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    Incendies en Russie - La canicule et la pollution font des ravages à Moscou

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    Photo : Agence Reuters Alexander Demianchuk
     
    Le smog recouvrait Moscou hier pour la sixième journée consécutive. Dans ce nuage, les concentrations en monoxyde de carbone et en particules toxiques sont deux à trois fois plus élevées que le niveau maximal considéré comme sans danger pour la santé.
    Moscou — Les morgues sont au bord de la saturation à Moscou, où la mortalité a doublé sous l'effet de la longue canicule et de la pollution toxique provoquée par les incendies de forêt qui ravagent l'ouest de la Russie.

    Les autorités recensent à présent 700 décès par jour, soit deux fois plus que l'été dernier, a rapporté hier le chef des services de santé moscovites, Andreï Seltsovky. Avec 1300 cadavres, les morgues de la capitale sont en passe d'atteindre leur pleine capacité et pourraient bientôt ne plus pouvoir faire face, a-t-il déclaré aux agences de presse russes.

    Andreï Seltsovky impute cette surmortalité à la vague de chaleur sans précédent qui étouffe la capitale depuis des semaines et à l'épais nuage de smog qui y rend l'atmosphère âcre.

    Cette pollution recouvrait la ville hier pour la sixième journée consécutive. Dans ce nuage, les concentrations en monoxyde de carbone et en particules toxiques sont deux à trois fois plus élevées que le niveau maximal considéré comme sans danger pour la santé. La pollution de l'air a même atteint un record ce week-end: elle était proche du septuple de ce plafond.

    En ce début de semaine, environ 550 incendies de forêt étaient dénombrés à travers la Russie, pour la plupart dans l'ouest du pays, selon le ministère des Situations d'urgence. Autour de Moscou, une quarantaine d'incendies faisaient rage.

    Les flammes ont pris dans les forêts et les tourbières au milieu de la pire canicule qu'ait connue la Russie depuis le début des relevés de températures il y a 130 ans. Se basant sur d'autres documents historiques, le chef des services météorologiques russe Alexandre Frolov estime même que ce record pourrait porter sur une période bien plus longue. «En 1000 ans, nos ancêtres n'ont ni observé ni enregistré une telle vague de chaleur», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. «Ce phénomène est absolument unique».

    Les maximales à Moscou flirtent quotidiennement avec les 38 degrés Celsius, contre une moyenne estivale habituelle de 24 degrés. Les prévisions ne laissent entrevoir aucun répit cette semaine.

    Au moins 52 personnes sont mortes directement dans les incendies de forêt qui ont détruit plus de 2000 maisons.

    Des vols à destination de Moscou ont été retardés ou dirigés vers d'autres aéroports. Le match de football qui doit opposer mercredi la Russie à la Bulgarie a été déplacé de Moscou à Saint-Pétersbourg à cause du smog.

    Les autorités russes ont reconnu que les 10 000 pompiers mobilisés ne suffisaient pas et ont envoyé des milliers de militaires combattre les flammes.

    Sur la blogosphère russe, de nombreux contributeurs laissaient éclater leur colère. Sur le site LiveJournal, très fréquenté, un blogueur appelait à la démission du premier ministre, Vladimir Poutine, du maire de Moscou, Youri Loujkov, et d'autres responsables politiques.
    Source http://www.ledevoir.com

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  • Inondations au Pakistan - Plus de sinistrés que pour le tsunami et les séismes du Cachemire et d'Haïti réunis

    Associated Press   10 août 2010  États-Unis
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    Photo : Agence Reuters Adrees Latif
    Des victimes du déluge attendaient hier des secours venant des hélicoptères de l’armée.
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    Islamabad — Avec plus de 13 millions de sinistrés, les inondations au Pakistan constituent une crise humanitaire encore plus grave que le tsunami de 2004 et les séismes au Cachemire et en Haïti réunis, ont estimé hier les Nations unies, soulignant que l'impossibilité pour les secours d'atteindre certaines régions affectées aggrave encore la situation.

    «L'ampleur de la tragédie est si immense qu'elle est difficile à évaluer», a déclaré le premier ministre pakistanais Yousuf Raza Gilani lors d'une visite hier à Multan, dans le centre du pays.

    Provoquées par des pluies de mousson torrentielles, les inondations ont fait plus de 1500 morts en deux semaines. Les Nations unies estiment qu'elles ont fait plus de 13,8 millions de sinistrés, soit deux millions de plus que si l'on additionne ceux du tsunami de 2004 dans l'océan Indien, du tremblement de terre de 2005 au Cachemire et du séisme de 2010 en Haïti. «Le nombre de personnes affectées par les inondations est plus élevé que les trois autres catastrophes réunies», a souligné Maurizio Giuliano, porte-parole de l'OCHA (Bureau pour la coordination des Affaires humanitaires). Ces trois événements avaient été plus meurtriers mais avaient fait moins de sinistrés: cinq millions pour le tsunami et trois millions pour chacun des deux tremblements de terre.

