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    27 octobre 2023
     
    Le chemin de croix de Jérusalem est une expérience qui nous plonge dans le mystère du Christ. Cette pratique, qui remonte au Moyen Âge, est liée au renouveau des pèlerinages vers les lieux saints depuis l'installation des Franciscains en 1233. Des pèlerins du monde entier parcourent la Via Dolorosa, qui débute depuis le lieu où, selon la tradition, Jésus a été condamné à mort, et va jusqu'au Calvaire, situé dans la Basilique du Saint-Sépulcre.
     
    Ce vendredi 27 octobre, lors du chemin de croix, en communion avec le pape François et l'Église universelle, les participants ont imploré Dieu afin que la Terre Sainte reçoive le don de la paix. La prière a été ouverte par une réflexion du Père. Francesco Patton, Custode de Terre Sainte. Au centre de ce chemin de croix était l'intention de prière proposée par le pape François aux croyants de toutes les religions pour cette journée : « Faites taire les armes ! Que le cri pour la paix des peuples, des personnes, des enfants soit entendu !
     
    Frères et sœurs, la guerre ne résout aucun problème, elle ne fait que semer la mort et la destruction, elle accroît la haine et multiplie les vengeances. La guerre efface l'avenir. » le P. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte « Pour établir un dialogue, il faut que toutes les parties soient disposées à dialoguer. Saint François, par sa capacité à sortir du cadre à une époque où l'affrontement était très fort, a su aller à la rencontre de ceux qui étaient opposés comme les ennemis. C'est ainsi qu'il a aussi réussi à établir un point de contact.
     
    Aujourd'hui, cependant, à ce stade en tout cas, je crois que l'aspect émotionnel des pertes, des souffrances subies par les uns et les autres est tellement fort qu'il n'existe encore aucune base de dialogue. » « Ceux qui ont une perspective purement humaine », a ajouté le Custode, « croient que le pouvoir réside dans la force des armées et des armes. Nous savons que le vrai pouvoir réside dans la prière, parce qu'elle peut atteindre et émouvoir le cœur de Dieu. » Le chemin de croix a été suivi non seulement par le Patriarche de Jérusalem des Latins, le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, mais aussi par le Nonce apostolique de Terre Sainte, Mgr Adolfo Tito Yllana, le Vicaire général Mgr William Shomali, le Vicaire Custodial, le Le P. Ibrahim Faltas, ainsi que tout le clergé, les fidèles et les membres de diverses communautés religieuses.
     
    La prière s'est terminée par une bénédiction offerte par le Patriarche à toutes les personnes présentes, depuis l'édicule du Saint-Sépulcre. Mgr ADOLFO TITO YLLANA Nonce apostolique de Terre Sainte « Il ne s'agit pas seulement de la Terre Sainte. L'Église entière est avec nous. Tous les chrétiens du monde pris. Tous les chrétiens, et même les non-chrétiens. Parce que ce lieu est le centre même de notre espérance. Parce que le chemin de croix conduit à la vie nouvelle, à la résurrection qui nous donne l'espérance. Je crois qu'en ces moments, ce qui nous reste, ce qui est le plus important, c'est un seul mot : la prière. Parce que la prière porte notre âme. Nous nous remettons entre les mains de Dieu, qui ne nous abandonne jamais, qui n'abandonne jamais Ses enfants. » Mgr WILLIAM SHOMALI Vicaire général pour Jérusalem et la Palestine « La paix était le thème central de cette prière. Nous croyons que la prière, avec la foi, peut déplacer des montagnes. Et si nous avons pris aujourd'hui, c'est bien pour déplacer les montagnes de la haine et de la guerre loin de cette terre et du monde. »
     
    source https://www.cmc-terrasanta.com/
     « Un chemin de croix pour la paix » CMC-Terra Santa
     
     
     
     
     
     
     
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  • Indulgence spéciale accordée pour le centenaire de Greccio -CIOFSChères et chers membres et amis-es de l'OFS

    Veuillez prendre connaissance d'une communication importante reçue du CIOFS (Conseil International de l'OFS) concernant une indulgence spéciale accordée pour le centenaire de Greccio.


    Paix et joie,
    Jewel JasminsMinistre national -CANADA

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    Indulgence spéciale accordée pour le centenaire de Greccio -CIOFSIndulgence spéciale accordée pour le centenaire de Greccio -CIOFS

     

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  • Le sapin de la place Saint-Pierre en 2020. Photo d'archives. Le sapin de la place Saint-Pierre en 2020. Photo d'archives.  

    Noël au Vatican sous le signe de la première crèche de saint François à Greccio

    La représentation traditionnelle de la Nativité sur la place Saint-Pierre et dans la Salle Paul VI rappellera les 800 ans écoulés depuis la première crèche de saint François à Greccio. Le sapin proviendra de Macra dans la province de Coni (nord de l’Italie). Inauguration, le 9 décembre à 17 heures.
     

