• Le Pape François a rencontré une délégation du Parti communiste du Vietnam.  Le Pape François a rencontré une délégation du Parti communiste du Vietnam.   (Vatican Media)

    «François veut visiter le Vietnam» assure Mgr Gallagher

    Le secrétaire pour les relations avec les États, Mgr Gallagher a décrit l’audience de ce jeudi 19 janvier avec les représentants politiques vietnamiens comme «une rencontre positive». Il a annoncé qu’il se rendra en avril au Vietnam, et que le cardinal Pietro Parolin visitera le pays dans l’année 2024. A propos d’une visite du Pape, il se montre optimiste: «Je pense que ce voyage se fera. François a envie d’y aller et la communauté catholique le désire aussi beaucoup».
     

    Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican

    Ce matin, ce fut une «rencontre positive» entre le Pape et une délégation de représentants du Parti communiste du Vietnam, signe d’un renforcement des relations avec le Saint-Siège et aussi d’une possible future visite du Pape dans le pays. L’audience a eu lieu ce jeudi 18 janvier, au Palais apostolique du Vatican, avant que les représentants du Parti communiste ne rejoignent la Secrétairerie d’État pour un entretien avec le cardinal secrétaire d’État, Pietro Parolin, et avec Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États.

    Un pas en avant

    Mgr Gallagher juge positivement ce rendez-vous, en exprimant l’espérance que la communauté catholique pourra bénéficier de ce qui constitue un nouveau pas en avant dans les relations bilatérales et qui s’ajoute à d’autres résultats importants obtenus du point de vue diplomatique.

    En premier lieu, l’accord de fin décembre 2023 pour la nomination d’un représentant pontifical résidant au Vietnam, également nonce apostolique à Singapour, le Polonais Mgr Marek Zalewski. Entente, paraphée en juillet à l’occasion de la visite au Vatican du président Vo Van Thuong sur la base de la dixième session du groupe de travail conjoint Vietnam-Saint-Siège, qui s’est déroulée le 31 mars dernier à Rome.

    Espoirs pour un voyage papal

    Le secrétaire pour les Relations avec les États annonce également qu’il visitera le Vietnam «en avril» et que le secrétaire d’État Parolin s’y rendra dans l’année. «Nous ferons les choses progressivement», explique le prélat, en se disant optimiste également sur la possibilité d’une visite à l’avenir du Pape François lui-même: «Oui, je pense que ce voyage se fera. Mais il y a quelques étapes à faire avant que cela ne soit approprié. Je pense -explique Mgr Gallagher- que le Pape a envie d’y aller, la communauté catholique vietnamienne espère de tout cœur que le Pape vienne la visiter. Je pense que ce serait un très beau message pour toute la région». Le Vietnam, ajoute-t-il, est en effet un «pays important à bien des égards».

    Mgr Gallagher avec la délégation du Parti communiste du Vietnam.
    Mgr Gallagher avec la délégation du Parti communiste du Vietnam.

    Les paroles du Pape dans l’avion au retour Mongolie

    Le Pape François lui-même s’était prononcé sur la possibilité d’un voyage dans le pays de l’Asie du Sud-Est, au retour de son voyage en Mongolie en septembre 2023: «Si je n’y vais pas, Jean XXIV ira certainement», disait le Pape en blaguant. «Il est sûr qu’un tel voyage se fera, car c’est une terre qui mérite d’aller de l’avant, qui a ma sympathie» avait-il poursuivi. Le Vietnam, ajoutait le Pape lors de la même occasion, «est l’une des expériences de dialogue très belles qu’a faites l’Église ces derniers temps. Je dirais que c’est comme une sympathie dans le dialogue. Les deux parties ont eu la bonne volonté de se comprendre et de chercher des chemins pour aller de l’avant, il y a eu des problèmes, mais au Vietnam, je vois que tôt ou tard les problèmes se surmontent».

