pontificale depuis 1981, théologien, il donne quelques pistes concrètes pour laisser entrer le mystère de la Nativité dans notre vie.
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  • OUVRE PLEINEMENT TON CŒUR EN 2020 !

    bonne annee 2019fleurs.jpg

    Puisse cette Année 2020 apporter ses fruits de promesses, de projets et de rêves à réaliser pour cheminer sur les sentiers aux senteurs d’allégresse. Il suffit de vivre en bon commerce et intelligence avec autrui. Pour cela, il faut écouter inlassablement les cris des exclus et agir en conséquence. Nous ne pouvons être heureux sans les autres. 

    Partageons nos émotions, nos peines et nos petits bonheurs avec nos amis, nos frères et sœurs, et notre Famille. Ainsi, nous ferons de 2020 une Année où le lien social ne sera plus décousu. En cette période de crise, les relations amicales doivent être plus puissantes afin de nous battre ensemble pour un mieux-être collectif.

    Je vous souhaite une heureuse Année emplie d’un Amour débordant et d’un cœur plus large que tous les océans. C’est l’Amour qui dirige notre Vie et qui en fait la plus merveilleuse poésie. Ne cessons pas de nous émerveiller de Tout, notamment en 2020.

             

    BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2020 !   

     Votre Frère, Bruno.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Fête de la Sainte Famille

    Abbé Jean Compazieu 

    Dieu dans nos familles 

     

    Textes bibliques : Lire

    En ce premier dimanche après Noël, l’Église nous invite à fêter la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph. Elle nous est présentée comme le modèle de toutes les familles. Cette fête a été instaurée vers les années 1920 ; à l’époque, on s’inquiétait déjà de l’évolution de la famille. Avec les années, la situation est devenue de plus en plus cruciale : des couples qui se séparent, des enfants livrés à eux-mêmes qui sombrent dans la délinquance, des familles qui vivent dans la misère. Et bien sûr, nous n’oublions pas les nombreuses victimes de la violence et de la haine des hommes. 

    Bien avant la venue de Jésus, Ben Sirac nous ramène à l’essentiel. Son discours peut paraître moralisant. Mais quand nous l’écoutons, c’est Dieu qui nous parle. Il veut que chaque famille soit heureuse. Et il lui montre le chemin qui lui permettra de parvenir à une véritable harmonie : « La réussite d’une authentique vie familiale ne s’obtient que par une lutte incessante contre l’égoïsme » (A. Brunot). Au nom même de leur foi, les enfants ont le devoir d’honorer leurs parents, même quand ils sont très diminués. Plus tard, les chrétiens comprendront qu’à travers eux, c’est Dieu qui est là.

    Dans sa lettre aux Colossiens (2ème lecture), saint Paul nous appelle à « vivre ensemble dans le Christ ». Il nous expose les vertus qui favorisent une belle vie de famille, la tendresse, la bonté, l’humilité, la douceur, la patience, le pardon. Et « par-dessus tout, qu’il y ait l’amour ». Tout cela ne sera vraiment possible que si nous laissons le Christ habiter en nous. En ce temps de Noël, nous fêtons la naissance de Jésus : il veut naître aussi en nous pour transformer notre vie et la rendre de plus en plus conforme à son amour. Vivre Noël, c’est d’abord accueillir le Christ dans notre vie.

    L’Évangile nous montre une famille unie et solidaire autour de l’enfant qu’il faut protéger à tout prix. En cette nuit de Bethléem, elle dort du repos des justes. Mais à Jérusalem, Hérode ne dort pas. Il cherche à faire périr l’enfant car il ne veut pas de rival. Face au danger, Marie et Joseph font ce que l’ange du Seigneur leur demande : ils partent le plus loin possible pour protéger l’enfant.

    Ce qui est frappant, c’est que cette famille est toujours en chemin : avant la naissance de Jésus, Marie fait un long trajet pour se rendre chez sa cousine Élisabeth. Puis c’est le voyage de Nazareth vers Bethléem pour le recensement ; et aujourd’hui, l’évangile nous dit qu’ils doivent fuir en Égypte  pour échapper à la colère d’Hérode. Tout au long de sa vie, Jésus passera de village en village pour annoncer la bonne nouvelle. Voilà la Sainte Famille : c’est dans sa capacité de se mettre en route qu’elle nous est présentée comme un modèle. Elle accepte de se laisser interpeller par les événements. Malgré les contrariétés et les épreuves, elle fait confiance à Dieu.