    Le premier ministre pakistanais estime lui aussi que la crise humanitaire actuelle est pire que celles causées par le séisme qui avait fait près de 80 000 morts au Cachemire en 2005, et l'opération militaire contre les talibans dans la vallée de Swat, qui avait fait plus de deux millions de déplacés au printemps 2009. Dans cette vallée, inaccessible par la route, jusqu'à 600 000 sinistrés sont hors de portée des secours depuis le début des inondations. Le mauvais temps empêche les hélicoptères de décoller, déplore Maurizio Giuliano. «Toutes ces personnes ont sérieusement besoin d'aide et nous sommes très inquiets de leur situation», déclare le porte-parole de l'OCHA.

    Les inondations ont plus particulièrement touché la province de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest) et se sont étendues ces derniers jours au Penjab et au Sind (centre et sud).

    Dans les régions de Shikarpur et de Sukkur, dans le Sind, des milliers de personnes campent sur des routes, des voies ferrées, sous des ponts, ou en tout lieu sec. Souvent, ils n'ont rien d'autre que les vêtements qu'ils portent. Parfois, ils ont une bâche en plastique pour se protéger de la pluie qui continue de tomber en trombes. «Nous avons réussi à échapper à la montée des eaux mais la faim va peut-être nous tuer», s'inquiétait Hora Mai, 40 ans, assise dans une route inondée de Sukkur, avec des centaines d'autres personnes. 
    Source http://www.ledevoir.com
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  • Tremblements de terres, feux de forets, inondations sont des d'événements meutriers et qui font souffrir de nombreux peuples, quel est notre part de responsabilité... sommes nous encore sensible aux difficultés de notre prochain ? ne nous fermons pas les yeux et dans un premier temps prions pour eux afin qu'ils de perdent pas confiance en demain et supportons les dans la mesure de nos possibilités avec les ONG qui sont sur place. Voici deux débuts d'articles parus dans Le Devoir du 7 Août.

     

    Fraternellement

    Richard


    Incendies de forêt - Moscou suffoque et appelle à l'aide

    Agence France-Presse   7 août 2010  Europe
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    Photo : Agence Reuters
    Moscou suffoque et appelle à l'aide

    Moscou — Les pires feux de forêt dans l'histoire de la Russie moderne ont contraint hier les autorités à faire appel aux volontaires, après avoir dû déplacer des missiles et organiser une surveillance des zones à risque nucléaire, et alors que Moscou suffoquait, noyée dans une épaisse fumée.

    Le ministère des Situations d'urgence, qui lutte contre ces incendies sans précédent, a lancé un appel à «toutes les personnes souhaitant apporter leur aide» dans la région de la Russie centrale, a annoncé un porte-parole. Selon le ministère, la situation reste «compliquée» dans les régions de Nijni-Novgorod et de Moscou».

    Ainsi, près de 500 militaires abattaient hier les arbres de la forêt autour du centre nucléaire de Sarov, situé dans la région de Nijni-Novgorod à 500 km à l'est de Moscou, pour écarter définitivement le risque de propagation du feu.

    Les autorités ont néanmoins annoncé avoir évacué du centre tous les matériaux radioactifs. tout l'article ICI

     


     

     

    Inondations - La situation s'aggrave encore au Pakistan

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    Photo : Adrees Latif
    Des millions de Pakistanais ont été déplacés par la crue des eaux.
    Sukkur — Le Pakistan a décrété l'alerte rouge hier face à l'aggravation des inondations catastrophiques qui ont gagné le Sud du pays et fait douze millions de sinistrés dans les deux provinces jusqu'à présent les plus touchées, alors que l'Inde voisine était meurtrie à son tour.

    Dans une adresse télévisée à la nation, le premier ministre pakistanais, Yousuf Raza Gilani, a lancé un appel à la communauté internationale pour une aide immédiate à son pays.

    «Je voudrais demander à la communauté internationale d'apporter son soutien et son aide au Pakistan pour alléger les souffrances des personnes touchées par les inondations», a-t-il déclaré.

    Selon l'Autorité pakistanaise de gestion des sinistres, «12 millions de personnes ont été touchées» par les inondations dans les seules provinces du Pendjab (centre) et de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest). tout l'article ICI
    Source http://www.ledevoir.com

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  • Mont Logan : Greenpeace renonce à atteindre le sommet

    Actualité - 18 juin, 2010
    L’équipe d’alpinistes québécois de Greenpeace, qui a commencé une expédition vers le mont Logan il y a douze jours pour demander aux dirigeants du G8 et du G20 que des mesures urgentes soient prises pour sauver le climat, a été forcée d’abandonner son périple pour des raisons de sécurité.