    Il y a huit cents ans, saint François d'Assise voulait créer la première crèche et Honorius III approuva la règle des frères mineurs. En souvenir de ce double anniversaire, la représentation de la Nativité sur la place Saint-Pierre et dans la Salle Paul VI viendra cette année de la Vallée Reatina du diocèse de Rieti, tandis que l'arbre de Noël monumental viendra du diocèse de Saluzzo dans la province piémontaise de Coni.

    Inauguration du sapin et de la crèche le 9 décembre

    La traditionnelle inauguration de la crèche et l'éclairage du sapin de Noël auront lieu sur la place Saint-Pierre samedi 9 décembre à 17 heures. La cérémonie sera présidée par le cardinal Fernando Vérgez Alzaga, président du Gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican, en présence de sœur Raffaella Petrini, secrétaire générale du même Gouvernorat. Dans la matinée, les délégations de Rieti et Macra, dans le Piémont, seront reçues en audience par le Pape François pour la remise officielle des cadeaux.

    800 ans après Greccio

    La crèche de la place Saint-Pierre veut faire revivre l'atmosphère de Noël 1223, lorsque saint François, de retour d'un voyage en Terre Sainte, demanda de reconstituer la naissance de Jésus, pour le faire dans une ville qui lui rappelait de Bethléem: Greccio, un village de la région de Rieti niché parmi les rochers à 700 mètres d'altitude.

    La place Saint-Pierre se transforme ainsi en un Greccio idéal, où sont placés autour de la crèche, du bœuf et de l'âne quelques personnages: ceux qui ont réalisé le souhait du Poverello, comme le noble Giovanni Velita et son épouse Alticama, trois frères compagnons du saint et quelques bergers. La mémoire revient à ce qui a été raconté par Tommaso da Celano, qui a décrit la première crèche vivante de l'histoire. La scène voit au centre la fresque de la grotte de Greccio devant laquelle un frère mineur célèbre la messe, en présence de saint François avec l'Enfant et la Madone dans ses bras, à côté de saint Joseph en adoration et du bœuf et de l'âne.

    La structure vise à rappeler le rocher du sanctuaire de Greccio avec une embrassade symbolique de la colonnade de la place Saint-Pierre et est placée au sommet d'une base octogonale en mémoire des huit cents ans de l'événement. Autour d'elle, un bassin où coule la rivière Velino avec ses eaux qui arrivent à Rome depuis la Valle Santa. L'eau fait également référence au Cantique des créatures et à l'histoire millénaire de la vallée.

    La représentation fait également référence aux quatre sanctuaires franciscains et à la ville de Rieti. L'œuvre a été réalisée par des artisans experts qui ont interprété le design du créateur de crèches Francesco Artese. Les personnages grandeur nature sont réalisés en terre cuite peinte (tête, mains et pieds) montées sur une structure en fer bourrée de vêtements d'époque (1200).

    Crèche de la salle Paul VI

    Dans la salle Paul VI, des milliers de carreaux de verre vénitiens raconteront la représentation de la naissance de Jésus. L'accueillant, comme il y a huit cents ans, saint François et sainte Claire qui, bien qu'elles ne soient pas présentes la nuit à Greccio, symbolise la présence de l'univers féminin du franciscanisme.

    L'Enfant est enveloppé dans un tissu blanc, tandis qu'une traînée bleue atteint le sol pour envelopper saint François agenouillé, les mains ouvertes. Dans les intentions des artistes, elle représente la source d'eau de la vie. Tout de suite derrière saint François, sainte Claire, vêtue à la manière sobre des Clarisses avec le visage à moitié couvert par un voile presque noir et des robes violet foncé.

    Les mains de Claire semblent posées sur saint François. Il existe différents halos pour mettre en valeur les différents rôles des personnages. Les carreaux transparents et opaques en verre émaillé vénitien avec bordure lisse en or jaune pour l'Enfant, la Madone et saint Joseph. Les carreaux transparents et opaques en verre émaillé vénitien avec bordure en or blanc pour saint François et sainte Claire. Le visage de l'Enfant est petit et lumineux, Marie porte un manteau bleu parsemé d’étoiles à l'intérieur pour représenter l'infini. Les mains de la Madone tiennent l'Enfant pour le présenter au monde. Saint Joseph a des vêtements couleur terre. L'œuvre est réalisée par le mosaïste Alessandro Serena de Spilimbergo (Pordenone).

    Sapin alpin du Piémont

    Quant au sapin, haut de près de 25 mètres, il est originaire d'un territoire particulièrement vert, la haute vallée alpine qui tire son nom du ruisseau qui le longe: la Maira, dans la commune de Macra (région Piémont). La commune est située à 875 mètres d'altitude et est composée de 17 villages et hameaux.

