• Capturer pour rendre la vie

    YVAN MATHIEU 5E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE (C) – 6 FÉVRIER 2022

    Jésus appelle ses premiers disciples : Luc 5, 1-11
    Lectures : Isaïe 6, 1-2a.3-8 ; Psaume 137 (138) ; 1 Corinthiens 15, 1-11
    Les citations bibliques sont tirées de la Traduction liturgique officielle.

    Dans les trois premiers évangiles, après avoir été baptisé par Jean Baptiste, Jésus est mené par l’Esprit au désert pour être tenté par le diable, puis il revient victorieux en Galilée. Chez Marc et Matthieu, il appelle immédiatement des disciples à sa suite. Mais pas chez Luc, qui nous montre Jésus agissant seul au début de son ministère, d’abord à Nazareth (Lc 4,16-30) puis à Capharnaüm (Lc 4,31-44).

    Jésus, prisonnier des foules

    Dès le début de son ministère, Jésus est victime de son succès. À Capharnaüm, on voulait le retenir, alors que sa mission devait plutôt le mener dans tout le pays des Juifs (Lc 4,44). Aujourd’hui, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth (Lc 5,1). Pressé par la foule, comment pourra-t-il lui annoncer la parole de Dieu ? Il risque d’être écrasé (voir Mc 3,7.9). Ceux qui sont loin de lui risquent de ne pas entendre la parole.

    Jésus, l’homme pratique

    Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules (Lc 5,2-3). Jésus avait résolu son problème. Le rivage servait d’estrade où pouvait s’asseoir la foule. La barque de Simon servait de scène. L’eau du lac portait sa voix et lui servait d’amplificateur. Il pouvait maintenant annoncer librement la Parole.

    Simon accepte l’invitation  .. pour lire la suite c'est ici

    source http://www.interbible.org/

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                 - JUSTICE SOCIALE

    Le plaidoyer : une responsabilité

    Renaude Grégoire     RENAUDE GRÉGOIRE | 17 JANVIER 2022

    Victime d’une tentative d’assassinat en octobre 2012 alors qu’elle est dans l’autobus pour se rendre à son école au Pakistan, Malala Yousafzai est invitée sur plusieurs tribunes pour présenter son plaidoyer. Défenseure des droits des enfants et particulièrement des filles, elle milite entres autres pour que tous les enfants puissent fréquenter l’école. Dès 2009, elle exprime ses revendications sur un blogue. Elle n’hésite pas à visiter des enfants dans des camps de réfugiés. En juillet 2013, Malala prononce un discours [1] devant des membres des Nations Unies à New York. Son plaidoyer, sur le fait de ne pas laisser tomber les millions d’enfants sans école, peut se résumer par cette phrase si marquante de son discours qu’elle a reproduite sur un des murs du Centre des Visiteurs des Nations Unies à New York : Un enfant, un professeur, un livre et un crayon peuvent changer le monde.

    En 2021, des bénévoles ont tenu des activités mensuelles de plaidoyer pour l’équité en matière de santé, de nutrition et d’inclusion économique, afin de faire reculer les inégalités causées par la pandémie. Le plaidoyer du personnel et des bénévoles de Résultat Canada, avec 280 lettres publiées dans les journaux, des rencontres et d’entretiens téléphoniques auprès des parlementaires canadiens, a connu des résultats positifs afin que le Canada investisse dans des initiatives mondiales pour la vaccination et l’éducation des enfants.

    Le plaidoyer est l’une des dimensions de la justice sociale. L’UNICEF le définit comme suit :

    Le plaidoyer c’est faire quelque chose pour soutenir, recommander, ou prendre des mesures relatives à une idée ou à une cause qui vous préoccupe. Le plaidoyer c’est faire entendre des voix, car souvent les idées ou pratiques que nous souhaitons changer affectent les personnes les plus vulnérables dans la société. Le plaidoyer utilise cette voix collective pour défendre et protéger les droits, pour soutenir des initiatives ou des causes [2]

    Le plaidoyer dans la Bible     La suite ICI

    source http://www.interbible.org/

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  • Christophe Lafontaine 11 janvier 2022

