Une autre belle réflexion entourant
l'avenir de la Fraternité Franciscaine
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La Prière Motive les Délégués du Chapitre Général

Dans leur exploration de l’Identité Franciscaine et la Formation

 

La Messe célébrée dans une multitude de langues a ouvert le quatrième jour du Chapitre Général de l’Ordre Franciscain Séculier, qui se tient en Hongrie du 15 au 22 novembre, patrie de la sainte patronne de l’Ordre, Elisabeth.

 

En référence au pèlerinage de la veille pour célébrer solennellement la clôture du 8 centenaire de la naissance de sainte Elisabeth, le célébrant frère Ivan Matic, ofm,  a rappelé aux 111 participants du chapitre que “nous particulièrement, membres de l’Ordre franciscain séculier et de la Jeunesse franciscaine, plaçons notre vie sous sa protection”

 

Il a ensuite invité tous les participants à offrir cette journée et “tout notre travail” au Seigneur. Pour poursuivre cette attitude de prière, Fr. Ivan a porté l’Eucharistie de la messe jusqu’à une chapelle d’adoration conçue pour l’occasion, où les participants pouvaient prendre un temps de prière et appeler l’Esprit Saint pour guider le chapitre, particulièrement en vue des élections des responsables et des conseillers.

 

La veille au soir, après la célébration de la sainte Elisabeth, l’assemblée s’était séparée en plusieurs groupes de langues pour réfléchir et discuter sur la Profession et le sens de l’appartenance.

 

Comme travail préliminaire à la journée, les groupes de travail ont commenté leurs discussions, qu’ils étaient invités à poursuivre pendant l’après-midi et le soir.

 

“Nous devenons progressivement conscients de la profondeur de l’engagement de notre Profession”, rapport le groupe anglophone n°1. “… En découvrant nos racines, nous découvrons la valeur de la prière… la valeur de la fraternité… la valeur de s’impliquer dans des actions qui condamnent l’injustice”.

 

Comme un tabouret à trois pieds, “il y a un lien entre appartenance, engagement et mission,” a noté le groupe francophone.

 

Les groupes de langues italienne et portugaise voyaient la fraternité “comme le lieu où nous rencontrons Dieu… où nous sommes capable de donner témoignage” et d’aller vers de “nouvelles initiatives”.

 

Le groupe anglophone n°2 a rapporté que des fraternités essayent de dépasser le problème de recrutement  des membres pour attirer plutôt des vocations de qualité, et qu’il y a “un besoin de formation de formateurs”.

 

Le groupe germanophone s’est concentré sur l’attitude de conversion quotidienne de saint François : “frères commençons : jusqu’à maintenant, nous avons fait bien peu”

 

“Les deux pistes de réflexion”, a dit ce groupe, “ont ouvert nos cœurs et ont été comme un souffle dans nos esprits”.

 

Emanuela De Nunzio, l’une des intervenantes du jour precedent, s’est jointe à la discussion, en disant : “ le discernement des vocations… est d’une énorme importance. Il concerne la qualité des vocations plus que leurs quantité.”

 

Ce discernement devrait avoir lieu dans la formation initiale de la fraternité locale, dit-elle. Si la formation n’est pas bien faite, cela peut réellement décourager plutôt qu’encourager de nouvelles vocations.

 

“Cette formation doit être vivable pour être crédible”, ajouta t’elle. “La crédibilité apparait dans notre comportement, dans notre conduite dans la Fraternité… Nos actions devraient permettre aux personnes autour de nous de rendre gloire à Dieu.”

 

 Emanuela De Nunzio ajouta que les fraternités avaient besoins de donner des expériences concrètes aux personnes en formation, ce qui peut nécessiter des initiatives de Fraternité, et pas seulement des initiatives individuelles.

 

“C’est une question de réelle conviction…. Mais nous devons la vivre en Fraternité”

 

Reconnaissant depuis longtemps le besoin de formation de qualité, et le besoin de former des formateurs ou des directeurs de formation, le bureau international de l’Ordre - appelé “Présidence” - a organisé des ateliers pour former des directeurs de formation nationaux ou continentaux, avec l’idée que les fraternités nationales organisent à leur tour leurs propres formations, a rapporté la commission formation.

 

Conjointement au planning de ces ateliers, la commission a développé le premier manuel de l’Ordre pour la formation des formateurs, a annoncé le coordinateur de la commission Benedetto Lino. Il en distribua une copie aux délégués dans les 4 principales langues – Anglais, français, italien et espagnol – en précisant qu’ils voulaient le faire traduire dans le plus de langues possible.

 
Source: http://www.ciofs.org/doc/kia8/kia8fr1a.htm