• Réforme de la justice en Israël: « Vers des changements drastiques du régime démocratique »
     
     
     
     
     
    Propos recueillis par Cécile Lemoine
    11 janvier 2023
     
    Réforme de la justice en Israël: « Vers des changements drastiques du régime démocratique »
    Une manifestation contre le gouvernement de Benyamin Netanyahou et son projet de réforme de la justice
    a réuni près de 30 000 personnes à Tel Aviv, le 7 janvier dernier ©Avshalom Sassoni/Flash90

    Le projet de refonte radicale du stystème judiciaire israélien annoncé par le nouveau ministre de la justice, Yariv Levin, suscite l'inquiétude. Explications avec Dorit Koskas, adjointe au doyen de la faculté de droit de l'Université de Tel Aviv.


    Les faits – Le 4 janvier, soit seulement 6 jours après l’intronisation du nouveau gouvernement, le ministre de la Justice Yariv Levin a annoncé un vaste programme de réformes juridiques qui visent à redéfinir le rayon d’action de la Cour Suprême, la plus haute instance juridique du pays. « Je restaure la démocratie », a affirmé Yariv Levin, alors que l’ancien président de la Cour Suprême, Aharon Barack, estime que ces réformes conduiraient à une « tyrannie de la majorité ». 

    Que prévoit le programme de réformes du système judiciaire annoncé par Yariv Levin ?

    Il y a trois points principaux dans ce projet. Tout d’abord, la modification de la composition de la commission chargée de la nomination des juges. Ainsi, les élus auront une majorité de six des neuf membres, tandis que les représentants de la Cour suprême n’auront que trois membres. Le droit de veto des juges sera aboli, et une majorité de sept ne sera pas nécessaire pour nommer un juge à la Cour suprême, mais une majorité de cinq uniquement ce qui ne permettra pas de maintenir un équilibre au sein de la commission.

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    SOURCE  https://www.terresainte.net/

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  • David pointe ses lèvres devant Dieu. Lettrine D d’un manuscrit médiéval. Artiste inconnu, c. 1275-1300. The Walters Art Museum, Baltimore.

    Un antidote au désespoir : le Psaume 39 (38)

               Jean Grou  JEAN GROU | 26 DÉCEMBRE 2022

    Lire le psaume (version liturgique)

    D’après l’auteur de la lettre aux Hébreux, Jésus lui-même aurait prononcé quelques versets du Psaume 39. Citant la version grecque de l’Ancien Testament, il le formule en ces termes : « En entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché ; alors, j’ai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre. » (Hébreux 10,5-7) Il faut dire que ce psaume « colle » remarquablement bien à Jésus, puisque son thème principal est le don de soi par amour pour Dieu. S’il en est un qui a payé de sa personne par amour pour le Père, c’est bien lui! Pas étonnant que le Psaume 39 apparaisse trois fois dans le lectionnaire dominical romain (2e dimanche du temps ordinaire A et B et 20e dimanche du temps ordinaire C). Il offre une occasion en quelque sorte d’approfondir une facette fondamentale du mystère du Christ.

    Gratitude

    Mais regardons plus en détail ce psaume aux accents très personnel. Son auteur exprime toute sa gratitude au Seigneur qui l’a sauvé d’une situation qui semblait sans issue : « Il m’a tiré de l’horreur du gouffre, de la vase et de la boue. » (v. 3) En réaction, il chante « une louange à notre Dieu » (v. 4) en espérant que d’autres l’entendent et mettent aussi leur foi dans le Seigneur. Celui-ci, en effet, est fidèle et n’a de cesse de montrer sa bienveillance, que le psalmiste qualifie « de projets et de merveilles » (v. 6).