    Inspirée par Laudato si’, la décoration du sapin se différencie des années précédentes par la présence sur l'arbre de milliers d'edelweiss de l'entreprise Piumatto d'Edelweiss de Villar San Costanzo. Ils symbolisent la neige et amènent la fleur qui caractérise la vallée de Maira sur la place Saint-Pierre. La mise en lumière et la cérémonie sont, comme d'habitude, assurées par la direction des infrastructures et des services du Gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican. L'arbre et les crèches resteront exposés jusqu'à la fin de la période de Noël, qui coïncide avec la fête du Baptême du Seigneur, dimanche 7 janvier 2024.

    Source  https://www.vaticannews.va/
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  • 2023.10.27 Sinodo dei Vescovi - Circoli Minori2023.10.27 Sinodo dei Vescovi - Circoli Minori  (Vatican Media)

     

    Vatican News

    «Ne nous lassons pas de prier sans cesse pour la paix»: c'est par ces mots que le cardinal secrétaire général du Synode des évêques, Mario Grech, a ouvert les travaux du synode vendredi matin, rappelant «qu'aujourd'hui est un jour de jeûne et de prière pour la paix». le cardinal faisait référence au temps de prière organisé vendredi soir dans la basilique Saint-Pierre. 

    Paolo Ruffini: vers le vote du «Rapport de synthèse»

    320 membres étaient présents à la Congrégation générale de vendredi matin en raison d'engagements simultanés au sein de la Curie romaine et d'autres réunions, a expliqué Paolo Ruffini dans son rapport sur les travaux du synode. Après la prière, avant la discussion en cercles mineurs et les interventions libres - consacrées à recueillir des questions, des suggestions et des propositions concernant la prochaine phase du processus synodal qui nous accompagnera jusqu'au mois d'octobre de l'année prochaine - quelques informations ont été données sur le projet final du rapport de synthèse.

    Jeudi, à la fin de la discussion sur le premier projet de rapport, a expliqué le préfet, 1125 amendements collectifs ont été recueillis auprès des cercles et 126 amendements individuels. «Tous ont été et seront pris en considération. Ceci par respect pour ceux qui les ont soumis. Le travail de réception est toujours en cours. Les rédacteurs et les experts - que l'Assemblée a applaudis - travaillent, même pendant la nuit, pour préparer la version actualisée du texte».

    Paolo Ruffini a expliqué que «l'intention est d'accueillir tout d'abord les amendements largement acceptés, afin qu'ils puissent trouver leur place dans la mise à jour du texte». Après avoir accepté les amendements fournis par les cercles mineurs, le texte sera examiné lors de la réunion de la Commission du rapport de synthèse.

    Conformément à l'article 33 § 2 de l'Instruction sur la célébration des Assemblées synodales, la Commission sera appelée à approuver le texte à la majorité absolue, a précisé le préfet. «Ensuite, entre vendredi soir et samedi matin, la version définitive du texte sera préparée et, par conséquent, la Congrégation générale prévue dans le calendrier n'aura pas lieu samedi matin. Les membres auront le texte en milieu de matinée. Les versions officielles seront en anglais et en italien.

    «De cette façon, a insisté Paolo Ruffini, nous avons essayé de donner à chacun suffisamment de temps pour pouvoir lire à l'avance le rapport de synthèse dans sa version finale, afin de pouvoir mieux préparer le vote de l'après-midi. Le texte remis aux membres doit être considéré comme strictement confidentiel et ne peut être diffusé d'aucune manière».

    Samedi après-midi, la Congrégation générale commencera à 15h30 et débutera par une lecture de l'ensemble du rapport de synthèse. Cette lecture sera suivie du vote électronique, qui permettra un vote secret pour chaque paragraphe du texte. Sur la base de l'article 35 § 3 de l'Instruction sur la célébration des Assemblées synodales, l'abstention n'est pas admise. Selon le § 4 du même article 35 de l'Instruction, les paragraphes individuels sont considérés comme approuvés dès la majorité des deux tiers des membres présents lors du vote.

    Paolo Ruffini a également annoncé que les méditations offertes par le Père Timothy Radcliffe lors de la retraite spirituelle à Sacrofano - qui était présent au briefing - sont rassemblées dans un livre disponible en italien et en anglais qui a été distribué aux membres du Synode. Et, selon la volonté expresse du Saint Père, un autre livre (disponible en quatre langues : italien, anglais, français et espagnol), qui rassemble les quatre lettres que le Père Radcliffe a adressées à l'Ordre Dominicain pendant les années où il a été Maître Général, a été offert aux membres du synode.

    LIRE LA SUITE ICI

    SOURCE https://www.vaticannews.va/

    Voir aussi Le point de Presse du vendredi 27 octobre

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  • Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques.Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques.  

    La "Lettre au peuple de Dieu" de l'assemblée synodale

    «Le monde dans lequel nous vivons, et que nous sommes appelés à aimer et à servir, même dans ses contradictions, exige de l'Église le renforcement des synergies dans tous les domaines de sa mission» peut-on lire dans ce texte publié ce mercredi 25 octobre.
     

