• Chemin de Croix: les méditations écrites pour la première fois par François


    Pour la première fois, les méditations du Chemin de Croix à Rome ont été écrites par le Saint-Père lui-même. «Un acte de méditation et de spiritualité, avec Jésus au centre, dans le cadre de l'Année de la prière proclamée par le Pape» explique la Salle de presse du Saint-Siège. La présence du Pape François au Chemin de croix du Vendredi Saint, qui se déroule traditionnellement à Rome près du Colisée, est toujours maintenue.


    Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican

    Après les évêques, les religieux, des familles entières, les jeunes, les étudiants, les couples mariés, les missionnaires, les migrants, les réfugiés de guerre, c'est le Pape lui-même qui a écrit cette année les méditations du Chemin de Croix du Vendredi Saint au Colisée. Une première pour François.

    «En prière avec Jésus sur le chemin de la Croix» est le thème choisi pour les réflexions qui accompagneront les quatorze stations qui commémorent la montée de Jésus vers le Golgotha. Un titre qui laisse entrevoir le caractère profondément «méditatif» de ces textes qui, comme le souligne la Salle de presse du Saint-Siège, seront donc «un acte de méditation et de spiritualité, avec Jésus au centre. C'est lui qui fait le chemin de croix et nous nous mettons en route avec lui. Tout sera centré sur ce que Jésus vit à ce moment-là, particulièrement le thème de la souffrance...».

    Des références plus larges
    Il y aura donc moins de références directes à l'actualité, comme ce fut le cas les années précédentes avec les réfugiés, les victimes de la traite des êtres humains, ou encore les personnes originaires de pays en guerre. Mais le directeur de la Salle de presse précise que «dans ce chemin de croix, les liens sont plus larges, s'agissant d'une prière, la référence s'élargit... La prière ne va pas par catégorie de personnes mais par situation». Le choix est certainement lié à l'Année de la prière que le Pape François a choisi d'appeler comme préparation au Jubilé 2025.

    La présence du Pape au Palatin
    À propos de la présence du Pape au Chemin de Croix, compte tenu de l'état de santé du Saint-Père et de la baisse des températures à Rome, aucune confirmation ou infirmation n'a été donnée par la Salle de presse: ce qui a déjà été annoncé précédemment demeure, à savoir que le Pape sera vendredi soir au Palatin.

    Les textes des méditations seront distribués le vendredi 29 mars et, le même jour, il y aura plus de détails sur les porteurs de la croix, le long des voies antiques autour du Colisée. Il est certain que «les personnes qui porteront la croix seront liées à la réflexion de chaque station».

    Les auteurs des méditations au cours de ces dix années

    En 2013, pour le premier chemin de croix de son pontificat, François avait confié les méditations à un groupe de jeunes Libanais sous la direction du cardinal Béchara Boutros Raï, puis à divers évêques italiens.

    En 2017, le Pape avait choisi la bibliste française Anne-Marie Pelletier, première femme à recevoir le prix Ratzinger, comme auteur des quatorze méditations. En 2019, c’était la sœur Eugenia Bonetti, missionnaire de la Consolata qui avait rédigé la méditation centrée sur le thème de la traite des êtres humains.

    Le Saint-Père avait ensuite opté pour des méditations de groupe: des jeunes en 2018, des prisonniers en 2020, des scouts en 2021, des familles en 2022, et enfin en 2023 à des hommes et des femmes venant de régions frappées par la violence, la pauvreté et la haine fratricide qui meurtrissent le monde.

    Le Chemin de Croix débutera à l’intérieur du Colisée ce vendredi 29 mars à 21h15.

    source https://www.vaticannews.va/

    -------------------------------------------

    Articles les plus récents

    votre commentaire
  • Cette semaine est une semaine de passion.

    La passion a de nombreux visages, tout comme la vie de Jésus, que nous reconnaissons et célébrons de multiples façons au cours des prochains jours. Nous espérons que vous avez eu le temps de réfléchir, ces dernières semaines, à ce qui nous a conduits à cette semaine de la passion - non seulement il y a deux mille ans, mais aussi à ce qui, à partir de là, crée la passion aujourd'hui.

    C'est une semaine de courage et d'attention, d'espoir et de dignité. Cette semaine est un message de justice et une voix pour les plus marginalisés.

    Pouvons-nous vous encourager à prendre plus de temps cette semaine pour écouter, sans préjugés, ce qui vous tient à cœur ?

    Rumi, érudit et poète musulman, a écrit. "Ce que je veux, c'est un cœur brûlant.

