• En suisse, le solaire paroissial n’est pas en Ber

    egl-solaire.jpg

    100 000 francs suisses ! Une belle somme que les Eglises réformées de Bern-Jura-Solothurn mettent à disposition chaque année pour la période 2013-2015 pour des projets d’installations solaires sur des bâtiments des paroisses sur ce secteur. En 2015, ce seront aussi 15 000 autres francs suisses mis à disposition pour des analyses énergétiques. Une démarche donc très pro-active pour aider les communautés locales à prendre à bras le corps la question des énergies renouvelables.

     

    Il y a quelques mois déjà, la Fédération des Églises protestantes de Suisse avait exprimé son soutient à  la stratégie énergétique 2050 de la Confédération, recommandant  cependant une limitation de la durée d’exploitation des centrales nucléaires, un appui renforcé apporté à l’énergie solaire, ainsi que l’intensification des mesures en faveur de l’efficacité énergétique. Ces Eglises soulignaient aussi déjà la nécessité d’améliorer l’efficacité énergétique pour réduire le gaspillage et inciter à des pratiques plus respectueuses. Cela peut même passer par une taxe CO2 sur les carburants,

    " quelles que soient les irritations provoquées par cette mesure. Il ne serait pas équitable, en effet, d’appliquer la taxe CO2 aux seuls combustibles, et notamment au mazout, tout en en exemptant les carburants."

    Cette prise de conscience des Eglises réformées suisses fait écho à ce que le rassemblement oecuménique de Bâle en 1989 disait déjà. Et en 2008 une étude intitulée « Éthique de l’énergie» de la Fédération des Églises, plaidait plus encore pour une évolution vers la « Société-à-2000-Watt ».

    DL

    Plus d’infos sur le site : http://www.oeku.ch

     

    Source http://ecologyandchurches.wordpress.com

    Autres dossiers


    votre commentaire
  • L’injustice continue pour soeur Dorothy

    e-e-21m.jpgSoeur Dorothy Stang n’aura donc pas eu droit longtemps à un semblant de justice. Cette religieuse américaine de 73 ans avait été exécutée le 12 février 2005 à cause de son engagement pour la défense des paysans sans terre et des projets de développement durable dans l’Etat brésilien du Para. L’homme arrêté et jugé alors, Vitalmiro Bastos de Moura, un grand propriétaire terrier, reconnu comme étant un des commanditaires du crime, avait été condamné à trente ans de réclusion criminelle. Mais la semaine dernière, cette condamnation a été annulée pour vice de procédure, du fait d’un délai d’étude du dossier jugé trop court par les avocats de défense qui, pourtant, avaient décidé de ne pas participer au procès à l’époque.

    La Commission de la pastorale de la Terre (CPT) de la région constate avec dépit que la volonté d’entraver la justice sur ces questions d’inégalités sociales criantes a donc bien fonctionné au bout du compte. Il faudra donc attendre un quatrième jugement dans cette affaire où l’on devine la pouvoir de nuisance des grands propriétaires terriens de la région.

    Un article récent rapporté par Courrier International évoquant la situation des producteurs de café et de poivre et fait le point sur la violence dans le pays liée aux inégalités criantes dans le monde rural brésilien :

    La violence ne faiblit pas dans les zones rurales du pays. Le 2 avril, Fábio Santos da Silva, un dirigeant du MST, a été criblé de balles par des hommes de main, à Iguaí, dans l’Etat de Bahia. Un mois et demi plus tôt, Cícero Guedes dos Santos, un autre militant de l’organisation, était assassiné à Campos dos Goytacazes, dans l’Etat de Rio de Janeiro, sur des terres occupées depuis 2000. Le nombre de victimes de conflits agraires reste important au Brésil, selon la Commission pastorale de la terre (CPT), une institution liée à l’Eglise catholique : 32 en 2012, contre 29 un an plus tôt. Entre 2000 et 2012, 458 militants ont été tués, majoritairement dans les Etats amazoniens du Pará et du Rondônia, dans le nord du pays. Ces crimes restent le plus souvent impunis. Dernier exemple en date, le 4 avril, le tribunal de Marabá, la capitale administrative du sud-est du Pará, a acquitté un grand propriétaire terrien commanditaire de l’assassinat d’un couple de militants écologistes, membres de la CPT, défenseurs de la forêt amazonienne. Le procureur a annoncé qu’il ferait appel de la sentence.

    Selon l’IBGE [l’Insee brésilien], 18 % des terres cultivables appartiennent à de grands propriétaires (possédant plus de 1 000 hectares), qui représentent moins de 1 % des exploitations rurales.

