• Le texte franciscain du mois – 12 - éditions franciscaines

    En collaborration avec les Editions franciscaines nous publierons Le texte franciscain du mois, nous sommes maintenant à jour dans la mise En Ligne de ces articles. Merci aux  Editions franciscaines de nous donner un apperçu du contenu du nouveau TOTUM.(le rédacteur  L'Auteur des articles

     

             Sigles bibliques                    
                 Mt = évangile selon Matthieu
                 Lc = évangile selon Luc
                 Jn = évangile selon Jean
                 IP = première lettre de Pierre

    Sigles franciscains

    1Reg = Règle non bullata (1221)
    2Reg = Règle bullata (1223)

    Test = Testament de François d'Assise
    2LFid = Lettre aux fidèles (version longue)

    LChe = Lettre aux chefs des peuples

    JG = Chronique de Jourdain de Giano

    LM = Legenda maior de Bonaventure

    TM = "Témoignages"

     

     


     

    Le texte franciscain du mois – Février 2012

     

     

     

    Le texte : Thomas de Celano, Vita secunda, § 28 et 31

     2C 28 Il y avait un frère [remarquable] : quant à ce qui se voyait au-dehors, il était par son comportement d’une sainteté éminente, cependant tout à fait singulière. S’adonnant à la prière en tout temps, il observait si strictement le silence qu’il avait l’habitude de se confesser non par des paroles, mais par des signes. Il concevait une grande ardeur pour les paroles de l’Écriture et, en les entendant, il tressaillait de désir, envahi par une étonnante douceur. Pourquoi m’étendre ? Tous le tenaient pour trois fois saint.

    Il se trouva que le bienheureux père vint en ce lieu, vit le frère, entendit le saint. Alors que tous le louaient et l’exaltaient, le père répondit : « Arrêtez, mes frères, et ne me louez pas en lui des simulations diaboliques ! En vérité sachez  que c’est une tentation diabolique et aussi une tromperie frauduleuse. C’est là pour moi un fait établi et prouvé au plus haut point, du fait qu’il ne veut pas se confesser. » Les frères prirent mal  cette parole, surtout le vicaire du saint. « Et comment, disent-ils, serait-il vrai que parmi tant de signes de perfection nous soyons les jouets de mensonges fallacieux ? » Le père leur répondit : « Qu’on lui recommande de se confesser deux fois par semaine, voire une seule. S’il ne le fait pas, vous saurez que ce que j’ai dit est vrai. » Le vicaire prend à part  ce frère et, d’abord, il se montre familièrement enjoué avec lui ; à la fin, il lui enjoint de se confesser. Le frère traite cet avis avec dédain et, plaçant un doigt sur sa bouche, secouant la tête, fait signe qu’il ne se confessera pour rien au monde. Les frères firent silence, craignant le scandale d’un faux saint. Quelques jours après, il sort volontairement de la religion, se convertit au siècle et retourne à son vomissement [1]. Finalement, redoublant ses forfaits, il perdit à la fois la pénitence et la vie. 

    2C 31 À cette époque, comme le saint s’en retournait d’outre-mer avec pour compagnon frère Léonard d’Assise, il arriva que, fatigué et épuisé par la route, il monta un peu à dos d’âne. Le compagnon, qui suivait et n’était lui-même pas peu las, se mit à dire en lui-même[2], sous l’action de quelque sentiment humain : « Nos parents – les siens et les miens – ne jouaient pas jeu égal ! Voilà que, lui, il chevauche et, moi, allant à pied, je conduis l’âne. » Comme il avait ces pensées, sur-le-champ le saint descend de l’âne et dit : « Non, frère, il ne convient pas que, moi, je chevauche et que, toi, tu ailles à pied, car tu as été plus noble et plus puissant que moi dans le siècle. » Le frère fut aussitôt dans la stupeur[3] et, envahi de honte, il sut que le saint l’avait deviné. Il tomba à ses pieds [4] et, inondé de larmes, exposa sa pensée toute nue et demanda pardon.

    Traduction de D. Poirel in François d’Assise, Écrits, Vies, témoignages,
    J. Dalarun dir., Paris, 2010, vol. 1, p. 1500-1501 et 1504-1505
     

     [1] Pr 26, 11 ; 2P 2, 22.
     [2] Lc 11, 38 ; voir Lc 7, 39.
     [3] Est 7, 6.
     [4] Est 8, 3.

     

     

    Le contexte

     

    Bien que rédigée dans un style superbe, la première Vie de François d’Assise due à Thomas de Celano [1C] contient des inexactitudes. Aussi, en 1240-41, le Du Commencement de l’Ordre entreprend-il de corriger ses approximations concernant les débuts de la Fraternité mineure et, cinq ans plus tard, la Légende des trois compagnons s’attache-t-elle à préciser les étapes de la conversion de François. En raison de ces déficiences, et parce qu’il importe de publier des miracles inédits du petit Pauvre, le chapitre de Gênes (1244) charge Crescent de Iesi, le nouveau ministre général, de demander aux anciens compagnons de François leur témoignage concernant sa vie et ses miracles. Le 11 août 1246, les frères Léon, Rufin et Ange envoient à Crescent un paquet de documents renfermant, au moins, une lettre signée de leurs trois noms, laLégende des trois compagnons et une liasse de fiches contenant les souvenirs recueillis par Léon. Sur la base de ces écrits, Crescent demande à Thomas de rédiger une nouvelle Vie de François. Le fruit de cette requête est le Mémorial, qui, en sa version finale, comporte deux parties : une biographie de François rédigée en 1246-47, que l’on a coutume d’intituler « seconde Vie » [2C], et un recueil de miracles [3C], écrit vers 1252. 

    Nos deux textes sont des récritures, en un meilleur latin, de deux fiches de frère Léon, dont le texte figure dans la Compilation d’Assise. 2C 28 a pour source CA 116 ; Thomas de Celano suit fidèlement le récit de Léon, à l’exception de la dernière partie qu’il se contente de résumer par la phrase : « Finalement, redoublant ses forfaits, il perdit à la fois la pénitence et la vie. » Léon y expliquait que, plus tard, deux compagnons de François rencontrèrent sur un chemin cet ex-frère, devenu un pauvre vagabond[1] ayant perdu tout goût pour la vie spirituelle et ne cessant de jurer sur sa foi, et qu’il mourut peu après. 2C 31 a pour source CA 72 ; contrairement à Thomas, Léon ne nomme pas le frère qui accompagne François mais précise qu’il était « d’un grand et puissant lignage » et ajoute cette conclusion, absente de 2C 31 :

     

    Et [ce frère] s’émerveilla grandement de la sainteté du bienheureux François, car il avait immédiatement connu sa pensée. Aussi, quand, à Assise, les frères prièrent le seigneur pape Grégoire et les cardinaux de canoniser le bienheureux François, témoigna-t-il de ce fait devant le seigneur pape et les cardinaux,[2]. 

    La mention du « vicaire du saint », en 2C 28, révèle que cet épisode n’a pu avoir lieu avant octobre 1220, puisque c’est dans les derniers jours de septembre 1220 que François a renoncé au gouvernement de la Fraternité mineure et a choisi Pierre de Cattaneo – puis, après la mort de celui-ci, frère Élie – pour vicaire. L’indication : « le saint s’en retournait d’outre-mer », laisse entendre que l’épisode relaté en 2C 31 se situe lors du retour d’Orient de François et permet de le situer, avec une forte probabilité, pendant l’été 1220. 

     


     [1] Le terme « pèlerin » figurant en CA 116 [LP 91] est à entendre au sens de « chemineau », de « vagabond ».
     [2] CA 72 [LP 30]. La dernière phrase est instructive car elle montre que des proches compagnons de François ont témoigné à son procès de canonisation – dont les actes sont malheureusement perdus – et que leurs témoignages n’ont pas seulement porté sur ses miracles posthumes, mais aussi sur ceux accomplis durant sa vie terrestre.
     [3] Voir Grégoire le Grand, Dialogues, livre II : « La Vie et les miracles du vénérable abbé Benoît », chap. 12-21 (coll. « Sources chrétiennes » n° 260, Paris, Cerf, 1979, p. 174-201).
     