    En participant à cette semaine et en la regardant se dérouler, attisons la flamme passionnée de l'amour pour que le monde entier soit émerveillé.

    Pour nous toutes et tous, notre place en tant que défenseur.e.s des droits humains demeure lorsque nous défendons celles et ceux qui n'ont pas de voix, que nous œuvrons pour la dignité et la paix pour toutes et tous et que nous prenons soin de notre planète.

    Fraternellement,

    Blair Matheson TSSF
    Directeur exécutif

    ----------------------

    Copyright 2024 • Franciscans International • All rights reserved.
    You are receiving this email because you support Franciscans International.​

    Our mailing address is:
    Franciscans International
    37-39 rue de Vermont | P.O. Box 104
    20 Geneva 1211
    Switzerland

    -----------------------------------

    Articles les plus récents

    1 commentaire
  • Dimanche de Pâques

    Abbé Jean Compazieu


    “Jésus est vivant”

     

     

    Textes bibliques : Lire

    En ce jour de Pâques, nous célébrons la victoire de la vie. La nature se met au diapason avec l’éclatement du printemps. Les cloches sonnent à toute volée. Il y a comme une rumeur de renouveau. “Voici le jour que fit le Seigneur, jour d’allégresse et jour de joie.” Chaque année, la fête de Pâques nous offre de commencer une vie nouvelle, de nous laisser transformer par la joie simple et confiante du vivant, Jésus ressuscité.

    Pâques nous relance dans l’aventure de la foi. C’est ce qui s’est passé pour Marie Madeleine quand elle s’est rendue au tombeau de Jésus. Il faisait sombre dans son cœur ainsi que dans celui des apôtres. Pendant trois ans ils avaient suivi Jésus. Ils avaient écouté ses paroles porteuses d’espérance. Ils avaient mis tout leur amour et toute leur confiance en lui. Ils comptaient sur lui pour être le libérateur d’Israël. Ce serait un nouveau départ pour un monde de justice et de bonheur. Mais voilà que tout s’est arrêté au soir du vendredi. Jésus venait d’être arrêté, condamné et mis à mort sur une croix. C’était la fin d’une belle aventure.

    Il fait souvent sombre dans notre cœur et celui des hommes et femmes de notre temps. Nous pensons également à toutes les victimes de la haine et de la violence. Chaque jour, les médias nous en donnent de dramatiques témoignages. Quand tout va mal, on se dit que cela ne sert à rien de continuer et on a envie de tout abandonner.

    Mais voilà qu’au matin de Pâques quelque chose de nouveau est en train de se produire. Le linceul est toujours là bien rangé, mais le corps de Jésus n’y est plus. Qu’est-ce que cela veut dire? Il peut y avoir plusieurs explications. Marie Madeleine semble ne retenir qu’une solution, la plus dramatique : On a enlevé le corps du Seigneur. Jésus n’est plus là. Elle court crier sa détresse aux disciples et eux aussi courent vers le tombeau.

    Cette course, de grand matin, alors qu’il fait encore sombre, est bien à l’image de leur cœur rempli de tristesse et d’inquiétude. Ils ne pensent pas aux paroles que Jésus leur avait dites à plusieurs reprises quand il leur annonçait sa mort et sa résurrection. Ces paroles, ils n’avaient pas su les entendre. Ce qu’il leur disait ne leur semblait pas possible. Nous aussi, nous sommes parfois comme eux. C’est le cas lorsque, devant les difficultés, nous nous mettons à broyer du noir. Nous avons tous besoin de demander au Seigneur qu’il vienne réveiller et de raffermir notre foi.

    Et c’est vrai que pour témoigner du Christ ressuscité, il faut la force de l’Esprit Saint. C’est ce qui s’est passé le jour de la Pentecôte. Les apôtres n’ont plus peur d’aller au-devant de ceux-là même qui avaient fait mourir le Christ. Ils ont l’audace d’annoncer : “Jésus est vivant… Dieu l’a ressuscité… Il a été exalté… Il est monté au ciel…” Et plus tard, saint Paul ajoutera : “Il vit par la puissance de Dieu.” Quand ils écriront les récits des apparitions, ils emploieront des mots différents, mais ce sera toujours avec la même conviction : “Jésus est vivant.” Ils témoigneront sans crainte de leur foi en Jésus Christ ressuscité. Rien ne pourra les en empêcher, ni la persécution, ni la torture ni la mort.