    C’est très important pour nos familles de la terre. Elles aussi sont secouées et bousculées. Parents, grands-parents et enfants ne sont pas épargnés par les aléas de la vie. Chacun pense à tant d’événements qui lui font prendre des chemins inattendus. Comment ne pas penser à tous ces enfants dont la vie est menacée par les guerres, la famine ? D’autres sont victimes de la violence et de la maltraitance. Et bien sûr, nous n’oublions pas tous ceux et celles qui souffrent à cause de l’indifférence, du manque de soins, du manque d’amour et d’affection. À travers tous ceux et celle qui subissent ces douloureuses épreuves, c’est le Christ qui est là et qui attend notre amour. Le pape François ne cesse de nous rappeler qu’il est toujours du côté des plus petits et des plus pauvres.

    C’est ainsi qu’en venant dans notre monde, Jésus a voulu faire partie d’une famille humaine. Il y a connu des joies, des souffrances et des épreuves comme dans toutes les familles de la terre. Mais plus tard, il nous dira qu’il fait partie de la grande famille de Dieu qui est Père, Fils et Saint Esprit. Et ce qui est encore plus extraordinaire, c’est qu’il est venu pour nous y faire entrer. Comme le disait le pape Jean-Paul II, « il a donné Dieu aux hommes et les hommes à Dieu ». Au jour de notre baptême, nous sommes devenus enfants de Dieu. Nous avons été immergés dans cet océan d’amour qui est en lui. Et nous avons été appelés à nous mettre en marche vers ce monde nouveau que Jésus appelle le Royaume de Dieu.

    En ce dimanche, nous rendons grâce au Seigneur pour l’exemple que nous donne sa famille terrestre. Nous lui confions toutes nos familles de la terre, en particulier celles qui connaissent de douloureuses épreuves. Il est là, « au cœur de nos vies », mais souvent, c’est nous qui sommes ailleurs. Nous t’en prions, Seigneur, que toute notre vie soit imprégnée de ta parole et de ton amour  pour que nous puissions en témoigner auprès de tous ceux et celles que nous croiserons sur notre route. Amen.

    Télécharger : La Sainte Famille

    Sources : Revues Feu Nouveau, Lectures bibliques des dimanches  (A Vanhoye)

    source http://dimancheprochain.org/

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  • UNE NAISSANCE ROYALE

    Chers abonnés, c'est avec plaisir que nous vous informons que le plus récent numéro de la revue Parabole est maintenant disponible en ligne.

    - Cliquez ici afin d'y accéder gratuitement -

    - Cliquez ici pour consulter gratuitement les numéros passés de la revue -

    Les récits de la Nativité nous sont dans l'ensemble bien connus. La visite de l'ange, les mages venus d'Orient, les bergers et la crèche font partie du paysage du temps des Fêtes. Ils sont enveloppés d'une aura religieuse, baignée de joie et de la "magie de Noël". Mais les récits entourant la naissance de Jésus ne sont pas que joie et allégresse. Certains d'entre eux sont troublants, voire même violents. C'est le cas entre autres de la fuite en Égypte (Matthieu 2, 13-15) et du massacre des innocents (Matthieu 2, 16-22).
     
    Pour ce numéro, le comité de rédaction de la revue Parabole a souhaité mettre en valeur l'aspect politique et dérangeant des récits de la Nativité, non pas pour réduire l'enthousiasme festif de ses lecteurs, mais pour compléter la compréhension de ces chapitres consacrés à la naissance de Jésus. C'est un événement heureux que l'on célèbre à Noël, mais aussi un moment qui bouscule l'ordre établi et qui prépare l'avènement d'un royaume que nous sommes tous invités à construire..

    Toute l’équipe de Parabole vous souhaite
    une heureuse - et dérangeante! - période de Noël!

     

     

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  • Méditation quotidienne de Richard Rohr

    Du Centre d'action et de contemplation

    Crédit d'image: Fuite en Égypte (détail), Henry Ossawa Turner, 1923, Metropolitan Museum of Art.
     

    Semaine cinquante-deux 

    Incarnation 

    lundi 23 décembre 2019  

    La devise officielle franciscaine est Deus Meus et Omnia - «Mon Dieu et toutes choses». Une fois que vous reconnaissez le Christ comme la vérité universelle de la matière et de l'esprit travaillant ensemble, alors tout est saint et rien n'est exclu . Une fois que vous vous abandonnez à ce mystère du Christ, à cette incarnation divine dans votre soi et votre corps si ordinaires, vous commencez également à le voir dans tous les autres endroits ordinaires. Le principe est le suivant: «Comme sait comme comme.» Comme l'écrivait saint Bonaventure (1217-1274), l'interprète philosophique de saint François: le Christ est «celui dont le centre est partout et dont la circonférence n'est nulle part». [1]

    Malheureusement, l'histoire de presque toutes les religions commence par une perception erronée massive: une distinction fatale entre le sacré et le profane. Les religions de bas niveau mettent tout leur accent sur la création de lieux sacrés exclusifs, d'époques sacrées et d'actions sacrées. Bien que j'apprécie pleinement comment cette distinction nous aide à «prêter attention» au sacré, elle laisse malheureusement la majorité de la vie «non sacrée», ce qui est catégoriquement faux.  

