Seul ou en petit groupe de partage, préparons notre coeur à la venue de notre doux Sauveur... à la manière franciscaine (3e semaine de l'Avent).

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Seul ou en petit groupe de partage, préparons notre coeur à la venue de notre doux Sauveur... à la manière franciscaine (2e semaine de l'Avent).

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Le signe de l’Amour   Ouverture DEVANT LA CRÈCHE  La crèche et l’enfant qu’elle contient: voilà de curieux signes pour notre époque! Noël, chaque année, nous oblige à ouvrir les yeux sur le geste d’amour le plus gratuit, le plus surprenant, le plus prévenant qui fut jamais posé tout au long de l’histoire  humaine : le geste d’amour de Dieu envers l’humanité en  uête d’un sauveur. (...) Nous sommes devant le geste le plus fou que l’amour ait jamais provoqué. Et ce geste, il parvient à émerveiller, à éblouir les petits, les bergers, même ces mages qui acceptent de 

Je vous partage une autre belle formulation du NOTRE PÈRE, merci à Martine de me l'avoir fait connaitre.

Religion

Prière : 12 bonnes raisons de m’y mettre !

 

La prière rend heureux, les enquêtes le disent ! Voici 12 bonnes raisons de dégager du temps pour prier. 

 

 

1. Pour marquer une pause dans le tourbillon de ma vie, pour souffler et me poser. 

2.  Pour me rendre présent à Celui qui est déjà présent à moi, fidèlement, à chaque seconde de ma vie. 

3.  Pour faire une place à ce Dieu qui m'espère et qui m'attend ! Prier est un rendez-vous gratuit et désintéressé avec mon Créateur. 

4 . Pour placer mes activités sous son regard et laisser sa lumière éclairer ma vie quotidienne sous un autre jour : je revois mes priorités, je fais le tri dans mes activités.

5. Pour m'approcher davantage du Christ, et mieux le connaître. Par la méditation sur les textes de l’Evangile, dans l’Eucharistie ou dans le silence, j'entre en dialogue avec Lui. 

6.  Parce c’est une occasion rare de plonger dans les profondeurs de mon cœur. En confiant au Seigneur mes joies et mes peines, c’est aussi sur moi-même que je fais le point.

7.  Parce que je ne suis pas tout puissant ! S’appuyer sur le Christ dans la prière c’est reconnaître que je ne peux pas tout faire tout seul, que j’ai besoin de Lui…et des autres.

8.  Parce que la prière m'apaise. Elle est un temps de relecture tranquille de la journée qui me permet de discerner l'action de Dieu dans ma vie.

9.  Parce que j'expérimente le lâcher prise et la confiance. Dieu veut le meilleur pour moi. Il veut ce que je veux vraiment. Et il m’exauce quand il veut comme il veut. 

10.  Parce que j’apprends la régularité et l’humilité. En priant, même quand je ne ressens rien et que je n’en ai pas envie, je réponds dans la foi à l’amour du Seigneur.

11.  Parce que la prière me permet de regarder les autres et les situations de ma vie quotidienne avec les yeux de Dieu. En priant pour les personnes que j’aime ou celles que j’aime moins, je me mets en position de les accueillir comme elles sont. 

12.  Pour recevoir les grâces de l’Esprit. Dans la prière, je dispose mon cœur à accueillir ses dons.

Et trois repères sur la prière, sous un angle psychologique
avec Jacques Arènes, psychanalyste, auteur de La quête spirituelle hier et aujourd’hui (éd. Le Cerf)

→ La prière est une donnée anthropologique : depuis toujours, l'homme cherche ce contact avec "l'invisible", le "plus grand que soi". Le changement, c'est que la société contemporaine nous projette à l'extérieur de nous-même, et que l'intériorité est un véritable défi. Nos vies sont bousculées et l'intériorité est nécessaire pour "habiter le temps". 

→ Dans les religions monothéistes, la prière est une invitation au dialogue. Dans un premier temps, on se parle à soi-même bien souvent. À un moment, la parole est à Dieu... 

→ La prière est une occasion de rentrer en soi, de visiter ses limites, ses fragilités. Et puis, nous enseigne la tradition chrétienne, cette expérience dans la solitude et le silence, soigne la relation : elle renvoie au monde, aux autres, et à l'Autre pour celui qui croit. Les fruits de la prière sont donc très concrets !

Source http://www.pelerin.info/

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(originalement publié le 19 septembre 2010, mise à jour le 10 avril 2017)

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une réalisation de Gérald Quirion. 

NEUVAINE À SAINT FRANÇOIS D'ASSISE

du 25 septembre au 3 octobre

                                                                            Psaume de la création, aquarelle réalisée par Gérald Quirion      

 Seigneur, fais de moi un instrument de paix.