    Nous, chrétiens d’aujourd’hui, nous croyons à la résurrection du Christ parce que les disciples y ont cru. Nous faisons confiance à leur témoignage. Leur vie et celle de millions de chrétiens a été totalement bouleversée et transformée par cet événement. C’est une grande joie pour chacun de nous et tous les chrétiens d’entendre que la mort n’a pas le dernier mot. En ce matin de Pâques, nous sommes tous invités à nous associer à cette joie et à la chanter. Oui, “Seigneur Jésus, tu es vivant, en toi la joie éternelle.”

    Cette joie que le Christ ressuscité met en nous, il nous faut la rayonner et la communiquer autour de nous. Comme les apôtres et de nombreux témoins qui ont suivi tout au long des siècles, nous sommes envoyés pour annoncer cette bonne nouvelle dans le monde entier. Le Seigneur compte sur nous pour être porteurs de vie et de joie. Ils sont nombreux ceux et celles qui luttent contre la maladie, la souffrance physique ou morale, le désespoir. Ils ont besoin de nous pour retrouver le goût de vivre. Notre attention et notre amitié ne doivent pas oublier ceux et celles que la vie écrase. Un accueil, un pardon donné, une main tendue pour remettre debout peuvent provoquer un miracle de renaissance. Et, à travers tout cela, une parole qui témoignera de notre foi les aidera à rencontrer le Christ ressuscité.

    Oui, fais de nous, Seigneur des ressuscités, des témoins de la Vie que tu donnes en plénitude. Donne-nous ta force et ta joie pour révéler aux plus pauvres la grandeur de ton amour.

    Télécharger : Jour de Pâques 

    Source https://dimancheprochain.org/

    ----------------------------------------

    Articles les plus récents

    votre commentaire
  • Les gens ont peur des lendemains et même de leur présent incertain. Alors, comme il est naturel, chez l'être Humain, de se protéger, voire de se sur-protéger contre toutes formes d'agressions dont il ne peut maîtriser l'ampleur. Il cherche dans les idéologies ou dans les religions une réassurance du sens de son existence. Tout cela, au départ sonne faux puisque la source même soi-disant de sa Foi ou de ses combats est l'angoisse existentielle. De plus, il rejettera les autres qui ne pensent pas comme lui, cela étant la meilleure façon de ne plus se remettre en question.

    Combien de fois n'entend-on pas que Dieu m'aime ! Et sous ses mots se cachent souvent la pensée perverse que Dieu m'aime que moi.

    Les autres ne figurant pas dans les mêmes paradigmes que moi ; Il ne peut les aimer. En effet, la personne imagine que la croyance de l'autre est totalement aveugle, erronée, donc fausse et sans intérêt. Ils vénèrent des autres dieux que le mien. Combien de couples défaits à cause de cette pathologie de l'intolérance. 

    Ces individus sont de toute évidence névrosés et comme chaque névropathe, ils ne reconnaissent pas le bien-fondé de leur maladie. Nous les retrouvons aussi bien chez les chrétiens évangéliques que dans toutes autres formes de croyances. Ils justifient leurs comportements asociaux par les écrits de la Bible. Rien de plus dégradant pour une religion que d'avoir de tels adeptes. Ils parlent d'Amour mais ne le vivent qu'en fonction de la crainte du péché. Cet Amour est donc perverti à la base et ne saurait être reconnu comme authentique.

    Ces chrétiens existent dans toutes expressions religieuses et sont véritablement des poisons violents de la Parole divine.

    Leur vie sociale est généralement asséchée quand elle n'est pas inexistante. Leurs sourires sont d'artifice et il suffit de contempler leur visage pour comprendre qu'ils pensent vivre en profondeur spirituellement et en fait, leur médiocrité ressort de leur regard comme une flamme définitivement éteinte. 

    Pourquoi écrire cet article ? 

    Pour vous dire simplement, qu'il faut discerner intelligemment le véritable chrétien qui est en recherche constante du Christ et les autres qui se servent de Dieu pour cicatriser leurs plaies. Bien-sûr, dans leur mental névrotique, il s'agit là d'une conversion. Rien n'est plus faux, il suffit de mesurer leur coefficient relationnel pour savoir qu'ils mentent. Le drame est qu'ils se pensent souvent sur un chemin de Lumière où Dieu les a envoyés.Ils ne sont que de pauvres inadaptés d'une société trop rapidement en mouvance à laquelle ils ne savent plus adhérer.

     

    Méfiez-vous de ces chrétiens qui justifient leurs carences avec la Bible en main ! Ils sont les contre Témoignages d'une religion saine ou d'une relation personnelle avec Dieu. Souvent, ils justifient leur pathologie en disant que l'Esprit saint leur dicte leur conduite. En effet, l'Esprit étant un Souffle impalpable et silencieux, cela leur donne la possibilité de ne plus être confrontés aux dures réalités.