    Vous n'avez pas besoin d'aller dans des lieux sacrés pour prier ou attendre les jours saints pour que de bonnes choses se produisent. Vous pouvez toujours prier, et tout ce qui se passe est potentiellement sacré si vous le permettez. Une fois que nous pouvons accepter que Dieu est dans toutes les situations, et que Dieu peut et utilisera même de mauvaises situations pour le bien, alors tout devient une occasion pour le bien et une occasion pour Dieu. « C'est le jour que Dieu a rendu mémorable, réjouissons-nous et réjouissons-nous!» (Psaume 118: 24). Votre tâche est de trouver le bon, le vrai et le beau en tout, même et surtout la problématique. Faites-moi confiance: le mal n'est jamais assez fort pour contrer le bien.

    Vous pouvez le plus facilement apprendre cela à travers une certaine forme de pratique contemplative. Dans la contemplation, vous apprenez à faire confiance à votre centre vital pour tous les accrochages et secousses d'émotions et de pensées obsessionnelles. [2] Une fois que vous êtes ancré dans une âme si forte et aimante, qui est aussi l'Esprit intérieur, vous n'êtes plus attiré dans les deux sens avec chaque sentiment qui passe. Vous avez atteint une paix que rien d'autre ne peut vous donner et que personne ne peut vous enlever (Jean 14:27).

    L'incarnation divine a pris la forme d'une présence intérieure dans chaque âme humaine et sûrement toutes les créatures d'une manière ou d'une autre. Les anges, les animaux, les arbres, l'eau et, oui, le pain et le vin semblent accepter pleinement et jouir de leur merveilleux destin. Ironiquement, c'est seulement notre liberté humaine qui nous donne la capacité de résister et de nier nos identités fondamentales en refusant de participer au flux de la vie à travers des jeux de négativité, d'exclusion ou d'aimer. Nous nous faisons même ça. Si nous lisons attentivement les textes de l'Évangile, nous verrons que les seules personnes que Jésus semble «exclure» sont les exclus eux-mêmes. L'exclusion pourrait être décrite comme le péché fondamental. Ne perdez pas de temps à rejeter, éliminer ou punir qui que ce soit ou quoi que ce soit d'autre. Nous vivons tous en Christo , donc tout appartient, y compris vous.La seule différence est la mesure dans laquelle nous nous abandonnons à ce don d'inclusion gratuite . Le don objectif est appelé image ( imago ) et l'autorisation subjective est appelée ressemblance ( similitudo ). Ensemble, permis et reçus, l'image et la ressemblance de Dieu sont notre sainteté humaine. 

    Passerelle vers la présence:
    Si vous voulez approfondir la méditation d'aujourd'hui, notez quel mot ou expression vous ressort le plus. Revenez à ce mot ou à cette phrase tout au long de la journée, en étant présent à son impact et à son invitation.

     

    [1] Bonaventure, Le voyage de l'âme en Dieu , 5.8, citant Alan de Lille, Regulae Theologicae , reg. 7. Voir traduction par Ewert Cousins ​​(Paulist Press: 1978), 100.[2] Pour en savoir plus sur la façon de dépasser les dépendances émotionnelles et mentales, voir Michael A. Singer, The Untethered Soul: The Journey Beyond Yourself (New Harbinger Publications: 2007). 

    Adapté de Richard Rohr, Mysticisme franciscain: JE SUIS ce que je cherche , disque 1 (Centre d'action et de contemplation: 2012), CD , téléchargement MP3 ;

    Désireux d'aimer: la voie alternative de François d'Assise (Médias franciscains: 2014), 10; et

    «Franciscan Mysticism», un discours non publié (12 avril 2012).

    Crédit d'image: Fuite en Égypte (détail), Henry Ossawa Turner, 1923, Metropolitan Museum of Art.

    source Courriel en anglais - https://email.cac.org/t/ViewEmail/d/BBF7DB3D89E326FA2540EF23F30FEDED/0F6133129E2E9D4C6E6039C17E42EE19

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  • Nuit de Noël
    Abbé Jean Compazieu

     

    Notre Sauveur est né 

    Textes bibliques messe de la nuit : Lire

    Cet évangile de Noël, nous le connaissons bien car nous l’entendons chaque année. Il ne faut surtout pas le recevoir simplement comme une belle histoire qu’on se plaît de raconter aux petits enfants. Dans ce récit, il y a en effet un message de la plus haute importance, une bonne nouvelle pour le monde entier. A travers ce petit enfant, c’est le Dieu transcendant qui se fait tout proche de nous. Il se fait tout petit dans les bras d’une maman ou couché dans une mangeoire. Il est « Emmanuel » ce qui veut dire « Dieu avec nous ».