    Des accents prophétiques

    Puis, de façon un peu étonnante, l’auteur enchaîne avec une déclaration qui s’apparente aux propos de certains prophètes : « Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles ; tu ne demandais ni holocauste ni victime. » (v. 7) On croirait entendre Osée (6,6) ou Isaïe (1,11-13)! Voilà bien ce qui donne son caractère particulier au Psaume 39. Il est un des seuls psaumes, peut-être même le seul, à laisser transparaître une critique du ritualisme. Il rappelle en effet que les sacrifices et holocaustes ne sont pas ce qui importe le plus aux yeux de Dieu, décochant ainsi une petite flèche à l’endroit de ceux qui multiplient les actes de dévotion en espérant s’attirer la faveur divine. Du même souffle, il affirme que ce qui plaît vraiment au Seigneur, c’est la rencontre avec les humains : « Voici, je viens. » (v. 8) Autrement dit, l’offrande par excellence, c’est la personne elle-même.

    Et cette offrande, elle se réalise non pas dans le sanctuaire, mais dans la vie de tous les jours. Dans le respect de la loi (v. 9), dans l’exercice de la justice (v. 10-11), dans la fidélité, l’amour et la vérité (v. 11-12).

    Une pluie de malheurs

    Puis, sans transition, le psalmiste change de ton et revient sur les multiples malheurs qui se sont abattus sur lui. Le plus important de ces malheurs semble bien, à ses yeux, être ses propres péchés, qu’il qualifie de « plus nombreux que les cheveux de [sa] tête » (v. 13). C’est à un point tel qu’il en éprouve une sorte de dégoût.

    Mais plutôt que de s’apitoyer sur son sort, il se tourne vers Dieu en qui il voit l’unique source de salut et de réconfort, et lance vers lui une intense supplication (v. 14). Suit l’expression du désir de voir les ennemis « humiliés, déshonorés », que les spécialistes soupçonnent d’être un ajout postérieur (v. 15-16).

    Quoi qu’il en soit, le psalmiste continue avec une proclamation de la grandeur du Seigneur à laquelle tout le peuple est appelé à se joindre (v. 17). Il conclut en proclamant la certitude que Dieu pense à lui et ne tardera pas à le tirer de sa pauvreté et de son malheur (v. 18).

    Prier le Psaume 39

    Pris dans son ensemble, le Psaume 39 peut s’intégrer sans peine à notre pratique de la prière en raison du large éventail de situation évoquées. En effet, il nous entraîne tour à tour dans des expériences humaines des plus éprouvantes, puis dans un climat de joie débordante et de gratitude à l’endroit du Seigneur de la vie. Avec ses nombreux changements de ton, il évite de nous enfermer dans une posture de victime ou, au contraire, de nous réfugier derrière des lunettes roses. Autrement dit, il nous rappelle que la vie ne manque pas de nous apporter son lot de malheur, mais que ce n’est pas une raison de laisser l’espérance s’éteindre.

    Jean Grou est bibliste et rédacteur en chef de Vie liturgique et Prions en Église.

    source http://www.interbible.org/

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  • Le jugement dernier. Wassily Kandinsky, 1912. Huile sur toile. Collection privée (WikiArt).

    Guide de survie pour la fin des temps

    Francis DaoustFRANCIS DAOUST | 33E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE (C) – 13 NOVEMBRE 2022

    Le commencement des douleurs et les persécutions : Luc 21, 5-19
    Les lectures : Malachie 3, 19-20a ; Psaume 97 (98) ; 2 Thessaloniciens 3, 7-12
    Les citations bibliques sont tirées de la Traduction liturgique officielle.

    Dans la pensée populaire d’aujourd’hui, l’expression « fin des temps » évoque l’anéantissement de toutes choses. C’est ce qui est mis de l’avant par exemple au cinéma avec tous les films de catastrophes de différentes sortes qui menacent de causer la destruction définitive du monde. On emprunte même des termes bibliques tels que « Apocalypse » et « Armageddon » pour parler de ces scénarios terminaux.