    Alors, que notre Foi nous demande de regarder, d'analyser les faits de société soit pour répondre à une soif de Justice ou nous émerveiller de certaines avancées.

    Dieu est Amour et non intolérance au point de séparer deux individus n'ayant pas de semblables approches dans la Foi.

    Dieu nous veut libres, debout, heureux. Il ne désire pas faire de ses créatures des êtres tourmentés pour l'éternité.

    Notre fonctionnement psychique est révélateur de nos croyances. Si, intérieurement nous sommes déséquilibrés, notre perception de Dieu la sera également.

    Tout chrétien qui cherche la division parce que le voisin n'a guère la même réponse de Foi que lui, est psychopathologiquement souffrant.

    Et ce sont ces chrétiens qui créent leurs propres églises qui deviennent rapidement des sectes aux yeux fermés sur la Vie. 

    Dieu est justement ce rire et cette Joie de vivre dans la liberté d'une conscience épanouie et tolérante.

    Le reste n'est que littérature dont il ne faut pas même ouvrir le livre.

    Vous risqueriez de vous faire prendre à leur sous-culture évangélique et ontologique.

    Tout cela demande une vigilance de chaque instant et un discernement qui ne faillit pas. La première symptomatologie du faux croyant étant l'esprit sectaire doublé d'une intolérance destructrice.

    Ils sont les serviteurs idéaux du démon qui les utilise pour diviser et troubler les esprits.

    Malheureusement, ils ne le savent pas et se disent toujours meilleurs que les autres chrétiens.

    Encore un symptôme qui ne trompe pas ! 

    Bruno LEROY.

    Source : http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

    ---------------------------------------------

    Articles les plus récents

    votre commentaire
  • Il nous est possible de participer à cette vie nouvelle enracinée dans le cœur de Dieu, dans le Corps du Christ Jésus ressuscité et dans la communion avec nos frères et nos sœurs en humanité : c’est la pédagogie de l’espérance.

    « L’heure est venue de sortir de votre sommeil.[1]. » Ces paroles s’adressent à chacun de nous aujourd’hui !​

    Sans tarder, il nous faut retourner aux sources de notre foi chrétienne car si nous voulons vivre ce que le pape François écrivait dans son encyclique La lumière de la foi : « La lumière de Jésus brille, comme dans un miroir, sur le visage des chrétiens, et ainsi elle se répand », nous avons un bon bout de chemin à parcourir, une bonne prise de conscience à faire sur notre manière d’être chrétien et de vivre notre foi.​

    La foi se transmet de personne à personne, de témoin à témoin. Le pape précise, « de flamme à flamme ». Il y a parmi nous et près de nous, beaucoup de gens en attente de Dieu. Il y en a beaucoup d’autres qui ne le connaissent pas encore.​

    Au cœur des réalités du monde actuel, porteur de tant de souffrances, de questionnements et d’enjeux de toutes sortes, nous sommes invités à reconnaître Dieu comme Celui qui vient nous arracher à ce qui nous fait mal : « Dieu vient chercher et sauver ce qui était perdu. [2]»

    Luttons contre tout repliement sur nous-mêmes. Ne demeurons pas uniquement entre nous. Ouvrons nos cœurs et nos esprits aux richesses des différences des uns et des autres. Reconnaissons chez nos frères et nos sœurs en humanité le travail de Dieu agissant en eux.​

    Ne perdons jamais de vue que la nouveauté chrétienne de Dieu et la joie de croire au Christ vivant et sauveur s’inscrivent à travers nous au-dedans même des milieux au sein desquels nous sommes impliqués et engagés au nom de l’Évangile.​

    Comme les disciples en barque furent pris dans la tempête, nous aussi, aujourd’hui, nous vivons diverses turbulences aux quatre coins du monde que ce soit dans plusieurs pays d’Afrique, à Haïti, au Moyen-Orient, en Ukraine, au Nicaragua, en Birmanie...​

    De nombreuses personnes pensent que l’avenir n’est plus porteur de promesses à cause des défis économiques, du chômage, de la croissance de la pauvreté, des déficits résurgents, des défis de la mondialisation dans lesquels tous les peuples se retrouvent.​

    Toutes et tous, nous sommes des êtres fragiles face à une société de la performance qui fait loi en tous domaines, économiques comme politiques. Bien entendu, des organismes tentent de déployer des attitudes de compassion et de partage avec celles et ceux qui souffrent. Mais ne serait-ce pas trop souvent insuffisant, voire superficiel ?