    François rappelait aussi l’audience avec le président deux mois auparavant («Nous avons parlé librement») et se disait «très positif» sur la poursuite des relations: «Depuis des années, on fait un beau travail. Je me souviens il y a quatre ans, un groupe de parlementaires vietnamiens est venu nous rendre visite: c’était un beau dialogue avec eux, très respectueux. Quand une culture s’ouvre, il y a une possibilité de dialogue, s’il y a fermeture ou suspicion, le dialogue est très difficile. Avec le Vietnam, le dialogue est ouvert, avec ses hauts et ses bas, mais il est ouvert et on avance lentement. Il y a eu quelques problèmes, mais ils ont été résolus».

    La lettre du Pape à l’Église vietnamienne

    Les relations entre le Vietnam et le Saint-Siège s’étaient interrompues en 1975, mais elles avaient connu des développements encourageants à partir de 1990. En 2011, Benoît XVI avait nommé un représentant pontifical non résident. En 2023, ce représentant pontifical s’est installé à Hanoï.

    Le Pape François avait aussi envoyé une Lettre à l’Église de la nation asiatique en septembre 2023, dans laquelle il invitait les fidèles catholiques à vivre en «bons chrétiens et bons citoyens», témoignant de l’amour de Dieu «sans distinction de religion, de race et de culture». Il faut toujours aller de l’avant «en reconnaissant les convergences et en respectant les différences», écrivait encore le Pape. Cela comporte également une responsabilité pour les catholiques vietnamiens qui, selon François, réalisent «leur identité de bons chrétiens et de bons citoyens» soit en animant leur Église, soit en diffusant l’Évangile dans la vie quotidienne. Un témoignage qui, grâce au développement de «conditions favorables pour l’exercice de la liberté religieuse», peut aider les fidèles catholiques à «promouvoir le dialogue et générer de l’espérance pour le pays».

    source https://www.vaticannews.va/

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    Célébration de prière pour l'unité chrétienne 2024

    à Sherbrooke

    Célébration de prière pour l'unité chrétienne 2024- à Sherbrooke

            La célébration aura lieu le dimanche 21 janvier à 14 h

    à la Plymouth-Trinity United Church au380, rue Dufferin.

    Le thème a été choisi par une équipe œcuménique du Burkina Faso :

    « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu... et ton prochain comme toi-même »

    (Lc 10, 27), reflétant la nécessité de placer l'amour au centre de toute quête

    de paix et de réconciliation dans nos vies personnelles et communautaires.

    Autres endroits : voir vos diocèses respectifs

    Source : Gérard Coté - comité oecuménique

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  • (Mark Stebnicki / Pexels)

    Notre Père des travailleuses et des travailleurs étrangers

    Renaude GrégoireRENAUDE GRÉGOIRE | 15 JANVIER 2024

    Notre Père,

    Père des ouvrières et des ouvriers de la onzième heure… ces femmes, ces hommes, ces travailleurs étrangers temporaires et celles et ceux sans statut, qui viennent d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie.

    Que ton nom soit sanctifié, nom que nous osons dire parce que ton fils Jésus nous a révélé que tu es amour, accueil, compassion, pardon.

    Que ton Règne de justice vienne habiter nos cœurs et rejaillisse sur nos engagements envers celles et ceux qui ont été embauchés à la onzième heure pour répondre aux besoins de notre économie.

    Que ta volonté de voir la dignité de tous les êtres humains reconnue et respectée soit faite, que l’amour qui doit nous rassembler se concrétise sur la terre comme il se réalise au ciel.

    Donne-nous le pain, ce pain qui vient de ce que tu nous donnes gratuitement, ce pain qui est le fruit du travail des hommes et des femmes d’ici et d’ailleurs, ce pain que tu nous demandes de partager aujourd’hui.

    Pardonne-nous notre indifférence face au sort des travailleuses et travailleurs étrangers temporaires avec ou sans statut, de celles et ceux qui travaillent, entre autres, dans nos champs, nos hôpitaux, nos maisons privées, sans avoir les mêmes droits et la même protection contre les abus, l’exploitation. Certains sont pris dans les filets de la traite des personnes.