    Mais cette manière de penser ne correspond aucunement à ce qu’envisageaient les auteurs bibliques lorsqu’ils parlaient de la fin des temps. Pour eux, en effet, l’histoire était composée de quatre périodes : 1) un temps initial de parfaite communion avec Dieu, 2) un déclin progressif de l’humanité qui s’enfonce de plus en plus profondément dans le mal et l’injustice, 3) le jour du jugement au cours duquel Dieu châtie les méchants et élimine le mal à jamais et 4) la fin des temps, qui est une période de paix éternelle et un retour au plan initial prévu par Dieu pour l’humanité. L’expression « fin des temps » ne marque donc pas la sinistre cessation de toutes choses, mais l’heureux début d’une ère nouvelle et définitive.

    Une peur justifiée

    Les disciples de Jésus semblent au fait de cette chronologie générale des événements puisqu’ils ne manifestent aucune surprise lorsque Jésus déclare que, du monumental et splendide Temple, « il ne restera pas pierre sur pierre » et que « tout sera détruit » (v. 6). Les deux questions qu’ils adressent à leur maître indiquent cependant qu’ils ignorent les détails quant au moment où ils se dérouleront et quant aux signes qui les précéderont.

    Ce n’est évidemment pas par simple curiosité qu’ils interrogent Jésus à ce sujet, mais en raison de craintes qu’ils portent et qui sont entièrement justifiées. En effet, si la fin des temps est une période paisible à espérer ardemment, elle est précédée par le jour du jugement qui, lui, sera terrible. Les prophètes de l’Ancien Testament ne ménageaient pas leurs paroles en ce qui concerne le caractère effroyable de ce moment. Sophonie, par exemple, le présentait ainsi : « Jour d’emportement, ce jour-là, jour de détresse et d’angoisse, jour de dévastation et de désolation, jour de ténèbres et d’obscurité, jour de nuages et de sombres nuées. Je serrerai de près les hommes, et ils marcheront comme des aveugles, car ils ont péché contre Yahvé. Leur sang sera répandu comme de la poussière, et leurs entrailles, comme des ordures. » (Sophonie 1,15.17) De plus, bien que les prophètes annonçaient que les justes seraient épargnés, ils avertissaient que ce jour devait être craint par tous : « Que frémissent tous les habitants du pays, car il arrive, le jour de Yahvé, car il est proche. » (Joël 2,1) Comme nous le verrons, Jésus se fait rassurant lui aussi, sans pour autant atténuer la gravité et l’ampleur de l’épreuve à venir.

    « Quand cela arrivera-t-il? »

    Jésus ne répond pas à la première question posée par ses disciples. À l’aide de la parabole du retour du maître, il avait déjà expliqué qu’il est impossible de connaître le moment de la venue du Fils de l’homme (Luc 12,35-40). Dans les évangiles de Marc et de Matthieu, il explique qu’il l’ignore : « Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges des cieux, pas même le Fils, mais seulement le Père. » (Matthieu 24,36 // Marc 13,32)

    En évoquant la fin des temps avec la formule « des jours viendront » (v. 6), Jésus s’inscrit dans la même veine que les auteurs de l’Ancien Testament qui situaient cette époque de façon tout aussi indéterminée. Dans la première lecture, le prophète Malachie parle d’ailleurs à deux reprises du « jour qui vient » (3,19) et la Bible hébraïque emploie la formule arahit hayomim (voir Michée 4,1), qui signifie littéralement « la suite des jours », c’est-à-dire « dans les jours à venir », sans plus de précision.

    « Quel sera le signe? »

    La réponse de Jésus à la deuxième question des disciples est très longue et couvre vingt-neuf versets (v. 8-36). Si nous nous limitons à ceux de la lecture du jour, nous remarquons qu’ils se divisent en deux sections : une première qui parle de guerres et de cataclysmes naturels (v. 8-11) et une seconde qui annonce la persécution de ses disciples (v. 12-19). Jésus entrevoit donc deux types de signes : les uns se situant dans la sphère extérieure des phénomènes politiques et cosmiques et les autres s’inscrivant dans la sphère intérieure des relations interpersonnelles et familiales.