     

     

     

    Au Moyen Âge, les dons surnaturels et les miracles sont considérés comme des éléments constitutifs de la sainteté et les Vies des saints leur accordent autant, voire plus, d’importance qu’aux faits et gestes « historiques » de leurs héros. Parmi ces dons surnaturels, l’esprit de prophétie, qui recouvre à la fois la prescience des choses futures, la science des choses présentes cachées et le discernement des cœurs, figure en première place. Ainsi, pas moins de dix chapitres de la Vie de saint Benoît par le pape Grégoire le Grand, l’une des plus influentes légendes médiévales, lui sont consacrés[3]. De même, la partie thématique de la  seconde Vie de Thomas de Celano débute par une section intitulée : « L’esprit de prophétie qu’eut le bienheureux François », dont proviennent les deux textes choisis. Il reste à souligner que le goût médiéval pour les miracles ne s’identifie pas, sans plus, à une soif naïve de merveilleux : dans ses Dialogues, qui datent de la fin du VIe siècle, Grégoire le Grand insiste beaucoup sur le fait que les miracles sont des signes envoyés par Dieu pour révéler la vertu d’un saint et affirme avec force la supériorité de la vertu sur les dons miraculeux.

    © Éditions franciscaines, 2012

     

    Le commentaire

     

    La principale raison pour laquelle ces deux textes ont été retenus est leur richesse et leur justesse psychologiques. Dans les deux cas, le contexte est décrit avec clarté et concision, le merveilleux est présent mais demeure à l’arrière-plan (ce qui ne dévalue nullement le don de science possédé par François) et la clé du récit est d’ordre à la fois spirituel et psychologique. 

    Commençons par 2C 31, qui est plus simple. Léonard appartient à une famille noble de haut rang, peut-être celle des seigneurs de Gislerio d’Alberico, comtes de Sassorosso[1]. Les préséances sociales étant bien plus marquées au XIIIe siècle qu’aujourd’hui, il n’est guère étonnant qu’en un moment d’accablement, la pensée exprimée dans le texte lui soit venue à l’esprit. Cependant, Thomas de Celano prend soin d’indiquer que l’irritation et le dépit qui la motivent constituent « un sentiment humain », autrement dit sont dûs au « vieil homme » décrit par l’apôtre Paul[2], qui attise en nous l’envie, la colère et s’oppose à l’Esprit de Dieu. L’expression « se mit à dire en lui-même » (coepit dicere intra se) est empruntée à l’évangile de Luc, où un pharisien ayant invité Jésus à déjeuner s’étonne intérieurement qu’il ne se livre pas aux ablutions rituelles. Jésus, qui a perçu la pensée de son hôte, se met alors à reprocher durement aux pharisiens leur goût pour les premières places et les honneurs, ainsi que leur manque d’amour pour Dieu et pour la justice[3]. Les lettrés médiévaux connaissaient par cœur un grand nombre de passages de la Bible et saisissaient d’emblée ces références scripturaires. La comparaison avec un épisode similaire, figurant dans la Vie de saint Benoît par Grégoire le Grand, permet de mesurer l’originalité du récit rapporté par frère Léon et Thomas de Celano : 

    Un jour, le vénérable Père prenait sa réfection corporelle, et comme la soirée était déjà avancée, un de ses moines, fils d’un défenseur, lui tenait la lampe devant la table. Tandis que l’homme de Dieu mangeait, notre porte-lampe, debout, fut pris d’un esprit d’orgueil et se mit à ruminer silencieusement dans sa tête. Il se disait dans ses pensées : « Qui est-ce que j’assiste, moi, pendant qu’il mange ? Je lui tiens la lampe, je lui sers d’esclave ! Quand je suis ce que je suis, moi, le servir ? » L’homme de Dieu, aussitôt, se tourna vers lui et se mit à le semoncer vertement : « Fais le signe de croix sur ton cœur, frère ! Qu’est-ce que tu dis là ? Fais le signe de croix sur ton cœur ! » Il appelle aussitôt les frères, commande qu’on lui prenne la lampe des mains, enjoint au porte-lampe de quitter son poste, d’aller s’asseoir immédiatement et de se tenir coi [4]

    Les contextes sont différents. Dans la légende bénédictine, le fautif n’a pas l’excuse de la fatigue physique et son discours intérieur est bien plus orgueilleux et agressif que celui de frère Léonard ; c’est pourquoi Benoît le réprimande avec une telle vigueur. François, pour sa part, fait montre d’un esprit de minorité, de discernement… et d’une dose d’humour : loin de blâmer son noble compagnon, il le prend au mot, descend aussitôt de l’âne et lui offre sa monture, mettant ainsi en lumière l’inanité des pensées qu’il rumine. Au lieu de réprimander ou de punir son frère, François s’adresse à sa liberté, en l’invitant, par le geste et la parole, à dépasser les convenances sociales pour accéder à la justice véritable, inspirée par l’amour. La réaction de Léonard manifeste le bien-fondé de cette démarche : ayant pris conscience qu’il vient de pécher contre la minorité et la charité, ce dernier « tomba à ses pieds et, inondé de larmes, exposa sa pensée toute nue et demanda pardon ». François ne rejette aucunement l’ordre social, puisqu’il acquiesce aux pensées de Léonard sans formuler de réserves, mais il le relativise et le subordonne à l’unique absolu qu’est l’amour de Dieu et du prochain. 

    2C 28 est entièrement structuré par l’opposition entre intérieur et extérieur. Toutes les énergies de l’imposteur – qui, soit dit en passant, reste anonyme – sont tournées vers le dehors et tendues vers un unique but : passer pour saint aux yeux des Frères mineurs et de la société. Pour ce faire, il pousse jusqu’à l’extrême un certain nombre de pratiques monastiques, au premier rang desquelles la garde du silence. Cette stratégie, portée par une volonté de fer et menée avec une grande habileté, est couronnée de succès auprès de ceux qui s’en tiennent aux apparences mais elle est impuissante à tromper François, dont le regard pénètre jusqu’à la racine du comportement de ceux qu’il rencontre. La visée de Thomas de Celano, en relatant cet épisode, est d’illustrer les dangers encourus par celles et ceux qui, dans la vie spirituelle, cherchent à se singulariser – une pratique déjà maintes fois dénoncée par les Pères de l’Église. 

    L’examen de la conduite du simulateur est instructif. Il s’adonne à la prière en tout temps, observe un silence perpétuel, au point de ne se confesser que par signes, et manifeste une grande joie et des marques de consolation intérieure à l’écoute des saintes Écritures. Les moines, et plus largement les religieux, ont accordé de tout temps une grande importance à la taciturnité et au silence. Mais, dans la littérature monastique, la « garde des lèvres » est au service de l’union à Dieu et de la charité, et elle ne s’applique nullement au sacrement de réconciliation ni à l’accompagnement spirituel. Le refus obstiné, de la part du faux mystique, de se confesser de vive voix témoigne que sa taciturnité est faussée à la base et vise à l’isoler des autres plutôt qu’à l’unir spirituellement à eux. Se confesser par signes revient, en effet, à refuser d’examiner objectivement ses péchés et à désamorcer toute possibilité de dialogue avec son confesseur. Il est clair, en outre, qu’un tel frère ne peut avoir ni confidents ni amis. Il est donc totalement seul, emmuré dans le personnage qu’il s’est forgé. Lancé dans une fuite en avant, il lui faut à tout prix entretenir l’illusion qu’il vit intérieurement la sainteté qu’il manifeste extérieurement. Il y parvient dans une large mesure, au prix d’efforts terribles, mais ne peut masquer un fait qui révèle sa duplicité : son refus de se confesser oralement.                                                                                               

     


     [1] Voir François d’Assise, Écrits, Vies, témoignages, vol. 2, note 2 p. 2346 (LM XI, 9).
     [2] Voir Rm 6, 6, Ep 4, 22 et Col 3, 9.
     [3] Voir Lc 11, 37-44.
     [4] Traduction de Paul Antin in Grégoire le Grand, Dialogues, livre II : « La Vie et les miracles du vénérable abbé
    Benoît », chap. 20 (p. 197 dans le n° 260 de la coll. « Sources chrétiennes »).

