• Que pourrions-nous apprendre ''grâce'' au...Chères et chers amis-es lecteurs-trices,

    Que pourrions-nous apprendre ''grâce'' au CORONAVIRUS ou quelle leçon en tirer pour notre bien ?

    Notre monde qui peut résoudre de graves problèmes est présentement confronté à un VIRUS qui nous fait voir aussi notre vulnérabilité.

    Faisons de cette situation un moment FORT pour reconsidérer notre rapport à NOTRE MAISON COMMUNE ''notre soeur, Mère la Terre''.

    Ayons des prières et pensées pour les personnes malades et décédées suite à cette maladie,

    Bien à vous, votre serviteur, Richard

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    Audience générale: «En pardonnant on est pardonné,
                    c’est le secret de la miséricorde»

    Depuis la Bibliothèque du Palais apostolique où il a tenu une nouvelle fois son audience générale retransmise en direct, mercredi 18 mars 2020, le Pape François est revenu sur la miséricorde, au centre de la cinquième béatitude: «Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde».
     

    Olivier-Bonnel - Cité du Vatican

    Le Pape François a prononcé l’audience générale ce mercredi 18 mars depuis la Bibliothèque du Palais apostolique. Le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur les béatitudes revenant sur la cinquième: «Heureux les miséricordieux, car ils trouveront grâce» (Mt 5,7). Dans cette béatitude, il y a une particularité, a relevé François: «C'est la seule où la cause et le fruit du bonheur coïncident, la miséricorde».

    Ce thème de la réciprocité du pardon n'est pas seulement présent dans cette béatitude, mais est récurrent dans l'Évangile, a t-il poursuivi: «Et comment pourrait-il en être autrement? La miséricorde est le cœur même de Dieu!». «Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés; ne soyez pas damnés et vous ne serez pas condamnés; pardonnez et vous serez pardonnés» (Lc 6,37), il y a toujours la même réciprocité. Mais c'est surtout dans le Notre Père que nous prions: «Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés» (Mt 6,12); et cette question est la seule reprise à la fin: «Car si vous pardonnez aux autres, leurs offenses, votre Père dans les cieux vous pardonnera aussi».

    Pardon donné et pardon reçu sont inséparables

    Deux choses ne peuvent être séparées a poursuivi le Pape: le pardon donné et le pardon reçu. «Mais beaucoup de gens sont en difficulté, ils ne peuvent pas pardonnerLe mal reçu est si souvent si grand que pouvoir pardonner semble comme escalader une très haute montagne, un effort énorme».

    Cette réciprocité de la miséricorde indique que nous devons changer de perspective, a expliqué François. «Nous ne pouvons pas le faire seuls: nous avons besoin de la grâce de Dieu; nous devons la demander». Si la cinquième béatitude promet de trouver la miséricorde, et que dans le Notre Père nous demandons la remise des dettes, cela signifie que nous sommes essentiellement «des débiteurs», et que nous devons trouver la miséricorde.

    Chacun sait qu’il n’est pas le frère ou la soeur, le mari ou l’épouse, le père ou la mère qu’il devrait être, a encore souligné le Pape, «nous sommes tous en déficit dans la vie. Et nous avons besoin de miséricorde».

    Pas de christianisme sans miséricorde

    Mais c’est justement cette pauvreté qui est la nôtre, qui devient la force de donner, a précisé le Souverain Pontife. «Chacun doit se rappeler qu'il a besoin de pardonner, qu'il a besoin de pardon. C'est pourquoi Dieu nous précède et nous pardonne d'abord (cf. Rm 5, 8). En recevant Son pardon, nous devenons à notre tour capables de pardonner».

    «D'où vient notre miséricorde ?» a demandé le Saint-Père. Jésus nous a dit: «Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux» (Lc 6,36). Plus nous accueillons l'amour du Père, plus nous aimons.

    Si tout notre christianisme ne nous conduit pas à la miséricorde, a rappelé encore le Pape, «c'est que nous avons pris le mauvais chemin, car la miséricorde est le seul véritable but de tout cheminement spirituel».

    François a ainsi souligné qu’il avait justement choisi le thème de la miséricorde lors de son premier angélus, il y a sept ans. «Cela m'a beaucoup marqué, comme un message que je devrais toujours diffuser en tant que Pape, un message qui doit être quotidien: celui de la miséricorde».

    La miséricorde de Dieu est notre libération et notre bonheur, en a conclu le Saint-Père. «Nous vivons de miséricorde et nous ne pouvons pas nous permettre d'être sans miséricorde: elle est l'air que nous respirons. Nous sommes trop pauvres pour fixer les conditions, nous devons pardonner, car nous avons besoin d'être pardonnés».


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  • Le Pape François à la fenêtre du Palais apostolique, après avoir récité l'angélus à l'intérieur, le 15 mars 2020Le Pape François à la fenêtre du Palais apostolique, après avoir récité l'angélus à l'intérieur, le 15 mars 2020  (Vatican Media)

    François: la communion spirituelle,
    «une pratique très recommandée»

    Suite à la prière de l’Angélus, le Saint-Père a adressé des paroles d’encouragement et de réconfort à toutes les personnes qui traversent cette période d’épidémie de Covid-19 de manière plus ou moins isolée. François y voit l’occasion d’«approfondir la valeur de la communion qui unit tous les membres de l’Église». Il recommande aussi la communion spirituelle à tous ceux qui sont privés d’Eucharistie.
     