 La fête de saint François : le 4 octobre

Je vous rappelle le lien pour télécharger le document, ou le lire en ligne. ICI ou copier et coller dans la bar de votre navigateur l'adresse suivante.

http://ekladata.com/DV805mFh46VKGqDU27d1PUGgU3s/NEUVAINE-A-ST-Francois-d-Assise-par-GQ-1.pdf

LOUANGES

POUR TOUTES LES HEURES

 

 

1 Saint, trois fois saint, le Seigneur Dieu tout puissant,

celui qui est, qui était et qui reviendra.

- Louange et gloire à jamais !

 

2 Tu es digne, Seigneur notre Dieu

de recevoir honneur, louange et gloire,

et d'être proclamé béni.

- Louange et gloire à jamais !

 

3 Digne est l'Agneau qui a été immolé,

d'être appelé Dieu fort, sage et puissant,

de recevoir honneur et gloire,

et d'être proclamé béni.

- Louange et gloire à jamais !

 

4 Bénissons le Père et le Fils, avec le Saint-Esprit.

- Louange et gloire à jamais !

 

5 Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur.

- Louange et gloire à jamais !

 

6 Chantez les louanges de notre Dieu,

vous tous ses serviteurs,

et vous qui craignez Dieu, petits et grands.

- Louange et gloire à jamais !

 

7 Loué soit le Dieu de gloire par le ciel et par la terre.

- Louange et gloire à jamais !

 

8 Par toute créature au ciel, sur terre, sous terre,

et par la mer et tout ce qu'elle renferme.

- Louange et gloire à jamais !

 

9 Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.

- Louange et gloire à jamais !

 

10 Comme il était au commencement,

maintenant et toujours,

dans les siècles des siècles. Amen.

- Louange et gloire à jamais !

 

11 PRIONS

Tout puissant, très saint, très haut et souverain Dieu,

souverain bien, bien universel, bien total,

toi qui seul es bon,

puissions-nous te rendre toute louange, toute gloire,

toute grâce, tout honneur et toute bénédiction :

puissions-nous toujours rapporter à toi seul

tous les biens !

- Amen.

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© copyright Les Éditions Franciscaines1996

Traduction par le Père Damien VORREUX, ofm

SALUTATION DES VERTUS

 

 

         Thomas de Celano atteste l'authenticité de cet écrit, dont il transcrit même intégralement la phrase initiale (2 C 189). Il est à déplorer que la mélodie en soit perdue.

 

         Peut-être avons-nous ici une sorte de "Compliment à la sainte Vierge", et donc un témoignage de la piété mariale de saint François, s'il faut s'en rapporter au titre que lui donnent deux manuscrits : Des vertus dont fut ornée la Vierge Marie et qui devraient être l'ornement de toute âme sainte.

 

         Hymne à mi-chemin entre prière et poésie, c'est en tout cas une expression de la mentalité "courtoise" bien médiévale. On peut lui assigner quelques attaches avec divers Combats entre Vices et Vertus : celui du poète Prudence, par exemple, si prisé à l'époque, ou celui de saint Bernard de Clairvaux.

 

*

 

          1 Salut, reine Sagesse, que le Seigneur te garde,

             avec ta sœur, sainte et pure Simplicité.

          2 Dame sainte Pauvreté, que le Seigneur te garde,

             avec ta sœur, sainte Humilité.

          3 Dame sainte Charité, que le Seigneur te garde,

             avec ta sœur, sainte Obéissance.

          4 Vous toutes, saintes Vertus, que le Seigneur vous garde,

             lui de qui vous procédez et venez.

 

          5 Nul homme en ce monde, si d'abord il ne meurt

             ne peut posséder une seule d'entre vous.

          6 Qui possède l'une et ne blesse pas les autres,

             il les possède toutes.

          7 Qui blesse l'une les blesse toutes

             et n'en possède aucune.

 

          8 Chacune d'elles met en déroute

             les vices et péchés.

          9 Sainte Sagesse confond Satan

             et toutes ses malices.

         10 Pure et sainte Simplicité confond

             toute sagesse de ce monde et toute sagesse de la chair.

         11 Sainte Pauvreté confond cupidité, avarice,

             et les soucis matériels de ce monde.

         12. Sainte Humilité confond l'orgueil

             et tous les vaniteux de ce monde.

         13 Sainte Charité confond toutes les tentations,

             qu'elles viennent du diable ou de la chair,

             et toutes les craintes égoïstes.

         14 Sainte Obéissance confond toute volonté propre

             et tout charnel attachement,

             et toute charnelle obstination.

         15 C'est elle qui tient le corps mortifié

             pour qu'il obéisse à l'esprit,

             pour qu'il obéisse à son frère.

