Ce dimanche, je m’étais réveillé très heureux à l’idée de célébrer la messe à la paroisse. J’ai presque sauté du lit pour me préparer et me rendre à la rencontre du Seigneur et de son peuple. L’Eucharistie fut belle. En terminant, quelques dames s’approchèrent : « Mon père, pouvez-vous nous confesser ? ».
Il y en avait seulement trois, j’ai donc accepté. Mais progressivement un petit groupe s’est constitué, devenant une file interminable. Je ne donnerais pas de chiffre, parce que vous pourriez croire qu’il s’agit du fruit de mon exagération. Retenez seulement que j’ai fini par quitter le confessionnal pour rentrer chez moi trois heures plus tard. J’avais faim, j’avais soif et j’avais envie de me reposer un peu.