• Le texte franciscain du mois – 14 - Éditions franciscaines

    En collaboration avec les Éditions franciscaines nous publierons  Le texte franciscain du mois. Merci aux  Éditions franciscaines de nous donner un aperçu du contenu du nouveau TOTUM.

     


     Présentation: En mars 2010, les Éditions franciscaines et les Éditions du Cerf Totum.jpg ont publié conjointement une version entièrement renouvelée des « Sources franciscaines », sous le titre : François d’Assise, Écrits, Vies, témoignages.
    « Le Texte franciscain du mois » a pour objectif de faire découvrir la richesse de la spiritualité franciscaine en proposant tous les mois, de décembre 2010 à juin 2011 et d’octobre 2011 à juin 2012, un extrait de cet ouvrage, suivi d’un commentaire historique et spirituel. Chaque année, les textes seront présentés selon l’ordre chronologique.


    Les Éditions franciscaines ont confié la rédaction de ces dossiers mensuels à François Delmas-Goyon. Membre de l'équipe des traducteurs, il est aussi l'auteur du livre : Saint François d'Assise le frère de toute créature.
    Thierry Gournay, Michel Deleu et Jacques Dalarun,
    Comité de pilotage du projet éditorial.


     

    Le texte franciscain du mois – avril 2012

     

     

    Le texte : Thomas de Split, Histoire de Salone (TM 24)

    La même année, le jour de la fête de l’assomption de la Mère de Dieu[1], comme j’étais à Bologne au studium, je vis saint François prêcher sur la place, devant le palais public, où presque toute la cité avait conflué. L’exorde de son sermon fut : « Les anges, les hommes, les démons. » Sur ces trois esprits rationnels[2], il parla en effet si bien et avec tant d’éloquence que, pour beaucoup de lettrés qui étaient là, le sermon de cet homme inculte devint un sujet de grande admiration. Toutefois, il ne s’en tint pas à la manière d’un prédicateur, mais parla comme un harangueur politique. Or toute la matière de ses paroles traitait de l’arrêt des hostilités et du renouvellement des accords de paix.

    Son habit était sordide, toute son apparence méprisable et son visage ingrat, mais Dieu conféra à ses paroles tant d’efficacité que de nombreuses factions des nobles – parmi lesquelles la fureur féroce d’antiques inimitiés avait fait rage avec une énorme effusion de sang – étaient prêtes à négocier la paix. Il y avait envers lui une si grande révérence généralisée et une telle dévotion qu’hommes et femmes se précipitaient en masse vers lui, se bousculant soit pour toucher la frange de son manteau, soit pour arracher un morceau de ses vêtements.

    Traduction de M.-A. Polo de Beaulieu in François d’Assise, Écrits, Vies,
    témoignages, J. Dalarun dir., Paris, 2010, vol. 2, p. 3074-307

    © Éditions du Cerf / Éditions franciscaines, 2010

    [1] Le 15 août 1222.
    [2] Au sens de « doué de raison ».
     
     Le contexte

    Le sigle « TM » signifie « Testimonia minora » et désigne les témoignages sur François d’Assise et l’Ordre des Frères mineurs apportés par des chroniqueurs, des prédicateurs et d’autres auteurs médiévaux, généralement extérieurs au mouvement franciscain. Certains de ces témoignages, au premier rang desquels les Lettres 1 et 6 de l’évêque Jacques de Vitry (TM 3), la Passion de saint Verecondo (TM 25) et le présent récit de Thomas de Split, sont très précieux car ils livrent des données inédites et permettent de mieux saisir la manière dont la religion mineure et son fondateur ont été perçus par leurs contemporains.