    Par ailleurs, au cœur de nos sociétés, nous percevons combien des gens se sentent inquiets et tourmentés par la peur de l’inconnu et des différences des autres qui nous entourent.​

    Que de souffrances se vivent au cœur même de plusieurs de nos familles et des peuples : suicides, enlèvements, violences, accidents, guerre, drames humains ou naturels, etc.​

    J’aime retourner régulièrement à l’Évangile selon saint Luc qui raconte la rencontre de Jésus avec les pèlerins d’Emmaüs. Quelle belle pédagogie ! C’est l’antidote de la désespérance. Quelle espérance surgit dans ce récit. Jésus fait route avec nous, ici et maintenant comme il faisait route avec les deux disciples. Il les accompagnait, pas à pas jusqu’à ce qu’ils saisissent l’incroyable nouvelle de la résurrection et de la vie. L’ancien monde s’en est allé et quelque chose de radicalement nouveau est en train d’émerger.

    Oui, il nous st possible de participer à cette vie nouvelle enracinée dans le cœur de Dieu, dans le Corps du Christ Jésus ressuscité et dans la communion avec nos frères et nos sœurs en humanité : c’est la pédagogie de l’espérance.

    Reconnaissons humblement notre fragilité comme un élément constitutif de notre dignité humaine. Je visitais, il y a quelques jours une communauté de l’Arche dans mon diocèse de Saint-Hyacinthe. Bien portants et personnes vivant un handicap sont égaux en tant que fils et filles bien-aimés de Dieu. Ils font route ensemble.​

    Oui, Dieu amour et tendresse assume notre humanité et la transfigure ! « Ma puissance se déploie dans la faiblesse » écrit saint Paul (2 Co 12,10).​

    Sortons de cette logique du camp du bien et du camp du mal, de cette guerre des civilisations dont on a tant entendu parler ces dernières années. Remplaçons cela par la logique de la fraternité, de la miséricorde, du pardon et de la réconciliation.​

    Posons-nous cette question qui me semble incontournable : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Faisons silence devant Dieu et écoutons ce qu’Il a à nous enseigner face aux défis de notre temps. L’Esprit du Seigneur nous a été promis par Jésus pour nous guider jusqu’à la fin des temps.​

    Déployons une pastorale de la bonté et de la bienveillance enracinées dans le cœur de Dieu et ouvertes au cœur des uns et des autres.​

    Au sein de notre belle famille franciscaine, regardons en face et en vérité nos réalités quotidiennes, là où nous vivons. Sommes-nous des témoins de l’espérance pour nos frères et nos sœurs en humanité ?

    « Là où est le désespoir, que nous mettions l'espérance ».

    ​La revue complète, ICI

    [1] Ces paroles s’adressent à chacun de nous aujourd’hui !

    [2] [1] Lc 19,10.

    Source https://www.cheminsfranciscains.ca/

    ----------------------------------

    Articles les plus récents

    votre commentaire
  • François: la prudence, c'est la capacité de faire des choix orientés vers le bien

    «Dieu ne veut pas seulement que nous soyons des saints, il veut que nous soyons des saints intelligents, parce que sans prudence, c’est facile de s'égarer». C’est ce qu’a souligné le Saint-Père mercredi 20 mars, dans sa catéchèse lue par le père Pierliugi Girolli, lors de l’audience tenue Place Saint-Pierre. Se focalisant sur la vertu de la prudence, François a précisé que «la vie chrétienne est une combinaison de simplicité et de discernement».
    Myriam Sandouno – Cité du Vatican

    La prudence, avec la justice ainsi que la force d'âme et la tempérance, constitue ce que l'on appelle «les vertus cardinales, qui ne sont pas l'apanage des chrétiens», a fait savoir François, mais «appartiennent au patrimoine de la sagesse antique, en particulier des philosophes grecs». Privilégier la prudence signifie que l'action de l'homme est entre les mains de son intelligence et de sa liberté. François l’a fait comprendre plus clairement dans sa catéchèse de ce 20 mars: la personne prudente est créative, elle raisonne, évalue, cherche à comprendre la complexité de la réalité; elle ne se laisse pas submerger par les émotions, la paresse, les pressions des illusions.