    Les premiers qui ont entendu cette bonne nouvelle, ce sont les bergers. Ils passaient la nuit dans les champs à garder leurs troupeaux. C’étaient des pauvres gens qui vivaient comme ils pouvaient avec de petits moyens. Et surtout, ils vivaient en marge de la société. Ils ne participaient pas au culte. Aux yeux des grands de ce monde, ils ne comptaient pas. Or voici que l’ange du Seigneur vient leur annoncer cette bonne nouvelle : « Aujourd’hui, vous est né un Sauveur ; il est le Messie, le Seigneur… vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Dès le départ, l’évangile c’est la bonne nouvelle annoncée aux petits, aux pauvres et aux exclus.

    Cette bonne nouvelle retentit aujourd’hui dans toutes les églises du monde entier : « Aujourd’hui, vous est né un Sauveur. » Malheureusement, ils sont de plus en plus nombreux ceux et celles qui ignorent l’origine de cette fête. On pense à tout, au sapin, au réveillon, aux guirlandes, mais on oublie l’essentiel. Nous chrétiens, nous savons que Noël c’est tout autre chose : L’important c’est de revenir au cœur de la foi et de retrouver Dieu qui se fait l’un de nous pour que nous soyons avec lui. C’est de cela que nous avons à témoigner dans le monde d’aujourd’hui.

    Avec les bergers, nous sommes tous invités à nous rendre à la crèche. C’est là que notre Sauveur nous attend. Nous venons nous imprégner de la présence de Celui qui veut naître en nos cœurs. Nous accueillons cette lumière qui est en lui pour qu’elle transforme notre vie. Puis nous sommes envoyés pour la communiquer à tous ceux et celles que nous rencontrerons sur notre route. Cette présence et cet amour de Dieu c’est comme un trésor qu’il nous faut accueillir et partager. Nous ne devons jamais oublier que Noël c’est Jésus qui continue à venir pour nous et pour le monde entier.

    La priorité de Noël c’est les pauvres. Comme autrefois, la bonne nouvelle de Noël doit être annoncée à tous les pauvres d’aujourd’hui. Ils sont de plus en plus nombreux ceux et celles qui vivent dans la misère : ils n’ont plus de quoi se nourrir, se vêtir ou se chauffer. Beaucoup se retrouvent à la rue. D’autres vivent dans des pays en guerre. L’évangile nous dit aujourd’hui qu’il est impossible de fêter Noël sans eux. Si nous voulons rencontrer le Christ, c’est vers eux qu’il nous faut aller. Il est présent dans celui qui a faim et froid, celui qui est malade et seul, celui qui est prisonnier, celui qui a perdu ou oublié sa dignité humaine. Vivre Noël, c’est accueillir le Christ dans la personne du pauvre et lui donner la place d’honneur.

    Le Messie de Dieu, l’envoyé de Dieu continue à venir dans ce monde détraqué, abîmé par les guerres, l’égoïsme et l’indifférence des hommes. Avec lui c’est la lumière qui jaillit, c’est l’espérance qui grandit au milieu de nos grisailles. Il est heureux que des hommes, des femmes et des enfants, croyants ou non, se mobilisent pour partager, pour apporter un peu de joie et d’amitié à ceux et celles qui vivent dans la souffrance physique et morale. Si nous voulons que la venue du Sauveur soit une bonne nouvelle pour les pauvres, il faut que cela se voie dans notre vie.

    Noël, c’est Jésus qui vient et qui nous invite à travailler ensemble à la construction d’un monde plus juste et plus fraternel, un monde solidaire, un monde d’amour. L’important ce n’est pas d’abord de changer les structures, même si elles en ont bien besoin. Ce qui est premier c’est de changer nos cœurs, c’est de regarder ce monde avec le regard de Dieu qui est plein d’amour. Si nous avons bien compris cela, beaucoup de choses changeront.

    « Chez les pauvres, Seigneur, tu établis ta demeure. Tu as choisi de venir chez ceux qui manquent de tout. Si plus rien ne compte, Seigneur, ni titre, ni office, ni distinctions ni relations, alors j’ai mes chances moi aussi. Viens, Seigneur, viens nous sauver. »

    Télécharger : Noël

    Jour de Noël : Jour de Noël

    source http://dimancheprochain.org/

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  • Pour tous les jeunes de cœur 

    C'est Noël... c'est Noël !!! Un Sauveur nous est donné... Dieu se fait l'un de nous... en son Fils Jésus, de qui nous avons appris qu'IL était NOTRE PÈRE... s'il est NOTRE PÈRE... nous sommes donc tous et toutes frères et soeurs !!

    Donc frères et soeurs Micheline et moi Richard vous transmettons nos meilleurs voeux
    Voeux-Noel.jpg

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