    Chères sœurs, chers frères,

    Alors que s'achèvent les travaux de la première session de la 16ème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques, nous voulons, avec vous tous, rendre grâces à Dieu pour la belle et riche expérience que nous venons de vivre. Nous avons vécu ce temps béni en profonde communion avec vous tous. Nous étions soutenus par vos prières, porteurs de vos attentes, de vos questions et aussi de vos craintes. Voilà déjà deux ans qu’a commencé, à la demande du pape François, un long processus d’écoute et de discernement, ouvert à tout le peuple de Dieu, sans exclusive, afin de « marcher ensemble », sous la conduite de l’Esprit Saint, disciples missionnaires à la suite du Christ Jésus.

    La session qui nous a réunis à Rome depuis le 30 septembre constitue une étape importante de ce processus. À bien des égards, ce fut une expérience inédite. Pour la première fois, à l’invitation du pape François, des hommes et des femmes étaient conviés, en vertu de leur baptême, à siéger à la même table pour prendre part non seulement aux délibérations mais aussi aux votes de cette Assemblée du Synode des Évêques. Ensemble, dans la complémentarité de nos vocations, de nos charismes et de nos ministères, nous nous sommes mis intensément à l’écoute de la Parole de Dieu et de l’expérience des autres. À l’aide de la méthode de la conversation dans l’Esprit, nous avons partagé humblement les richesses et les pauvretés de nos communautés sur tous les continents, en essayant de discerner ce que l'Esprit Saint veut dire à l'Église aujourd'hui. Nous avons notamment expérimenté l'importance de favoriser les échanges réciproques entre la tradition latine et les traditions de l’Orient chrétien. En outre, la participation des Délégués fraternels d’autres Églises et Communautés ecclésiales a profondément enrichi nos débats.

    Notre assemblée s'est déroulée dans le contexte d'un monde en crise, dont les blessures et les inégalités scandaleuses ont résonné douloureusement dans nos cœurs et donné à nos travaux une gravité particulière, d'autant plus que certains d'entre nous venaient de pays où la guerre fait rage. Nous avons prié pour les victimes de la violence meurtrière, sans oublier celles et ceux que la misère et la corruption jettent sur les routes dangereuses de la migration. Nous avons exprimé notre solidarité et notre engagement aux côtés des femmes et des hommes qui, partout dans le monde, sont des artisans de justice et de paix.

    À l'invitation du Saint-Père, nous avons accordé une place importante au silence, afin de favoriser l'écoute respectueuse entre nous et le désir de communion dans l'Esprit. Lors de la veillée œcuménique d'ouverture, nous avons expérimenté combien la soif d'unité grandit dans la contemplation silencieuse du Christ crucifié. La croix est, en effet, l'unique cathèdre de Celui qui, en donnant sa vie pour le salut du monde, a confié ses disciples à son Père, afin que « tous soient un » (Jn 17,21). Fermement unis dans l'espérance que nous donne Sa résurrection, nous lui avons confié notre Maison commune où résonnent de façon de plus en plus urgente la clameur de la terre et la clameur des pauvres : « Laudate Deum ! », a rappelé le pape François au tout début de nos travaux.

    Au fil des jours, nous avons entendu l’appel pressant à la conversion pastorale et missionnaire. Car la vocation de l'Église est d’annoncer l’Évangile non pas en se centrant sur elle-même, mais en se mettant au service de l'amour infini dont Dieu aime le monde (cf. Jn 3,16). Interrogés sur leurs attentes à l'égard de l'Église à l'occasion de ce synode, des personnes sans-abri des environs de la place Saint-Pierre ont répondu : « L'amour ! ». Cet amour doit toujours demeurer le cœur brûlant de l'Église, un amour trinitaire et eucharistique, comme l’a rappelé le Pape en évoquant le 15 octobre, à mi-chemin du parcours de notre assemblée, le message de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. « C’est la confiance » qui nous donne l’audace et la liberté intérieure dont nous avons fait l’expérience, n’hésitant pas à exprimer nos convergences et nos divergences, nos désirs et nos interrogations, librement et humblement.

    Et maintenant ? Nous souhaitons que les mois qui nous séparent de la deuxième session, en octobre 2024, permettent à chacun de participer concrètement au dynamisme de communion missionnaire qu'indique le mot « synode ». Il ne s'agit pas d'une idéologie mais d'une expérience enracinée dans la Tradition apostolique. Comme l'a rappelé le Pape au début de ce processus : « Communion et mission risquent de rester des termes un peu abstraits si l’on ne cultive pas une pratique ecclésiale qui exprime la réalité concrète de la synodalité (...), favorisant l'implication effective de tous et de chacun » (9 octobre 2021). Les défis sont multiples et les questions nombreuses : le rapport de synthèse de la première session précisera les points d'accord auxquels nous sommes parvenus, soulignera les questions ouvertes et indiquera la manière dont nous devrons poursuivre le travail.

