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Par Serviteur-ofs le 30 Novembre 2023 à 00:28
Le Pape lors de l'audience générale du 29 novembre 2023. (VATICAN MEDIA Divisione Foto)
Audience générale: convertir la pastorale pour témoigner plutôt que convertir le monde
Le Pape a poursuivi son cycle de catéchèses consacré à la passion pour l’évangélisation, le zèle apostolique du croyant, mercredi 29 novembre, lors de l’audience générale en salle Paul VI. L’évêque de Rome s’est arrêté sur l’annonce chrétienne «pour l’aujourd’hui». Souffrant d’une inflammation pulmonaire, le Souverain pontife n’a pas lu sa catéchèse, en déléguant la lecture à Mgr Filippo Ciampanelli, de la première section de la Secrétairerie d'État, section pour les Affaires générales.Le Pape est parti du constat que l’on entend presque toujours dire du mal «de l’aujourd'hui», reconnaissant qu’entre les guerres, changements climatiques, injustices planétaires et migrations, crises de la famille et de l'espérance, les motifs d'inquiétude ne manquent pas.
«L'époque actuelle semble être habitée par une culture qui place l'individu au-dessus de tout et la technologie au centre de tout, avec sa capacité à résoudre de nombreux problèmes et ses gigantesques progrès dans tant de domaines», a relevé le Souverain pontife, estimant que cette culture du progrès technico-individuel conduit à «l'affirmation d'une liberté qui ne veut pas se donner de limites et qui est indifférente à ceux qui restent en arrière». Selon lui, elle livre ainsi les grandes aspirations humaines à «la logique souvent vorace de l'économie, avec une vision de la vie qui écarte ceux qui ne produisent pas et peine à dépasser l'immanent».
La première civilisation qui tente d'organiser une société sans Dieu
Le Pape s’inquiète de voir ainsi la première civilisation de l'histoire «qui tente globalement d'organiser une société humaine sans la présence de Dieu», en se concentrant dans d'immenses villes qui restent horizontales même si elles ont des gratte-ciels vertigineux qu’il compare à Babel. «On y raconte un projet de société où chaque individualité est sacrifiée à l'efficacité de la collectivité. L'humanité parle une seule langue -nous pourrions dire qu'elle a une "pensée unique"- elle est comme enveloppée dans une sorte de sortilège général qui absorbe l'unicité de chacun dans une bulle d'uniformité», a relevé l’évêque de Rome, rappelant que Dieu rétablit les différences, recrée les conditions pour que l'unicité puisse se développer, fait revivre le multiple là où l'idéologie voudrait imposer l'unique.
Le récit de Babel résonne avec l’époque pour François: «Aujourd'hui encore, la cohésion, au lieu de la fraternité et de la paix, est souvent basée sur l'ambition, les nationalismes, l'homologation et les structures technico-économiques qui inculquent la persuasion que Dieu soit insignifiant et inutile: non pas tant parce que l'on cherche plus de savoir, mais surtout pour plus de pouvoir».
«Une vérité devient crédible si elle est attestée par la vie»
Or, selon le Pape, on ne peut annoncer Jésus qu'en habitant la culture de son temps et en ayant toujours à l'esprit les paroles de l'apôtre Paul sur l'aujourd'hui: «Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut» (2 Co 6,2). Le successeur de Pierre n’estime pour cela pas nécessaire «d'opposer à l'aujourd'hui des visions alternatives provenant du passé». «Il ne suffit pas non plus de réaffirmer des convictions religieuses acquises qui, même si elles sont vraies, deviennent abstraites avec le temps. Une vérité ne devient pas plus crédible parce que l'on élève la voix en la disant, mais parce qu'elle est attestée par la vie», a-t-il assuré.
En effet, le Pape a souhaité rappeler dans sa catéchèse que «le zèle apostolique n'est jamais la simple répétition d'un style acquis, mais le témoignage que l'Évangile est vivant aujourd'hui pour nous».
Se tenir aux carrefours «de l'aujourd'hui»
Conscients de cela, regardons donc notre époque et notre culture comme un don, a-t-il exhorté. «Elles sont les nôtres et les évangéliser ne signifie pas les juger de loin, ni même se tenir sur un balcon en criant le nom de Jésus, mais descendre dans la rue, aller dans les lieux où les gens vivent, fréquenter les espaces où les gens souffrent, travaillent, étudient et réfléchissent, habiter les carrefours où les êtres humains partagent ce qui a du sens pour leur vie».
Enfin, le Souverain pontife a souligné la nécessité «de se tenir aux carrefours de l'aujourd'hui», car «les quitter appauvrirait l'Évangile et réduirait l'Église à une secte». «Les fréquenter, en revanche, nous aide, nous chrétiens, à comprendre de manière renouvelée les raisons de notre espérance, à extraire et à partager du trésor de la foi les choses nouvelles et les choses anciennes», a-t-il conclu, appelant à plus convertir la pastorale «pour qu'elle incarne mieux l'Évangile dans l'aujourd'hui» plutôt que «de vouloir convertir le monde d'aujourd'hui».
