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Par Serviteur-ofs le 18 Septembre 2024 à 21:39
Bonjour, je viens de recevoir une vidéo et avant de la regarder j'avais
quelques appréhensions MAIS, je l'ai trouvée excellente.En moins de 16 minutes, Sam'Parle nous éclaire très positivement.
Bonne écoute et je vous invite à la partager dans votre milieu, si vous la croyez utile.
Source https://www.samparle.org/
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35 commentaires -
Par Serviteur-ofs le 22 Août 2024 à 20:11
Bonjour à vous toutes et tous ;
En cette période de lâcher prise, je vous propose de revoir des pages de nos collaboratrices et collaborateur.
soit :
Art. de Suzanne G Testut (archives)
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Par Serviteur-ofs le 19 Août 2024 à 20:08
Je vous partage l'infolettre que je viens de recevoir. Bonne lecture
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Par Serviteur-ofs le 13 Août 2024 à 19:14
Sanctuaire Notre-Dame-de-la-Santé en Inde.
Vailankanni: pas de syncrétisme, mais une Mère qui accueille
Dans une lettre en vue de la fête de Notre-Dame-de-la-Santé à Vailankanni en Inde, le préfet du dicastère pour la Doctrine de la foi a estimé que les fruits spirituels dont bénéficient les pèlerins, y compris les non-chrétiens, sont nombreux. Ceux qui ne peuvent pas recevoir les sacrements ne sont pas privés de la consolation de la Mère de Jésus, a-t-il assuré, rappelant la grande estime du Pape pour ce lieu de foi.
Vatican NewsDes millions de pèlerins viennent avec foi au sanctuaire Notre-Dame-de-la-Santé, à Vailankanni, dans l’État indien du Tamil Nadu, «et tant de fruits spirituels qui se produisent dans ce Sanctuaire nous permettent de reconnaître l'action constante de l'Esprit Saint en ce lieu».
C'est ce qu'a écrit le préfet du dicastère pour la Doctrine de la foi, le cardinal Victor Manuel Fernández, dans une lettre datée du 1er août et approuvée par le Pape, adressée à Mgr Sagayaraj Thamburaj, évêque de Tanjore, en vue de la fête de Notre-Dame-de-la-Santé qui aura lieu en septembre, dont la dévotion à Vailankanni remonte au XVIe siècle.
Ces fruits, souligne le cardinal, «se manifestent aussi dans les nombreux pèlerins non-chrétiens qui viennent chercher du réconfort. Certains d'entre eux sont guéris de leurs maladies et beaucoup trouvent la paix et l’espérance. Il ne fait aucun doute que l'Esprit Saint agit aussi en eux, en réponse à l'intercession de Marie. Cela, précise le préfet, ne doit pas être considéré comme une forme de syncrétisme ou de mélange des religions. Le sanctuaire est un lieu où se manifeste la proximité de Marie, qui accueille tout le monde et manifeste l'amour du Seigneur à ceux qui la contemplent. Ceux qui ne peuvent recevoir les sacrements de l'Église catholique ne sont pas privés de la consolation de la Mère de Jésus».
Le cardinal Fernández écrit avoir rappelé, avec le Pape François, la beauté spirituelle de ce lieu de foi lors de l'audience du 1er août: «Le Saint-Père tient beaucoup à la piété populaire des fidèles pèlerins, parce qu'ils reflètent la beauté de l'Église sur un chemin qui cherche Jésus dans les bras de Marie et laisse ses peines et ses espoirs dans le cœur de la Mère». C'est pourquoi, ajoute le cardinal, le Pape François exprime la «grande estime» qu'il éprouve pour ce lieu de foi et, en vue des célébrations de septembre au sanctuaire de Vailankanni, il adresse sa bénédiction paternelle à tous les pèlerins.