    Pour progresser dans son discernement, l'Église a absolument besoin de se mettre à l’écoute de tous, en commençant par les plus pauvres. Cela exige de sa part un chemin de conversion, qui est aussi un chemin de louange : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits » (Lc 10, 21) ! Il s’agit de se mettre à l’écoute de celles et ceux qui n’ont pas droit à la parole dans la société ou qui se sentent exclus, même de la part de l’Église. À l’écoute des personnes victimes du racisme sous toutes ses formes, notamment, en certaines régions, les peuples indigènes dont les cultures ont été bafouées. Et surtout, l’Église de notre temps se doit d’écouter, dans un esprit de conversion, les personnes qui ont été victimes d’abus commis par des membres du corps ecclésial, et de s’engager concrètement et structurellement pour que cela ne se reproduise pas.

    L’Église a aussi besoin d’écouter les laïcs, femmes et hommes, tous appelés à la sainteté en raison de leur vocation baptismale : le témoignage des catéchistes, qui dans bien des situations sont les premiers annonciateurs de l'Évangile ; la simplicité et la vivacité des enfants, l'enthousiasme des jeunes, leurs questions et leurs appels ; les rêves des anciens, leur sagesse et leur mémoire. L’Église a besoin de se mettre à l'écoute des familles, de leurs préoccupations éducatives, du témoignage chrétien qu'elles offrent dans le monde d'aujourd'hui. Elle a besoin d’accueillir la parole de celles et ceux qui souhaitent s'engager dans des ministères laïcs ou dans des instances participatives de discernement et de décision.

    L’Église a particulièrement besoin, pour progresser dans son discernement synodal, de recueillir davantage la parole et l'expérience des ministres ordonnés : les prêtres, premiers collaborateurs des évêques, dont le ministère sacramentel est indispensable à la vie du corps tout entier ; les diacres, qui signifient par leur ministère la sollicitude de toute l’Église au service des plus fragiles. Elle a aussi besoin de se laisser bousculer par la voix prophétique de la vie consacrée, sentinelle vigilante des appels de l’Esprit. Elle se doit également d’être attentive à celles et ceux qui ne partagent pas sa foi mais cherchent la vérité, et en qui l'Esprit est présent et agissant, Lui qui « offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d'être associés au mystère pascal » (Gaudium et spes 22, 5).

    « Le monde dans lequel nous vivons, et que nous sommes appelés à aimer et à servir, même dans ses contradictions, exige de l'Église le renforcement des synergies dans tous les domaines de sa mission ». C'est précisément le chemin de la synodalité que Dieu attend de l'Église du troisième millénaire » (Pape François, 17 octobre 2015). N’ayons pas peur de répondre à cet appel. La Vierge Marie, première en chemin, accompagne notre pèlerinage. Dans les joies et les peines, elle nous montre son Fils et nous invite à la confiance. C’est Lui, Jésus, notre unique espérance !

    Cité du Vatican, 25 octobre 2023


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  • Le Pape François lance un nouvel appel à la paix en Terre Sainte

    Au terme de l'audience générale prononcée place Saint-Pierre, le Pape a une nouvelle fois partagé sa préoccupation devant la guerre qui fait rage entre Israël et le Hamas et renouvelé son appel à participer à la journée de prière et de jeûne pour la paix le 27 octobre.
     

    Vatican News

    Après avoir salué les pèlerins présents à l'audience générale place Saint-Pierre, le Pape François a lancé ce mercredi 25 octobre un nouvel appel à la paix en Terre Sainte, alors que la guerre se poursuit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. «Je pense toujours à la grave situation en Palestine et en Israël : j'encourage la libération des otages et l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza» a dit le Saint-Père. «Je continue à prier pour ceux qui souffrent et à espérer des chemins de paix, au Moyen-Orient, dans l'Ukraine tourmentée et dans d'autres régions blessées par la guerre».

    François a par ailleurs invité une nouvelle fois les fidèles à s'unir à la journée de jeûne, de prière et de pénitence qu'il a convoquée vendredi prochain 27 octobre. Un moment de prière sera organisé à 18 heures sur la place Saint-Pierre. «Nous nous réunirons pour prier et implorer la paix dans le monde» a précisé le Pape.

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Appel téléphonique entre le Pape et Joe Biden

    Le Pape François a téléphoné dimanche après-midi au président américain Joe Biden pour lui parler des différents conflits en cours et de la nécessité d'identifier des parcours de paix.
     

    Vatican News

    Le Pape François s'est entretenu par téléphone avec le président des États-Unis, Joe Biden, dans l’après-midi de ce dimanche 22 octobre. Selon la Salle de Presse du Saint-Siège, la conversation a duré environ 20 minutes. Le Souverain pontife et le président ont parlé des «situations de conflit dans le monde et de la nécessité d'identifier des parcours de paix». Un entretien réalisé à la demande du Pape François. 

