• EXTRAIT (3) du LIVRE - Méditer au temps du Covid: - Elisabeth

    Bonjour mes amis, en ce temps de pandémie je vous propose la réflexion suivante..

    Méditer au temps du Covid: et en sous titre;
    Mettre son souffle dans le souffle de l'Esprit Saint

    Changer notre vision, notre ressenti..... voici donc un autre EXTRAIT
     

     

                        

      Nous y sommes : en ce début de rentrée scolaire de l’année 2020 - 2021,  le port du masque est rendu obligatoire dans l’espace public. Il l’était dans les espaces clos, il le devient dans la rue. Un nouveau slogan du salut est lancé :« Protégeons-nous les uns les autres, sortons masqués. » . Cette règle d’hygiène publique est en passe de devenir une règle éthique : sortir masqué c’est « aimer son prochain comme soi-même ».

    Le port de ce masque qui cache nos visages , qui gênent, lui aussi, notre respiration, qui rend notre élocution moins audible, en chagrine et impatiente plus d’un ! De plus, derrière ce bout de tissus opaque, impossible de deviner si la personne qui nous fait face est gaie ou triste, soucieuse ou peinée, en colère ou enthousiaste, si elle rit, ricane ou fait la grimace…

    On ne voit plus que des yeux, et des oreilles !

        La bonne nouvelle : le fait de ne plus voir avec évidence, de ne plus savoir, nous permettra peut-être de de mieux écouter, être présent à celui qui me fait face et peut-être, verrons-nous se révéler, par-delà tous ces visages voilés, celui qui en nous, est visage: le fils, le christ et par-delà, le Père. 

        Le mot visage en hébreu se dit panim, il est toujours pluriel parce que le visage n’est jamais unique, il se perçoit sous forme de multiples facettes. Toutes les espèces animales ont le même faciès, tandis qu’aucun homme n’a le même visage: ils sont tous différents parce que tous sont à l’ image de Dieu. Cela signifie que nous pouvons capter quelque chose de notre créateur dans la singularité du visage de l’autre, comme du nôtre.

    Nous oublions cette réalité ontologique tant ce visage divin est enfoui sous tous les masques dont nous le recouvrons consciemment ou non, pour diverses raisons en notre personne. Le substantif français « personne » dérive du latin « persona » qui signifie « masque de théâtre ». Il laisse à penser que chaque personne se sert d’un masque, d’un écran dans son rapport à l’autre, un écran qu’on ne voit généralement pas soi-même tant on s’y identifie, confondant notre être profond et notre « persona ». Chacun est un étranger pour l’autre et peut être aussi pour lui-même s’il ne prend pas le temps du « face à face », du panim el panime en hébreu.

    Élisabeth

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