    En situant les épreuves intérieures avant les épreuves extérieures, Jésus prépare ses disciples aux difficultés qu’ils affronteront au plan personnel avant que les grands événements cosmiques ne commencent. Il s’assure ainsi qu’ils ne demeurent pas passifs dans l’attente oisive de la fin des temps, mais qu’ils s’emploient activement à faire face aux exigences de la vie de disciple du Christ.

    « Mon nom »  .... pour lire la suite c'est ICI

    source http://www.interbible.org/

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  • Le riche et Lazare. Tympan de l’abbaye Saint-Pierre de Moissac, 12e siècle (photo © Sébastien Biay).

    Quel Dieu prions-nous ?

    Francine Robert FRANCINE ROBERT | 30 E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE (C) – 23 OCTOBRE 2022

     

    Le pharisien et le collecteur d’impôt : Luc 18, 9-14
    Les lectures : Sirac 35, 12-14.16-18 ; Psaume 33 (34) ; 2 Timothée 4, 6-8.16-18
    Les citations bibliques sont tirées de la Traduction liturgique officielle.

    Voici une parabole provocante, propre à Luc. Elle joue sur des figures opposées, comme souvent : Lazare et le riche, le bon Samaritain et le prêtre, le fils perdu et le fils aîné [1]. Notre réflexe de lecture est peut-être de chercher le modèle à imiter et d’oublier le personnage plus négatif. Mais souvent, c’est justement celui-là qui ressemble aux gens visés par la parabole. Ce personnage est donc là pour nous faire réfléchir lui aussi. Et c’est lui d’abord, ici, car Jésus lui donne plus de place dans sa parabole.

    Fidélité et mépris

    La première caractéristique des gens à qui Jésus parle est de se considérer comme justes. Ne pensons pas seulement aux pharisiens. Les disciples sont là aussi (17,37). En monde biblique, le mots ‘juste’ signifie ‘être ajusté’ au chemin que Dieu propose dans la Torah (Loi de Moïse). Les gens visés sont honnêtement persuadés d’être fidèles le mieux possible à cette Torah donnée par Dieu. L’autoportrait du pharisien est sincère : il fait sûrement tout ce qu’il dit, et plus encore. On aurait tort de condamner son souci de fidélité. Luc présente ainsi Zacharie et Élisabeth : Ils étaient justes devant Dieu, observant de manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur (1,6). L’homme ici se réjouit d’être un juste, comme il l’a appris dans les Psaumes [2].

    La seconde caractéristique des auditeurs visés par Jésus est le mépris. « Je ne peux pas supporter le mépris », dit ‘Jésus’ dans le film Jésus de Montréal. Cette phrase de Denys Arcand trouverait sa place dans l’Évangile de Luc.

    La prière du pharisien reflète ce mépris. Il se situe comme un croyant ‘haut de gamme’ par rapport aux gens moins fidèles. Ce désir d’être supérieur aux autres, Jésus l’aborde dans la parabole des places à table, avec la même finale : qui s’élève sera abaissé (14,7-11). Si le pharisien se contentait de remercier Dieu d’être comme il est, ce serait parfait. Mais il veut profiter des fautes des autres pour se faire valoir devant Dieu. On peut bien, la plupart du temps, avoir bonne conscience. Mais c’est une bonne conscience plutôt fragile si elle a besoin de prendre appui sur la faiblesse des autres. Ce pharisien illustre bien la deuxième partie de notre adage ‘quand je me compare, je me console’ : il a besoin de se comparer pour se trouver meilleur. Ou pour être sûr que Dieu le trouve meilleur? Du coup, il juge sévèrement les autres. Ça l’aide peut-être à fermer les yeux sur ses quelques défaillances.