    La prudence permet d'éviter les dérapages
    Elle sait d'abord ce qu'elle veut, puis réfléchit aux situations, se fait conseiller et, avec une vision large et une liberté intérieure, choisit la voie à suivre. Dans ses choix, elle peut certes commettre des erreurs en tant qu’être humain, «mais au moins, elle évitera les dérapages majeurs». Dans tous les milieux, a fait remarquer le Saint-Père, il y a ceux qui ont tendance à «écarter les problèmes par des plaisanteries superficielles ou à toujours susciter la controverse». La prudence, en revanche, est «la qualité de qui est appelé à gouverner», dans un contexte où l’on sait qu'administrer est difficile, qu'il y a de nombreux points de vue à harmoniser, qu'il faut faire le bien non pas pour quelques-uns, mais pour tous, a expliqué François. Et saint Thomas, l'appelait «recta ratio agibilium»: C'est la capacité de gouverner les actions pour les orienter vers le bien, d'où son surnom de «cocher des vertus».

    «Dans un monde dominé par les apparences, les pensées superficielles et la banalité
    du bien et du mal, l'antique leçon de prudence mérite d'être retrouvée».”

    Le Pape met en garde contre le zèle qui parfois, peut provoquer un désastre, ruiner une construction qui aurait nécessité de la méthode; et qui peut également être source de conflits, d’incompréhensions et même déclencher des violences.

    La mémoire du passé
    La prudence implique également la conservation de la mémoire du passé. La personne prudente s’y attèle, «non pas parce qu'elle a peur de l'avenir», mais «parce qu'elle sait que la tradition est un patrimoine de sagesse». «La vie est faite d'un chevauchement constant de choses anciennes et de choses nouvelles, et il n'est pas bon de toujours penser que le monde commence avec nous, que nous devons aborder les problèmes en partant de zéro», a souligné le Saint-Père. Être prudent, c’est aussi être prévoyant, car lorsque l’on décide du but à atteindre, il faut se donner tous les moyens d'y parvenir, a-t-il ajouté.

    Préparant ses disciples à la mission, a rappelé l’évêque de Rome, Jésus leur a recommandé: «Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups; soyez donc prudents comme les serpents et simples comme les colombes» (Mt 10,16). «Comme pour dire que Dieu ne veut pas seulement que nous soyons des saints, il veut que nous soyons des saints intelligents, parce que sans prudence, c’est facile de s'égarer», a conclu le Pape.

     

    Source  https://www.vaticannews.va/

    --------------------------------

    Articles les plus récents

    votre commentaire
  •  * Titre donné par Serviteur-ofs- Pourquoi, la Bible semble-t-elle dire que Dieu est un Dieu guerrier ? Alors qu'IL est un Dieu de PAIX ! *

     

    La revue Parabole, une production de la  Société catholique de la Bible (SOCABI)

    Bonjour,

    C'est avec plaisir que nous vous informons que le plus récent numéro de la
    revue Parabole est maintenant disponible en ligne.

    Quiconque suit l’actualité depuis plusieurs mois est confronté à la dure réalité de la guerre, en Ukraine, à Gaza, mais également en Syrie, au Burkina Faso, en Somalie, au Soudan, au Yémen, au Nigéria et en Birmanie. Ces conflits armés nous troublent par leur violence et par la souffrance humaine qu’ils génèrent. Ils peuvent être particulièrement déroutants pour les croyants et les croyantes qui parcourent assidûment les Écritures. Comment en effet, peut-on jeter un regard critique sur les affrontements militaires d’aujourd’hui quand la guerre est mentionnée dans la majorité des livres de l’Ancien Testament? Comment peut-on comprendre les carnages de notre époque, deux mille ans après que le Ressuscité nous ait donné sa paix? Et que pourrait-on bien faire, à des milliers de kilomètres et avec des moyens financiers dérisoires comparativement aux budgets militaires des grandes nations, pour empêcher ces horreurs?

    C’est donc avec lucidité, circonspection et sollicitude que nous abordons, dans ce numéro, le sujet difficile, mais ô combien nécessaire, de la guerre et de la paix dans la Bible. Nous nous intéressons ainsi à la situation

    géopolitique stratégique de la Terre sainte afin de mieux comprendre pourquoi cette région fut le théâtre de tant de conflits armés au cours de l’histoire – et continue de l’être aujourd’hui. Nous abordons également la question troublante de la représentation de Dieu en tant que guerrier dans la Bible hébraïque. Nous nous tournons ensuite du côté de l’Évangile de Matthieu afin de voir comment Jésus nous invite à devenir artisans et artisanes de paix. Mais loin de tenter de peindre un tableau sombre de l’Ancien Testament et d’y opposer l’idéal pacifique du Nouveau, nous regardons de près ces passages où Jésus affirme qu’il n’est pas venu apporter l’harmonie, mais le glaive. Puis nous nous questionnons sur la nature et la portée de la paix proclamée par le Ressuscité. Finalement, et afin de répondre à notre désir d’engagement et d’action, nous voyons comment nos communautés de foi locales peuvent contribuer de manière concrète à la construction d’une harmonie à l’échelle globale.