Selon une histoire très ancienne, la Vierge Marie s’est manifestée pour la première fois au XVIe siècle à un garçon qui amenait du lait à un client, lui demandant d’offrir le lait à l’Enfant qu’elle portait dans ses bras. Le jeune accepta immédiatement et se rendit compte, une fois arrivé chez son client, que le lait offert n’avait pas disparu du récipient. «C’est ainsi, affirme le cardinal, que s'exprime la générosité de qui est capable de donner quelque chose aux autres à partir de sa propre pauvreté. Car il n'est pas nécessaire d'avoir beaucoup pour être généreux. Cet appel à partager, à aider, à être proche de ceux qui sont dans le besoin, résonne toujours en ce lieu. Marie aime la générosité de ses enfants».
Le préfet du dicastère pour la Doctrine de la foi assure que «les traditions que ce précieux lieu de culte recueille sur certaines rencontres de la Vierge avec des enfants pauvres et malades sont d'une grande beauté. Ainsi se manifestent la tendresse et la proximité de Marie, que Jésus a voulu nous laisser comme Mère de tous. Par son intercession, Jésus-Christ répand souvent sa puissance et rend la santé aux malades».
Il rappelle donc que, pour cette raison, «en 2002, saint Jean-Paul II a voulu qu’on y célèbre la Journée mondiale du malade. Car la même Vierge Marie qui s'est manifestée à Lourdes s'est aussi manifestée en Inde comme Mère de la Santé».
«Il ne s'agit pas seulement de la santé du corps, conclut le cardinal Fernández, mais aussi de celle de l'âme. Parce que devant l'image de Marie, nous reconnaissons tout l'amour de Jésus-Christ qui peut guérir notre tristesse, notre angoisse, nos peurs. Si nous nous arrêtons devant Marie, même dans un bref moment de foi et d'amour, son regard maternel nous rend la paix».
Lire aussi
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Par Serviteur-ofs le 3 Août 2024 à 16:27(parution originale: le 5 Janvier 2021)
Bonjour à toutes et tous;
Je vous propose une série d'entretiens réalisés en 2021, pendant la pandémie. Une occasion de faire une retraite personnelle ou avec d'autres. Bonne fin d'été 2024.
Enregistrement fait au début de la pandémie COVID 19- série de 10 vidéos
Bonne réflexion-méditation
source TVC d'Argenteuil
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Autres sources d'intérêts
*Bienvenue - Qui sommes-nous !
*Es-tu à la recherche d'un groupe d'appartenance...
ÉCHO -Archives du Bulletin -Famille Franciscaine
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*Forum - Qu'est ce que le bonheur?
*Vivante Fraternité (aide pour une rencontre de la Fraternité)
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Par Serviteur-ofs le 17 Juillet 2024 à 00:49
Angélus: annoncer l’Évangile dans la communion et la sobriété de vie
Lors de la prière de l’Angélus de ce dimanche 14 juillet, le Pape a focalisé son exhortation sur l’envoi en mission des disciples par le Christ qui, en les envoyant «deux par deux», «leur conseille de ne prendre qu’avec eux le nécessaire». S’arrêtant donc sur cette image présentée dans l'Évangile de la liturgie du jour, le Saint-Père a souligné que l’annonce de la Bonne Nouvelle ne se fait pas seul, «mais ensemble, en communauté; et pour cela, il est important de savoir rester sobre».
Christian Losambe, SJ – Cité du VaticanLa question de l’envoi en mission des disciples par Jésus s’inscrit au cœur de l’Évangile proposé en ce 15e dimanche du Temps ordinaire de l’année liturgique B (Mc 6, 7-13). Comme l’a souligné le Pape François dans son exhortation qui a précédé la prière de l’Angélus, Jésus les envoie, non pas seuls, mais deux par deux avec une instruction, celle de ne prendre qu’avec eux le nécessaire. S’appuyant sur cette image, l’évêque de Rome a invité les milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre à la communion et à la sobriété qui sont, selon lui, «des valeurs importantes pour notre vie chrétienne et pour notre apostolat, des valeurs indispensables pour une Église vraiment missionnaire, à tous les niveaux».
L’annonce de l’Évangile exige de nous la sobriété
«On n’annonce pas seul l'Évangile, mais ensemble, en communauté», a fait savoir François au début de son exhortation de ce dimanche. Et pour cela, a-t-il poursuivi, «il est important de savoir rester sobre»; une sobriété qui doit s’observer aussi bien dans l’usage des choses que dans les pensées et les sentiments. «Savoir être sobre dans l'usage des choses, en mutualisant les ressources, les compétences et les dons, en se passant du superflu - qui te rend esclave, pour être libre et pour que chacun ait ce dont il a besoin pour vivre dans la dignité et pour contribuer activement à la mission; et ensuite être sobre dans les pensées et les sentiments, en abandonnant ses propres visions partielles, ses idées préconçues et ses rigidités qui, comme des bagages inutiles, alourdissent et entravent le chemin, pour favoriser plutôt la confrontation et l'écoute, et rendre ainsi le témoignage plus efficace», a expliqué le Saint-Père.Prenons à titre d’exemple ce qui se passe dans nos familles ou dans nos communautés, le Souverain pontife a fait remarquer que, quand on fait avec le nécessaire - même avec peu, avec l’aide de Dieu, «on arrive à avancer et à tomber d’accord, en partageant ce qui existe, en renonçant tous à quelque chose et en se soutenant mutuellement» (cf. Ac 4, 32-35). Et ceci est déjà une «annonce missionnaire», avant et même plus que les mots, a-t-il souligné, «parce qu'elle incarne la beauté du message de Jésus dans le concret de la vie». De ce fait, une famille ou une communauté qui vit de cette manière «crée en effet autour d'elle un milieu riche d'amour, dans lequel il est plus facile de s'ouvrir à la foi et à la nouveauté de l'Évangile, et dont on sort meilleur, plus serein».
En revanche, a poursuivi François, si chacun suit sa propre voie, si ce qui compte, ce sont les choses - qui ne sont jamais suffisantes -, si l'on ne s'écoute pas les uns les autres, si l'individualisme et l'envie prévalent, «l'air devient lourd, la vie difficile, et les rencontres deviennent davantage une occasion d'agitation, de tristesse et de découragement que de joie» (cf. Mt 19, 22). Ainsi, le Saint-Père a invité les fidèles réunis place Saint-Pierre à cultiver «la communion, l'harmonie entre nous et la sobriété, des valeurs importantes pour notre vie chrétienne, des valeurs indispensables pour une Église vraiment missionnaire, à tous les niveaux».
«Demandons-nous donc: est-ce que je ressens la joie d'annoncer l'Évangile, d'apporter, là où je vis, la joie et la lumière qui naissent de la rencontre avec le Seigneur? Pour cela, est-ce que je m’engage à marcher ensemble avec les autres, à partager avec eux des idées et des compétences, avec un esprit ouvert et un cœur généreux? Enfin, est-ce que je sais cultiver un style de vie sobre et attentif aux besoins de mes frères et sœurs?», a interrogé l’évêque de Rome au terme de sa catéchèse dominicale, demandant ainsi à Marie, Reine des Apôtres, «de nous aider à être de vrais disciples missionnaires dans la communion, l'harmonie et la sobriété de vie».
source https://www.vaticannews.va/
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Par Serviteur-ofs le 29 Juin 2024 à 04:41
Le Pape exhorte à faire de l’unité la clé de la foi
Le Pape a reçu ce jeudi 27 juin, les participants au XXVe chapitre général de la Congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus qui se tient à Rome. Au nombre de 140, François les a exhortés à «continuer leur mission avec la même foi et la même générosité» que leur fondateur, le vénérable Léon Gustave Dehon dans «l’unité pour que le monde croie»Françoise Niamien - Cité du Vatican
Le Pape François a rencontré ce matin les participants au chapitre général de la Congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus, plus connus sous le nom des Déhoniens, du nom du prêtre français Léon Gustave Dehon qui a fondé cette communauté en 1878.
Dans son discours, le Pape a tout d’abord souligné le thème de ce chapitre qui est «Appelés à être un dans un monde en mutation. "Pour que le monde croie"» (Jn 17, 21).
«Le Vénérable Léon Gustave Dehon vous a en effet enseigné à "faire de l'union au Christ dans son amour pour le Père et pour les hommes le principe et le centre de [...] la vie" (Constitutions, 17); et cela en liant étroitement la consécration religieuse et le ministère à l'offrande de la réparation au Fils, afin que tout, par son Cœur, retourne au Père», leur a ensuite rappelé l’évêque de Rome en les encourageant à «être un, pour que le monde croie».
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«Être un: l’unité»
«Nous savons avec quelle force Jésus l'a demandé au Père pour ses disciples lors de la dernière Cène (cf. Jn 17, 23). Et il ne s'est pas contenté de la recommander à ses disciples comme un projet ou un but à réaliser: il l'a d'abord demandée pour eux comme un don», a rappelé le Pape évoquant le premier point de son discours.“L'unité n’étant pas notre œuvre, nous ne sommes pas capables de la réaliser seuls: nous pouvons faire notre part, mais nous avons besoin de l'aide de Dieu. C'est Lui qui nous rassemble et nous anime, et plus nous sommes unis à Lui, plus nous devenons cohérents entre nous.”
Et pour faire grandir la communion entre eux, le Souverain Pontife leur a demandé de tenir compte dans leurs actes capitulaires, «de la valeur de la vie sacramentelle, de l'assiduité à l'écoute et à la méditation de la Parole de Dieu, de la centralité de la prière personnelle et communautaire, en particulier de l'adoration».
Poursuivant, le Saint-Père leur a rappelé l’importance de la prière: «nous avons besoin de la prière. Souvenons-nous toujours que sans la prière, il n'y a pas de progrès, pas d'avancée: ni dans la vie religieuse, ni dans l'apostolat! Sans la prière, rien ne se fait». Ainsi, le Successeur de Pierre leur a conseillé de faire de la chapelle le lieu d'une fréquentation quotienne. «Que la chappelle soit la pièce la plus fréquentée de vos maisons religieuses, par tous et chacun, surtout comme lieu de silence humble et réceptif et de prière cachée, afin qu'elle soit le battement du Cœur du Christ qui marque le rythme de vos journées, module le ton de vos conversations et soutient le zèle de votre charité», a-t-il demandé.
La croix des Déhoniens offerte au Pape François.
«Être un pour que le monde croie»
Pour François, l'évangélisation aujourd'hui pose de nombreuses questions. À savoir: «Comment être missionnaires aujourd'hui, dans une époque complexe, marquée par de grands et multiples défis? Comment dire, dans les différents champs apostoliques où vous opérez, "quelque chose de significatif à un monde qui semble avoir perdu son cœur" (Audience générale, 5 juin 2024)?».Le Pape appelé à répondre à cette interrogation en se référant à l’une des lettres du Vénérable Dehon qui «peut aussi nous aider à répondre à cette question à travers l’une de ses lettres, méditant sur la Passion du Seigneur, il observait qu'en elle "les flagellations, les épines, les clous" ont inscrit dans la chair du Sauveur un seul mot: l'amour».
“Tel est le secret d'une annonce crédible et efficace: laisser le mot "amour" s'inscrire, comme Jésus, dans notre chair, c'est-à-dire dans le concret de nos actions, avec ténacité, sans se lasser face aux jugements qui fusent, aux problèmes qui affligent et à la méchanceté qui blesse, sans se lasser, avec une affection inépuisable pour chaque frère et sœur, en solidarité avec le Christ Rédempteur dans son désir de réparer les péchés de l'humanité tout entière.”
Les remerciant pour leur engagement au service du Christ à travers le monde, le Pape les a aussi invités à continuer «leur mission avec la même foi et la même générosité».
source https://www.vaticannews.va/
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Par Serviteur-ofs le 25 Juin 2024 à 21:56
Mgr Leborgne: le vote ne vient jamais en direct de l'Évangile
Le lendemain de la dissolution de l’Assemblée nationale, dimanche 9 juin, par le président français Emmanuel Macron, trois évêques du Nord de la France dont Mgr Olivier Leborgne ont publié un texte intitulé «Pour une sagesse politique». Alors que des tensions politiques très fortes traversent le pays, l’évêque d’Arras appelle les chrétiens à une véritable éthique du dialogue et à se laisser éclairer par la doctrine sociale de l’Église.
Jean-Benoît Harel – Cité du VaticanDepuis la dissolution de l’Assemblée nationale, et l’annonce d’élections législatives les 30 juin et 7 juillet, le canevas politique français est en plein bouleversement: union de la gauche, union de la droite, invectives de toute part… Dans ce contexte explosif, les catholiques sont nombreux a demandé à leurs prêtres et évêques de leur donner des clés pour effectuer leur devoir de citoyen en assumant leur foi catholique.
Plusieurs évêques ont rédigé des textes, comme celui de Mgr Bruno Valentin, évêque de Carcassone, intitulé «Voter sans peur» ou celui des trois évêques du nord de la France, «Pour une sagesse politique». Avec l’archevêque de Lille et celui de Cambrai, Mgr Olivier Leborgne a signé ce texte appelant de ses vœux à «une sagesse politique ancrée courageusement dans la tradition humaniste, la fidélité au service du bien commun, l’attention aux plus petits, l’humilité de l’écoute et la solidarité universelle».
De son côté, la conférence des évêques de France a publié une prière, fait inédit en période électorale, et a demandé aux fidèles de porter la situation du pays dans leur prière. L’évêque d’Arras, dont le territoire a voté pour environ 50% pour le Rassemblement national, constate un sentiment d’abandon des Français lors de ses visites pastorales. Il appelle à ne pas avoir «peur de nos peurs», mais à redécouvrir l’éthique du dialogue.
Le réflexe du dialogue
Comme au sein de la société française, les fractures politiques traversent l’Église. Mais plutôt que d’imiter «quand ils le font, la violence montrée par les hommes et les femmes politiques», Mgr Olivier Leborgne invite les catholiques à redécouvrir «une vraie éthique de la discussion, un vrai échange et aussi, à regarder avec sagesse quels sont les enjeux et essayer de les traiter avec le plus de dignité et d'humanité possible».“S’il y a un légitime pluralisme quant à l'appartenance politique et au vote parmi les chrétiens, parce que le vote ne vient jamais en direct de l'Évangile, mettons nous ensemble face à l'Évangile, […] pour arriver à des décisions en conscience qui se sont pas dupes de ce qui se passe, ne se laissent pas dominer par la peur ou la passion, mais cherchent la construction de la paix sociale.”
Face aux divisions entre catholiques sur le choix politique à faire, l’évêque d’Arras préconise une recherche de la vérité dans le dialogue, «sans se laisser porter par la passion». Pour lui, les chrétiens doivent «réhabiliter la raison et essayer de discuter en raison. Et puis c'est aussi à eux de nourrir leur discernement avec d'une part des informations un peu travaillées et d'autre part, porter cette réflexion dans la prière en se laissant éclairer par la doctrine sociale de l'Église».
Un rassemblement de chrétiens contre l'extrême-droite le dimanche 23 juin à Paris.
Un rassemblement de chrétiens contre l'extrême-droite le dimanche 23 juin à Paris.L’importance de l’engagement
Citant le Pape Pie XI, pour qui «la politique est la plus haute forme de la charité», puisqu’elle s’étend à la dimension de la cité, Mgr Leborgne espère voir des catholiques pratiquants s'engager en politique.“Quand je parle d'engagement politique, c'est le service de la cité. Donc ça commence par le service de la famille. Quelqu'un qui se bat pour qu'il y ait un équilibre profond, une fidélité, que la parole soit tenue, que l'éducation soit possible dans une famille, participe au bien de la société. Mais c'est aussi l'engagement dans la vie économique, l'engagement syndical, l'engagement politique, l'engagement social, l'engagement associatif...”
De plus, alors que les Français se rendront aux urnes ce dimanche 30 juin, l’évêque d’Arras estime que «la situation dans laquelle nous sommes ne dépend pas que des politiques: les politiques ne peuvent pas tout faire. C'est aussi notre engagement les uns et les autres, notre présence humaine pour les croyants, non seulement l’engagement de leur foi, mais même la vie de foi profonde qui donne une paix, qui évite de se laisser entraîner dans toutes les passions contradictoires qui peuvent se présenter».
La foi dans l’éternité
Enfin, Mgr Olivier Leborgne insiste sur l’importance de prêcher l’eschatologie, c’est-à-dire dans l’espérance de la vie après la mort.“L'eschatologie donne un poids énorme à ce que nous vivons, puisque tout ça a un poids d'éternité. Et en même temps, qui nous dit que la plénitude, elle n'est pas ici-bas! On est là en chemin. Quand on oublie qu'on est en chemin, on croit qu'il faut tout régler tout de suite. Et ça, c'est impossible.”
source https://www.vaticannews.va/
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Par Serviteur-ofs le 27 Mai 2024 à 03:57
Messe pour les enfants : le Pape dialogue avec les plus petits sur la Trinité
En ce dimanche de la Sainte Trinité, le Pape a présidé la messe pour la première journée mondiale des enfants, devant plus de 50 000 personnes place Saint-Pierre, dimanche 26 mai. Dans une homélie catéchétique destinée aux plus jeunes, le Souverain pontife a fait répéter l'importance du Père, du Fils et du Saint-Esprit, dans nos vies, leur demandant de prier pour la paix dans le monde.
Devant une marée de couleurs faite de drapeaux et panneaux bigarrés arborés par les enfants, dans un style simple accessible aux plus jeunes, sous forme de dialogue, le Pape a médité sur le mystère de la Trinité dans son homélie: «Combien de ‘’dieux’’ y a-t-il? Un seul en trois personnes: le Père qui nous a tous créés, qui nous aime tant Dieu et quand nous prions Dieu le Père, quelle est la prière que nous prions tous?» interpelle l’évêque de Rome, laissant les enfants lui répondre «le Notre Père».
Jésus pardonne tout et toujours
«Quel est le nom du Fils? Jésus. Nous prions Jésus pour qu'il nous accompagne dans la vie et qu'il nous fasse grandir. Et nous prions Jésus de nous aider, d'être près de nous et quand nous communions aussi, nous recevons Jésus et Jésus nous pardonne tous nos péchés», a poursuivi le Pape, entouré d'enfants sur l'estrade du parvis de la place Saint-Pierre. «Est-ce vrai que Jésus pardonne tout?», a demandé François. «Jésus pardonne même aux plus laids des pécheurs?” Oui!», répondent les enfants. «N'oubliez pas ceci: Jésus pardonne tout et pardonne toujours et nous devons avoir l'humilité de demander pardon. ‘’Pardonne-moi, Seigneur, j'ai mal agi. Je suis faible. La vie m'a mis en difficulté mais tu pardonnes tout. Je voudrais changer de vie et tu m'aides».L'Esprit Saint, réconfort dans les difficultés
Venant ensuite à l’Esprit Saint, François a reconnu que ce n’est pas facile de comprendre, «parce que l'Esprit Saint est Dieu, il est en nous». «Nous recevons l'Esprit Saint dans le Baptême, nous le recevons dans les Sacrements. L'Esprit Saint est ce qui nous accompagne dans la vie. Nous le pensons et nous le disons ensemble: «L'Esprit Saint nous accompagne dans la vie».L'Esprit Saint est celui qui nous donne la force, nous réconforte dans les difficultés. Ensemble, le Pape et les enfants ont répété: «L'Esprit Saint nous accompagne dans la vie», puis «Père, Fils et Saint-Esprit».
Enfin concluant cette brève homélie improvisée, le Pape a interrogé les enfants sur le nom de la mère des chrétiens au ciel. «Savez-vous comment prier la Vierge Marie? [réponse: oui] Vous êtes sûrs? Faisons-le maintenant, je veux entendre... [ils récitent le Je vous salue Marie].
Prière pour la paix dans le monde
Le Pape a enfin exhorté chaque enfant à prier pour les parents, les grands-parents, les enfants malades, dont de nombreux sont présents place Saint-Pierre, mais aussi pour la paix dans le monde, clôturant avec la prière de l'Angélus cette première édition de la Journée mondiale des enfants, initiée la veille au stade olympique de Rome, en présence de 50 000 personnes. Le Pape a également annoncé la prochaine date de la seconde Journée mondiale des enfants, fixée à septembre 2026, après l'année jubilaire.Au terme de la messe, l'acteur italien Roberto Benigni, comédien, réalisateur et protagoniste (entre autres) du film La vie est belle (1997), a ensuite pris la parole pour une petite prestation humoristique et amusée devant le Pape et les enfants. La présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, et sa fille, ainsi que le maire de Rome, Roberto Gualtieri, étaient présents parmi les fidèles place Saint-Pierre.
Source https://www.vaticannews.va/-----------------------------------------
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Par Serviteur-ofs le 1 Avril 2024 à 21:18
Regina Caeli: allons à la rencontre du Ressuscité, source de la joie
Avant de réciter la prière mariale du Regina Caeli devant les milliers de fidèles et pèlerins rassemblés place Saint-Pierre, en ce lundi 1er avril de l’octave pascale, le Pape a offert une méditation sur la joie de la Résurrection du Christ, telle qu’expérimentée par les femmes au matin de Pâques. Pour alimenter cette joie, «nous devons aller à la rencontre du Ressuscité, car il est la source d'une joie qui ne s'épuise jamais», a exhorté le Saint-Père.
Christian Losambe, SJ – Cité du VaticanEn ce lundi de l’octave de Pâques, dit lundi de l'ange, François est revenu sur l’épisode de l’Évangile qui montre la joie des femmes devant la Résurrection de Jésus: «Elles quittent le tombeau avec "une grande joie" et "courent porter la nouvelle à ses disciples" (cf. Mt 28,8)». Cette joie, née de la rencontre vivante avec le Ressuscité, explique le Saint-Père, «est une émotion débordante qui les pousse à répandre et à raconter ce qu'elles ont vu».
L’annonce de la Résurrection, expérience de grande joie
Dans son exhortation qui a précédé la prière du Regina Caeli, François a invité les milliers de fidèles de la place Saint-Pierre à partager l’expérience heureuse de l’annonce de la Résurrection du Seigneur, soulignant que partager la joie est «une expérience merveilleuse que nous apprenons dès notre plus jeune âge».«Pensons à un garçon qui obtient une bonne note à l'école et qui a hâte de la montrer à ses parents, ou à un jeune homme qui remporte ses premiers succès sportifs, ou à une famille dans laquelle naît un enfant. Essayons de nous souvenir, chacun de nous, d'un moment si heureux qu'il était même difficile de l'exprimer par des mots, mais que nous voulions tout de suite raconter à tout le monde!».
«Voici que les femmes, au matin de Pâques, vivent cette expérience, mais d'une manière beaucoup plus grande», a précisé l’évêque de Rome. Plus grande, «parce que la résurrection de Jésus n'est pas seulement une merveilleuse nouvelle ou la fin heureuse d'une histoire, mais quelque chose qui change complètement notre vie et pour toujours!», a-t-il expliqué. En outre, a-t-il poursuivi, «c'est la victoire de la vie sur la mort, de l'espérance sur le découragement». Ainsi, Jésus qui a transpercé l'obscurité du tombeau et qui vit pour toujours, remplit toute chose de sa lumière et avec lui, «chaque jour devient l'étape d'un voyage éternel, chaque "aujourd'hui" peut espérer un "demain"; chaque fin, un nouveau commencement, chaque instant est projeté au-delà des limites du temps, vers l'éternité», a assuré le Pape.
Source https://www.vaticannews.va/
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