    Ne nous laisser pas tomber dans la tentation de réclamer pour nous seuls les droits de ce qui doit être effectifs pour tous les humains, incluant les travailleurs migrants temporaires ou sans statut.

    Mais délivre-nous du mal qui élève des murs les uns envers les autres, qui nous empêche de nous voir comme une seule humanité.

    Renaude Grégoire est engagée dans des réseaux de justice sociale depuis une vingtaine d’années. Elle collabore à divers projets de justice sociale, de paix et de protection de l’environnement.

    source https://www.interbible.org/

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  • 3ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu

    La Bonne Nouvelle pour tous 

    Pistes pour l’homélie 
    Textes bibliques : Lire


    Le livre de Jonas nous introduit dans la liturgie de ce 3ème dimanche du Temps ordinaire. Il nous raconte l’histoire de cet homme envoyé à Ninive pour lui annoncer que son péché entraînera sa destruction. Ninive est en Irak. Ce pays est déjà le pire ennemi d’Israël ; il l’avait écrasé d’une manière implacable. Après bien des aventures, Jonas va s’acquitter de cette mission que Dieu lui a confiée. Il y va avec la peur au ventre car il craint de se faire massacrer. Mais les choses ne se passent pas comme il l’avait prévu. 

    Jonas croyait assister à la destruction de cette ville. Mais les gens se sont convertis et la ville n’a pas été détruite. Le seul qui n’est pas converti, c’est Jonas lui-même. Il n’avait pas compris que Dieu aime tous les hommes. Il est le Dieu de l’univers, y compris des étrangers. Sa présence n’est pas limitée à un lieu, un pays ni à une religion. Elle est universelle. Ceux que nous considérons comme des païens sont parfois plus prêts que nous à écouter la Parole de Dieu. Aujourd’hui encore, des gens qui sont très loin de l’Église décident de se convertir à Jésus Christ. Pendant ce temps, d’autres qui sont imbus de leurs connaissances et de leurs certitudes refusent de bouger.

    L’apôtre Paul a vécu cette conversion. Au départ, il était un persécuteur acharné des chrétiens. Mais sa rencontre avec le Christ l’a complètement transformé. Aujourd’hui, il vient nous rappeler que l’avenir tout proche de l’homme est dans le Christ ressuscité. Il nous recommande de prendre nos distances par rapport aux biens qui passent. C’est important car nous risquons d’être prisonniers de ce que nous vivons actuellement. Avec le Christ, le Royaume de Dieu est déjà inauguré. Il n’est pas encore pleinement accompli, mais il est déjà là. La vraie priorité c’est d’être entièrement tourné vers la rencontre définitive avec le Christ.

    L’Évangile nous montre Jésus qui prêche la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Tout commence en Galilée. Cette région dont on disait qu’il ne pouvait sortir rien de bon est devenue un carrefour des païens, une terre de ténèbres et de débauche. Tout comme Jonas, Jésus se rend vers ce lieu de perdition. Mais au lieu d’annoncer la catastrophe, il lance un appel pressant : “Convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle. Le Royaume de Dieu est tout proche.” En Jésus, c’est Dieu qui vient à notre rencontre pour nous sauver. Il veut nous communiquer son amour ; il nous demande d’éliminer tous les obstacles qui nous détournent de lui.

    Pour embraser le monde, Jésus fait appel à des hommes et des femmes. L’Évangile nous raconte la vocation des premiers apôtres. Il ne les choisit pas parmi les notables du temple mais parmi de simples pécheurs. Ces hommes surpris dans leur travail laissent tout tomber ; ils se mettent à suivre Jésus. Pour André, Simon, Jacques et Jean, c’est le début d’un grand amour. Ils vont accueillir la bonne nouvelle et toute leur vie en sera transformée.

    Comme ces apôtres, comme Paul et comme Jonas, nous sommes tous appelés par le Seigneur. En tant que chrétiens baptisés et confirmés, nous sommes envoyés pour être témoins et messagers de l’Évangile. Tout commence par une conversion de chaque jour. Tout au long des siècles, les grands témoins de la foi ont été des pécheurs pardonnés. Pensons à Pierre qui a renié le Christ, Paul qui a persécuté les chrétiens, Saint Augustin qui a vécu une partie de sa vie dans le désordre et bien d’autres. Étant libérés de toute entrave, ils ont proclamé la joyeuse nouvelle. Ils l’ont annoncée à l’humanité captive du péché et de la mort. Ils ont compris que notre Dieu est un Dieu libérateur et sauveur. C’est de cela qu’ils ont témoigné.

    Cette mission comporte des risques. Nous vivons dans une société qui n’aime pas entendre parler de Dieu ni de Jésus. Mais la bonne nouvelle doit être annoncée à tous car Dieu veut le salut de tous les hommes. Face à l’incroyance, la mal-croyance ou l’indifférence, nous ne pouvons pas rester passifs. Notre pape François nous recommande de sortir vers les “périphéries” pour y annoncer le message du Christ. L’Église ne peut vivre qu’en partant pour la “Galilée”. C’est là que vivent ceux qui paraissent les plus éloignés de Dieu. Le Christ compte sur nous pour être témoins et messagers du Royaume de Dieu.

    Nous sommes envoyés ensemble, en communion les uns avec les autres et avec le Christ. Ce rappel nous est rappelé en pleine semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Cette unité est absolument indispensable au témoignage que nous avons à donner. Si nous sommes divisés, c’est impossible. Depuis des années, des initiatives sont prises pour aider les chrétiens de différentes confessions à se rencontrer, à prier ensemble et à se rapprocher du Christ. C’est autour de lui que se construira l’unité de ses disciples.

    Prions ensemble, les uns avec les autres. Que le Seigneur nous rende attentifs à ses appels. Qu’il nous donne plus de générosité pour y répondre. Et qu’il fasse de nous des artisans d’unité, de paix et de réconciliation partout où nous vivons.

    Télécharger pour imprimer : 3ème dimanche du temps ordinaire

    source https://dimancheprochain.org/

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  • Voici le Bulletin national du CANADA - janvier 2024.
    Voici le Bulletin national du CANADA - janvier 2024.       
          Que le bon Dieu vous bénissent avec son paix et sa joie!
     
           Debbie Tessier, ofs, sec. Nat.
     
    * AU BAS DE LA PAGE VOUS TROUVEREZ LE LIEN POUR LE TÉLÉCHARGER
     
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    (le bulletin peut prendre quelques secondes pour s'épanouir)

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  •  Vous aimeriez faire connaitre, CELUI en qui vous croyez ?

    Un moyen très simple et pas compliqué que je vous propose...

    Vous aimeriez faire connaitre, CELUI en qui vous croyez ?

    D'avance, au nom du Seigneur, je vous en remercie

    Bien vôtre, Richard Chamberland, ofs, votre Serviteur.

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    Le pape François dédie l'année 2024 à la prière
     

    Le pape François a décidé de consacrer l’année 2024 à la prière. Une année pour encourager les chrétiens à approfondir leur lien avec le Christ et découvrir la force de la prière. Car la prière est un pilier de la vie chrétienne. Xavier Accart, rédacteur en chef du mensuel Prier s'est confié à Pauline de Torsiac. Il est l' auteur du livre “L’Art de la prière 50 méthodes éprouvées pour faire l’expérience de Dieu” aux éditions de l’Emmanuel. 
     

    © Image par reenablack de Pixabay
    © Image par reenablack de Pixabay

    Une année pour encourager les chrétiens à approfondir leur lien avec le Christ et découvrir la force de la prière. Le pape François a inscrit cette année de la prière en préambule d’un autre grand événement, le Jubilé de l'Espérance, prévu à Rome, en 2025.

    La prière, pilier de la vie chrétienne

     La prière est fondamentale dans la vie d'un chrétien. Xavier Accart, rédacteur en chef du mensuel Prier, rappelle que "le pape François a déjà consacré à la prière 38 catéchèses entre mai 2020 et juin 2021. Avant lui,
    Benoît XVI  avait consacré 37 catéchèses en 2011 et 2012. Le catéchisme de l'Eglise catholique lui consacre une de ses quatre parties. Dans une société ou la vie sociale ne soutient plus notre relation à Dieu, la prière est plus que jamais fondamentale pour les chrétiens. Sans la prière, notre foi se tarit, notre relation à Dieu s'étiole. 
    Pour Bernanos, "la prière est la respiration de l'âme. Sans la prière notre âme, notre foi, meurt d'asphyxie."

    La prière est la respiration de l'âme. Sans la prière notre âme, notre foi, meurt d'asphyxie.

    La prière sous toutes ses formes 

    Dans son livre,  "l’Art de la prière, 50 méthodes éprouvées pour faire l’expérience de Dieu” aux éditions de l’Emmanuel, Xavier Accart décortique toutes les méthodes qui peuvent aider à entrer dans une démarche de prière. "Oraison, chapelet, lecture des psaumes, adoration, mais aussi exercices de Saint Ignace ou journal spirituel, les formes de prière sont nombreuses. On peut prier seul ou à plusieurs "C'est vrai qu'on commence souvent à prier dans des situations de détresse ou de grande joie. C'es ça qui nous met en route", reconnaît Xavier Accart. "Mais dans le quotidien de nos jours la prière pour être féconde demande de la persévérance dans une certaine aridité. Il faut arracher un temps à notre quotidien, se poser, il faut méditer la parole de Dieu, pénétrer le texte et pas seulement glisser dessus comme une goutte d'eau sur une toile cirée"

    Les diocèses incités à promouvoir la centralité de la prière

    Dans le cadre de cette année qui lui est dédiée, les diocèses sont invités à promouvoir la centralité de la prière individuelle et communautaire. Pour Xavier Accart, "c’est l’occasion de se réapproprier l’un des messages de Jean Paul II". Dans sa  lettre apostolique “Au début du nouveau millénaire”, le pape polonais  invite les communautés chrétiennes à  devenir d’authentiques écoles de prière. "Il faut que l'éducation à la prière devienne un point déterminant de tout programme pastoral", insiste Xavier Accart.

    Cette année de la prière est une occasion pour les diocèses et les paroisses de se saisir de cette mission essentielle dans le monde contemporain, de devenir des écoles de spiritualité


    Le pape François a inscrit cette année de la prière en préambule d’un autre grand événement, le Jubilé de l'Espérance, prévu à Rome, en 2025.

    source https://www.rcf.fr/

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  • Le religieux franciscain brésilien Bruno Varriano, nouvel évêque auxiliaire du Patriarcat latin de Jérusalem. Le religieux franciscain brésilien Bruno Varriano, nouvel évêque auxiliaire du Patriarcat latin de Jérusalem.  

    Le frère Bruno Varriano, nouvel évêque auxiliaire du Patriarcat latin de Jérusalem

    Le Pape a nommé mardi 9 janvier le frère franciscain Bruno Varriano, O.F.M., actuellement vicaire patriarcal pour Chypre, nouvel évêque auxiliaire du Patriarcat latin de Jérusalem, lui assignant le siège titulaire d'Astigi. Père Varriano poursuivra sa mission de vicaire patriarcal pour Chypre.
     

    «J'ai reçu cette invitation de Dieu avec surprise, j'ai répondu après avoir fréquenté l'école de Nazareth pendant neuf ans, après avoir vécu dans la Maison de la Sainte Vierge, le lieu du "oui" de Marie, ce "oui" qui a changé le destin de l'humanité. J'ai dit oui, le "Fiat", que le Seigneur peut faire son œuvre malgré mes limites et mes difficultés. Lui peut tout». Ainsi le père Bruno Varriano, OFM, commente la nomination qu'il a reçue mardi 9 janvier du Pape comme évêque auxiliaire du diocèse patriarcal de Jérusalem des Latins.

    Jusqu'à présent vicaire patriarcal pour Chypre, le religieux brésilien de 52 ans, ordonné prêtre pour l'archidiocèse de Campobasso en Italie en 1997, s'est vu attribuer par le Pape le siège titulaire d'Astigi. «Je me donne à l'Église comme je l'avais déjà fait avec la vie religieuse et sacerdotale franciscaine et, maintenant, en tant qu'évêque, en servant l'Église et pour l'Église comme le Saint-Père François nous l'a enseigné», déclare-t-il dans une vidéo enregistrée pour Vatican News. «Merci, merci pour les prières de tous. Je vous demande de m'accompagner par vos prières dans cette mission.»

    Ancien gardien et recteur de la basilique de l'Annonciation

    Le père franciscain Bruno Varriano, O.F.M., est né le 25 septembre 1971 à Anápolis au Brésil. Il a été ordonné prêtre pour l'archidiocèse de Campobasso (Italie) le 30 août 1997. Il est entré dans la Custodie de Terre Sainte des frères mineurs franciscains en 1996, et a fait sa profession solennelle le 5 octobre 2003. Il a obtenu un doctorat en psychologie à l'Université pontificale salésienne et une licence en théologie spirituelle à l'Université pontificale Antonianum de Rome.

    Il a occupé divers postes au sein de la Custodie de Terre Sainte, notamment celui de gardien et recteur de la Basilique de l'Annonciation à Nazareth. En août 2022, il était nommé par le Pape vicaire patriarcal des Latins pour Chypre, l’un des six vicariats du Patriarcat latin de Jérusalem-Israël, Palestine, Jordanie, Chypre, les catholiques hébréophones (vicariat Saint-Jacques), et les migrants et demandeurs d’asile (vicariat créé en 2018). Le frère Varriano poursuivra sa mission de vicaire patriarcal pour l’île de Chypre.

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    «La Jérusalem terrestre et la Jérusalem céleste s'unissent dans la prière et la célébration pour notre frère élevé à la dignité épiscopale. Au nom de tout le Patriarcat latin, je souhaite à l’évêque élu un plein succès et, par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie Panaghia Kikotyssa, j'invoque sur lui la bénédiction de Dieu tout-puissant», a réagi de son côté le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, le 9 janvier.  

    source https://www.vaticannews.va/

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  • La délégation des SentiLa délégation des Sentinelles de la Sainte Famille, reçue par le Pape François, le jeudi 11 janvier 2024.

    La délégation des Sentinelles de la Sainte Famille, reçue par le Pape François,
    le jeudi 11 janvier 2024.  (VATICAN MEDIA Divisione Foto)
     

    «Les mères savent surmonter les conflits et insuffler la paix», dit le Pape

    «Notre monde, ainsi que nos frères et sœurs ont plus que jamais besoin de tendresse; or c’est un mot que beaucoup voudraient voir disparaître du dictionnaire». C’est ce qu’a laissé entendre le Pape François ce jeudi 11 janvier, dans son discours adressé aux Sentinelles de la Sainte Famille. Les recevant en audience au Vatican, le Saint-Père a rappelé la vocation d'une Sentinelle: celle d'incarner en quelque sorte la tendresse de Marie, pour l’Église et pour le monde.
     

    Myriam Sandouno - Cité du Vatican 

    «J’aime la simplicité et l’humilité de votre mouvement, suscité spontanément dans la prière commune des toutes premières d’entre vous», a dit le Pape aux Sentinelles de la Sainte Famille, un réseau de prière mariale fondé il y a 10 ans, et ayant pour vocation de présenter à «Notre Mère» les intentions de l’Église et du monde. Être une Sentinelle demande un engagement qui «pourrait sembler dérisoire»: celui de réciter une dizaine du chapelet par jour. Cela pourrait être insignifiant aux yeux des Hommes, pourtant, «c’est beaucoup aux yeux de Dieu», s'il est accompli avec «fidélité dans le temps, avec foi et ferveur, et dans un esprit de communion entre vous». Car, a déclaré le Pape, «Dieu aime ce qui est petit, et sait lui faire porter du fruit».

    L'intercession de la Vierge Marie pour le monde 

    S’attardant ensuite sur la composition de ce mouvement, dans lequel l’on retrouve uniquement des femmes, le Pape a tenu à noter que cela «met en lumière votre vocation spécifique et irremplaçable dans l’Église, et à l’image de la Vierge Marie». «Non seulement vous priez la Vierge Marie lui demandant d’intercéder, a-t-il poursuivi, mais vous avez plus encore, cette disposition à vous conformer à elle, à sa maternité, à vous unir à sa propre prière d’intercession de mère», pour tous les fils de l’Église et pour le monde.

    «Quel que soit votre état de vie, avec Marie vous êtes toutes mères»

    La Vierge Marie, Mère, reste un modèle pour les Sentinelles de Marie. Dans son regard de Mère, l’on peut sentir: la patience, la compréhension et la compassion pour les autres face aux réalités complexes du monde. «Je vous invite à imprégner toute votre vie et toutes vos relations de ce regard, a suggéré le Saint-Père, pas seulement lorsque vous vous retrouvez entre Sentinelles et dans les moments de prière, mais dans le quotidien de la vie», que ce soit en famille, en paroisse, dans vos milieux professionnels.

    Les Sentinelles de la Sainte Famille lors de l'audience avec le Pape François
    Les Sentinelles de la Sainte Famille lors de l'audience avec le Pape François

    Tout comme Marie voyant Jésus souffrir, garde le silence, ne se décourage pas, ne s’en plaint pas mais conserve dans son cœur et médite, les Sentinelles de Marie portent les intentions du monde traversé par tant de conflits, de violences et d’indifférence a rappelé le Souverain pontife ainsi que celles de nombreuses personnes malheureuses, délaissées, rejetées ou en grande difficulté. Et tout cela, a-t-il reconnu, «pourrait susciter incompréhension et découragement», auxquels il ne faut pas céder.

    Le courage des mères face aux difficultés 

    «C’est ainsi que font les mères: elles savent surmonter les obstacles et les conflits, elles savent insuffler la paix. Elles réussissent ainsi à transformer les adversités en opportunités de renaissance, en opportunités de croissance», a rappelé le Pape, invitant à aider les personnes à découvrir le sens de ce qu’elles vivent, et à toujours garder l’espérance et confiance en l’avenir.

    La tendresse 

    Le monde d’aujourd’hui a plus que besoin de tendresse, a laissé entendre l’évêque de Rome; or, a-t-il poursuivi «c’est un mot que beaucoup voudraient voir disparaître du dictionnaire». François a regretté «que notre monde soit dur, parfois aujourd’hui, implacable, sourd et indifférent aux souffrances et aux détresses du prochain». Marie a été tendresse pour Jésus, elle l’est pour l’Église et pour le monde. Telle est certainement «aussi la vocation d’une sentinelle: incarner, en quelque sorte la tendresse de Marie pour l’Église et pour le monde».

    Au terme de son intervention, le Saint-Père à encouragé à la persévérance, souhaitant «que votre développement, numérique et géographique, œuvre du Saint-Esprit ne vous fasse pas perdre votre simplicité ni votre petitesse de cœur».  

    source  https://www.vaticannews.va/

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  • 2ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu

    “Que cherchez-vous ?”

     

    Textes bibliques : Lire

    Pistes pour l’homélie
    Depuis lundi dernier, nous sommes entrés dans la période du Temps ordinaire. C’est une période moins festive mais elle reste très importante. C’est là que nous avons à grandir dans la fidélité et l’écoute de la Parole de Dieu. Mais la liturgie de ce dimanche reste dans l’atmosphère de l’Épiphanie. Nous nous rappelons que cette fête évoque la manifestation de Dieu aux mages. Aujourd’hui, il se manifeste en revêtant la forme de l’appel. 