    L’autre différent... pourtant semblable

    Quand Jésus invente des histoires de personnages opposés, l’opposition est souvent l’idée de son auditoire plutôt que l’idée de Jésus. Le pharisien Simon se voit en opposé à la pécheresse, mais une parabole les réunit en tant qu’endettés. De même, le père de la parabole rappelle au fils aîné que le cadet est toujours son frère [3].  (...) pour lire la suite voir ICI

    source http://www.interbible.org/

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  • Une remarquable mosaïque byzantine découverte à Gaza

    Christophe Lafontaine
    19 septembre 2022
     
    Une remarquable mosaïque byzantine découverte à Gaza
    L’agriculteur palestinien Salman al-Nabahin nettoie le sol en mosaïque qu'il a découvert sur son terrain dans
    le centre de la bande de Gaza, et qui remonte à l'ère byzantine, le 18 septembre 2022. © Attia Muhammed/Flash90

    Une riche mosaïque remontant à une période comprise entre le Ve et VIIe siècles a été découverte dans la bande de Gaza. C’est l’un des plus beaux trésors de l’enclave palestinienne, qui plus est, très bien conservé.


    En plantant et soignant des arbres dans son oliveraie, Salmane al-Nabahin, un agriculteur de Gaza, et son fils, ont fait au printemps dernier la découverte de leur vie. Et probablement, l’une des plus belles découvertes archéologiques de la bande de Gaza.

    Le ministère du Tourisme et des Antiquités de l’enclave palestinienne en a fait part ce week-end sur son compte Facebook. La presse a par ailleurs expliqué que les coups de pelle dans la terre de la part des deux bienheureux agriculteurs, avaient buté par hasard contre le reste d’un pavement de mosaïques qui d’après le communiqué du ministère date de la période byzantine.

    L’ensemble a été mis au jour sur un terrain du camp de réfugiés palestiniens de Bureij dans le centre de Gaza, à environ un kilomètre de la frontière avec Israël. L’ensemble de la mosaïque aurait une superficie totale d’environ 25-30 m2.

    Une variété d’animaux

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    Source https://www.terresainte.net/

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  • Un papyrus en hébreu ancien de 2700 ans de retour en Israël

    Christophe Lafontaine
    13 septembre 2022
     
    Un papyrus en hébreu ancien de 2700 ans de retour en Israël
    Le « Papyrus Ismaël » © Shai Halevi, Autorité des antiquités d'Israël

    Un document en ancien hébreu, écrit à la fin du VIIe ou au début du VIe siècle av. J.C., a été remis à Israël. Il fait partie des trois seuls documents de ce type de la période du Premier Temple, qui nous sont parvenus.

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    Vers la fin de la période du Premier Temple, l’écriture était répandue », a confié le docteur Joe Uziel, directeur de l’Unité des manuscrits du désert de Judée de l’Autorité des antiquités israéliennes (AAI) dans un communiqué de l’institution publié le 7 septembre. « Cependant, a-t-il ajouté, les documents de la période du Premier Temple, écrits sur des matières organiques (…), ont à peine survécu ». Contrairement à des écrits retrouvés sur des tessons de poterie ou des sceaux d’argile.

    Pour lire la suite voir ICI

    source https://www.terresainte.net/

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    Les Betwomen et le Bazar en solidarité avec Nadya Hazboun

    À quelques pas de la basilique de la Nativité, la Dar al-Majus Community Home de Pro Terra Sancta fonctionne depuis près de trois mois. C’est un grand bâtiment en pierre blanche, en parfaite harmonie avec l’architecture environnante de Bethléem. Dar al-Majus signifie littéralement « Maison des Mages », et ici, comme cela s’est produit il […] L'articolo Les Betwomen et le Bazar en solidarité avec Nadya Hazboun proviene da Pro Terra Sancta .

     

    Sur Tabor : la Transfiguration avec le Père Ricardo Bustos

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    A l’occasion de la fête de la Transfiguration, qui sera solennellement célébrée demain, le 6 août, voici l’entretien du Père Ricardo Bustos, gardien du Sanctuaire de la Transfiguration de Notre Seigneur Jésus-Christ, au sommet du Mont Tabor. Dans la soixantaine, le père Ricardo est souriant et serein. Son habit se balance dans le vent qui […] L'articolo Sur Tabor : la Transfiguration avec le Père Ricardo Bustos proviene da Pro Terra Sancta .