         16 C'est elle qui rend l'homme docile et soumis

             à n'importe quel homme de ce monde,

         17 et non seulement aux hommes,

              mais aux bêtes et aux fauves eux-mêmes,

         18 les laissant disposer de lui comme ils le veulent,

             autant que d'en-haut leur permet le Seigneur.

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 © copyright Les Éditions Franciscaines1996

Traduction par le Père Damien VORREUX, ofm

EXHORTATION

À LA LOUANGE DE DIEU

 

         Cette pièce ne figurait pas dans les premières éditions.

 

         Le Père Esser en a publié le texte latin avec l'introduction que voici : "Mariano de Florence, mort en 1523, et le copiste anonyme d'un manuscrit de Naples, du XVe siècle, affirment tous les deux que le texte de ces Louanges était, de leur temps, conservé au couvent franciscain dit "Les Ermites" (Cesi de Terni) et que ce texte était un autographe de saint François. La transcription qu'ils en donnent chacun de leur côté, est à peu près concordante. On peut donc à juste titre ranger ce textes parmi les Écrits authentiques de saint François. Les malheurs du temps ont, hélas, provoqué la disparition de l'autographe ainsi que celle du couvent très ancien où il était conservé."

 

         Il est impossible de préciser la date de composition de ces Louanges. On y retrouve le même style de prière que dans les Louanges pour toutes les Heures, avec des emprunts au psautier (romain) ou au missel (Messe de la Trinité, Messe de saint Michel). Wadding, dans ses Annales (1625) nous apprend que ces versets, écrits par saint François, figuraient sur un tableau ou un devant d'autel où il avait fait peindre "diverses créatures : anges, enfants, oiseaux, arbres, etc. " Voici ce texte.

 

 

          1 Craignez le Seigneur et rendez-lui hommage.

          2 Digne est le Seigneur de recevoir honneur et louange.

          3 Vous tous qui craignez le Seigneur, louez-le.

          4 Salut, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.

          5 Louez-le, ciel et toute la terre.

          6 Tous les fleuves, louez le Seigneur.

          7 Fils de Dieu, bénissez le Seigneur.

          8 Voici le jour que le Seigneur a fait,

             jour d'allégresse et jour de joie,

             alléluia, alléluia, alléluia, roi d'Israël.

          9 Que tout esprit loue le Seigneur !

         10 Louez le Seigneur, car il est bon.

         11 Toutes les créatures, bénissez le Seigneur.

         12 Tous les oiseaux du ciel, louez le Seigneur.

         13 Tous les enfants, louez le Seigneur.

         14 Jeunes gens et jeunes filles, louez le Seigneur.

         15 Digne est l'Agneau immolé

              de recevoir louange, honneur et gloire.

         16 Bénie soit la sainte Trinité et l'indivise Unité.

         17 Saint Michel Archange, défends-nous dans le combat.

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Traduction par le Père Damien VORREUX, ofm

Prière pour la paix

 

 

         Le texte de la belle et fameuse Prière pour la Paix est inconnu avant 1913. On l'imprima au dos d'une image de piété représentant saint François, mais son attribution explicite à ce saint n'est attestée qu'à partir de 1936. Sa diffusion mondiale fut assurée lorsque le sénateur américain Tom Connally en donna lecture à la tribune de l'O.N.U. lors de la Conférence de 1945 San Francisco.

 

         Est-elle d'origine ancienne ? Le thème générale est familier aux auteurs médiévaux : demande de grâce pour mieux pratiquer les "œuvres de miséricorde spirituelle", le schéma de composition est classique : saint François l'a lui-même utilisé dans l'Admonition 27. Mais la seule attache à un texte franciscain ancien est la phrase sur le "désir d'être consolé", que l'on rencontre dans les Dits du frère Gilles. La paternité de cette prière reste donc une énigme. Cela n'enlève rien à la beauté du texte devenu cher aux cœurs franciscains ( Pour plus de détails, se reporter à l'édition des Écrits (Sources Chrétiennes n° 285, p. 403-405). Ed Cerf. Ed. Franciscaines, 1981.)

 

 

         Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.

 

         Là où est la haine, que je mette l'amour.

         Là où est l'offense, que je mette le pardon.

         Là où est la discorde, que je mette l'union.

         Là où est l'erreur, que je mette la vérité.

         Là où est le doute, que je mette la foi.

         Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.

         Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.

         Là où est la tristesse, que je mette la joie.

 

         O Seigneur, que je ne cherche pas tant

         à être consolé qu'à consoler,

         à être compris qu'à comprendre,

         à être aimé qu'à aimer.

 

         Car c'est en se donnant que l'on reçoit,

         c'est en s'oubliant qu'on se retrouve soi-même,

         c'est en pardonnant que l'on obtient le pardon,

         c'est en mourant que l'on ressuscite à la Vie.

 

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© copyright Les Éditions Franciscaines1996

Traduction par le Père Damien VORREUX, ofm