    Source : Article Urbi et Orbi. Claire Lesecrétain
    DL
    Source http://ecologyandchurches.wordpress.com
    Autres dossiers

    votre commentaire
  • Quand les églises deviennent vert(ueuses)

    eglise-Eco.jpg Le dernier numéro de la revue Courrier International cite un article du New York Times qui fait le point sur le verdissement des églises en Europe et aux Etats Unis. L’article évoque notamment la figure du P. Joe James qui, dans les années 70, avait mis en place plusieurs démarches éco-responsables autour de son église, dont 5 éoliennes !

    En Europe et aux Etats-Unis, les édifices religieux ne se convertissent que timidement aux économies d’énergie et aux panneaux solaires.

    Il y a plus de trente ans, après la crise énergétique [le deuxième choc pétrolier, en 1979] qui venait de frapper le monde, un prêtre catholique de Lubbock, au Texas, a pris position pour la défense de l’environnement. Sa paroisse avait besoin d’une nouvelle église, et le père Joe James s’est assuré que celle-ci aurait des fondations profondes afin de bénéficier de la meilleure isolation thermique possible. Il a également placé cinq éoliennes autour de l’église. La plus grande, haute de presque 25 mètres, était surnommée “Big Bird” [le grand oiseau].  


    “Je ne pense pas que nous puissions gaspiller l’énergie”, expliquait le père James dans une vidéo tournée à l’époque. Fixant la caméra d’un air grave, il affirmait que ce n’était pas seulement pour faire des économies qu’il souhaitait limiter la consommation d’énergie.

    Le père James, qui vit toujours près de Lubbock, était une exception. Depuis, peu d’églises ont fait des économies d’énergie une priorité. Selon les spécialistes, la conversion à des systèmes plus écologiques est particulièrement difficile pour les églises, comme pour tous les lieux de culte, à cause des spécificités architecturales et de la lenteur des prises de décision propre à ces institutions. Les éoliennes du père James ont elles-mêmes été démontées après son départ, dans les années 1990.


    Empreinte carbone.

    Pourtant, les conséquences du réchauffement climatique, pour les hommes et pour la nature, sont de plus en plus évidentes et encouragent certains responsables religieux à s’impliquer davantage. L’Eglise d’Angleterre a ainsi pour objectif de réduire son empreinte carbone de 42 % d’ici à 2020 et de 80 % d’ici à 2050. Selon Peter Pavlovic, qui s’occupe du programme environnemental de la Conférence des Eglises européennes, les inquiétudes provoquées par le changement climatique poussent de plus en plus de paroisses à sensibiliser à ce problème leur communauté et les dirigeants politiques. “Le réchauffement est causé par l’homme. Nous y participons, nous devons donc en assumer la responsabilité”, explique-t-il. 


     Réduire l’empreinte carbone des églises pourrait néanmoins se révéler plus difficile que prêcher l’écologie en chaire. Il y aurait fort à faire pour les églises, qui sont souvent des bâtiments anciens et mal isolés. Selon Bee Moorhead, directrice exécutive de l’association multiconfessionnelle Texas Impact, l’énergie est le deuxième poste de dépenses des églises, après les salaires des membres du clergé et du personnel. Les églises sont parfois si grandes que le chauffage doit être allumé deux jours avant le service dominical, ajoute Jochen Geraedts, spécialiste néerlandais de la conservation des édifices religieux. De plus, souvent, certaines parties des bâtiments qui ne sont pas utilisées sont tout de même chauffées. Selon lui, le principal objectif des églises est de faire des économies.


    Mais les investissements nécessaires peuvent donner le tournis. Il faut parfois débourser plusieurs centaines de milliers de dollars pour moderniser un système de climatisation ou de chauffage, et les héritages de l’Histoire, comme les vitraux, posent souvent de gros problèmes en termes de rendement énergétique, reprend Bee Moorhead. En outre, dans certains pays d’Europe et aux Etats-Unis, les subventions publiques aux économies d’énergie ont été réduites. Même quand des aides existent, il arrive que les organismes à but non lucratif ne bénéficient pas des mêmes avantages fiscaux que les entreprises.