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  • La multiplication des pains. Daniel Hallé, 1664. Huile sur toile de l’église Saint-Ouen, Rouen (Wikimedia).

    L’adéquation des pains

    Francis DaoustFRANCIS DAOUST | SAINT-SACREMENT (C) – 19 JUIN 2022

    La multiplication des pains : Luc 9, 11b-17
    Les lectures : Genèse 14, 18-20 ; Psaume 109 (110) ; 1 Corinthiens 11, 23-26
    Les citations bibliques sont tirées de la Traduction liturgique officielle.

    L’épisode dit de la « multiplication » des pains est un récit difficile à interpréter. Certains y voient un « simple » récit de miracles, d’autres, à la suite des Pères de l’Église, le perçoivent comme une préfiguration de l’eucharistie, d’autres encore y voient une allégorie portant sur la parole de Jésus. Il semble cependant plus pertinent de considérer ce récit comme étant une leçon transmise par Jésus à ses disciples quant à la mission qui les attend.

    Un problème bien concret

    Tel que mentionné plus haut, plusieurs exégètes expliquent le récit de la multiplication des pains comme étant le remplacement des aliments physiques par une nourriture spirituelle. Selon cette interprétation, les foules se repaîtraient de la parole de Jésus, qui foisonne à volonté, et éventuellement du témoignage des apôtres illustré par les Douze corbeilles.

    Cette lecture allégorique est très jolie, mais elle ne colle pas au texte de l’Évangile de Luc qui parle d’un problème bien concret : la foule devra manger et il n’y a pas assez de nourriture. Ce n’est pas le manque d’enseignement qui préoccupe les Douze, mais l’insuffisance des vivres. De plus, le texte ne dit pas que Jésus se mit à leur annoncer l’Évangile, mais qu’il prit les pains et les poissons, les bénit, les rompit et les fit distribuer par les disciples. Notons aussi que le récit n’affirme pas que la foule écouta, mais qu’elle mangea. Nous avons bien ici un texte qui parle d’une réalité bien matérielle, corporelle et tangible.

    La manne et les cailles

    Le caractère concret de la situation racontée dans ce récit peut être appuyé par des parallèles établis avec l’épisode de la manne et des cailles dans l’Ancien Testament (Exode 16). Les deux épisodes en effet se situent au désert (Ex 16,1 ; Luc 9,12), prennent place en soirée (Ex 16,6 ; Lc 9,12), ont comme problème l’absence de nourriture pour une foule (Ex 16,3 ; Lc 9,12) et relient cette nourriture au ciel (Ex 16,4 ; Lc 9,16). C’est un problème bien tangible auquel font face Moïse et Aaron et nulle part n’est-il dit ou figuré symboliquement que Moïse combla la faim du peuple par l’enseignement de la Loi.

    La pédagogie de Jésus - (pour lire la suite je vous invite ici)

    Source http://www.interbible.org/

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  • Lire la Bible "en liberté" avec Spinoza
     

    Chers amis de SOCABI,

    Notre dernier Séminaire connecté du calendrier 2021-2020 aura lieu le 15 juin à 14h, heure de Montréal (20h, heure de Paris). Nous recevrons alors François Nault, professeur à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval, qui nous proposera une manière de lire la Bible qui nous libère des contraintes des prêtres et des spécialistes. Voilà un sujet qui tombe à point au moment où nous nous préparerons pour les vacances estivales.

    Comme toute parole écrite, mais à un titre supplémentaire en tant que parole inspirée, la Bible jouit d’une autorité qui peut intimider ses lecteurs. Livre inspiré, mais également inspirant, la Bible peut susciter un enthousiasme qui se transformera vite en admiration et en terreur, conduisant le lecteur à scruter les détails du texte comme autant de percées vers la vérité elle-même. À cette autorité écrasante des Écritures va succéder l’autorité toute aussi écrasante des prêtres ou des spécialistes, se chargeant de la tâche de transmettre le sens véritable du texte. S’opposant à ceux qui vouent une telle dévotion aux Écritures s’en trouvent d’autres qui contestent son autorité et qui ricanent de ses prétentions. Baruch Spinoza, pour sa part, propose une méthode d’interprétation de la Bible qui autorise le lecteur à la lire « en liberté », l’autorisant à retenir ce qu’il comprend (et qui lui est utile) et à négliger le reste.