    Une étude de l'Université de Tel Aviv a déterminé qu'il y a près de 3 000 ans, la vallée de l'Arabah devint un centre de premier plan de l'industrie du cuivre, grâce aux hautes compétences locales et non pas égyptiennes


    L’Arabah, vallée située entre la mer Morte au nord et le golfe d’Aqaba au sud, est bien connue pour avoir été dans l’Antiquité un centre d’extraction de cuivre. Elle serait même devenue il y a environ 3 000 ans, d’après une nouvelle étude de l’Université de Tel Aviv, le centre de fusion le plus grand et le plus avancé technologiquement dans le monde antique. Et ce, grâce « à des compétences de gestion avancées et à une créativité technologique impressionnante » de la part de la population de l’Arabah, a annoncé l’université dans un communiqué hier.

    Dans l’Antiquité, le cuivre était important car considéré comme un composant majeur du bronze qui s’obtient par la fusion complexe du cuivre et de l’étain. Le nouveau métal est vite apparu plus malléable que le cuivre pur mais avec les mêmes propriétés quant à sa solidité. La fabrication du bronze a naturellement conduit au développement de toutes sortes d’outils et d’armes.

    L’étude a été menée et rédigée par David Luria, étudiant diplômé de l’Université de Tel Aviv, rattaché en son sein au département Jacob M. Alkow d’archéologie et des cultures anciennes du Proche-Orient et à l’institut d’archéologie Sonia & Marco Nadler. Son travail a été publié le 20 décembre dans la revue Plos One.

    Une région minière convoitée…

    Le travail de David Luria s’est concentré sur les deux principales zones minières, où se laissent apercevoir encore parfois des roches bleues-vertes, qui ont fait la réputation industrielle de l’antique vallée, d’ailleurs évoquée dans la première phrase du premier chapitre du Livre du Deutéronome. Il y a d’abord Timna, au nord d’Eilat dans l’actuel Israël, et ensuite à 130 km au nord, Feynan aujourd’hui en Jordanie. Les mines de Timna ont longtemps été associées au roi Salomon et au royaume d’Israël. Des fouilles à la fin des années 1960 ont cependant révélé un petit temple égyptien, dédié à Hathor, la déesse de l’amour et de la beauté. Ce temple fut vite considéré comme la preuve que l’activité minière était plutôt liée à l’Egypte et remontait au XIIIe siècle avant J.-C., soit quelque 200 ans avant le roi David.

    Des recherches antérieures à l’étude de David Luria ont longtemps soutenu que le haut niveau de technologie utilisé dans la vallée de l’Arabah a été rendu possible grâce aux savoirs et aux technologies que les Egyptiens avaient apportés dans la région lors de l’expédition du pharaon égyptien Sheshonq Ier en 925 av. J.-C., cinq-six ans après la mort du roi Salomon.

    Lire aussi >> Pourpre royale : rare découverte de tissus teints datant de l’ère de David et Salomon

    Cette théorie avait été renforcée en 2014 non seulement après la découverte d’un artéfact en forme de scarabée portant la figure de Sheshonq à Feynan, mais aussi grâce au développement d’une nouvelle modélisation scientifique en 2019 qui estimait qu’un saut technologique inopiné avait eu lieu à l’époque du séjour du pharaon.

    Il est cité comme « roi d’Egypte » dans la Bible sous le nom de Shishaq. « La cinquième année du règne de Roboam, Shishaq, roi d’Égypte, monta contre Jérusalem. Il s’empara des trésors de la maison du Seigneur et des trésors de la maison du roi ; il s’empara de tout ; il s’empara aussi de tous les boucliers d’or qu’avait faits Salomon », peut-on lire au chapitre XIV du Premier Livre des Rois.

    Cependant pour David Luria, l’expédition de Sheshonq dans la vallée minière « n’avait pas pour but de s’emparer physiquement des mines de cuivre de l’Arabah, mais plutôt de formuler un accord à long terme avec le peuple de l’Arabah afin de renforcer la production locale et ainsi augmenter les exportations de cuivre vers l’Egypte, qui souffrait de difficultés dans sa production locale à l’époque », a-t-il déclaré. En écho, le Jerusalem Post explique que des archéologues de l’université de Tel Aviv avaient recommencé à creuser à Timna en 2013 ; et le journal d’expliquer que « la datation au radiocarbone de la matière organique a prouvé que l’activité la plus intense du site s’est produite vers 1 000 avant notre ère, à l’époque de David et Salomon, lorsque l’Égypte n’était plus puissante ».