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    Pierre Boutin, Frederic Bleau et Jean Philippe Leblanc au Camp 2. © Greenpeace

    L’équipe, composée de Frédéric Bleau de Montréal, bénévole à Greenpeace et alpiniste en tête du peloton, et des alpinistes expérimentés, Pierre Boutin et Jean-Philippe Leblanc, ont toujours l’intention de diffuser le message que le monde ne peut plus encaisser plus de retard dans la lutte aux changements climatiques, une crise écologique déjà responsable de 300 000 décès par année, selon le Forum humanitaire mondial.


    « Nous nous sommes lancés dans cette aventure risquée vers le plus haut sommet du pays parce que nous voulions que les dirigeants du G8 et du G20 visent plus haut en matière de lutte contre les changements climatiques, affirme. Il est temps d’agir pour le climat et nous voulons que les décideurs du G8 et du G20 entament eux aussi cette ascension. »

    - Frédéric Bleau du mont Logan -


    L’équipe, alors en route vers le deuxième camp, a du abandonner l’expédition lorsque l’un des alpinistes est tombé dans une crevasse de 15 mètres de profondeur recouverte de neige des suites d’une tempête à laquelle il avait survécu. Le grimpeur n’a pas été blessé, et l’équipe a réussi à le sortir de la crevasse, mais du matériel essentiel à la continuité de l’expédition a été perdu dans l’incident. Il s’agissait de la dernière étape avant l’ascension vers le sommet. Rappelons que seulement 25 pour cent des aventuriers qui entreprennent l’ascension du mont Logan parviennent au sommet qui culmine à environ 6000 mètres.

    L’expédition de Greenpeace vers le deuxième plus haut sommet de l’Amérique du Nord a été planifiée avant les rencontres du G8 et du G20 à Huntsville et à Toronto, en Ontario, du 25 au 27 juin, afin d’attirer l’attention des dirigeants mondiaux et de faire pression sur les décideurs pour qu’ils prennent des mesures concrètes contre les changements climatiques. Du plus haut sommet au pays, les activistes devaient déployer une bannière porteuse du message : ‘’G8/G20 : Stop climate change’’ (« G8/G20 : Mettez fin aux changements climatiques »).

    « Les pays du G8 G20 ont le pouvoir d’empêcher une crise climatique catastrophique , affirme Virginie Lambert Ferry, responsable de la campagne Climat-Énergie chez Greenpeace. Il relève de leur responsabilité de fixer des objectifs plus élevés en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d’indiquer la voie à suivre pour une économie verte, de cesser d’accorder des subventions pour le développement des combustibles fossiles et de verser des financements aux pays en développement pour qu’ils puissent lutter contre les changements climatiques. »

    L’expédition a été organisée par Haut Défi, une entreprise montréalaise spécialisée dans l’organisation d’expédition d’escalades en montagne, en collaboration avec Greenpeace.

     

    Source http://www.greenpeace.org/canada/fr

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  • La marée noire met BP au centre des rumeurs

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    (image sur Internet)

     

    Après l’explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, l’incertitude autour du coût financier pour BP multiplie les rumeurs sur la compagnie pétrolière britannique, que ce soit une OPA ou une prise de participation des fonds souverains du Moyen-Orient

    BP risque-t-elle la faillite ?

    Probablement pas. La compagnie pétrolière a dépensé pour l’instant un peu plus de 3 milliards de dollars (2,5 milliards d’euros) pour tenter d’arrêter la fuite, nettoyer le pétrole, et verser les premières compensations aux victimes. C’est peu pour une entreprise qui a réalisé 27 milliards de dollars de bénéfice avant impôt l’an dernier, et surtout qui devrait disposer de 15 à 20 milliards de dollars de trésorerie cette année, selon les calculs des analystes.

    La somme versée jusqu’à présent ne sera cependant qu’une toute petite proportion de la facture finale. Celle-ci est aujourd’hui presque impossible à estimer parce qu’elle dépend des poursuites judiciaires auxquelles BP fera face. Elle dépend aussi de la quantité de pétrole qui fuit : la loi américaine prévoit une amende de 4 300 dollars par baril écoulé en cas de « négligence extrême », mais de 1 100 dollars dans les autres cas. Et personne ne sait exactement combien de pétrole s’écoule. Suivant les estimations, l’amende peut aller de 5 à 20 milliards de dollars.

    Seule certitude : BP a trouvé un accord avec la Maison-Blanche le mois dernier pour créer un fonds de dédommagement de 20 milliards de dollars, financé à raison de 5 milliards par an. Là encore, les analystes estiment que BP peut faire face à cette somme. Pour autant, même pour BP, ce sont des montants très importants. L’entreprise a donc décidé de suspendre le versement des dividendes jusqu’à fin 2010. Elle va aussi accélérer un programme de vente d’actifs. Ses activités en Argentine, en Colombie, au Venezuela et au Vietnam seraient notamment à vendre.

    Si BP peut faire face financièrement, pourquoi les rumeurs d’OPA ?

    La plupart des analystes juge une Offre publique d’achat (OPA) par un concurrent de BP peu probable. Néanmoins, en Bourse, BP vaut aujourd’hui deux fois moins qu’il y a trois mois. Cela pourrait aiguiser des appétits. Un tel scénario se heurte cependant à de sérieuses difficultés.

    D’une part, qui voudrait acheter cette entreprise sans connaître le coût des dommages dans le golfe du Mexique ? D’autre part, une offre des grandes compagnies pétrolières occidentales (Exxon Mobil, Royal Dutch Shell…) se heurterait à des problèmes de loi sur la concurrence, tandis qu’une offre venant des sociétés du Moyen-Orient ou de Chine se heurterait à une opposition politique, notamment aux États-Unis.

    Une autre solution serait une injection d’argent venant des fonds souverains du Moyen-Orient. Ainsi, Shokri Ghanem, le président de la compagnie pétrolière nationale de Libye, a publiquement déclaré qu’il « recommanderait » à son gouvernement d’acheter des actions BP. La présence hier à Abou Dhabi de Tony Hayward, le directeur général de BP, ne peut que renforcer ces rumeurs.

    Que font les gouvernements britannique et américain face à BP ?

    Washington a demandé hier d’être informé à l’avance de toute vente d’actifs importante de BP, et de transferts significatifs d’argent. Cette exigence est hautement inhabituelle. BP est une entreprise privée et cotée en Bourse, qui n’a légalement pas à rendre de comptes au gouvernement américain. Mais l’entreprise est sous une telle pression politique qu’elle n’a guère d’autre choix que de collaborer avec la Maison-Blanche.

    Du côté britannique, le gouvernement prépare désormais un plan d’urgence en cas de faillite de la compagnie pétrolière. Que comprendrait ce plan ? Un plan de sauvetage similaire à celui opéré pour les banques fin 2008 ? Aucun détail n’a été dévoilé pour l’instant. Seule certitude : BP est une entreprise clé pour la Grande-Bretagne. Elle y emploie 10 000 personnes, et extrait 168 000 barils par jour en mer du Nord.

    Sébastien MARTIN, à Londres

    Source http://www.la-croix.com

     

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    Tirer une leçon d’humilité de la marée noire aux Etats-Unis
    Editorial du porte-parole du Saint-Siège

    Maree-noire.jpg(photo-Reuters/Sean Gardner/Greenpeace) ROME, juin 2010 (ZENIT.org) - La catastrophe écologique provoquée par la marée noire dans le Golfe du Mexique doit être une leçon d'humilité pour toutes les activités humaines, pas seulement dans le domaine de la production énergétique, explique le porte-parole du Saint-Siège.

    Le père Federico Lombardi, S.J., directeur du Bureau de presse du Saint-Siège fait une analyse des deux mois de pétrole déversé dans le Golfe du Mexique suite à l'explosion d'une plate-forme de la compagnie pétrolière BP ayant causé des fissures dans les fonds marins.

    « Les dimensions de la catastrophe sont difficilement estimables, mais sont certainement immenses et s'amplifient », souligne le porte-parole du Saint-Siège dans le dernier éditorial d'« Octava Dies », le bulletin hebdomadaire du Centre de télévision du Vatican, dont il est le directeur.

    « D'autres très graves catastrophes environnementales liées aux activités humaines nous viennent à l'esprit comme celle de l'usine chimique de Bhopal, en Inde, en 1984, ou celle de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine en 1986, qui sont la cause de nombreux morts et ont provoqué des dommages encore plus grands aux personnes ».

    « Ce qui frappe dans ce cas, c'est le sens d'impuissance et de retard à trouver une solution devant ce genre de catastrophe, de la part d'une multinationale pétrolière considérée parmi les plus grandes et, techniquement, les mieux équipées du monde, mais également de la part du pays le plus puissant de la terre ».

    « Cela paraît incroyable, mais c'est un fait. Il ne s'agit pas de l'éruption d'un volcan, mais d'un trou relativement petit fait par l'homme au fond de la mer. Pourtant, en deux mois, scientifiques et techniciens très spécialisés n'ont toujours pas réussi à le boucher ».

    « Saurons-nous en tirer une leçon de prudence et d'attention dans notre manière d'utiliser les ressources de la terre et de jouer avec les équilibres de la planète? », s'interroge le père Lombardi.

    « Certes, beaucoup de choses changeront dorénavant dans le domaine de l'extraction du pétrole pour la rendre plus sûre. Mais nous pouvons peut-être en tirer une leçon d'humilité », ajoute-t-il.

    « La technique fera toujours des progrès. Mais si dans des processus de production relativement simples, elle s'avère aussi impuissante, comment ferons-nous si des processus bien plus complexes devaient nous échapper des mains, comme ceux ayant trait à l'énergie contenue dans le noyau de la matière ou plus encore dans les processus de la formation de la vie ».

    « Benoît XVI avait bien raison de terminer sa dernière encyclique sur les grands problèmes de l'humanité aujourd'hui par un chapitre sur la responsabilité dans la manière d'utiliser le pouvoir et la technique », conclut le père Lombardi.

     

    Source www.zenit.org

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    LES CHRÉTIENS ET LES ANIMAUX

     

    Richard Chartier, ofs, M.Sc.


     

    (image tiré du livre de Jean Gaillard, "Les animaux nos
    humbles frères", éd. Fayard, 1986)
     

     

    Les-animaux-nos-humbles-freres.jpg  Dans le monde occidental, l'émergence de la protection animale se développe dès le 16e siècle en Angleterre avec l'arrivée de nouvelles sensibilités envers les animaux (voir à ce sujet l'excellent ouvrage de Keith Thomas "Dans le jardin de la nature, la mutation des sensibilités en Angleterre à l'époque moderne (1500-1800), éd. Gallimard, 1985) appuyées par l’enseignement religieux et philosophique de l’époque.  Les protestants ont depuis longtemps développé une approche différente des catholiques par rapport à la nature et aux animaux. Ils considèrent en effet que protéger l'animal est un devoir moral pour le bien de l'humanité, rapprochant l'homme du plan de Dieu sur le monde.

     

    En 1824, à Londres, la première société de protection animale au monde voit le jour sous le nom de Society for the Prevention of Cruelty to Animals (SPCA). Le fondateur est un pasteur, le révérend A. Broone.  Des réformateurs protestants d'autres pays s'inspirent de cette œuvre humanitaire qui désire combattre la violence et la souffrance des créatures innocentes et fondent des SPCA: à New-York (1828), au Massachusetts (1835), au Wisconsin (1838), à Paris (1845) et à Montréal (1869). 

     

    Pendant ce temps, L'Église catholique demeure généralement silencieuse sur la question animale jusqu'à tout récemment alors que Jean-Paul II a déclaré, en 1979, que la "protection animale est une éthique chrétienne". Alors que les protestants réfléchissent depuis longtemps sur une théologie de l'animal  (le pasteur Andrew Linzey, auteur de plusieurs ouvrages sur la théologie et l'animal, dirige depuis 2006 le département "Oxford Centre for Animal Ethics" de l'Université d'Oxford, le premier centre universitaire théologique sur l'animal au monde), les catholiques préoccupés par la question animale tentent, de leur côté, d'établir une théologie catholique de l'animal, initiée principalement par des laïcs. Soulignons le travail extraordinaire de Jean Gaillard, co-fondateur avec Marguerite Prestreau en France de l'Association Catholique pour le Respect de la Création Animale, qui a rédigé de nombreux textes sur les animaux et le christianisme. Citons un extrait de l'introduction de son livre "Les animaux, nos humbles frères" (éd. Fayard, 1986): "…les Églises chrétiennes ne se sont pas assez souciées du sort des animaux et du comportement de leurs fidèles envers eux. Elle provoque une réelle incompréhension chez ceux qui aiment les animaux et les éloigne souvent du christianisme, ce dont la majorité des chrétiens n'a même pas conscience, convaincus que les animaux n'ont rien à voir avec la religion. Cela est dommageable pour les animaux, pour les hommes et pour la religion".

     

    Une autre organisation française, la Fraternité Sacerdotale Internationale pour le Respect de l'Animal (FSIRA), fondée en 2004, " a la particularité d'être composée majorit airement de prêtres de l’Église Catholique qui souhaitent promouvoir le débat sur l'Ani mal au sein de leur Église. Elle part du constat que, pour l'Église de ce début du XXIè siècle, d u fait de l'ère de l'industrialisation et de sa mondialisation, l'animal n'occupe plus la place que Dieu lui a accordé, notamment dans les textes fondateurs du judaïsme et du christianisme, textes de la Genèse et d'Isaïe. (extrait des statuts de l'organisme). Le fondateur, l'abbé Olivier Jelen, écrivait dans le bulletin (03-09) de l'organisme: "Notre Fraternité en appelle à l'ouverture des consciences, également dans l'Église, à la condition animale. Ouvrons les consciences de nos contemporains à l'importance d'une bonne gestion de la Création. Aucun être vivant ne doit souffrir du manque de respect à son égard. Dieu ne pose-t-il pas son regard aimant de Créateur sur tous les êtres vivants ? "                                                                                                  (image - François et le loup de Gubbio)                                                                                                                                                                                                            Francois-et-le-Loup-de-Gubbio.jpg                                                                                              

    Je suis membre de ces deux organismes qui m'appuient et m'encouragent dans mon travail de sensibilisation ici au Québec. Lors des derniers JMJ à Sydney où j'ai animé un atelier sur François d'Assise et le respect de la création animale, ils m'ont généreusement aidé à défrayer les frais de voyage. Au Québec, il n'existe aucune association catholique pour la défense des animaux et malgré mes efforts je n'ai obtenu jusqu'ici aucun résultat. Les québécois demeurent très distants sur cette question contrairement aux autres provinces du Canada où l'on retrouve plusieurs organismes de défense et de protection des animaux. Même nos lois sont désuètes et dépassées ! Nous sommes encore imprégnés, probablement de manière inconsciente, de l'ancienne mentalité de l'Église catholique qui enseignait que l'homme devait dominer et exploiter la nature y compris l'animal. En effet, au lieu de considérer l'animal comme un frère à la manière de François d'Assise, les catholiques d'ici et les québécois en général éprouvent beaucoup de difficulté à poser un regard neuf sur l'animal et à renouveler leurs rapports avec lui. Malgré tout, je garde espoir de voir un jour une organisation catholique ou oecuménique pour la défense et la protection des animaux au Québec car je sais que l'Esprit Saint travaille fort…  


    Source : publié dans le journal web bimensuel
    "Sentiers de foi" (Vol.5, no.14, 16 juin 2010).

     

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     « Donnez-moi. Donnez-moi de l’oxygène… »

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    Le pétrole coule, sans véritable contrôle,  dans les eaux du Golfe du Mexique.    « Pas de solution définitive avant le mois d’août, pour colmater le puits de pétrole dans le Golfe du Mexique! », lit-on dans les quotidiens.   Depuis le 20 avril dernier,  68 millions de litres de pétrole ou 151 millions de litres par jour?  La quantité varie selon les sources d’information. Une chose est certaine : la biodiversité en prend pour son rhume pour des années sans parler des centaines de familles désormais sans gagne-pain.

     

    L’économie au service du bien commun?  On n’en finit plus de découvrir que les grandes institutions financières de la planète jouent d’habiles astuces pour gonfler la bulle  financière. Un ballon éclate et oups les petits paient pour les dommages.  Un  pays comme l’Islande en banqueroute est à la recherche de grands dirigeants de ses propres banques,  voleurs en cavale dans des îles ensoleillées.  Ailleurs, on a l’audace de demander aux grecs, aux espagnols et à tant d’autres de se serrer la ceinture.  Mais dans quel paradis se cachent les responsables?

     

    Notre classe politique, à tous les niveaux,  donne un étrange spectacle. Le cynisme de la population envers les personnes qui la composent n’a jamais été aussi persistant. Se maintenir au pouvoir à tout prix, chercher à le contrôler par d’étranges manœuvres. On verra plus tard pour le bien commun!

    D’aucuns ont mal à leur Église. Dans sa lettre au cardinal Ouellet, le cri du cœur de sœur Marguerite Rivard arrimée aux souffrances des femmes en est l’expression la plus audacieuse et dérangeante.

     

    Quel sera notre été?  À quatre pattes à sarcler votre jardin, à cueillir des fruits sauvages ou debout à admirer tranquillement la splendeur du fleuve ou des rivières, ou encore en s’aidant d’une canne pour respirer l’air frais du matin,  on pourra chanter le cantique des créatures, avec raison.  Pourquoi ne pas compléter avec Diane Dufresne : « Donnez-moi. Donnez-moi de l’oxygène… »?  L’humanité en a grandement besoin. 

     

    Pierre Viau, ofmcap

     

    Source:l'Écho du

    Service intercommunautaire d'animation franciscaine (Canada)

     

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  • La marée noire provoque des remous entre Londres et Washington
    (image chezplume.blog.lemonde.fr/<wbr>) maree-noir.jpg

    Débordé par la marée noire, BP pourrait être obligé de suspendre le versement de son dividende, ce qui compromettrait les retraites de millions de Britanniques

    La marée noire dans le golfe du Mexique dure depuis deux mois. Alors qu’un colmatage complet prendra plusieurs mois, l’affaire s’envenime sur le plan politique. Le président américain, Barack Obama, qui entame aujourd’hui sa quatrième visite dans la région touchée, tient un langage très dur contre la compagnie pétrolière BP, ce qui agace les Britanniques.
     
    Au cœur du problème, la rhétorique utilisée par le président américain. Celui-ci parle de « British Petroleum », bien que ce ne soit plus le nom officiel de BP depuis une décennie. Il a aussi été dur envers Tony Hayward, directeur général de BP, affirmant qu’il « l’aurait viré » s’il avait travaillé pour lui. La droite britannique, chatouilleuse sur l’orgueil national, a réagi. « Je pense qu’il y a quelque chose d’un peu inquiétant concernant la rhétorique anti-britannique qui semble s’infiltrer en Amérique », a lancé Boris Johnson, maire de Londres.

    Au téléphone, samedi, Barack Obama et le premier ministre britannique David Cameron ont tenté de déminer le terrain. Le leader britannique a tenu à rappeler que la Maison-Blanche n’avait aucun intérêt à briser BP. L’entreprise, basée à Londres, est possédée à 40 % par des actionnaires britanniques, mais aussi à 39 % par des actionnaires américains. Barack Obama a souligné que « ses frustrations concernant la marée noire n’avaient rien à voir avec l’identité nationale ». Il ajoute n’avoir « aucun intérêt à diminuer la valeur de BP ».

    Vers une facture de dix milliards d'euros

    Car l’affaire pose un grave problème de retraites. BP, dont la valeur en Bourse a chuté de moitié depuis le début de la marée noire, est l’une des entreprises préférées des fonds de pension britanniques, attirées jusqu’à présent par le versement d’un dividende très généreux. Or, l’administration américaine demande à BP de suspendre ce versement, pour conserver son argent afin de payer les dommages dans le golfe du Mexique.

    BP avait affirmé avoir assez d’argent pour payer les dommages, tout en versant un dividende. La marée noire lui a coûté pour l’instant 1,2 milliard d’euros, à comparer à un bénéfice avant impôts de 21 milliards l’an dernier. Le coût devrait cependant augmenter fortement. Outre le nettoyage, la compensation de milliers de petites entreprises (pêcheurs, hôteliers…) pourrait coûter très cher.


    Combien ? Les analystes tablent actuellement sur une dizaine de milliards d’euros. Mais si Barack Obama décide de prendre des mesures punitives, la somme pourrait atteindre 30 milliards d’euros, selon les estimations les plus hautes. Pour calmer la colère, BP pourrait être sur le point de faire une concession sur le dividende. Son conseil d’administration se réunit par vidéo-conférence aujourd’hui et serait prêt à suspendre le paiement pendant quelques trimestres, le temps que l’affaire politique se soit calmée. Son président, Carl-Henric Svanberg, est convoqué à la Maison-Blanche ce mercredi pour s’expliquer, et il souhaite sans doute pouvoir arriver avec des concessions.

    Catastrophe écologique

    Pendant ce temps, BP tente de colmater la fuite. Depuis la semaine dernière, l’entreprise a réussi à pomper environ 15 000 barils par jour. Mais cela signifie qu’entre 5 000 et 20 000 barils supplémentaires continuent à fuir quotidiennement, et cela pourrait durer plusieurs mois. La quantité totale de pétrole épanchée, très difficile à mesurer, se rapproche désormais de celle de la marée noire due à l’Amoco Cadiz en Bretagne en 1978. Et elle dépasse largement celle de l’Exxon Valdez en Alaska, ou celle de l’Erika, toujours au large de la Bretagne. Si le pétrole n’a pas encore atteint les côtes, la catastrophe écologique est déjà là.

    Sébastien Martin, à Londres

    source http://www.la-croix.com


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  • Un désastre sans fin

    Après l'échec du colmatage de son puits de pétrole, BP n'entrevoit aucune solution définitive avant le mois d'août

    Cette image satellite de la NASA transmise samedi par Reuters montre l’étendue de la nappe de pétrole le 23 mai (zone claire) dans le golfe du Mexique, entre la Louisiane et la Floride. Selon Washington, il s’agit «probablement» de la pire catastrophe environnementale de l’histoire des États-Unis.
    Photo : REUTERS/National Oceanic and Atmospheric Administration
    Cette image satellite de la NASA transmise samedi par Reuters montre l’étendue de la nappe de pétrole le 23 mai (zone claire) dans le golfe du Mexique, entre la Louisiane et la Floride. Selon Washington, il s’agit «probablement» de la pire catastrophe environnementale de l’histoire des États-Unis.
    BP a épuisé toutes les solutions immédiates et définitives à la mégacatastrophe naturelle qui frappe le golfe du Mexique, si bien que la compagnie pétrolière n'a plus espoir d'enrayer complètement l'écoulement de millions de litres de pétrole avant la fin de l'été.

    La multinationale va tenter tout au plus de ralentir «au moins jusqu'en août» le déversement de pétrole dans le golfe du Mexique avec un nouveau couvercle en attendant l'achèvement de puits secondaires, a fait savoir, hier, le directeur général du géant pétrolier, Bob Dudley, après l'échec cuisant de l'opération «étouffement par le haut».

    BP a annoncé samedi l'échec de l'opération «étouffement par le haut» (top kill) visant à colmater le puits en injectant des débris solides dans le puits. «Nous sommes déçus. Nous n'avons pas été capables de maîtriser le flot du puits. L'écoulement était trop important», a affirmé M. Dudley.


    Le groupe pétrolier place maintenant ses espoirs dans la construction de puits secondaires qui seront prêts en août pour colmater définitivement la fuite. D'ici là, BP entend «mettre un couvercle au sommet du puits». L'opération, qui ne permettra pas forcément de recueillir tout le flot, mais de capter et de diriger vers un navire en surface la «majorité du gaz et du pétrole», pourrait prendre quatre à sept jours.


    Comme toutes les précédentes «solutions» tentées depuis l'accident de la plateforme Deepwater Horizon, qui a explosé le 20 avril et sombré deux jours plus tard, cette opération de la dernière chance s'annonce risquée et sans garantie de succès.


    Avant de mettre en place son nouveau capuchon, BP entend cette fois-ci sectionner le tuyau endommagé qui relie le puits à la plateforme échouée au fond de l'océan. Cela entraînera «peut-être une petite augmentation» du flot de pétrole s'écoulant dans la nature, reconnaissait hier Bob Dudley, «mais pas une grosse et peut-être aucune augmentation».


    «Si nous pouvons contenir le flot du puits entre maintenant et le mois d'août et faire en sorte que le pétrole ne se répande pas dans la mer, ce sera une issue positive. Ensuite, si nous parvenons à totalement arrêter l'écoulement grâce à un puits secondaire, ce sera aussi une bonne nouvelle», a-t-il poursuivi.


    BP va donc revenir à une solution semblable à celle du couvercle de confinement qui avait échoué, début mai, à cause de la formation de cristaux de glace sous l'effet du gaz et de l'eau. «Nous avons appris des choses de l'expérience précédente. Cette fois-ci, nous allons faire circuler de l'eau de mer chaude autour de la bouche pour empêcher la formation de cristaux», a souligné le représentant de BP.


    La pire catastrophe environnementale


    La conseillère en politique énergétique à la Maison-Blanche, Carol Browner, a souligné que la dernière tentative infructueuse d'arrêter la catastrophe avait provoqué une augmentation temporaire des volumes relâchés de l'ordre de 20 %.


    Elle a aussi soutenu que la marée noire dans le golfe du Mexique était peut-être la pire catastrophe environnementale de l'histoire des États-Unis.


    Un groupe d'experts mandaté par le gouvernement estime qu'entre deux et trois millions de litres se sont écoulés chaque jour depuis le début de la marée noire, alors que, jusqu'à présent, les autorités et BP, groupe qui exploitait la plate-forme Deepwater Horizon, avaient estimé que 800 000 litres s'échappaient quotidiennement à 1500 mètres de profondeur.


    Dans le meilleur des scénarios, ce sont déjà 68 millions de litres de pétrole qui se sont répandus en mer. Dans le pire, on parle de 151 millions de litres.


    Hypothèses contestées


    Par ailleurs, le grand patron de BP, Tony Hayward, a contesté les hypothèses de scientifiques selon lesquelles le pétrole qui se répand dans le golfe du Mexique pollue le fond marin. M. Hayward a soutenu que le pétrole se concentrait à la surface de l'eau et que les échantillons prélevés par ses employés ne montrent pas de nappes de pétrole en profondeur.


    Pourtant, plusieurs universitaires ont relevé des «nuages» de pétrole à des kilomètres de la fuite principale et à des centaines de mètres sous la surface de l'eau.


    En 1989, 42 millions de litres s'étaient répandus à la suite du naufrage du pétrolier Exxon Valdez sur les côtes de l'Alaska.


    Carol Browner a assuré que le gouvernement fédéral était «préparé au pire», c'est-à-dire l'hypothèse où la fuite de pétrole continuerait jusqu'à la fin des travaux de creusement de puits de secours, prévue pour août.


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    Avec l'AFP, AP, Reuters et Libération
    source http://www.ledevoir.com

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