    Toute l’équipe de Parabole vous souhaite d'enrichissantes lectures et une féconde montée vers Pâques !

    - Cliquez ici afin d'accéder gratuitement à la version électronique -

    Source  https://www.socabi.org/

    ----------------------------------------------------

    Articles les plus récents

     


    6 commentaires
  • Amazonie: Dans un bateau, l’espérance et la consolation du Christ


    Sur les rives de l’Amazonie, un bateau s’occupe des besoins sanitaires et spirituels d’environ 5200 personnes. Une expérience missionnaire à laquelle participe sœur Marcia Lopes Assis, dans la région de Juriti-Parà, dans la forêt amazonienne du Brésil.
    Sœur Débora Evangelina Vargas – A.S.C.J.

    Sœur Marcia Lopas Assis, de la congrégation des Apôtres du Sacré Cœur de Jésus, exerce son activité pastorale au sein de la paroisse Notre-Dame-de-la-Santé à Juruti-Pará dans le Bas Amazonas, qui appartient au diocèse d’Óbidos, au nord du Brésil. Elle affirme que sa «vocation est missionnaire depuis le début» et que, tout au long de son chemin, le bon Dieu l’a toujours surprise dans chaque expérience de mission qu’il lui a permis de vivre.

    «Toutes les expériences ont été extraordinaires et intenses, et j’en suis très reconnaissante. Juruti n’est pas différente», c’est une «expérience merveilleuse qui m’a permis de redécouvrir l’essence de ma vocation et du charisme de notre fondatrice que je porte en moi. La maison ici n'a pas les connotations qu'elle a dans d'autres lieux, où nous l'imaginons comme quelque chose de statique, qui répond à tous nos besoins et où nous sommes à l'abri des dangers extérieurs. La maison ici peut être sur un bateau à rames ou sur un hamac fixé à un manguier, dans la rue ou sous un auvent ouvert ou à l’intérieur même de la sacristie».

    Les enfants, les meilleurs enseignants

    L’activité de consultante au sein du Conseil missionnaire paroissial (COMIPA) est l'une des différentes activités qu’exerce la consacrée. C’est une pastorale qui accueille l’exhortation du Pape François à être une «Église en sortie», une Église missionnaire. L’objectif du COMIPA est d’atteindre les 78 communautés qui composent le secteur paroissial, en particulier celles les plus éloignées, vulnérables et dans le besoin, qui se trouvent à plus de 60 km.

    Traverser l’Amazone, commente sœur Marcia, «n’est pas une tâche facile. Quand nous sommes arrivées à la communauté de Sainte Rita, j’ai été accueillie par les enfants, qui étaient très timides et apeurés par l’arrivée d’une inconnue, mais nous avons rapidement lié d’amitié. Certains ont peur parce qu’ils me prennent pour une infirmière ou une dentiste; d’autres m’appellent maîtresse», mais «la plupart sont très contents de rester à mes côtés et me disent qu’eux aussi seront des religieux quand ils seront grands». En signe de remerciement, les enfants ont proposé à la religieuse de lui apprendre à ramer. «C’est dans les enfants que j'ai trouvé les meilleurs professeurs», ajoute-t-elle.


    Sœur Marcia Lopes Assis avec les enfants de l’île de Sainte Rita, dans l’Amazonie, au Brésil.

    Défier la nature

    Un des nombreux défis que présente la zone où sœur Marcia accomplit sa mission est le phénomène de la terra caída, c’est-à-dire les îles qui disparaissent par la force constante des eaux. Certaines habitations sont submergées et beaucoup de familles doivent partir jusqu’à ce que le niveau de l’eau baisse de nouveau. De tels événements signifient que l’éducation ne suit pas le calendrier civil, mais le calendrier des crues. Pour amener les enfants à l’école, une barque vient les récupérer chez eux.

    Dormir dans un hamac avec le bruit de l’eau du fleuve; ne pas avoir de téléphone portable, entre autres, ont aidé la consacrée à expérimenter la compassion et à apprendre une grande leçon: «Accepter les choses telles qu’elles sont» et remercier le témoignage de force, d’espérance et de résilience offert par les familles.