    … et fer de lance d’une industrie high-tech

    David Luria qui soutient que le grand succès économique et technologique de l’industrie du cuivre dans l’Arabah n’a pas été lié aux compétences et connaissances d’une Egypte à l’époque dans le besoin de cuivre et moins robuste, mais plutôt au talent de la population autochtone. « Il apparaît, dit-il, que le secret du succès de l’ancienne industrie du cuivre dans l’Arabah réside dans les compétences et les capacités de gestionnaires efficaces, qui ont été assistés à chaque étape de leur prise de décision par des experts technologiques talentueux. »

    La réflexion du chercheur a pu être nourrie grâce une analyse minutieuse des dépôts laissés dans les zones minières. « Ces découvertes sont les résidus de production de cuivre qui se sont accumulés sous forme de tas de déchets qui peuvent être datés, et dont la taille permet d’évaluer le volume de production à un instant donné. De plus, en procédant à une analyse chimique de la teneur en cuivre restant dans les déchets, nous pouvons déterminer la qualité de la production ; lorsque la quantité de cuivre dans les déchets diminue, nous pouvons conclure que le processus est devenu plus efficace. »

    Lire aussi >> Route romaine au bord du Néguev, l’archéologie ouvre la voie

    David Luria affirme également que les traces détectées sur ces sites montrent que tout au long de la période de production, l’équipe de gestion a pu fermer des mines peu opérantes et en ouvrir de plus efficaces. Il a dans ce sens fait remarquer que les déchets d’une période antérieure produits avec des procédés moins efficaces ont été réutilisés pour extraire les grandes quantités de cuivre qu’ils contenaient encore, plutôt que d’utiliser le minerai brut. Ce qui montre un haut niveau de compétences technologiques et la capacité de vérifier la quantité de cuivre présente dans le matériau.

    Cela n’aurait pas pu être mis en place et étudié, dit l’auteur de l’étude, « sans une excellente équipe technique qui a soutenu les décisions de gestion par des tests technologiques réguliers ».

    Pour lui, « la leçon importante à tirer de ce succès technologique est que les individus avertis en matière de haute technologie – des personnes instruites et énergiques qui ont vécu ici au premier millénaire avant notre ère – ont réussi, tout comme aujourd’hui, à provoquer une énorme révolution dans l’économie locale ». Un clin d’œil à la start-up nation qu’est l’Israël d’aujourd’hui. Autrement dit, « il n’y a rien de nouveau sous le soleil », conclut, espiègle, David Luria.

    source  https://www.terresainte.net/

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  • Abraham et les trois anges. Marc Chagall, 1966. Huile sur toile, 190 x 292 cm. Musée Chagall, Nice (WikiArt).

    La théophanie de Mamré

    Martin BelleroseMARTIN BELLEROSE | 10 JANVIER 2022

    Le texte que nous abordons aujourd’hui est connu comme la théophanie de Mamré (ou Mambré, dépendamment des translitérations), c’est-à-dire lorsque le Seigneur Dieu d’Israël apparut à Abraham sous la forme de trois visiteurs au chêne de Mamré. Ici, nous traitons ce texte comme le prototype de l’hospitalité chrétienne. Bien entendu, elle est aussi considérée comme prototype de la compréhension juive de l’hospitalité, mais ici j’écris en tant que chrétien et conscient que ces deux perspectives sont convergentes. Bref, la vision chrétienne de l’hospitalité ne prend-elle pas racine dans celle du judaïsme?

    Ce que je vous propose est de revisiter le texte de Genèse 18,1-15, sur la théophanie de Mamré, par le biais du prisme de la théologie de la migration. Il s’agira d’en ressortir ce qui s’avère être pour nous des caractéristiques fondamentales d’une pratique chrétienne de l’hospitalité.