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Par Serviteur-ofs le 24 Novembre 2023 à 20:56
(Iason Raissis / Unsplash)
La résistance au mal et l’amour des ennemis
JEAN-CLAUDE RAVET | 13 NOVEMBRE 2023
La barbarie sans nom du 7 octobre 2023, perpétrée par le Hamas en Israël, et celle du gouvernement israélien en représailles, plus sanglante encore, commise à Gaza, sous un orage de fer, de feu, de sang, révèlent, dans toute son horreur, l’absurdité de la logique guerrière poussant à l’anéantissement de l’ennemi. Elles rendent plus actuel que jamais le constat que Martin Luther King faisait sur notre époque, la veille de son assassinat à Memphis en 1968 :
« Depuis des années, les hommes parlent de guerre et de paix. Maintenant, ils ne peuvent plus se contenter d’en parler. Ce n’est plus un choix entre la violence et la non-violence dans ce monde, c'est la non-violence ou la non-existence. C'est là où nous en sommes aujourd’hui. »
Cette double barbarie illustre en effet ce qui peut nous attendre, compte tenu compte tenu de la folie humaine, de la logique guerrière et des puissances actuellement en présence, à cause notamment des armements nucléaires actuellement en leur possession. Tout cela a le pouvoir d’entraîner le monde dans une guerre totale d’anéantissement. Dans ce contexte, il se pourrait bien que la survie de l’humanité dépende de la mise en œuvre ou non de la non-violence, comme le suggérait Martin Luther King, et en particulier de l’impératif formulé par Jésus, percutant et difficile à entendre, tant il bouscule nos a priori concernant nos comportements devant une agression :
« Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Et moi, je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, ainsi deviendrez-vous les enfants de votre Père qui est dans les cieux, parce qu’il fait lever le soleil pour les bons comme pour les méchants, et pleuvoir sur les justes comme sur les injustes. » (Mt 5,43-45).
Cette parole se trouve dans la section de l’évangile de Matthieu appelée Sermon sur la montagne (Mt 5-7), où est rassemblé un ensemble de paroles de Jésus qui dessinent son regard sur la vie et tracent le chemin qu’il ouvre vers une humanité digne d’elle-même et de Dieu. Le Sermon sur la montagne commence, comme on sait, par les célèbres Béatitudes (Mt 5,3-12) qui en résument l’esprit et le souffle, et par ces mots : « Vous êtes le sel de la Terre. » (Mt 5,13) Et qu’est-ce être le sel de la terre sinon, outre de donner du goût, de remplir ce qu’était la fonction essentielle du sel à cette époque, à savoir préserver du dépérissement, de la décomposition de la nourriture, mais cette fois appliquée à l’humanité comme telle. Et comment les disciples de Jésus, qui suivent sa voie, peuvent-ils être ce sel sinon en laissant croître ses paroles semées en eux, aptes à nous détourner de la catastrophe où mène la violence, l’injustice et la haine, et en les semant à leur tour, par leurs témoignages et leur manière de vivre. Or, cette parole sur l’amour des ennemis exprime au plus haut point cette nature saline de l’Évangile, essentielle à l’avenir de l’humanité.
Ne résiste pas au mal par le mal
Déjà un peu plus tôt dans le texte, une parole de Jésus mettait en lumière la mécanique mortifère de la spirale de la violence : « Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, dent pour dent ; et moi je vous dis de ne pas résister (antistênai) au mal. » (Mt 5,39). On la souvent comprise d’une manière erronée comme un appel à la passivité devant le mal. Or, le verbe grec antistênai sous-entend une riposte coup pour coup : il serait ainsi préférable, pour enlever toute ambiguïté, de traduire plutôt par : « Je vous dis de ne pas résister (ou riposter) au mal par le mal [1] », ce qui concorde, par ailleurs, avec la vie même de Jésus, qui n’a cessé de résister au mal et à l’injustice, jusqu’à en payer le prix sur la croix.
La suite de ce passage (Mt 5,39-41) donne à cet égard trois exemples de résistance alternative à la logique mimétique habituelle qui consiste à répondre à la violence par la violence, avec les mêmes armes que l’agresseur, ce que symbolise la loi du talion : « œil pour œil, dent pour dent » – qui, ironisait Gandhi, finira par laisser tout le monde aveugle et sans dents. Par ces trois exemples, Jésus indique une autre voie. Je ne m’y attarderai pas car je les ai explorés déjà longuement dans deux autres articles [2]. Contentons-nous de dire ici qu’ils dessinent une forme de résistance qui combat le mal par le bien et la force de l’amour, mettant toutes leurs ressources à contribution, incluant l’humour, jusqu’au don de soi. La violence est ainsi confinée du seul côté de l’ennemi – ce qui l’empêche de s’en « justifier » devant l’opinion publique, comme il est courant de le faire, en la qualifiant de « légitime défense » ou de « justes représailles ». Ses effets révoltants ne sont pas amoindris pour autant. L’indignation qu’ils soulèvent chez ceux et celles qui en sont témoins s’ajoute dès lors à l’arsenal de la résistance non-violente, en ralliant de son côté une « majorité » qui serait restée silencieuse sinon.
C’est ce que dit Paul, à sa manière, à la suite de Jésus, dans sa lettre aux Romains : « Ne rendez à personne le mal pour le mal […] Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire : en agissant ainsi, tu entasseras sur sa tête des charbons ardents. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien. » (Rm 20, 17.20-21) Citant Proverbes 25,22, Paul rappelle en effet qu’en agissant de la sorte, non seulement la haine ne contamine pas l’âme de celui ou celle qui résiste, mais même l’ennemi peut être amené à prendre conscience de sa propre haine qui le déshumanise. Il est amené à faire, comme les disciples de Jésus, l’expérience de la justice, de la miséricorde et de la sainteté de Dieu. C’est là l’œuvre de l’amour de Dieu : transformer la fragilité en force, et la blessure en source de lumière.
Aimez vos ennemis
C’est ainsi que cet appel à la résistance au mal avec les armes du bien trouve son expression ultime dans cet impératif radical : « Aimez vos ennemis et prier pour ceux qui vous persécutent. » (Mt 5,43-45) Si cet impératif est formulé au pluriel, contrairement aux impératifs concernant l’amour du prochain et la résistance au mal – il n’est pas dit « aime tes ennemis » – ce n’est pas anodin. C’est que cet « amour » (agapè) est indissociable d’une communauté engagée à vaincre le mal par le bien, qui voit dans l’amour à la fois une force et un don. L’amour attendu n’est pas de l’ordre de l’affection ni de l’estime qu’il faudrait ressentir pour ses ennemis, mais de l’ordre de la responsabilité et du don de Dieu. Il est possible grâce à Dieu, qui est Amour et parce qu’habités par son souffle qui nous en donne la possibilité en Jésus – révélation de l’amour de Dieu – qui n’a pas craint de donner sa vie par amour. Or, ce don s’accompagne d’une responsabilité à l’égard du monde. C’est le prix de la grâce : « Aimer veut dire laisser transformer son existence entière par Dieu », dit le théologien Bonhoeffer, dans son Éthique. C’est un amour qui embrasse l’être en son entier, à la fois lumière et ténèbres, incluant nos ennemis – qui sont aussi aimés de Dieu, lui « qui fait lever le soleil pour les bons comme pour les méchants ». En reconnaissant cela, nous témoignons que nous sommes « enfants du Père céleste » (Mt 5,45).
Martin Luther King, qui a si bien compris l’esprit de non-violence présent dans l’Évangile, exprime parfaitement ce que cet amour des ennemis implique :
« À nos adversaires les plus farouches nous disons : À votre capacité d’infliger la souffrance nous opposerons notre capacité d’endurer la souffrance. À votre force physique nous répondrons par la force de nos âmes. Faites nous ce que vous voulez et nous continuerons à vous aimer. Nous ne pouvons, en toute bonne conscience, obéir à vos lois injustes, car la non-coopération avec le mal est autant que la coopération avec le bien une obligation morale. Jetez-nous en prison et nous vous aimerons encore. Envoyez à minuit dans nos communautés vos cagoulards perpétrer la violence et nous laisser à demi-mort et nous vous aimerons encore. Mais soyez assurés que nous vous conduirons à l’épuisement par notre capacité de souffrir. Un jour nous gagnerons la liberté, mais pas pour nous seuls. Nous lancerons à vos cœurs et à vos consciences un tel appel que nous vous aurons gagnés en chemin et que notre victoire sera une double victoire. » (La force d’aimer, 2013, p. 84).
Chercheur associé au Centre justice et foi, Jean-Claude Ravet a été rédacteur en chef de la revue Relations de 2005 à 2019.
[1] Étienne Chomé, Non-violence et tradition, Bruxelles, Lumen Vitae, 2008.
[2] Voir « Sur le chemin de la non-violence évangélique » et « La non-violence subversive de Jésus ».Source http://www.interbible.org/
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Par Serviteur-ofs le 16 Novembre 2023 à 03:04
Audience générale: l’importance de la joie dans l’annonce de l’Évangile
Ce mercredi 15 novembre, le Pape François a conclu son cycle de catéchèses sur la passion de l’annonce de l’Évangile, à l’occasion du dixième anniversaire de l’exhortation apostolique Evangelii gaudium. Le Saint-Père a souligné l’importance de la joie dans la vie chrétienne et appelle chacun «à renouveler aujourd'hui sa rencontre personnelle avec Jésus-Christ».Après plusieurs mois de catéchèses sur le thème du zèle apostolique, le Pape François a résumé dans son audience générale du mercredi 15 novembre l’un des quatre points essentiels à l’annonce de l’Évangile, inspirés par l’exhortation apostolique Evangelii gaudium qui fête ce mois-ci ses dix ans. Le Saint-Père insiste sur la place primordiale de la joie et met en garde contre la tentation de renoncer à l'annonce de l'Évangile aujourd'hui.
La joie et la gratuité
Dans un premier temps, le Souverain pontife a souligné l'importance de la joie, attitude fondatrice du geste évangélisateur, en reprenant les mots adressé par l’ange du Seigneur aux bergers dans l’évangile selon saint Luc («Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple: Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur» Lc 2,8-11). «Et la raison?», s'est interrogé le Saint-Père, «une bonne nouvelle, une surprise, un bel événement? Bien plus, une Personne: Jésus! Jésus est la joie». La question devient elle non plus celle de savoir «s’il faut l’annoncer, mais comment l’annoncer», et ce «comment» est la joie, a précisé François.
«C'est pourquoi un chrétien mécontent, un chrétien triste, insatisfait ou, pire encore, en proie au ressentiment ou à la rancœur n'est pas crédible» explique le Pape, tout en appelant à «veiller sur nos sentiments». «Dans l'évangélisation, se trouve à l’œuvre la gratuité, car elle vient de la plénitude et non de la pression» détaille-t-il, en rappellant que «l’Évangile n’est pas une idéologie», mais porte au contraire «la chaleur de la joie».
Ne pas renoncer à l’annonce de l’Évangile
François nous invite ensuite à nous pencher sur le récit des disciples d’Emmaüs au chapitre 24 de l’Évangile de Luc (Lc24, 13-35), et à penser «aux disciples», qui , «quand Jésus se rend au Cénacle» «ne pouvaient croire de joie», de «la joie d’avoir Jésus ressuscité». «La rencontre avec Jésus t’apporte toujours de la joie, et si cela n’est pas le cas, ce n’est pas une véritable rencontre avec Jésus».
Ainsi, selon François, «les premiers à être évangélisés ce sont nous, les chrétiens». Le Saint-Père met en garde contre la tentation des chrétiens, «immergés dans le climat rapide et confus actuel», au renoncement, «convaincus que l'Évangile n'est plus entendu et qu'il ne vaut plus la peine de s'efforcer de l'annoncer». «Au contraire», souligne le Pape, «c'est précisément le moment de revenir à l'Évangile pour découvrir que le Christ "est toujours jeune et source constante de nouveauté"» (Evangelii gaudium, 11).
L’Évangile encore attendu aujourd’hui
Tous comme les deux disciples d’Emmaus dans l’Évangile selon saint Luc, le Pape nous appelle à revenir à la vie quotidienne avec «l’élan de celui qui a trouvé un trésor». Car, selon le Souverain pontife «l'Évangile est attendu aujourd'hui aussi: l'homme d'aujourd'hui est comme l'homme de tous les temps: il en a besoin, même dans la civilisation de l'incrédulité programmée et de la sécularité institutionnalisée; en effet, surtout la société qui laisse déserts les espaces du sens religieux, a besoin de Jésus».
François a conclu en invitant chaque chrétien, «où qu'il soit, à renouveler aujourd'hui sa rencontre personnelle avec Jésus-Christ» et à prendre un peu de temps en ce jours pour se dire «Jésus, tu es en moi: je veux te rencontrer chaque jour. Tu es une personne, pas une idée; tu es un compagnon, pas un programme. Tu es l'Amour qui résout tant de problèmes. Tu es le début de l'évangélisation. Toi, Jésus, tu es la source de la joie».
Source https://www.vaticannews.va/
Lien pour la vidéo https://youtu.be/70ps7Cdu8A4
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Par Serviteur-ofs le 7 Octobre 2023 à 00:22
Photo d'illustration. (Vatican Media)
Recueil du Pape: que l’Église soit faite de saints, pas de mondains
Pour aider chacun «à rester vigilants et à lutter, avec la force de la prière, contre tout abandon à la mondanité spirituelle», le Pape signe la préface d’un recueil publié ce vendredi en Italie par la Libreria Editrice vaticana. Il rassemble deux de ses discours. Le premier intitulé «Corruption et péché» est un article datant de 1991, republié en 2005 lorsqu'il était archevêque de Buenos Aires. Le second est sa «Lettre aux prêtres du diocèse de Rome» parue cette année.Vatican News
«Quand nous nous laissons habiter par l'amour d'un Père qui veut notre bonheur, notre cœur exulte pleinement, et notre existence s'illumine d'un rayon d'infini». Dans sa préface, le Pape commence par rappeler que la foi chrétienne est un «beau combat» qui consiste à faire de la place au Seigneur, en ayant raison de la tentation du repli sur soi.
En tant que disciples de Jésus, explique François, il faut «avant tout» combattre la mondanité spirituelle, qui est «un paganisme déguisé sous des habits ecclésiastiques». Le Pape met en garde contre cette attitude mondaine qui finit, dit-il, par être idolâtre dans la mesure où elle ne reconnaît pas la présence de Dieu comme Seigneur et libérateur de nos vies et de l'histoire du monde. «Elle nous laisse à la merci de nos caprices et de nos fantaisies».
Être proche de la croix du Seigneur
Ce combat n’est ni vain, ni sans espoir, car il a déjà un vainqueur en Jésus. «Bien sûr, poursuit François, sa victoire a un nom, la croix qui, à première vue, suscite la répulsion et nous détourne. Mais c'est le signe d'un amour illimité, humble et tenace», accordé même au dernier des pécheurs. Pour le Pape, cet amour éternel interpelle et oriente les chemins du chrétien et de l'Église elle-même, «la croix de Jésus devient le critère de tout choix de foi». Et François de citer le bienheureux martyr d’Algérie Pierre Claverie: «Je crois que l'Église meurt si elle n'est pas suffisamment proche de la croix de son Seigneur. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la force, la vitalité, l'espérance, la fécondité chrétienne de l'Église viennent de là. Pas d'ailleurs. Tout le reste n'est que poudre aux yeux, illusion mondaine. L'Église se trompe elle-même, et trompe le monde, quand elle se pose en puissance parmi les puissances, ou en organisation, même humanitaire, ou en mouvement évangélique capable de se donner en spectacle. Elle peut briller, mais elle ne peut pas brûler du feu de l'amour de Dieu, 'fort comme la mort' - dit le Cantique des Cantiques». Le Pape dit partager l’inquiétude de celui qui fut l’évêque d’Oran de 1981 jusqu’à son assassinat en 1996. Il exhorte l'Église à rester vigilante et à lutter, avec la force de la prière, contre toute abandon à la mondanité spirituelle. C’est le sens du recueil publié ce jour.
Ouverts à Dieu sur le chemin de la sainteté
Être chrétien, c’est être appelé à la sainteté qui n’est pas «état de béatitude atteint une fois pour toutes, mais le désir incessant et infatigable de rester attaché à la croix de Jésus», et cela suppose de se laisser modeler par la logique du don de soi et en résistant à ceux qui, «comme l'ennemi, nous flattent en nous inculquant la conviction de notre autosuffisance».
"Sans moi, vous ne pouvez rien faire" (Jn 15,5), dit Jésus et la sainteté assure François, pousse à rester ouvert au «plus» de Dieu. Avec ces textes, François propose une occasion de réfléchir chacun à sa vie et à celle de l’Eglise. Il conclut sa préface en répétant avec force que «Dieu nous demande d'être ouverts à sa nouveauté, d'être inquiets et jamais satisfaits, en recherche et jamais installés dans des opacités accommodantes, non pas retranchés dans de fausses sécurités, mais sur le chemin de la sainteté».
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Par Serviteur-ofs le 13 Septembre 2023 à 18:59
Audience générale: «le chrétien est appelé à se salir les mains»
Poursuivant sa catéchèse sur le zèle apostolique, le Pape François a rappelé le parcours de vie du bienheureux vénézuélien José Gregorio Hernández Cisneros, "médecin des pauvres". Son enthousiasme à annoncer la Bonne Nouvelle venait d'une "certitude" et d'une "force", a rappelé le Souverain pontife.Olivier Bonnel - Cité du Vatican
C'est au Venezuela que le Pape François a invité les fidèles réunis place Saint-Pierre pour poursuivre son cycle de catéchèses sur la "passion pour l'évangélisation, le zèle apostolique du croyant". L’évêque de Rome a en effet choisi de revenir sur la vie d'un laïc, le bienheureux José Gregorio Hernández Cisneros. Né en 1864, il était surnommé "le médecin des pauvres", ayant consacré sa vie aux plus nécessiteux et préférant la richesse de l'Évangile à celle de l'argent.
«La charité était l'étoile polaire qui orienta son existence» a expliqué François. Les gens lui avaient donné plusieurs surnoms: "saint du peuple", "apôtre de la charité", "missionnaire de l'espérance". José Gregorio était animé d'un feu intérieur, d'un désir de vivre au service de Dieu et du prochain. Il essaya à plusieurs reprises de devenir religieux et prêtre, mais divers problèmes de santé l'en ont empêché.
«Le sacerdoce de la douleur humaine»
José Gregorio accepta ainsi la médecine comme un sacerdoce, «le sacerdoce de la douleur humaine» a précisé le Pape. Il comprit ainsi qu'en soignant les malades, il mettait en pratique la volonté de Dieu, en aidant les souffrants, en donnant de l'espérance aux pauvres, en témoignant de la foi non pas avec des paroles mais par l'exemple. Mais «d'où José Gregorio tenait-il tout cet enthousiasme, tout ce zèle ?» a demandé François. D'une certitude et d'une force. La certitude était la grâce de Dieu, la force, l'intimité avec Dieu. Homme de prière, le médecin assistait à la messe chaque jour et récitait le chapelet.
L'engagement dans la prière et dnas l'action
«Moi, devant Jésus présent dans les pauvres près de moi, devant ceux qui, dans le monde, souffrent le plus, comment est-ce que je réagis ? Est-ce que je fais quelque chose ou est-ce que je reste spectateur?» a demandé le Pape. Le bienheureux José Gregorio nous stimule également à nous engager face aux grandes questions sociales, économiques et politiques d'aujourd'hui a t-il précisé. Beaucoup en parlent, beaucoup critiquent et disent que tout va mal. Mais «le chrétien n'est pas appelé à cela, mais à s'en occuper, à se salir les mains».
François a donc invité les fidèles «à s'engager non pas dans le bavardage, mais à promouvoir le bien, à construire la paix et la justice dans la vérité». «Cela aussi est le zèle apostolique, l'annonce de l'Évangile, la béatitude chrétienne : "Heureux les artisans de paix" (Mt 5,9)».
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Par Serviteur-ofs le 16 Août 2023 à 17:29
Pour les Journées Mondiales de la Jeunesse – La Vidéo du Pape 8 – Août 2023
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Par Serviteur-ofs le 29 Juillet 2023 à 03:52
Saint François rédigeant la règle, tableau de Jacopo Ligozzi
Le Pape et la règle de saint François, un cadeau intemporel et sans frontières
Le Saint-Père a signé la préface du livre de Zdzisław Józef Kijas "Brulicante di vita", "Bouillonnant de vie", publié par la maison d’édition Edizioni Messaggero di Padova et dédié aux 800 ans de la règle du saint d'Assise.Préface du Pape François
François, le frère de «tous» a voulu, il y a 800 ans, donner à ses enfants une règle pour marcher ensemble vers le même but: embrasser le Christ présent dans la chair souffrante des rejetés. L'Évangile est la «règle et la forme» du style de vie que François propose à ses compagnons; à ceux qui lui demandent de partager sa compagnie, il ne se propose pas comme modèle; à ceux qui le lui demandent, il montre que Jésus est le seul Maître; le cœur du choix consiste à «suivre les traces de Notre Seigneur Jésus-Christ»; François, dans sa relation avec ses compagnons, est un artisan de vies humaines, pour qu'elles puissent mûrir vers la plénitude de la joie et de l'amour. Il est un artisan du discernement, comme en témoigne la légende des trois compagnons: «Il insistait dans la prière pour que le Seigneur lui montre sa vocation. Mais il ne confiait son secret à personne, si ce n’est qu'à Dieu seul, qui avait commencé à guider son chemin, et parfois de l'évêque d'Assise».
Son style traduit les qualités d’un frère qu'il accompagne; la simplicité et l'esprit de la règle sont un don universel qu'il livre sur le chemin de l'Église de tous les temps. Chacun peut franchir ces étapes sans renoncer à la diversité de ses origines et de sa culture; l'art d’accueillir, d’écouter et de protéger ne brisent pas les carreaux des vies, dans des situations particulières et des besoins bien définis, qui, seulement dans un parcours à la mesure d'une règle fraternelle et accueillante, peuvent devenir une belle mosaïque aux multiples couleurs. François puise dans l'Évangile la force et le parfum d'une règle pour des communautés ouvertes au «prochain sans frontières». Il nous livre l'histoire d'un processus de vie partagée, qui met au centre le cœur de l'Évangile, l'essentiel, le kérygme de la vie chrétienne.
La règle n'est pas un parcours de combattant, mais une boussole qui oriente et accompagne le voyage. François, avec un texte essentiel, témoigne que ce n'est pas tant l'obsession des détails qui fait marcher une personne. François montre qu'en acceptant le défi de réinterpréter son histoire, mûrit un projet de vie joyeux et solidaire. La découverte de l'amour universel de Jésus est plus forte et plus attirante. Ainsi, la règle ne sépare pas, ne divise pas, n'oppose pas les différences, mais ouvre un chemin commun. Chacun de nous, malgré les difficultés, ascensions et précipices, découvre qu'il ne marche jamais seul, mais que nous sommes tous liés les uns aux autres; nous sommes appelés à être des «échafaudages», afin de former un plus grand, pour pouvoir réparer la maison de tous, l'Église, cette même mission que le séraphique, le père François a accueillie de la part du Seigneur.
La règle pousse le cœur et l'esprit à cultiver notre humanité, à cultiver les relations avec Dieu et avec les autres. C'est une pédagogie de l'attention qui active des processus de discernement communautaire. C'est une règle avec un esprit qui, progressivement sur le chemin, fait ressortir la joie d'être appelé par l'Amour, et d’aimer; c'est la force de l'esprit qui nous pousse à nous dépouiller de tout ce qui peut nous alourdir: «Il était déjà complètement changé dans son cœur et près de l'être aussi dans son corps», écrivait Tommaso de Celano.
C'est la trajectoire de François - qui est lui-même devenu une forme vivante de la règle - à la rencontre de Dieu, à la rencontre de ceux qu'il appelait «frères chrétiens», pour développer un regard renouvelé de solidarité et de coresponsabilité envers la maison commune. La règle ne nous a pas été donnée pour que nous soyons enchaînés ou contraints de rester sous le poids d'ordres abstraits de la réalité, elle tient compte de la chair concrète de chaque individu, pour que nous soyons libérés de ce fil fin et presque transparent qui nous maintient prisonniers, fermés et isolés comme cela arrive à un petit oiseau, attaché à la cheville et contraint de rester enfermé dans une cage. Marcher lentement sur les traces du Christ développe «l'inclination vers tout ce qui est bon». C'est un chemin d'ouverture à Dieu et aux autres pour pouvoir voler vers le Ciel qui accueille toute la famille humaine, pour vivre dans la paix et la joie, avec un cœur libre et ouvert au monde, avec le sel de l'amour de Jésus. Ce sel est le véritable fruit de la règle.
source https://www.vaticannews.va/
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Par Serviteur-ofs le 17 Juillet 2023 à 04:41
Angélus: «la bonne semence demeure, c’est ce qui compte»
S’appuyant sur l'Évangile de ce dimanche 16 juillet qui relate la parabole du semeur, le Pape François a souligné que tout comme Jésus le «bon semeur», qui ne se lasse pas de semer la Parole avec «générosité», les chrétiens sont également invités à en faire de même, à être des «semeurs de l’Évangile».Myriam Sandouno – Cité du Vatican
Lors de la prière de l’Angélus Place Saint-Pierre à laquelle ont pris part environ 15 000 fidèles sous un soleil de plomb, le Pape François s’est arrêté sur cette image du semeur que Jésus, a-t-il affirmé, utilise pour décrire le don de sa Parole. La Parole du Seigneur est comme la petite graine qui fait pousser les plantes qui portent des fruits, et l'Évangile est le «petit livre, simple et à la portée de tous, qui produit une vie nouvelle pour ceux qui l'accueille».
«Si la Parole est la semence, nous sommes la terre»
Le bon semeur demeure le Christ qui «ne se lasse pas de semer la Parole» avec tant de «générosité», connaissant bien «notre sol». Jésus, a expliqué François, «sait que les pierres de notre inconstance et les épines de nos vices peuvent étouffer la Parole, mais il espère toujours que nous pourrons porter un fruit abondant». Tel un exemple du Christ à suivre: «semer sans se lasser» notamment dans l’éducation des enfants.
Citant en exemple les parents qui «sèment le bien et la foi» dans la vie de leurs enfants, et qui sont «appelés à le faire sans se décourager», même si parfois ceux-ci ne semblent pas comprendre, le Pape a souligné que ce qui compte c’est la «bonne semence qui demeure», et qui «prendra racine en temps voulu». Renoncer à semer, à s’impliquer davantage dans l’éducation des enfants, c’est «laisser la terre fertile se remplir de mauvaises herbes», a fait comprende le Saint-Père.
La semence des jeunes
Portant également un regard sur les jeunes François a estimé qu’ils peuvent aussi semer l’Évangile dans leur vie quotidienne à travers la prière. «C'est une petite graine que l'on ne voit pas, a-t-il déclaré, mais avec laquelle on confie tout ce que l'on vit à Jésus, et qu’il peut faire mûrir». L’occasion pour l’évêque de Rome de signifier également que consacrer du temps à autrui, aux plus nécessiteux, est en effet un «temps saint», et précieux.
Les semeurs de l’Évangile conduits par l’Esprit Saint
Dans la mission de l’annonce de l’Évangile, le Pape a exhorté à ne jamais oublier que «lorsque nous proclamons la Parole» en tant que prêtres, religieux ou laïcs engagés, «là où rien ne semble se passer, en réalité l'Esprit Saint est à l'œuvre et le royaume de Dieu grandit déjà, à travers et au-delà de nos efforts. C'est pourquoi nous devons avancer dans la joie!». Poursuivant, il a encore invité à se souvenir «des personnes qui ont planté la semence de la Parole de Dieu dans notre vie». Une semence qui «a peut-être germé des années après que nous ayons croisé leurs exemples», mais «c'est précisément grâce à eux que c’est arrivé!», a estimé François.
«Est-ce que je sème quelques graines de l'Évangile dans ma vie?»
Pour conclure, le Saint-Père a exhorté chacun à s’interroger sur sa mission de semeur de l’Évangile: «Est-ce que je sème le bien? Est-ce que je me préoccupe uniquement de récolter pour moi-même ou est-ce que je sème aussi pour les autres? Est-ce que je sème quelques graines de l'Évangile dans ma vie quotidienne? Est-ce que je me décourage ou, comme Jésus, est-ce que je continue à semer, même si je ne vois pas de résultats immédiats?». François par l’intercession de la Vierge Marie, a prié afin qu’elle «nous aide à être des semeurs généreux et joyeux de la Bonne Nouvelle».
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Par Serviteur-ofs le 9 Juillet 2023 à 19:25
Le Pape François: Dieu n’agit jamais en dehors de l'amour
Avant de réciter la prière mariale de l’angélus, le Pape François a commenté l’évangile de ce dimanche, une scène de prière d’action de grâce et d’émerveillement devant les œuvres de bonté de Dieu. En commentant cet évangile, le Saint-Père assure que notre vie est «pleine de gestes d'amour, de signes de la bonté de Dieu». Il faut donc être à l’image des petits à qui Dieu révèle le mystère de son Royaume pour reconnaitre et s’émerveiller devant les œuvres de son amour.Jacques Ngol, SJ – Cité du Vatican
L'Évangile de ce dimanche rapporte une très belle prière de Jésus qui s'adresse au Père, a relevé le Pape François. Jésus chante la louange de son Père, parce que ce qu’Il a «caché aux sages et aux savants, il l’a révélé aux tout-petits». Face aux œuvres d’amour de Dieu, il faut savoir s’émerveiller et se laisser «impressionner», invite le Saint-Père.
L’amour de Dieu, un amour gratuit
«Les aveugles retrouvent la vue, les lépreux sont purifiés, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle»: ce sont là les grandes œuvres d’amour pour lesquelles Jésus loue le Père, rappelle le Pape. Pour lui, le message est clair, «Dieu se révèle en libérant et en guérissant l'homme, avec un amour gratuit qui sauve». C'est pourquoi Jésus le loue, parce que «sa grandeur consiste en l'amour et qu'il n'agit jamais en dehors de l'amour». Malheureusement, poursuit le Souverain pontife, cette grandeur de Dieu qui se révèle dans l'amour, «n'est pas comprise par ceux qui prétendent être grands et se construisent un dieu à leur image: puissant, inflexible, vengeur». Ces derniers «sont imbus d'eux-mêmes, orgueilleux, préoccupés uniquement par leurs propres intérêts, convaincus qu'ils n'ont besoin de personne, ne peuvent pas accepter Dieu comme Père», fustige le Saint-Père. L’exemple est celui des habitants de Chorazin, Bethsaïda et Capharnaüm, où Jésus a opéré de nombreuses guérisons, mais dont «les habitants sont restés indifférents à sa prédication». Pour eux, explique-t-il, «les miracles n'étaient que des événements spectaculaires, utiles pour faire les grands titres et alimenter les ragots; ils n'ont pas su accueillir les grandes choses de Dieu».
Être impressionné, une «bonne attitude devant les œuvres de Dieu».
Jésus loue son Père pour avoir «révélé le Royaume des Cieux aux petits», affirme le Pape François. Les petits, explique-t-il, sont ceux qui «ont le cœur libre de toute prétention et de tout amour-propre». Ils sont comme des enfants qui «se sentent dans le besoin et non dans l'autosuffisance; ouverts à Dieu et se laissent surprendre par ses œuvres». En outre, les petits sont ceux qui savent «lire ses signes» d’amour de Dieu et «s'émerveiller des miracles de son amour». Notre vie, assure François est «pleine de miracles, pleine de gestes d'amour, de signes de la bonté de Dieu», exhortant à se laisser «impressionner» par cette bonté de Dieu; c’est ce qui constitue une «bonne attitude devant les œuvres de Dieu».
Le Saint-Père invite par ailleurs à nous arrêter «sur les grandes choses que Dieu accomplit?». «Est-ce que je me laisse surprendre comme un enfant par le bien qui change silencieusement le monde?», demandant par l’intercession de Marie la grâce de nous «étonner de son amour et de le louer avec simplicité».
source https://www.vaticannews.va/
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Par Serviteur-ofs le 25 Juin 2023 à 20:17
Bonjour à vous toutes et tous !
Je vous propose un extrait (page 8 à 10) de la revue Parabole de Juin 2023
Source https://socabi.org/
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