    Nouvel appel à la paix à l’Angélus

    A la fin de la prière de l’Angélus, ce dimanche le Saint-Père a adressé un nouvel appel à la paix affirmant que la guerre était «la destruction de la fraternité humaine», demandant la poursuite de l’acheminement de l’aide humanitaire et la libération des otages.

    Une aide limitée à Gaza

    Le mercredi 18 octobre, le président Joe Biden s'est rendu brièvement à Tel-Aviv pour tenter d'obtenir un accord autorisant l'entrée à Gaza d'une partie de l'aide humanitaire en provenance d'Égypte.

    Ce week-end, à deux reprises, des camions remplis de vivres, d’eau et de médicaments ont pu entrer dans la bande de Gaza par le terminal de Rafah. Samedi 20 camions ont été autorisés à passer la frontière entre l’Égypte et Gaza. Ce dimanche 17 autres camions avec cette fois aussi du carburant ont pu suivre. L’aide reste cependant bien en deçà du nécessaire pour subvenir aux besoins les plus urgents de la population déplacée dans le sud de la bande de Gaza. Pour les Nations unies cette aide ne représente encore qu'une «goutte d'eau dans l'océan des immenses besoins» des Gazaouis.

    source https://www.vaticannews.va/

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  • François: «La guerre est une destruction de la fraternité humaine»

    A l’issue de l’angélus de ce dimanche 22 octobre place Saint-Pierre, le Souverain pontife a de nouveau lancé un appel à la paix au Proche-Orient, alors qu’Israël a annoncé la veille intensifier ses frappes sur la bande de Gaza, assiégée depuis le 9 octobre. Il a également eu une pensée pour l’Ukraine, toujours visée par des frappes russes.
     

    Vatican news 

    «Une fois encore, mes pensées se tournent vers ce qui se passe en Israël et en Palestine». Au seizième jour de conflit entre Israël et le Hamas, le Pape François lance un nouvel appel à la paix au Proche-Orient. Depuis l’attaque menée en Israël par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre, le gouvernement hébreu s’est juré «d’anéantir» le Hamas à Gaza, où près de 200 israéliens sont toujours tenus en otage. Une intensification des frappes sur la bande de Gaza a été annoncée samedi 21 octobre, alors qu’Israël se tient toujours prête à mener une offensive terrestre sur l’enclave palestinienne.

    «Je suis très préoccupé, affligé, je prie et je suis proche de tous ceux qui souffrent, les otages, les blessés, les victimes et leurs familles» a déploré le Souverain pontife. «Je pense à la grave situation humanitaire à Gaza et je suis attristé que l'hôpital anglican et la paroisse grecque orthodoxe aient également été touchés ces derniers jours. Je renouvelle mon appel pour que des espaces soient ouverts, que l'on continue à faire arriver l’aide humanitaire et pour que les otages soient libérés».

    Vingt camions d’aide humanitaire sont arrivés ce samedi à Gaza via le poste-frontière de Rafah en Égypte, soit le premier convoi depuis le début du blocus imposé par Israël le 9 octobre. Selon le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), ces vingt camions n'équivalent qu'à 4% des importations quotidiennes de Gaza avant le début de la guerre et au moins 100 camions par jour seraient nécessaires.

    «La guerre est toujours une défaite» rappelle François, «une destruction de la fraternité humaine. Frères, arrêtez-vous ! Arrêtez-vous !».

    Le Saint-Père a également eu une pensée pour «l’Ukraine martyrisée», toujours la cible de bombardements de la Russie voisine. Selon des responsables locaux, au moins six personnes ont été tuées et quatorze blessés samedi par des tirs de missiles russes sur un dépôt postal de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine.

    À la fin de son appel, le Saint-Père a rappelé son invitation à une journée de prière, de jeûne et de pénitence, vendredi 27 octobre, et à partager un temps de prière pour implorer la paix dans le monde à 18h00 place Saint-Pierre.

    Lire aussi 

    Vingt camions d’aide humanitaire sont arrivés à Gaza

    Un premier convoi d’aide humanitaire venant d’Égypte est entré ce samedi 21 octobre à Gaza, où des milliers de Palestiniens sont privés d’eau, de nourriture et de médicaments ...
     
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  • À LIRE SUR - TERRE SAINTE

    Les Eglises unies dans leur condamnation de la frappe sur l’hôpital de Gaza

    Rédaction
    18 octobre 2023
    Les Eglises unies dans leur condamnation de la frappe sur l’hôpital de Gaza
    Conférence de presse des Chefs de Eglises à St. George, siège du diocèse de l'Eglise épiscopalienne de Jérusalem et du Moyen-Orient,
    mercredi 18 octobre 2023 ©MAB/TSM

    Les chefs des Eglises de Jérusalem condamnent unanimement le bombardement qui a touché la cour de l'hôpital chrétien Ahli Arab de Gaza. S'ils n'accusent personne, ils appellent à la fin des violences contre tous les civils.

    LIRE LA SUITE ICI

    SOURCE  https://www.terresainte.net/

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  • Travaux du synode en salle Paul VI du Vatican. Travaux du synode en salle Paul VI du Vatican.   (VATICAN MEDIA Divisione Foto)

    Une lettre au peuple de Dieu pour continuer le chemin synodal

    Lors du point presse de la Salle de presse du Saint-Siège du 18 octobre, la Commission pour le document de synthèse rédigera un texte pour relater l'expérience des travaux synodaux. Le cardinal Steiner et Mgr Stankevičs ont décrit la réalité de l'Église en Amazonie et en Lettonie.
     

    Tiziana Campisi - Cité du Vatican

    La XVIème Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, au terme de ses travaux, rédigera une lettre-message pour tout le peuple de Dieu: c'est ce qu'a déclaré Paolo Ruffini, préfet du dicastère pour la Communication et président de la Commission pour l'information, lors du point presse du 18 octobre.

    Il s’agit de «raconter à tous», «au plus grand nombre possible, et surtout à ceux qui n'ont pas encore été rejoints ou impliqués dans le processus synodal», l'expérience vécue par les membres du Synode. Paolo Ruffini a expliqué que le secrétariat du synode, en accord avec le Pape, a soumis la proposition au vote de l'assemblée, qui l'a approuvée à une très large majorité (sur 346 votants, 335 se sont prononcés pour et 11 contre). Le point presse s'est déroulé en présence du cardinal Leonardo Ulrich Steiner, archevêque de Manaus, de Mgr Zbigņev Stankevičs, archevêque de Riga, secrétaire général de la conférence épiscopale de Lettonie, de Mgr Pablo Virgilio David, évêque de Kalookan et président de la conférence épiscopale des Philippines, et de Wyatt Olivas, originaire des États-Unis, le plus jeune participant au processus synodal.

    Âgé de 19 ans, Wyatt est étudiant à l'université du Wyoming à Laramie, a participé en tant que missionnaire au programme de jeunesse catholique Totus Tuus et est catéchiste dans son diocèse d'origine de Cheyenne.

    Le document de synthèse

    En ce qui concerne le document de synthèse, à la fin de la congrégation générale de ce matin, la 12e -qui a commencé la discussion du quatrième module de l'Instrumentum laboris, B3, sur le thème «Participation, responsabilité et autorité. Quels processus, quelles structures et quelles institutions dans une Église synodale missionnaire?"- le cardinal Jean-Claude Hollerich, rapporteur général, a annoncé que la commission compétente avait décidé que le texte serait relativement court et au service d'un processus qui se poursuit.

    Il s'agira d'un texte de transition, basé sur l'expérience de l'assemblée, qui contiendra les points de consensus et les points de désaccord, ainsi que les questions ouvertes qui devront être approfondies d'un point de vue canonique, théologique et pastoral, pour être vérifiées avec le peuple de Dieu. Le cardinal a précisé qu'il s'agirait d'un document de style simple, qui ne serait ni un document final, ni l'Instrumentum laboris de la prochaine assemblée, et qui servirait uniquement à accompagner les phases ultérieures du Synode sur la synodalité.

    Prière pour les migrants avec le Pape place Saint-Pierre

    La secrétaire de la Commission de l'information, Sheila Pires, a indiqué aux journalistes que les travaux de ce matin ont débuté par la commémoration de Mgr Robert Patrick Camilleri Azzopardi, évêque de Comayagua et président de la Conférence épiscopale du Honduras, décédé hier, et que demain après-midi, à la fin de la session de l'après-midi, les participants au Synode ont été invités à se rassembler sur la place Saint-Pierre pour une prière avec le Pape, pour les migrants et les réfugiés - qui sera retransmis en streaming -. Ce mercredi matin, dans la salle Paul VI, où se tient la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, Luca Casarini, invité spécial, a rendu compte du sauvetage en mer Méditerranée de 116 migrants originaires de divers pays africains, à bord de deux embarcations différentes.

    La synodalité en Amazonie

    Le cardinal Steiner a évoqué la longue expérience de la synodalité dans l'Église d'Amazonie, qui a toujours cherché à impliquer dans les débats tous les ministères et toutes les vocations dans l'évangélisation. Le cardinal a souligné que dans les assemblées diocésaines et dans les assemblées plus larges de toute la région, des laïcs participent, et que dans les réunions récentes, il y a toujours eu un représentant ou une représentante indigène. «De plus en plus, nous recherchons cette présence pour pouvoir écouter et mieux exercer notre mission», a-t-il fait remarquer, ajoutant que le Synode est un processus et que des solutions sont recherchées, mais que nous «nous exerçons dans la synodalité, dans ce Synode», que «tout le monde a la possibilité de parler, de s'exprimer, de dire ses idées, toujours pour le bien de l'Église, toujours en tenant compte de la mission de l'Église», c'est-à-dire l'annonce de l'Évangile.

    «Pour nous qui sommes originaires de l'Amazonie, c'est une motivation supplémentaire pour continuer sur cette voie en essayant d'écouter tout le monde et d'impliquer tout le monde dans le processus d'évangélisation», a conclu le cardinal Steiner. Répondant à la question d'un journaliste, le cardinal a souligné que l'écoute aide à comprendre les communautés et leurs besoins, elle aide à être une Église samaritaine, présente, miséricordieuse. Il y a 70 000 indigènes, et il est important d'écouter les différentes communautés car «elles nous disent comment elles veulent célébrer», a poursuivi le cardinal Steiner. «Elles nous aident à prendre en compte la piété populaire, bref, à être une Église évangélisatrice».

    L'expérience du synode en Lettonie

    Il a évoqué la réaction des catholiques de Lettonie (20% de la population d'environ 2 millions d'habitants) à l'invitation à participer au processus synodal, Mgr Zbigņev Stankevičs, archevêque de Riga, secrétaire général de la conférence épiscopale de Lettonie. «Il y avait des sentiments ambigus», certains ayant entendu parler des voies synodales en Allemagne avaient une attitude de rejet, d'autres pensaient à quelque chose de formel, mais ensuite tout le monde s'est mis au travail. Il est apparu nécessaire d'écouter tout le monde, non seulement les catholiques, mais aussi les autres chrétiens, les représentants d'autres religions, les marginaux et même les non-croyants. Ensuite, il faut essayer de reconnaître ce que l'Esprit Saint veut dire à l'Église aujourd'hui et réveiller le sens de la coresponsabilité de la mission évangélisatrice de l'Église en chaque personne baptisée. Et c'est là un grand défi, tout d'abord pour la formation des évêques et des prêtres, a déclaré l’évêque, «parce que leur tâche principale est de regarder les fidèles et de reconnaître leurs dons, leurs charismes». L'archevêque de Riga a également parlé des femmes dans l'Église: «elles ne doivent pas entrer en concurrence avec les hommes, mais la complémentarité est importante»; oui, il faut leur donner plus d'espace dans l'Église, mais sans toucher à ce qui est dans l'Évangile et dans la tradition de l'Église.

    La diaspora philippine

    En ce qui concerne la réalité des Philippins, Mgr Pablo Virgilio David, évêque de Kalookan, a déclaré qu'ils sont des millions à vivre dispersés dans le monde, ils représentent 10-15% de la population des Philippines, ce que l'on appelle "la diaspora philippine". Le Pape François les appelle en plaisantant les "contrebandiers de la foi", a confié l’évêque. Ce sont des migrants, des travailleurs, des "missionnaires pratiquement réticents" car ils n'ont pas été formés à cet effet, mais ils essaient de vivre leur foi. Le clergé s'interroge sur leur formation, considérant que toute l'Église est appelée à la mission. Mgr David a souligné que ce Synode insiste précisément sur l'égalité en dignité. «Peu importe que l'on soit cardinal, archevêque ou autre, car nous sommes fondamentalement une communauté de disciples égaux dans le baptême», a-t-il déclaré. En ce qui concerne les défis auxquels l'Église philippine est confrontée, l’évêque a répondu à un journaliste qui lui demandait quelles étaient les priorités, qu'il fallait accompagner ceux qui vivent à l'étranger, «afin qu'ils deviennent des missionnaires accidentels» en témoignant de leur foi dans les pays où ils travaillent.

    Accueil des homosexuels

    Aux questions des journalistes sur la position de l'Église à l'égard des personnes lgbtq+ ou en relation avec le même sexe, le cardinal Steiner a répondu que le sujet est venu au cours des réflexions et aussi au moment des présentations des groupes, mais que cette session du Synode ne conduit pas à des conclusions, celles-ci seront abordées, selon le souhait du Pape, lors de la prochaine session en 2024. Au sujet des personnes homosexuelles, Mgr Stankevičs a rappelé l'invitation de François à Lisbonne d'accueillir "todos, todos", "tout le monde, tout le monde" et a ajouté que les personnes homosexuelles devaient également être accueillies «avec amour, sans jugement», leur dignité humaine devant être respectée, comme l'enseigne le Catéchisme de l'Église catholique, ne pas faire l'objet d'une discrimination injuste, soulignant que les couples homosexuels sont appelés à vivre dans la chasteté parce que toute relation sexuelle en dehors du mariage est un péché et que, par conséquent, bénir les couples qui n'acceptent pas ce principe est un problème car cela reviendrait à bénir ceux qui vivent dans le péché. Mgr David a rappelé que Jésus considère chaque être humain comme un enfant de Dieu.

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    Synode: 12e Congrégation générale

     
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