    Par ailleurs, installer des panneaux solaires fait naître des difficultés sur le plan architectural et esthétique. En théorie, les toits des églises sont des emplacements idéaux, explique Jochen Geraedts. D’abord, les surfaces disponibles sont très importantes ; ensuite, comme la plupart des églises européennes ont été bâties dans l’axe est-ouest, la moitié de la toiture est orientée plein sud, une position optimale pour générer de l’énergie solaire dans l’hémisphère Nord. Toutefois, les toits doivent pouvoir supporter le poids des panneaux, et l’aménagement des monuments historiques est parfois encadré par des règles strictes.


    La conversion à l’énergie solaire fait partie des projets de l’église épiscopale St David, dans le centre d’Austin. Celle-ci propose de recycler les téléphones portables, les batteries et d’autres objets inattendus. Récemment, elle a amélioré ses systèmes de chauffage et d’air conditionné. Parfois, l’office est célébré en plein air. “Quel meilleur endroit pour prononcer un sermon sur la Création par une belle matinée de printemps ?” lance Rosera Tateosian, qui dirige le conseil paroissial pour l’environnement. Mais l’église, construite au XIXe siècle, est un bâtiment historique. “Les gens ont-ils vraiment envie de voir des panneaux solaires sur son toit ?”


    Fixations.

    En Angleterre, la cathédrale de Bradford a été équipée de 42 panneaux solaires en 2011, devenant ainsi la première à sauter le pas au Royaume-Uni. Selon le chanoine Andy Williams, le projet a coûté environ 50 000 livres [58 600 euros d’aujourd’hui]. L’investissement devrait être amorti en une quinzaine d’années. De crainte que les panneaux n’endommagent le toit si le vent souffle dans une certaine direction, des crochets de fixation ont été spécialement conçus pour la cathédrale.


    Cependant, l’un des obstacles les plus importants pour toute mutation écologique des églises est sans doute la manière dont elles fonctionnent. Vu le nombre de bénévoles impliqués dans une paroisse, explique Bee Moorhead, les réunions ont lieu de manière irrégulière et les procédures budgétaires sont lentes. “Les églises ne fonctionnent pas sur le même modèle économique que les entreprises”, conclut-elle.

    DL

    source http://ecologyandchurches.wordpress.com

    Autres dossiers


    votre commentaire
  • Quand Notre-Dame s’occupe du changement climatique

    ecologie-e-e.jpgDébut avril, l’université catholique américaine Notre Dame -une des plus réputées du pays- a organisé durant trois jours une rencontre multidisciplinaire intitulée « Changement climatique et bien commun ». Les 16 départements et instituts du campus de Notre-Dame se sont mobilisé autour de ce projet qui a donné la parole à de nombreux intervenants différents dont Dan Misleh, directeur de la Catholic Coalition on Climate Change et V. Ramanathan, professeur de climatologie et co-auteur d’un rapport publié par l’Académie pontificale des Sciences à propos de la diminution des glaciers de montagne à travers le monde.  L’université a ainsi désiré organiser un espace de parole ouvert, avec des scientifiques de renom, de manière à poser toute la complexité de cette thématique singulièrement absente des médias américains.

     

    Le deuxième jour de la rencontre, c’est l’aspect éthique des impacts sociaux de ces changements qui a été évalué, notamment via l’intervention de Celia Deane-Dromund, que nous avons déjà présenté sur E&E, qui a évoqué la doctrine sociale catholique et son regard sur le respect de la Création. « Ce n’est pas un sujet qui devrait intéresser uniquement quelques ‘eco-warriors’ ou des personnes directement liées aux questions environnementales. Il concerne désormais le sens du devoir et de la responsabilité  de tout chrétien. En d’autres mots, nous sommes bien là au cœur de l’Evangile. » Et de rappeler que la domination dont il est question dans la Bible est d’abord une invitation à un gardiennage juste de ce que Dieu nous confie et que c’est justement là le chemin spirituel chrétien. Quant à Stephen Gardiner, philosophe de l’université de Washington, il voit dans le changement climatique un carrefour de quatre tempêtes, globale, intergénérationnelle, écologique et théorique, créant ensemble une énorme tempête morale.

     

    DL Source : Brian Roewe, Eco Catholic

    Source http://ecologyandchurches.wordpress.com

    Autres dossiers


    votre commentaire




  • eglise-et-environ.jpg Aujourd’hui, le monde est préoccupé par l’état de l’environnement. L’Église partage ces inquiétudes. Lors de son audience avec les représentants des Églises et des communautés ecclésiales, ainsi que des différentes religions, après son élection au Siège de Pierre, le pape François a dit : « L’Église est consciente également de la responsabilité que tous nous portons envers ce monde, envers la création tout entière, que nous devons aimer et sauvegarder. »

     

    La Commission épiscopale pour la justice et la paix de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) a préparé un aperçu de huit thèmes centraux dans l’enseignement récent de l’Église sur l’environnement. « Ces extraits montrent comment, du point de vue catholique, les problèmes économiques, sociaux et environnementaux sont nécessairement reliés les uns aux autres », déclare la Commission épiscopale dans son document publié aujourd’hui. 