     

     

    Sitôt informé du comportement de ce frère, François repère le défaut de sa cuirasse et en mesure toute la portée. Son jugement est sans appel : « c’est une tentation diabolique et aussi une tromperie frauduleuse ». Ce diagnostic conjoint deux facteurs d’ordres différents. Du point de vue psychologique, le simulateur est mû par ce que nous appellerions aujourd’hui un besoin de reconnaissance extrêmement puissant, auquel il ne parvient pas à résister. Incapable de gagner l’estime des autres en suivant la voie droite et saine consistant à agir au grand jour, il cède à la tentation de se l’approprier par le biais d’une imposture. Le petit Pauvre, se situant du point de vue spirituel, qualifie cette tentation de « diabolique ». Du point de vue moral, elle a pour conséquence que notre « usurpateur de sainteté » devient un fraudeur et un menteur impénitent. Sa rencontre avec le vicaire – probablement Élie d’Assise – s’avère accablante pour lui. Le changement de ton de ce dernier, qui après lui avoir parlé familièrement lui ordonne de se confesser, puis le silence éloquent des frères, qui révèle leurs doutes à son sujet, l’atteignent de plein fouet. Comprenant qu’il est en passe d’être démasqué, il prend les devants et, peu après, quitte de lui-même la Fraternité mineure. L’expression : « il se convertit au siècle » signifie qu’il tourne son cœur vers le monde et en adopte le mode de penser et les valeurs. Puisque ce malheureux s’est depuis longtemps fermé à l’action de l’Esprit Saint et n’a pas (ou plus) de réelle vie intérieure, ce n’est qu’extérieurement qu’il se convertit au monde : son cadre de vie, les personnes qu’il côtoie et ses manières changent, certes, du tout au tout, mais pas l’esprit qui l’anime, lequel était déjà « du monde ».

    © Éditions franciscaines, 2012

     

    Pour nous, aujourd’hui

     

    Ces deux textes questionnent le regard que nous posons sur ceux qui nous entourent. Est-il indifférent, superficiel, ou bien attentif à ce que vivent et pensent les autres ? S’arrête-t-il aux apparences ou bien s’attache-t-il à déceler leurs sentiments profonds, non pour acquérir un pouvoir sur eux mais pour se mettre au service de leur croissance humaine et spirituelle ? 

    2C 31 constitue une aide intéressante pour analyser la manière dont nous réagissons aux mauvais gestes et aux pensées malveillantes dont nous sommes victimes. Ripostons-nous à nos agresseurs par la violence, ou bien leur opposons-nous une attitude ferme mais bienveillante ? Leur perception des choses comporte souvent une part de vérité, qu’il importe de reconnaître ; la meilleure chose à faire, si cela s’avère possible, est de prendre appui sur elle, comme l’a fait François avec Léonard. 

    La reconnaissance – c’est-à-dire le fait d’être apprécié et valorisé par le groupe social auquel on appartient – constitue un besoin vital pour l’être humain, au même titre que l’oxygène ou la nourriture. L’exemple du « faux saint » offert par 2C 28 nous interpelle à ce sujet. De quelle façon, nous-mêmes, gérons-nous notre besoin de reconnaissance ? Sur un mode pernicieux et captateur, ou bien sur le mode de la simplicité, en reflétant extérieurement ce que nous sommes intérieurement et en faisant confiance à la bonté des autres, dans le cœur desquels agit l’Esprit Saint ?

    © Éditions franciscaines, 2012

     

     

    Le prochain « Texte franciscain du mois » sera celui de mars 2012.

    Source © Éditions franciscaines, 2012

     

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