• Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ (Eph 4,32) - Élisabeth

    Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ (Eph 4,32)

     

    symbole-langage.jpg Deux mots en hébreu  pour  signifier le pardon, Salah et mohel. Les lettres voyagent à l’intérieur du mot donnant naissance à d’autres lectures qui mettent en mouvement mon corps(chair bassar bessor annonce) parole, pèlerin sur cette terre du Verbe à incarner. 

    Salah devient hisel :liquider, annuler. Le pardon une liquidation de la dette, de nos comptes  et  de nos rancoeurs..par le don!  Parle donc! La parle dénouée, la mise au jour des non dits, la parole libérée.


    Mohel, lehem pain, mahal maladie, mahol ronde, halom rêve,  leham combat. Le Pardon, Pain  de vie descendu du ciel  pour nous délivrer   de la ronde infernale de nos cercles vicieux. Léger, guéris de toutes nos maladies nous entrons dans la  ronde farandole d'amour avec nos frères, pour notre Dieu. Le rêve, qui éveille l’âme murmure en mon être une vision qui me parle de moi et de Toi, mon Dieu, comme nos pères bibliques,  nos rêveurs, Jacob, Joseph, Daniel, Ezéchiel….  Véritable lutte intérieure qui consume nos forces psychiques quand dans un étonnement douloureux, nous nous apercevons que nous ne voulons pas pardonner.


    Nous y tenons à toutes nos rancunes et  nos misères ! Elles nous justifient. Que serions-nous sans elles ? Nous leur avons donné tant de place que privé d'elles nous sommes vides. Nous ressemblons aux guerriers qui n'existent que par et dans leurs blessures qu’ils portent tel un drapeau.  S'ils s'en séparent que deviennent-ils ? Confusion entre l’avoir et l’être. Je ne suis pas ce que j’ai. Ces blessures et ces rancunes et ces tourments et toutes ces misères et ces épreuves. Pour découvrir qui je suis, il faut me déposséder de cet avoir, devenir pauvre jusqu’à être nu. Oter ma cuirasse, chacun de mes vêtements jusqu’au dernier car je ne peux te suivre Seigneur, comme tu me l’as dit, que lorsque je me serai dépouillé de tout ce que j’ai cru être moi. Alors seulement, je pourrai me revêtir de toi et tu pourras me revêtir du vêtement de noces.


    Nous préférons demander à Dieu de nous pardonner nos fautes plutôt  que de demander pardon à celui que nous avons blessé ou de pardonner à celui qui nous a blessé. Et pourtant  dans le Christ  nous sommes déjà pardonné, chacun d'entre nous est pardonné, l’offenseur et l’offensé. Nous n’avons qu’une seule chose à faire, nous mettre dans le Christ, c’est-à-dire  devenir le corps de celui qui est pardon, n’être plus que pardon. Comme ne lui cessons pas les bras en croix, les mains ouvertes, le cœur ouvert nous ne cesserons plus de pardonner. IL s’écoulera de chaque cellule de notre corps  des fleuves de paroles de douceur, de tendresse, de compassion et de miséricorde qui répandues sur le monde donneront naissance à une terre nouvelle, à un homme nouveau. 

     

    Élisabeth 

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