    Les diocèses, les paroisses, les mouvements ecclésiaux et les autres organismes catholiques voudront réfléchir et discuter sur l’enseignement de l’Église sur l’environnement. Le document est disponible sur le site Internet de la CECC et auprès des Éditions de la CECC. Des copies peuvent être commandées par téléphone au 1-800-769-1147, par courriel à publi@cecc.ca ou en ligne au www.editionscecc.ca.


    Version PDF

     

    Autres dossiers

     


    votre commentaire
  • Ecopape ?

    ecopape.jpg

     

    mars 26, 2013 | Poster un commentaire

     

    Le conclave 2013 aura fourni son lot de suspens. Une des questions intéressante fut de savoir s’il y avait dans le lot des papabiles un candidat « ecofriendly »… Le site Eco Catholic a mené l’enquête : le ghanéen Turkson ? Il a souvent plaidé pour la défense des pauvres dans les zones minières. L’italien Scola ? Il avait déclaré que la « voie pour une convergence urgente et collaborative entre l’écologie et la théologie est de poursuivre la logique de la Création avec amour. » Le philippin Tagle ? On le voit souvent se déplacer en vélo ou en transports en commun. Et le cardinal Maradiaga ? Il mène la course loin devant comme président de Caritas Internationalis, évoquant le changement climatique comme un « sujet qui engage la foi chrétienne » et poussant à la régulation des émissions de CO2.

     

    On a vu qu’au final, ce fut un candidat inattendu qui fut désigné. Il semble que ses premières déclarations, alliant fortement le respect de l’humain au respect de sa terre pourrait bien constituer un pas de plus dans la mobilisation écologique d’une Eglise catholique qui, pour l’heure dans bien des lieux en est restée, comme le dit le Fr Sean McDonagh (NCR) a une démarche un peu « vert pâle ».

     

    D’après un article de Brian Roewe, dans Eco Catholic du 12 mars 2013 DL

    Source http://ecologyandchurches.wordpress.com

    Autres dossiers


    votre commentaire
  • Nouvelle publication sur Eglises & écologies (E&E)

    François, le bien nommé

    by dlang

    " Si le nouveau pape fait la moitié de ce qu'il a réalisé dans son diocèse de Buenos Aeres, ce sera assurément un grand printemps pour l'Eglise".

    C'est un ami argentin qui s'exprimait ainsi hier soir en apprenant la nouvelle. Et dans les rues de la ville, "on aurait cru qu'on a gagné la coupe du monde de football" !

    francois-en-cavale.jpg Dans cette joie, on peut aussi s'émerveiller du prénom choisi par Mgr Bertoglio, en référence explicite à St François d'Assise. Un choix prometteur pour souligner le "choix préférentiel des pauvres", l'importance du dialogue inter-religieux. Et qui sait ? De belles déclarations et démarches dans le domaine de l'écologie ? Faut-il rappeler que ses collègues jésuites ont voté il y a quelques mois à peine un grand document appelant toutes les communautés de la Congrégation à agir pour "guérir un monde brisé" ?

    Et si les quelques fleurs déposées ce matin par le pape dans l'église Sainte Marie-Majeure à Rome pourraient bien annoncer un tel printemps ?

    DL

    dlang | mars 14, 2013 à 11:34 |


    votre commentaire
  • Nouvelle publication sur Eglises & écologies (E&E)


    Une franciscaine se met au vert

    by dlang

    pied-ecolo.jpg Parmi les auteurs américains catholiques travaillant sur les questions écologiques, voici Dawn M. Nothwehr qui est professeur d'éthique théologique à l'Université Catholic Theological Union à Chicago où elle occupe la chaire Erica and Harry John Family. Cette religieuse de la famille franciscaine (OSF) vit en communauté à Rochester, dans le Minnesota. Elle est aussi directrice du diplome d'Ethique héologique catholique et du programme de formation des responsables des missions de santé. Il est sans doute dommage que l'on ne connaisse pas davantage ses différents ouvrages dans le monde francophone. Des ouvrages de réflexion qui s'appuient beaucoup sur l'héritage franciscain. Son dernier ouvrage le révèle bien : "Empreintes écologiques" repart de la manière dont la théologie franciscaine et la tradition chrétienne ont déployé des trésors de spiritualité, de théologie et d'éthique pour tendre vers une vie plus accomplie, plus durable. On retrouve cette attention aussi dans des ouvrages plus anciens notamment dans "Luttes pour la justice environnementale et la santé à Chicago : un regard afro-américain" et aussi "Théologie franciscaine de l'environnement : une lecture introductive". A noter qu'elle propose aussi un cours enregistré dont l'intitulé est : "La terre est à Dieu : théologie catholique de la Création. Ecologie et environnement".

