Décédé il y a maintenant 40 ans, The King était un fervent chrétien et un homme tiraillé entre le succès, son mode de vie et la foi.
Le 16 août 1977, Elvis Presley s’éteint à Memphis, dans le Tennesse. Souffrant de plusieurs problèmes de santé, le King est retrouvé mort dans sa salle de bain après avoir pris plusieurs somnifères. Le surlendemain 50 000 et 100 000 personnes viennent lui rendre hommage à Graceland, sa maison où son corps est exposé, avant ses obsèques grandioses organisée le 19 août célébrées par le célèbre télé-évangéliste Rex Humbard. S’il est une icône incontestée de son vivant, avec plus de sept cent millions de disques vendus et 1 156 concerts outre-Atlantique, sa mort prématurée, à 42 ans, le propulse au rang de légende. Chaque année, plus de 600 000 visiteurs se rendent dans le jardin de Graceland afin de lui rendre hommage. « Avant Elvis, il n’y avait rien », affirmait John Lennon, célèbre cofondateur des Beatles, également disparu prématurémen, trois ans plus tard. Un élément essentiel de sa vie est pourtant souvent oublié : sa foi. En effet, le seul artiste ayant interprété du gospel à Las Vegas avait un jour déclaré dans celle qui est surnommé Sin city (« la ville du péché ») : « On écrit beaucoup de bêtise à mon sujet. On dit que je suis le “King”. Mais pour moi il n’y a qu’un seul roi, Jésus-Christ. »
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