    « L’aller-vers » et la réciprocité     -  Pour lire la suite ICI

    source http://www.interbible.org/

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  • Le Baptême du Christ. Gérard David, c. 1502-1508. Retable aussi appelé Triptyque de Jan des Trompes.
    Huile sur panneau de bois, 127,9 x 96,6 cm (partie centrale). Musée Groeninge, Bruges (Wikipedia).

    Un Évangile en diptyque

    Béatrice BérubéPATRICE BERGERON | BAPTÊME DU SEIGNEUR (C) – 9 JANVIER 2022

    Annonce du Messie et baptême de Jésus : Luc 3, 15-16. 21-22
    Lectures : Isaïe 40, 1-11 ; Psaume 103 (104) ; Tite 2, 11-14 ; 3, 4-7
    Les citations bibliques sont tirées de la Traduction liturgique officielle.

    C’est un diptyque que la liturgie nous sert comme évangile en ce dimanche du baptême du Seigneur. Je rappelle ce qu’est un diptyque en art : une œuvre composée de deux panneaux peints ou sculptés, reliés et pouvant se refermer l’un sur l’autre. Le premier panneau est tiré du cycle de Jean Baptiste (Lc 3,15-16), le second appartient à une nouvelle section de l’évangile qui braque le projecteur sur l’identité de Jésus (Lc 3,21-22). En reliant habilement ces deux courts extraits, on comprendra la leçon que la liturgie dominicale cherche à induire chez l’auditeur : décliner la juste identité des deux personnages.

    Jean et Jésus, en compétition ?

    Fait indéniable, Jean le Baptiste et Jésus furent, à la même époque, des maîtres populaires attirant les foules, initiateurs de mouvements qui se poursuivront au-delà de leur mort. De cela, nous avons des preuves historiques en dehors des écrits du Nouveau Testament. Au début de l’Église, les premières communautés chrétiennes seront donc, un certain temps, en compétition avec les communautés se réclamant de Jean, continuant de pratiquer son baptême de conversion et voyant leur maître comme le Messie promis. Pour ajouter à la confusion, une donnée historique que les premiers chrétiens n’ignoraient pas : Jésus, avant son ministère public, a bel et bien côtoyé le cercle des disciples de Jean, se faisant même baptiser par lui dans le Jourdain. Fait quelque peu embarrassant pour les premiers chrétiens pour deux raisons : ce baptême reçu de Jean semble donner à ce dernier une position de supériorité par rapport à Jésus. De plus, comment Jésus a-t-il pu s’immiscer dans cette foule de pécheurs venant vivre au désert un baptême de conversion, lui qui était sans péchés?

    Mettre les choses au clair…

    Il est donc impératif pour chacun des évangélistes en début d’œuvre – et c’est le cas de Luc ici – de dissiper tout doute quant à l’identité des personnages : tout en donnant une position d’honneur à Jean, il faut affirmer la supériorité de Jésus – c’est lui le Messie! Quelles seront les stratégies de l’évangéliste Luc dans cet exercice? Il use de plusieurs astuces et, pour s’en convaincre, une comparaison avec les textes parallèles des autres évangiles s’avère éloquente.

    Je ne suis pas digne…

    La première astuce étant de placer dans la bouche même de Jean l’affirmation de son infériorité par rapport à Jésus. En cela, Luc n’est pas original, les quatre évangélistes rapportent la même auto-humiliation de Jean, disant ne pas être digne de poser un geste d’esclave sur celui qui vient, le déchaussant de sa sandale. Là où Luc se distingue de ses pairs, c’est qu’il retranche deux mots aux paroles du Baptiste. En effet, les trois autres recensions de cette même affirmation de Jean parlent de celui qui vient après moi (Mt 3,11 ; Mc 1,7 ; Jn 1,27). Luc omet les mots après moi, afin d’éviter toute mauvaise interprétation de ceux-ci, leur conférant par exemple un sens hiérarchique plutôt que chronologique.

    Pour lire la suite c'est ICI

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  • Vitrail de la Nativité (oscar / 123RF)

    La Parole de Dieu qui s’incarne 

    Noël c’est l’histoire de Dieu qui cherche l’homme
    et celle de tout être humain qui cherche à donner un sens à sa vie.