    Les Séminaires connectés sont offerts gratuitement et on y participe via son ordinateur.

    Pour se connecter, il suffit de se rendre, le 15 juin peu avant 14h, heure de Montréal (20h, heure de Paris), au : 

    https://ulaval.zoom.us/j/9581530478

    Pour toute question, n’hésitez pas à communiquer avec nous en écrivant à directeur@socabi.org ou en téléphonant au 514 677-5431.

    Au plaisir de vous accueillir à cette activité!

     
     
     
     

    Pour nous joindre:

    Société catholique de la Bible
    2000, rue Sherbrooke Ouest
    Montréal (Québec)
    H3H 1G4
    Téléphone : 514 677-5431
    (directeur@socabi.org)

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  • La Pentecôte (détail). Titien, 1545. Huile sur toile, 570 x 260 cm. Basilique Santa Maria della Salute, Venise (Wikimedia).

    Paraclet 

    Sylvain CampeauSYLVAIN CAMPEAU | 16 MAI 2022

    Grec : parakletos

    Le substantif grec parakletos ne se rencontre que dans les textes johanniques du Nouveau Testament. Dans les autres écrits, on rencontre plutôt des mots de la même famille : le verbe parakalein (supplier, avertir) ou le substantif paraklesis (consolation, avertissement). Le terme « paraclet » est donc caractéristique de la littérature johannique.

    En dehors du Nouveau Testament, le terme est utilisé dans un cadre juridique. Chez Philon d’Alexandrie par exemple, il est utilisé dans le sens de « défenseur d’une cause ». Il exprime donc une fonction semblable à celle de l’avocat aujourd’hui. Chez les rabbins, le mot prend le sens d’« intercesseur » et peut s’appliquer « à la Loi personnifiée, [aux] bonnes œuvres des hommes, [aux] anges », par exemple [1]. Il est alors utilisé dans le cadre du jugement divin, devant le tribunal de Dieu.

    Dans la littérature johannique, le titre n’est pas toujours attribué à l’Esprit Saint : dans la Première lettre de Jean, il désigne le Christ :

    Mes petits-enfants, je vous écris cela pour que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu’un vient à pécher, nous avons un défenseur (parakletos) devant le Père, Jésus Christ, qui est juste. (2,1)

    On comprend mieux alors que l’Esprit soit désigné comme « un autre défenseur » dans l’évangile (Jean 14,16). Le terme indique donc une fonction qui se rattache au thème du jugement. Écrits à une époque où disparait la génération des premiers témoins de la mort-résurrection de Jésus, l’Esprit Saint prend la relève pour témoigner que Jésus était vraiment l’envoyé de Dieu (15,26) et que sa mort n’est pas un échec mais doit être comprise comme un passage vers le Père (16,7-11).

    Dans les deux autres versets où le terme est employé (14,16.26), la fonction du Paraclet peut être comparée à celle d’un tuteur. Devant l’opposition du monde, le Paraclet joue le rôle d’un protecteur pour les disciples au moment où Jésus est retourné vers son Père (13,1). Il joue aussi un rôle d’enseignant car il leur fera comprendre le mystère du Christ et surtout celui de sa mort (14,26 ; 16,12-14).

    Diplômé de l’Université de Montréal, Sylvain Campeau est bibliste et responsable de la rédaction.

    [1] Voir H. van den Bussche et F. Prod’homme, art. « Paraclet », Dictionnaire encyclopédique de la Bible, Brepols, 1987, p. 963.

    source http://www.interbible.org/

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