    On peut retrouver la religieuse dans cette rencontre dans cette rencontre filmée (pour ceux qui parlent anglais)

    http://youtu.be/kwW1TTXykRYDL
    Ecological Footprints: An Essential Franciscan Guide for Faith and Sustainable Living, par Dawn M. Nothwehr, OSF, Liturgical Press, 2012

    Pour le commander : ici

    Source http://ecologyandchurches.wordpress.com
    Autres dossiers

     


    votre commentaire
  • Nouvelle publication sur Eglises & écologies (E&E)

     

    Un pape s’en va, les intentions demeurent

    by dlang

    Benoit 16-copie-1 Au moment où le pape Benoît XVI transmet sa charge, il est peut être intéressant de constater que la dernière intention de prière générale qu'il laisse à l'Eglise catholique pour le mois de mars à venir est :

     "Pour que grandisse le respect de la nature, l’œuvre de Dieu confiée à la responsabilité humaine".

    DL

     
     
     
    Source http://ecologyandchurches.wordpress.com
    Autres dossiers
     
     

    votre commentaire
  • Nouvelle publication sur Eglises & écologies (E&E)

     

    Le Vatican sur la défense

     

      |

    ivoire.jpg  Si le Vatican est en ébullition après l’annonce de la renonciation du pape actuel, il n’en est pas moins vrai que la vie continue. Et les sujets de préoccupation ne manquent pas.

     

    Le 22 janvier dernier par exemple, leP. Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, a réagi à un article du  National Geographic qu’ E&E avait évoqué il y a quelques temps déjà, à propos du trafic illégal d’ivoire dans le monde.
    Il faut dire que le journaliste Oliver Payne, à l’origine de l’enquête de la revue, avait pris la peine, en septembre dernier, de demander lui-même au P. Lombardi une réaction sur le sujet, notamment du fait que certains pays ou réseaux catholiques continuent d’encourager ce trafic, pour pouvoir produire et écouler des objets de piété dans cette matière particulièrement prisée par les collectionneurs. L’auteur de l’article laissait même entendre que le Saint-Siège lui-même manquait un peu de discernement puisqu’il lui arrivait encore d’offrir des cadeaux en ivoire aux chefs d’Etat en visite auprès du souverain pontife.
    La réaction du P. Lombardi aura donc mis quelques mois à arriver. Il s’agit d’un petit billet, publié sur le site de la revue, laissant entendre qu’au contraire, « l’engagement du Vatican sur la question de l’usage religieux de l’ivoire ralentirait les massacres illégaux d’éléphants. »  Un message qui reçu en retour un grand nombre de courriels, souvent passionnels, inondant la boîte postale du P. Lombardi. Ce dernier vient de publier une note supplémentaire afin de réaffirmer la doctrine de l’Église sur la protection de l’environnement et l’attention envers les animaux, démentant notamment l’usage d’ivoire au Vatican, à l’exception de certains cadeaux reçus de la part de chefs d’Etat… Pour ce qui est du prêtre philippin impliqué directement dans le trafic illégal d’ivoire qu’évoque l’enquête, le P. Lombardi a rappelé que le Vatican n’était en rien engagé là-dedans. Le porte-parole du Vatican a proposé que le Conseil pontifical Justice et Paix, l’Académie pontificale des sciences et même Radio Vatican se mettent au travail sur ce sujet…

    Il y a urgence en effet, car, le rappelait un article récent reproduit par le journal Courrier International, « après les diamants de Sierra Leone et les mines du Congo, l’ivoire semble être la dernière ressource dont l’exploitation est nourrie par les guerres en Afrique. »

    Une fois encore, il ne s’agit donc pas d’une simple question d’écologie romantique, mais d’une compréhension globale d’une écologie où la place de la vie animale témoigne aussi de la qualité de nos relations humaines…

    DL

    Source : Apic

    Source http://ecologyandchurches.wordpress.com

    Autres dossiers


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique