• Église et monde : l’évêque de Saint-Hyacinthe critique l’Instrument de travail du Synode - Proximo

    PROXIMO

    2012-10-19 apic/imedia
    [Canada] Église et monde : l’évêque de Saint-Hyacinthe critique l’Instrument de travail du Synode

    Plusieurs dizaines de Pères synodaux se sont exprimés, le 13 octobre 2012, sur des sujets comme les relations entre la doctrine sociale de l’Église et la nouvelle évangélisation, la culture ou encore la piété populaire. Ils le faisaient à Rome, à l’occasion du synode sur la nouvelle évangélisation.


    « Le lien intime qui existe entre l’annonce de l’Évangile et le service de la justice et de la paix » n’est pas assez développé dans le document de travail « Instrumentum laboris », a estimé Mgr François Lapierre, évêque de Saint-Hyacinthe au Canada. À ses yeux,  « cette situation risque de faire apparaître la nouvelle évangélisation comme une réponse aux problèmes internes de l’Église, et pas assez comme une contribution unique » face aux problèmes du monde. « La crise économique actuelle nous fait découvrir comment l’avarice et la cupidité ont brisé des liens de sens, en séparant l’économie de sa dimension sociale dans la vie humaine », a-t-il dénoncé.

    Le cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical Justice et Paix, a insisté sur l’importance de l’engagement pour la paix et le développement, en lien avec la nouvelle évangélisation.

    L’évêque de Tarente en Italie, Mgr Filippo Santoro, a insisté sur l’engagement de l’Église lors de la crise d’Ilva, le grand site sidérurgique de la région des Pouilles. La menace de fermeture pour pollution environnementale provoquerait de nombreuses pertes d’emploi.

     

    Une Église plus « svelte »
    Mgr Nicolas Foskolos, archevêque catholique d’Athènes en Grèce, a invité l’Église à se faire plus « svelte ». « L’Église du XXI siècle, dans certaines parties du monde, porte encore le poids négatif de certaines coutumes du Moyen Age, dans ses structures matérielles et spirituelles, dans ses expressions, dans ses habitudes d’antan », a-t-il diagnostiqué. Elle ne doit pas se perdre « dans l’accumulation des choses inutiles ». « C’est en cessant d’apparaître parfois comme un pouvoir mondial ou occidental que l’Église d’aujourd’hui, sur le modèle de l’Église primitive, saura toucher les non-croyants et non-catholiques », a-t-il souligné.

     

    La dimension culturelle de la foi
    Mgr Francesco Moraglia, patriarche de Venise, a appelé à une pastorale de la « haute culture ». À ses yeux, il faut « favoriser le dialogue avec les intellectuels et les hommes de sciences », et insister sur la « dimension culturelle de la foi ». Selon Mgr Moraglia, le catholique moyen fait trop souvent preuve de « soumission psychologique », victime d’un « complexe d’infériorité vis-à-vis de la modernité et de la post-modernité ». Avec la pastorale de la culture, il s’agit de « rendre légitime et plausible le choix chrétien ».

    Plusieurs évêques d’Amérique latine ont évoqué la piété populaire, quelque peu méprisée à leurs yeux depuis le Concile. Il s’agit d’un terrain fertile pour la nouvelle évangélisation.

    Le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, a évoqué l’importance des pèlerinages et les difficultés des communautés chrétiennes de Terre Sainte.

    Source http://www.radiovm.com/

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