    Un bateau porteur d’espérance

    Sœur Marcia fait partie du groupe de 35 collaborateurs qui naviguent sur "le bateau-hôpital Pape François", parmi lesquels se trouvent 10 médecins, 2 dentistes et un prêtre, le frère Alfonso Lambert. C’est une maison d’accueil, de lutte et de défense de la vie, d’évangélisation, de simplicité et d’amour. Les journées sur le bateau commencent tôt, avec la célébration de la messe. Puis les spécialistes examinent les patients selon leurs différents problèmes de santé. «Je m’occupe de l’accueil des familles, de l’évangélisation des enfants, de l’accompagnement des malades après une opération chirurgicale ou aux visites s’ils ne peuvent pas se déplacer. Je donne l’Eucharistie aux infirmes», explique sœur Marcia.


    Sœur Marcia apporte la communion aux malades sur l’île de São Sebastião, en Amazonie au Brésil.

    Au cours des expéditions, environ 5200 personnes ont été prises en charge. Dans certains cas, des petites interventions chirurgicales ont été pratiquées: certains patients attendaient depuis 8 ans. Au cours de leur trajet, ils se sont rendus dans la région de l’Aritapera et dans la région autochtone de Mamuru. «Nous pouvons faire une analogie entre le bateau-hôpital et Jésus: de même on emmenait tous les malades à Jésus pour qu’ils les guérissent, il en a été ainsi pour le bateau-hôpital», déclare sœur Marcia. Ces jours-là la sœur a expérimenté une Église samaritaine qui offrait le soin de l’Amour. «Il y a un objectif qui donne un sens au fait d'être là où l'on est, et de faire ce que l'on fait. Que personne ne nous empêche d'être une mission là où la providence nous place, et que l'amour soit le moteur de tout», a conclu la religieuse.

    Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé,

    inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

    Source  https://www.vaticannews.va/

    ------------------------------------------

    Articles les plus récents

    votre commentaire
  • Dimanche des Rameaux et de la Passion (b)


    Abbé Jean Compazieu 


    Entrer dans la Semaine Sainte

    Pistes pour l’homélie
    Textes bibliques : Lire

    La liturgie de ce dimanche nous fait vivre une fête qui se termine en drame. Jésus monte à Jérusalem ; il est acclamé par la foule. Mais lui, Jésus, sait très bien que c’est sa dernière montée vers cette ville. C’est l’heure où le Berger va donner sa vie pour ses brebis. Ses disciples vont être désemparés par sa mort. Plusieurs fois, il leur en avait parlé. Mais pour eux, cela n’était pas possible. Alors il va essayer de les éclairer et de fortifier leur foi. Il organise lui-même une entrée solennelle à Jérusalem. Il avance, assis sur un ânon, comme le berger au milieu de son troupeau. Les gens l’acclament comme un prophète et il les laisse faire.

    “Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur…” Cette joyeuse foule avait bien raison. Jésus est vraiment l’envoyé de Dieu. Mais c’est un autre chemin qu’il prendra quelques jours plus tard. Au lieu d’aller vers le temple de Jérusalem, c’est vers le Calvaire qu’il montera. Il ne sera plus là comme un roi au milieu de ses sujets mais comme un malfaiteur condamné à la mort la plus humiliante, celle qui était réservée aux criminels et aux terroristes. Il devra porter lui-même sa croix, une croix lourde de tous nos péchés.

    Pilate fera placer une inscription au dessus de sa tête : “Jésus de Nazareth, roi des juifs.” Il ne croyait pas si bien dire : Jésus est vraiment Roi, pas seulement des juifs mais aussi de l’univers entier. Tout au long de cette semaine sainte, nous serons invités à suivre ce Jésus sur le chemin du Calvaire. Nous tournerons notre regard vers cette croix qui nous rappelle à quel point Dieu nous a aimés. Nous nous rappellerons cette parole de l’évangile : “Il n’y a pas de plus grand amour que de sonner sa vie pour ceux qu’on aime.” Nous avons un peu trop l’habitude de la croix du Christ. Mais pour Paul avant sa conversion, c’était inimaginable.

    C’est pour le salut du monde que le Christ a donné sa vie sur la croix. Quand une personne est malade et à moitié inconsciente, le seul moyen de la sauver c’est une perfusion. Notre monde malade a lui aussi besoin d’une perfusion d’amour. C’est cela qui va se passer au cours de la semaine sainte. Le Christ est descendu au fond de notre désespérance pour y déposer cet amour qui vient de Dieu. Au-delà de la nuit, il fait naître un jour nouveau. Il n’y a plus aucune obscurité qui échappe à sa présence. Avec tous les chrétiens du monde entier, nous faisons monter une prière unanime : “Toi qui es Lumière, Toi qui es l’amour, mets en nos ténèbres ton Esprit d’amour.”

    Télécharger : Dimanche des Rameaux et de la Passion

    Source https://dimancheprochain.org/

    -------------------------------------------

    Articles les plus récents

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires