• FI Newsletter - été 2015

    Salutations du Bureau de FI!

    Nous vous remercions pour votre soutien et votre intérêt pour le travail de FI, qui vise à influencer les responsables politiques à promouvoir les droits de l'homme pour les groupes désavantagés et marginalisés. Voici quelques-unes des activités récentes de FI. 

    Pour de plus amples informations, ou si vous avez des questions, veuillez nous  contacter à communication@fiop.org. 

     

    Lutter pour que le Droit à l’Eau fasse partie des Objectifs de Développement Durable


     

    Les gouvernements débattent actuellement des nouveaux objectifs de développement durable aux Nations Unies (ODD), avec le but de concevoir un nouveau programme de développement et de transformation au niveau mondial. Les Etats Membres des Nations Unies ont reconnu explicitement le droit à l’eau et l’assainissement comme un droit humain, et pourtant des centaines de millions de personnes ne jouissent pas de ce droit. Les Etats Membres se sont engagés pour lancer un Programme de Développement post-2015 qui soit un facteur de véritable transformation, axé sur les populations, et mettant l’accent sur les plus marginalisés. Pour tenir ces engagements, il est capital de sauvegarder le droit humain à l’eau et à l’assainissement.

    FI défend le droit à l’eau comme un droit fondamental pour le développement depuis le début des négociations des ODD. Début Mai, FI a rejoint le « Mining Working Group » et d’autres organisations de la société civile pour plaider en faveur de ce droit et l’inclure explicitement dans le Programme post-2015.

    Le 7 Mai,621 organisations représentant conjointement des milliards de personnes dans le monde ont publié une lettre commune aux Etats Membres des Nations Unies leur demandant d’inclure le droit fondamental à l’eau et à l’assainissement dans la Déclaration du Programme de Développement post- 2015. Des organisations Franciscaines de Bolivie, du Brésil,du Canada, de la Colombie, du Guatemela, des Honduras, du Panama, des Etats Unis et de l’Uruguay ont signé cette lettre.

    Le projet de texte, publié début Juin, ne comporte aucune référence au droit humain à l’eau et à l’assainissement. Les nouveaux ODD doivent être votés en Septembre 2015 et FI continuera plaider pour que soit inclus dans le Programme post- 2015 le droit humain  à l’eau et à l’assainissement, afin que le  Programme soit un meilleur reflet de la réalité et des attentes des 780 millions de personnes qui n’ont pas accès à l’eau potable et des deux milliards de personnes qui n’ont pas accès à des installations sanitaires correctes.

     

     
     
     

    Asie : Rendre justice à la population Rohingya


    Rohingya refugee camp, flickr photo by Steve Gumaer (CC BY-NC 2.0)

    Les Rohingya sont un groupe ethnique Musulman vivant dans l’Etat de Rakhine, au Myanmar. Le Gouvernement du Myanmar les considère comme des immigrés clandestins venant du Sri Lanka, leur refusent le droit à la citoyenneté et refusent leurs responsabilités à leur égard. La violence systémique et la persécution dirigée contre les Rohingya ont atteint leur point culminant en 2012 lorsque leurs maisons ont été brûlées et attaquées, provoquant le déplacement de centaines de milliers de personnes.

    Aujourd’hui, des centaines de personnes séjournent dans des camps pour les populations déplacées à l’intérieur, alors que beaucoup d’autres fuient le pays pour des raisons de sécurité, cherchent du travail et demandent l’asile dans les pays voisins. Des centaines d’autres sont devenues les victimes du trafic de personnes et beaucoup échouent le long des frontières de la Malaisie et de la Thaïlande où elles sont sans protection et meurent de faim et de maladie.

    L’histoire dramatique de ces « boat people » échoués sur les côtes de Thaïlande, de la Malaisie et d’Indonésie a fait récemment l’objet d’une large couverture médiatique.

    Au début du mois de Juin, FI a eu l’occasion de collaborer avec une délégation d’ONG Thaïlandaises, pour attirer l’attention du Comité pour les Droits Economiques et Sociaux qui s’est réuni à Genève, sur un certain nombre de questions concernant les droits humains. Les demandeurs d’asile Rohingya échoués en pleine mer ont été l’une des principales préoccupations abordées. FI et ses partenaires ont pu soumettre un rapport exigeant une meilleure défense des droits des Rohingya, contribuant aux demandes du Comité, dans ses observations finales, de défendre les droits de tous les migrants et les réfugiés arrivant par bateau et la fin du refoulement de ceux-ci.

    FI a aussi fait remonter la question auprès du Rapporteur Spécial des Nations Unies pour les Droits Humains des Migrants, lors du Conseil des Droits de l’Homme en Juin. FI a demandé que l’on accorde le droit de citoyenneté aux Rohingya au Myanmar et que leurs droits soient respectés suivant le droit international relatif aux droits humains.

     
     
     

    Les Amériques : S’assurer que les défenseurs des droits de l’homme au Brésil se fassent entendre aux Nations Unies à New York


    Shavante Indian mother with her baby.UN Photo/Joseane Daher.

    Il y a eu une forte pression récemment au Brésil pour faire marche arrière en matière de défense des droits humains pour les populations autochtones afin d’encourager le développement des industries extractives. Les populations autochtones et leurs alliés se sont mobilisés sans relâche pour défendre les populations et les ecosystèmes menacés par le développement de ces activités destructrices.

    A la fin d’Avril, notre Bureau de New York a accueilli un groupe de défenseurs Brésiliens dont deux chefs indigènes et deux représentants du Conseil Missionnaire Indigène (CMI). Le CMI est une entité composée de la Conférence des Evêques Brésiliens active depuis plus de 40 ans dans le pays, très respectée et connue pour son implication sociale. FI a plusieurs fois collaboré avec le CMI en 2014,  plaidant en faveur de réformes législatives au Brésil, y compris pour réexaminer le Code Minier  et des amendements à la Constitution qui auraient un impact négatif sur les droits des populations autochtones.

    FI a facilité plusieurs rencontres stratégiques aux Nations Unies pour ces partenaires : le groupe  de défenseurs a rencontré la Mission Brésilienne auprès des  Nations Unies, la Mission du Saint Siège, les principaux membres du personnel du Programme de Développement des Nations Unies, et les partenaires d’ONG dont le Mining Working Group et Human Rights Watch. FI a obtenu un entretien privé avec le Rapporteur Spécial pour les Populations Autochtones, au cours duquel ils ont pu directement soumettre leurs préoccupations et présenter une demande officielle de déplacement dans le pays.

    Le groupe a soulevé la question des menaces et de la violence à l’égard des leaders, du taux de suicide exceptionnellement élevé chez les populations autochtones, et l’échec du gouvernement à reconnaître et délimiter les terres traditionnelles. Ils suivent de très près la façon dont les politiques sont menées au nom du développement, y compris les amendements constitutionnels et à la législation qui menacent la défense garantie de longue date des populations autochtones. Ils offrent une vision de première main sur la façon dont ces mégaprojets et la politique menée pour leur développement ont un impact sur les communautés et de manière significative sur la façon dont les populations autochtones, les mouvements sociaux, et les groupes confessionnels s’organisent  pour résister et développer des solutions alternatives.

    La Mission Brésilienne et le Rapporteur Spécial ont réagi vivement au message des défenseurs. L’ambassadeur du Brésil a invité officiellement le Rapporteur Spécial à effectuer une mission sur le terrain au Brésil, et le Rapporteur Spécial a assuré à la délégation qu’elle ferait tout son possible pour se rendre dans le pays.

     
     
     

    Afrique : Mobiliser la société civile pour utiliser les mécanismes des Nations Unies en vue d’une meilleure défense des droits de l’homme


    Luwowo Coltan mine near Rubaya, North Kivu the 18th of March 2014. © MONUSCO/Sylvain Liechti

    L’extraction des ressources en République Démocratique du Congo s’accompagne de tout un panel de graves atteintes aux droits de l’homme car les groupes armés essayent de contrôler les régions riches en minerais, dépouillant le gouvernement local de son autorité. Le Gouvernement Congolais a récemment accepté un ensemble de recommandations des Nations Unies pour assurer une meilleure défense des droits humains pour sa population; les recommandations qui ont été formulées pendant le processus de l’Examen Périodique Universel (un processus au cours duquel FI s’est montré actif).

    Pour offrir une plateforme de discussion sur la façon dont la société civile peut travailler efficacement avec le Gouvernement pour la mise en œuvre de ces recommandations, et soutenir le plan d’action du Gouvernement, FI a organisé une table ronde, en partenariat avec la Commission Episcopale pour les Ressources Naturelles en République Démocratique du Congo. La table ronde a aussi cherché à attirer l’attention sur les droits de l’homme dans le cadre de l’extraction des ressources naturelles et à faire prendre conscience à la société civile de l’utilisation de l’Examen  Périodique Universel en tant qu’outil de plaidoyer.

    La table ronde a rassemblé des acteurs de la société civile, le gouvernement, les missions diplomatiques et les organisations nationales des Droits de l’Homme. Les débats se sont concentrés sur le fonctionnement de l’EPU, sur la stratégie mise en place par l’Etat pour la mise en œuvre du plan d’action récemment adopté, du rôle de la MONUSCO dans cette mise en œuvre. La question du travail des enfants, de l’impunité et d’autres atteintes aux droits de l’homme qui se passent dans le secteur ont fait l’objet d’une intervention de plusieurs membres dans l’auditoire qui voulaient avoir des idées sur la façon de traiter ces questions, en dehors des rapports et des dénonciations. Les participants ont aussi cherché à avoir plus de clarté sur la façon d’avoir accès au rapport de l’EPU et au plan d’action de l’Etat pour mettre en œuvre les recommandations.

    Comme la société civile et les acteurs sur le terrain se familiarisent de plus en plus avec les mécanismes de l’EPU, FI garde l’espoir qu’ils saisiront les occasions offertes d’intervenir dans ce processus et d’œuvrer pour rendre le gouvernement plus responsable dans le suivi des recommandations adoptées de l’EPU.

     
     
     

    Les Entreprises et les Droits Humains : signer la nouvelle déclaration !

    Une nouvelle déclaration du Treaty Alliance, dont FI est un membre coordonnateur, invite le Groupe de Travail à donner une protection efficace en matière des droits de l’homme afin d’empêcher et mettre fin aux abus commis par les entreprises.

    Voir et signer la déclaration (en anglais) - http://www.treatymovement.com/sign-on

     Source  http://www.franciscansinternational.org

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