    L’Histoire de Salone, rédigée entre 1250 et 1265, constitue l’une des principales sources pour l’histoire de la Croatie médiévale. Son auteur, Thomas de Split, est né vers 1200 et mort en 1268. Il a étudié les arts libéraux puis le droit à l’Université de Bologne et c’est durant son séjour dans la grande cité universitaire italienne qu’il a été témoin de la scène relatée dans ce passage. Il deviendra ensuite chanoine de la cathédrale de Split puis archidiacre, c’est-à-dire le bras droit de l’évêque, chargé de gérer les biens temporels du diocèse. Élu archevêque en 1242, il résiliera sa charge pour se consacrer à l’enseignement universitaire[1]. Contrairement à ce que ferait penser l’usage du mot « studium », qui, au XIIIe siècle, désigne habituellement un lieu où des religieux étudient la philosophie, la théologie et parfois le droit, Thomas n’a pas étudié au studium bolognais des Frères mineurs. Sa datation de cet épisode (1222) paraît, en effet, exacte ; or le studium franciscain de Bologne n’a été fondé que fin 1223. L’Histoire de Salone ne révélant, par ailleurs, aucun lien particulier de Thomas avec les Frères prêcheurs, le terme « studium » est à entendre, ici, au sens large de « centre d’études ».

    De la naissance du mouvement communal, dans la seconde moitié du XIe siècle, à l’essor des seigneuries, entre 1290 et 1350, les villes d’Italie n’ont cessé d’être en butte aux luttes intestines et à la violence. Au début du XIIIe siècle, celles-ci ont amené les communes à changer de mode d’organisation, en confiant leur gouvernement non plus à un groupe de citoyens élus, mais à un magistrat issu d’une autre cité et nommé pour un an : le podestat[2]. La violence n’en a pas moins perduré, nourrie par les rivalités entre clans aristocratiques, elles-mêmes avivées par le conflit entre le pape et l’empereur. Pas plus que les autres villes Bologne n’a été épargnée et, s’il faut en croire Thomas de Split, le début des années 1220 fut une période où la haine et les vendettas s’y sont déchaînées. Seule une personne douée d’une autorité morale indiscutable pouvait œuvrer efficacement à ramener la paix en son sein – tel est précisément le but que s’est fixé François dans sa prédication à la population de cette cité.

    La description de l’engouement de la foule pour François et de l’impact de sa parole pourrait sembler exagérée, mais elle se trouve corroborée par le début du chapitre des Actes du bienheureux François consacré à la vocation franciscaine des frères Pérégrin et Richer :

    À un moment où saint François allait par le monde et qu’il était parvenu à la cité de Bologne, comme le peuple avait appris son arrivée, tous coururent ensemble à saint François de sorte qu’il pouvait à peine marcher par terre. Tous désiraient le voir, comme une nouvelle fleur du monde et un ange du Seigneur, de sorte que c’est avec la plus grande peine qu’il put parvenir à la place de la cité. Quand s’y fut assemblée une très grande foule d’hommes, de femmes et de nombreux écoliers, se levant au milieu d’eux, saint François prêcha sous la dictée de l’Esprit Saint des choses si admirables et étonnantes qu’il semblait non un homme, mais un ange. Car ses paroles célestes semblaient, telles les flèches acérées du puissant [3] lancées par l’arc de la sagesse divine, pénétrer si profondément dans le cœur de tous qu’il convertit de l’état de péché aux lamentations de la pénitence une très grande foule d’hommes et de femmes[4].

    Il n’est pas sûr que ces lignes se rapportent à notre épisode, car François a dû prêcher plusieurs fois à Bologne, mais la chose est fort possible et même probable. Quoi qu’il en soit, ces deux récits illustrent la popularité dont jouissait le petit Pauvre dans la cité émilienne.

    © Éditions franciscaines, 2012

    [1] Ces quelques données biographiques sont empruntées à l’introduction de M.-A. Polo de Beaulieu à TM 24 in François d’Assise, Écrits, Vies, témoignages, vol. 2, p. 3073-3074.
    [2] Voir I. Heullant Donat (dir.), Les Villes d’Italie mi XIIe- mi XIVe siècles, coll. « Clefs concours », Paris, Atlande, 2005 ; P. Racine, Les Villes d’Italie du milieu du XIIe siècle au milieu du XIVe siècle, Paris, sedes / cned, coll. « Capes-Agrégation », 2004.
    [3] Ps 119 [120], 4.
    [4] Actus 30, 1-4 ; traduction d’A. Le Huërou in François d’Assise, Écrits, Vies, témoignages, vol. 2, p. 2843-2844. Le terme « écoliers » signifie, dans ce texte, « étudiants ».
     
     

    Le commentaire

    Cet extrait de l’Histoire de Salone est d’un immense intérêt du point de vue historique, et ce pour deux raisons. En premier lieu, le portrait qu’il dresse de François est affranchi des contraintes du genre hagiographique, auxquelles se trouvait assujetti Thomas de Celano dans sa Vita prima. La perspective est, en outre, différente : alors que, deux ans après la mort du petit Pauvre, Celano avait proposé une description méthodique et complète de la personne de celui-ci, Thomas de Split nous livre un souvenir vécu – une sorte d’instantané, plus de trente ans après les faits. Les traits que retient l’auteur croate sont au nombre de trois : François portait un habit misérable, il n’avait aucune prestance et son visage était dénué de beauté, sa parole avait une extraordinaire efficacité. Voici ce que, de son côté, écrit Thomas de Celano :

    L’homme était d’une extrême éloquence ; sa face était riante, son visage bienveillant. […] De taille moyenne, assez proche de la petitesse, il avait la tête moyenne et ronde, le visage oblong et allongé, le front plat et petit, les yeux moyens, noirs et simples, les cheveux foncés, les sourcils droits, le nez régulier, mince et droit, les oreilles dressées mais petites, les tempes plates, la langue indulgente, enflammée et pointue, la voix forte, douce, claire et sonore, les dents serrées, régulières et blanches, les lèvres petites et minces, la barbe noire au poil clairsemé, le cou mince, les épaules droites, les bras petits, les mains fines, les doigts longs, les ongles allongés, les jambes minces, les pieds tout petits, la peau fine, la chair très peu abondante, le vêtement rude, le sommeil très bref, la main très généreuse[1].

    Malgré leurs points de vue divergents, ces textes s’accordent sur deux points : François d’Assise était de petite taille, plutôt chétif (ce que confirme l’examen de sa dépouille) ; il possédait une voix claire et chaleureuse, le don d’éloquence et une remarquable capacité de persuasion. Ces dons naturels ont été progressivement rehaussés par la lumière divine qui inondait son cœur et transparaissait dans son regard et ses paroles.

    Le second apport essentiel de ce texte est qu’il indique le contenu de la prédication donnée par François. Il est d’autant plus décisif qu’il s’agit, à notre connaissance, de l’unique témoignage fiable qui nous soit parvenu en la matière. Toutefois, avant de l’examiner, nous devons éclaircir la nature du propos tenu par François, car Thomas de Split mélange deux genres oratoires différents. D’une part, il déclare qu’il s’agissait d’un discours comportant un exorde intitulé : « les anges, les hommes, les démons », ce qui le rattache à l’ars praedicandi (« art de prêcher ») et le range parmi les sermons ecclésiastiques, dont la structure, à partir des années 1220-1230, était commandée par un verset thématique, emprunté à la Bible[2]. D’autre part, il souligne que le style d’expression de François ne relevait pas de la prédication pastorale mais de l’ars concianandi (« art de la harangue publique »). Dans la mesure où le fondateur de l’Ordre mineur n’avait pas fait d’études supérieures mais était imprégné des débats rythmant la vie politique communale, seul le second genre lui était familier et il est quasiment certain que c’est toujours de cette manière qu’il s’adressait aux foules venues l’écouter – comme l’atteste le surnom de « jongleurs de Dieu » qu’il attribuait volontiers à lui-même et à ses frères[3]. Thomas, qui consigne l’événement par écrit trois ou quatre décennies après qu’il soit survenu, « rétro-projette » donc un trait caractéristique des sermons pastoraux du temps de la rédaction sur la prédication de François. C’est probablement la seule distorsion qu’il ait fait subir à celle-ci car, pour le reste, les faits sont restés profondément inscrits dans sa mémoire et n’ont guère dû souffrir de déformations.

    Venons-en au contenu de la prédication de François. Conformément à la consigne des Règles non bullata et bullata[4], le petit Pauvre ne se livre pas à des considérations éthérées mais se met à l’écoute des nécessités des gens et répond à la plus pressante d’entre elles : le besoin de paix. Plus précisément, il invite les Bolognais à se détourner de la violence et à renouveler leurs accords de paix. Ces derniers peuvent désigner un pacte de non agression entre clans ennemis ou bien, plus fondamentalement, la charte communale elle-même, dont la finalité principale était d’assurer la concorde parmi les citoyens. Il convient d’observer que les sources franciscaines mentionnent plusieurs autres initiatives de François destinées à rétablir la paix dans des villes où sévit la discorde. Ainsi, en CA 108c [LP 81], il se met en prière et envoie frère Sylvestre chasser les démons qui attisent les haines dans la cité d’Arezzo. De même, en CA 84 [LP 44], il réconcilie l’évêque et le podestat d’Assise en envoyant des frères leur chanter le Cantique de frère Soleil. Enfin, comme il le rappelle en Test 23, le Seigneur lui avait révélé très tôt la formule de salutation suivante : « Que le Seigneur te donne la paix. »

    Ces interventions politiques de François en faveur de la paix peuvent être regardées comme une préfiguration du mouvement de pacification urbaine dit « de l’Alléluia », qui s’est développé en Italie du Nord vers 1233[5]. Dans plusieurs villes lombardes, des frères prêcheurs ou mineurs ont été nommés podestats et se sont employés à éteindre les conflits entre factions rivales. Cependant, malgré des succès initiaux prometteurs, l’entreprise n’a pas porté de fruits à long terme. En effet, à peine quelques mois après la fin de leurs mandats, les dissensions ont repris le dessus et la violence a recouvré son emprise.

    Les années 1221-1223 ont constitué, pour François, une période difficile, marquée par la mutation rapide du mode de vie des Frères mineurs et le rejet, par un nombre croissant d’entre eux, de sa vision personnelle de leur vocation[6]. Bien qu’il ait souvent été malade, il lui a fallu lutter pour que ses intuitions les plus chères figurent dans la Règle bullata, alors en gestation. Un paragraphe de la Compilation d’Assise est, à cet égard, fort révélateur :

    Comme le bienheureux François était au chapitre général à Sainte-Marie-de-la-Portioncule – celui qu’on a appelé « chapitre des nattes » et auquel prirent part cinq mille frères –, un certain nombre de frères sages et instruits en science allèrent trouver le seigneur cardinal, qui devint par la suite le pape Grégoire, lequel était présent au chapitre ; et ils lui dirent de persuader le bienheureux François de suivre les conseils de ces mêmes frères sages et de se laisser quelquefois guider par eux ; et ils alléguaient la Règle du bienheureux Benoît, celles du bienheureux Augustin et du bienheureux Bernard[7] […]. Alors le bienheureux François, après avoir entendu la recommandation du cardinal sur ce sujet, le prit par la main et le conduisit aux frères réunis en chapitre ; et il leur parla ainsi : « Mes frères, mes frères, Dieu m’a appelé par la voie de la simplicité et m’a montré la voie de la simplicité. Je ne veux pas que vous me parliez de quelque règle que ce soit, ni celle de saint Augustin, ni de saint Bernard, ni de saint Benoît. Et le Seigneur m’a dit qu’il voulait que je sois, moi, un nouveau fou dans le monde. Et Dieu n’a pas voulu nous conduire par une autre voie que par cette science. Mais par votre science et votre sagesse, Dieu vous confondra[8]. […]

    Deux chapitres de la Pentecôte se voient décerner le surnom de « chapitre des nattes » dans les sources franciscaines : celui décrit par Jourdain de Giano en JG 16, qui s’est tenu en 1221, et celui dont il est question ici, que la plupart des spécialistes situent en 1222 [9] – moins de trois mois, donc, avant la prédication de Bologne. L’enthousiasme de la foule bolognaise a dû mettre du baume au cœur de François, d’autant que la réaction des lettrés vis-à-vis de son absence de culture universitaire est, ici, admirative – « pour beaucoup de lettrés qui étaient là, le sermon de cet homme inculte devint un sujet de grande admiration » – et non pas critique, comme chez certains frères universitaires et ministres de l’Ordre mineur.

    © Éditions franciscaines, 2012

    [1] 1C 83 ; traduction de D. Poirel in François d’Assise, Écrits, Vies, témoignages, vol. 1, p. 567-568.
    [2] Voir, à ce propos, J. Longère, La Prédication médiévale, Paris, Institut d’Études Augustiniennes, 1983 ; L.-J. Bataillon, La Prédication au XIIIe siècle en France et en Italie, Aldershot, Ashgate Publishing Company, 1993 ; N. Bériou et F. Morenzoni (dir.), Prédication et liturgie au Moyen Âge, Turnhout, Brepols, 2008.
    [3] Voir AP 15 ; CA 83c [LP 43b] ; SP 100b.
    [4] Voir 1Reg 9, 10 : « Et qu’avec assurance, l’un manifeste à l’autre sa nécessité, afin que l’autre lui trouve et lui administre le nécessaire. » ; 2Reg 6, 8 : « Et qu’avec assurance l’un manifeste à l’autre sa nécessité, car, si une mère nourrit et chérit son fils charnel, avec combien plus d’affection chacun ne doit-il pas chérir et nourrir son frère spirituel ? »
    [5] Voir A. Vauchez, « Une campagne de pacification en Lombardie autour de 1233. L’action politique des Ordres mendiants d’après la réforme des statuts communaux et les accords de paix » in Mélanges d’archéologie et d’histoire, vol. 78 (1966), p. 503-549.
    [6] Voir le TFM de décembre 2010, « Le contexte ».
    [7] La Règle bénédictine gouvernait la vie des moines d’Occident ; elle avait été complétée à Cîteaux par des coutumes qui sont attribuées, à tort, à Bernard de Clairvaux. La Règle dite d’Augustin gouvernait la vie des chanoines réguliers ; elle fut adoptée, en particulier, par les Dominicains.
    [8] CA 18 [LP 114] ; traduction de F. Delmas-Goyon in François d’Assise, Écrits, Vies, témoignages, vol. 1, p. 1237-1239.
    [9] Il s’agit bien de deux chapitres distincts car celui-ci est présidé par le cardinal Hugolin, tandis que celui décrit par Jourdain de Giano est présidé par le cardinal Rainier, en l’absence d’ Hugolin.
     
     Pour nous, aujourd’hui

    François d’Assise ne se souciait pas de produire une impression favorable sur les autres et son principal souci, concernant sa tenue vestimentaire, était qu’elle traduise extérieurement les valeurs qu’il portait intérieurement. Et nous, sommes-nous surtout préoccupés par l’image de nous-mêmes que nous donnons aux autres ou bien, étant libres à cet égard, sommes-nous en mesure de consacrer toute notre énergie à rencontrer notre prochain et à l’aimer ?

    François ose faire de la politique ! Loin de se cantonner dans un discours purement (il serait plus juste d’écrire : faussement) spirituel et désincarné, il aborde d’emblée le sujet le plus névralgique de toute la vie communale italienne : la violence, qui gangrène les relations entre les citoyens et produit, dans toutes les villes où il passe, des fruits de mort et de malheur. Et nous-mêmes, sommes-nous habités par un profond désir qu’advienne la paix dans les lieux où nous vivons et sommes-nous des artisans de paix ?

    © Éditions franciscaines, 2012

    http://editions-franciscaines.pagesperso-orange.fr

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