    Dans la première lecture, nous avons entendu le récit de la vocation du jeune Samuel. Le mot important c’est le verbe “appeler” qui revient onze fois. Deux points importants doivent être soulignés : le triple appel et la promptitude de la réponse. Cette réponse repose sur un acte de foi : “Parle Seigneur, ton serviteur écoute.” Et le texte ajoute : “L’enfant grandit. Le Seigneur était avec lui et aucune de ses paroles ne demeura sans effet”. Comme pour le jeune Samuel, il y a de nombreux appels dans notre vie ; nous ne les entendons pas toujours ; il nous faut l’aide et le discernement d’autres personnes.

    Quand on a rencontré le Seigneur et entendu son appel, plus rien ne peut être comme avant. C’est ce que rappelle l’apôtre Paul aux chrétiens de Corinthe. Il dénonce les divisions et les abus qui existent dans la communauté : les divisions entre fidèles, les atteintes à la chasteté chrétienne, les recours aux tribunaux païens, tout cela n’est pas tolérable. Notre rencontre avec le Christ doit être le point de départ d’une vie entièrement nouvelle. Nous chrétiens, nous pouvons être soumis à toutes sortes de tentations. Mais le Seigneur est là ; il ne cesse de nous appeler. Comme Samuel, nous sommes invités à écouter sa parole et à nous laisser guider par lui.

    L’Évangile nous rapporte la vocation des premiers disciples. Ces hommes avaient commencé par suivre Jean Baptiste. Sur la parole de leur maître qui désigne Jésus comme “l’Agneau de Dieu”, ils s’empressent de le suivre. Jésus s’en rend compte et il leur pose la question : “Que cherchez-vous ?” C’est une manière de les inviter à creuser leur désir. Cette quête d’absolu qu’ils n’ont pas assouvie chez Jean, ils doivent la comprendre de l’intérieur.

    La même question nous est posée à tous aujourd’hui : que cherchons-nous ? C’est vrai que, bien souvent, nous ne cherchons pas du bon côté. Beaucoup s’engagent sur des chemins de perdition. Mais le Seigneur est toujours là pour nous dire : “Venez et vous verrez !” Ce que vous verrez dépasse tout ce que vous pouvez imaginer. Comme les premiers disciples, nous sommes invités à entendre cet appel de Jésus et à demeurer avec lui. En l’écoutant, nous découvrirons que ses paroles sont celles de la Vie éternelle.

    L’Évangile insiste donc sur l’importance de la rencontre avec le Christ. Mais pour que cette rencontre soit rendue possible, il a fallu des intermédiaires. C’est d’abord Jean Baptiste qui désigne Jésus. Puis c’est André qui lui amène son frère. Philippe qui a été personnellement appelé par Jésus lui amènera Nathanaël. Les chemins des uns et des autres sont différents, mais tous sont appelés à une même vocation : “disciples-missionnaires” comme dit le pape François.

    C’est également vrai pour nous : si nous avons rencontré le Christ et si nous avons répondu à son appel, c’est grâce à des médiateurs. Il y a eu sur notre route des prêtres, des religieux et religieuses et des laïcs qui nous ont fait partager leur expérience de foi. C’est ensemble, les uns avec les autres que nous marchons à la suite du Christ. Il n’a pas besoin des hommes mais il veut nous associer tous à son œuvre. Il compte sur chacun de nous pour être les “médiateurs” et les “messagers” dont le monde a besoin.

    La bonne nouvelle de l’Évangile doit être annoncée à tous, enfants, jeunes et adultes. Il ne s’agit pas de convertir ni de convaincre mais de témoigner et de favoriser la rencontre personnelle avec le Christ. Relayé par les uns et par les autres, l’appel du Seigneur se fait entendre de génération en génération. C’est par nos réponses personnelles et collectives que s’édifie le Corps du Christ, Sanctuaire de l’Esprit Saint. Comme André, nous pourrons dire : “Nous avons trouvé celui que nous cherchions”.

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    source https://dimancheprochain.org/

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