    Dans la nuit étoilée de Bethléem,
    ces deux quêtes vont se rencontrer et s’unir l’une à l’autre dans l’Enfant de la crèche
    auquel sont donnés les noms de Jésus et d’Emmanuel :
    Il est Dieu-avec-nous le Seigneur qui sauve.

    Il est aussi la Parole de Dieu qui s’incarne, venant habiter la condition humaine d’une manière telle que l’amour de Dieu y aura sa demeure.

    Lire la suite ICI

    source http://www.interbible.org/

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  • Chers amiEs, c'est avec plaisir que nous vous informons que le plus récent numéro de la revue Parabole est maintenant disponible en ligne.



    - Cliquez ici afin d'accéder gratuitement à la version électronique-

    - Cliquez ici pour consulter gratuitement les numéros passés de la revue -

    Dans ce numéro de Noël, nous nous sommes intéressés encore une fois à la question de l'Incarnation, mais, cette-fois, en focalisant sur le pôle humain. Pour que Dieu prenne forme humaine, il faut bien que cette créature ait déjà quelque chose de noble, de valable et de respectable. Nos articles se sont donc intéressés à la question de la dignité humaine, qui est affirmée dès les premières pages de l’Ancien Testament – lorsqu’il est dit que Dieu créa l’homme et la femme à son image (Genèse 1, 27) – et sillonne l’ensemble de la Bible.

    Le titre que nous avons choisi s’inspire du Psaume 3, verset 4, et illustre de façon touchante l’action invisible de Dieu qui intervient de façon à assurer la dignité de chaque être humain. L’illustration de couverture évoque, quant à elle, la responsabilité que nous avons tous d’agir de manière à protéger l’intégrité de chaque personne. Dieu, en se faisant l’un des nôtres, affirme de manière éclatante que nous avons de la valeur à ses yeux. C’est ce que nous célébrons à cette période-ci de l'année.

    Toute l'équipe de Parabole vous souhaite d’enrichissantes lectures et un très joyeux et digne Noël!

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  • L’évangéliste Luc. Gertrude Crête SASV, 2004. Encre acrylique, 33 x 24 cm (photo © SEBQ).

    1. Des clés pour lire l’œuvre de Luc

    ODETTE MAINVILLE

    Découvrir Luc : une série d’articles où Odette Mainville examine l’œuvre de Luc (évangile et Actes) pour en présenter les grands thèmes. Dans ce texte, elle présente l’évangéliste, ses destinataires et le portrait qu’il dresse de Jésus.

    Lorsque Luc, à l’instar de Marc et de Matthieu, entreprend d’écrire un Évangile, il a déjà en tête le projet d’un ouvrage complémentaire, celui du livre des Actes des Apôtres. On en aura plus d’une preuve au fil des prochaines chroniques, plus particulièrement lors de la dernière. Même si l’objet de ces chroniques est de traiter des thèmes caractéristiques du troisième Évangile, il importera donc de faire ressortir, quand il y aura lieu, leur prolongement dans certains épisodes du livre des Actes des Apôtres. Mais d’abord, qui est Luc et pour qui écrit-il ?

    Luc, un historien ? Ou un théologien ? POUR lire la suite ICI

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  • Francine Robert FRANCINE ROBERT | 3E DIMANCHE DE L’AVENT (C) – 12 DÉCEMBRE 2021

    Prédication de Jean et annonce du Messie : Luc 3, 10-18
    Les lectures : Sophonie 3, 14-18a ; Isaïe 12, 2, 4-6 ; Philippiens 4, 4-7
    Les citations bibliques sont tirées de la Traduction liturgique officielle.

    Nous recevons aujourd’hui deux enseignements de Jean le Baptiste en discours direct : un dialogue en questions-réponses (10-14), suivi d’un mini-discours (15-17). Mais c’est le narrateur qui dit aux lecteurs comment recevoir ces enseignements : ainsi et par bien d’autres exhortations encore il annonçait la Bonne Nouvelle au peuple (18). Dans cette conclusion qui lui est propre, Luc nous donne une clé de lecture : voir la Bonne Nouvelle proclamée dans les paroles de Jean. Indication précieuse, car on aurait plutôt tendance à y voir des exigences trop grandes, surtout suivies de l’annonce inquiétante du jugement qui vient.

    Quelle Bonne Nouvelle ? Contrairement aux auditeurs de Jean, le lecteur est sensé le savoir déjà, s’il a lu les chapitres 1 et 2 du livre. Les messagers de Dieu ont annoncé une Bonne Nouvelle à Marie et aux bergers : la venue de Jésus comme sauveur (1,19 ; 2,10). Les autres lectures de ce dimanche ont été choisies dans ce sens, invitant à se réjouir du salut de Dieu, que nous célébrerons à Noël. Ainsi, Luc présente le point de vue chrétien sur le rôle de Jean, précisé dans le deuxième enseignement.

    Jean annonce Celui qui vient (v. 16-17)

    La relecture chrétienne du ministère de Jean voit en lui le précurseur de Jésus, avec raison. Luc le précise dans le livre des Actes : Jean a baptisé du baptême de conversion, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c'est-à-dire en Jésus (19,4).

    Mais au plan historique, Jean attendait plutôt la venue du Jugement de Dieu. Il annonce la Colère prochaine, la hache prête à couper l’arbre sans fruit, la séparation du grain et de la paille, que le feu détruira (3,7-9). Ces images empruntées aux prophètes évoquent toutes le Jugement final. Pour Jean, Celui qui vient est Dieu, ou celui à qui Dieu délègue le rôle du jugement. Il baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu. Le feu qui purifie aussi le métal en éliminant les scories. Et en grec comme en hébreu, le même mot désigne l’esprit et le vent, ce vent qui sert justement à séparer la paille du grain. Cette annonce inquiétante n’est une Bonne Nouvelle que pour les gens certains d’échapper au jugement de Dieu ; ils espèrent le jour où Dieu éliminera enfin les pécheurs et les impies.

    Lire la suite ici

    source http://www.interbible.org/

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  • sceau de Shéma

    Sceau de Shéma, serviteur de Jéroboam, un roi du royaume du Nord (Pinterest).

    Le lion de Juda

    SYLVAIN CAMPEAU :11 OCTOBRE 2021

    Sur le territoire de l’ancien Israël, le lion était un animal qu’on pouvait observer. Considéré par les sages comme « le plus valeureux des animaux » (Pv 30,30), il était à la fois craint et admiré. Il n’est donc pas étonnant que le lion soit devenu un symbole associé à la royauté.

    L’origine de l’expression « lion de Juda » vient du livre de la Genèse où l’animal est associé à la tribu de Juda. En Gn 49,9, le patriarche Jacob désigne son fils Juda par l’expression hébraïque gour arieh (jeune lion). En lisant le passage, on comprend qu’il est appelé à gouverner : « Le sceptre ne s’écartera pas de Juda, ni le bâton de commandement d’entre ses pieds jusqu’à ce vienne celui auquel il appartient et à qui les peuples doivent obéissance. » (49,10)

    Dans le livre d’Ézéchiel, le symbolisme est repris dans une complainte évoquant les derniers rois de Juda (voir Ez 19). Le premier est exilé en Égypte : il s’agit sans doute de Joachaz (609) dont le règne ne dura que trois mois (voir 2 R 23,31-34). Le deuxième est déporté à Babylone : on peut y reconnaitre Joakin (598-597) qui sera libéré de sa prison après 36 ans de captivité par le fils et successeur de Nabuchodonosor, Ewil-Mérodak (voir 2 R 25,27 ou Jr 52,31).

    On devine, dans la deuxième partie de Gn 49,10 (cité plus haut), une référence à un héritier du roi David. Une relecture chrétienne du passage y voit une annonce du Christ qui, seul, est jugé digne d’ouvrir le livre scellé de l’Apocalypse : « Voici, il a remporté la victoire, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David : Il ouvrira le livre et ses sept sceaux. » (Ap 5,5) Le symbole est ainsi passé de l’ancienne à la nouvelle Alliance.

    Diplômé en études bibliques (Université de Montréal), Sylvain Campeau est responsable de la rédaction.

    SOURCE  http://www.interbible.org/

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