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    Des paroles qui viendront certainement mettre un peu de baume au cœur à tous ceux que le confinement et autres mesures de précaution contraignent pour quelque temps à l’isolement; mais aussi un stimulant dans une vie de foi un peu chamboulée: ainsi peut-on décrire le message adressé ce dimanche midi par le Pape François aux fidèles qui le suivaient via divers canaux de communication, à défaut de pouvoir se retrouver sur une place Saint-Pierre temporairement fermée.

    Malgré l’épidémie, «unis au Christ nous ne sommes jamais seuls»

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    15/03/2020

    Angélus: le Pape remercie les prêtres pour leur créativité et leur zèle apostolique

    «En cette situation de pandémie, dans laquelle nous nous retrouvons à vivre plus ou moins isolés, a d’abord expliqué le Saint-Père, nous sommes invités à redécouvrir et à approfondir la valeur de la communion qui unit tous les membres de l’Église».

    «Unis au Christ nous ne sommes jamais seuls, mais nous formons un unique Corps, dont Il est la Tête», a rappelé le Souverain Pontife. Cette union est alimentée par «la prière» et aussi par «la communion spirituelle à l’Eucharistie, une pratique très recommandée quand il n’est pas possible de recevoir le Sacrement», a souligné François. «Cela je le dis pour tous, spécialement pour les personnes qui vivent seules», a-t-il précisé. En ce moment, de nombreux fidèles voient en effet les messes suspendues dans leur paroisse, ou bien sont contraints de ne pas quitter leur domicile.

    Le Saint-Père a aussi tenu à exprimer une nouvelle fois sa proximité envers «tous les malades et ceux qui les soignent» en cette période de pandémie de Covid-19, ainsi qu’aux «si nombreux opérateurs et volontaires qui aident les personnes qui ne peuvent pas sortir de chez elles», et à ceux qui agissent auprès des «plus pauvres et des sans-abris».

    Enfin, François a remercié tous ceux qui font des efforts «pour aider en cette période si dure», invoquant sur eux la bénédiction du Seigneur et la protection de la Vierge Marie.

    source https://www.vaticannews.va/

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  •  Toujours la guerre

    Depuis que le monde est monde, l’humanité part en guerre pour des questions de territoires et de frontières, de ressources naturelles à exploiter, de régimes politiques à supplanter, de religions à protéger… Il y a toujours eu des guerres, comme Jésus affirme qu’il y aura toujours des pauvres parmi nous. Ce triste constat repose sur notre difficulté à nous rencontrer, à nous entendre pour le bien commun et l’harmonie entre les personnes. Depuis 2017, la liste des conflits armés s’alourdit non seulement entre États, mais entre différents groupes organisés et partisans religieux : la Syrie, l’Irak, la Turquie, le Yémen, le Sahel, le bassin du Tchad, la République Démocratique du Congo, le Soudan du Sud, l’Afghanistan et la Birmanie pour ne nommer que ces endroits où le sang coule encore. Avec pour conséquence tragique que des populations entières s’exilent pour vivre en sécurité. Les guerres sont le plus grand péché de l’homme.

    François d’Assise, un homme de son temps

    François n’est pas pacificateur à sa naissance. Il baigne dans une société qui se bat contre les alliés de la papauté ou des grands empires. C’est l’époque d’émergence des Communes qui s’affranchissent de l’autorité seigneuriale et revendiquent de nouveaux liens de gouvernance. Sa ville natale d’Assise entre dans la foulée de ce mouvement. Elle s’oppose à Pérouse, sa voisine sous le joug du pape; elle se bat aussi contre l’empire germanique dont le pouvoir se trouve symbolisé par le château qui surplombe la ville. Assise sera frappée d’excommunication pendant dix ans à cause de ces démêlés politiques. François pactise donc avec une forme de révolte violente pour protéger sa ville et les siens. Il se bat, est fait prisonnier. L’écrivain Julien Green avance même qu’il a peut-être blessé et tué certains compatriotes dans ces démêlés. Il veut militer comme chevalier en participant à l’expédition de Gauthier de Brienne dans les Pouilles. Sa jeunesse est jalonnée de conflits et de montées aux barricades. Plus tard il se lance dans la cause de la Croisade, quand il part franchir les lignes ennemies pour convertir le Sultan d’Égypte. Mais déjà son approche combative change. Petit à petit, il dépasse la violence des armes et découvre la conciliation dans la rencontre. De militant convaincu, il devient faiseur de paix.  

    L’instinct de guerre renversé

    Il n’y pas que le belliqueux en lui. Au début de sa conversion, son lien avec les lépreux va le transformer. L’ennemi qu’est le lépreux, le pestiféré que la société ostracise, il le fréquente, le sert et le soigne. Son biographe dit : il leur fit miséricorde, l’équivalent d’un travail d’assistance sociale. Sa vision de l’autre menaçant change dès qu’il descend sur son terrain. Par la suite, les sympathisants qu’il regroupe en fraternité lui dévoilent une autre manière de réconcilier les écarts sociaux. Autour de lui, arrivent un juriste, un chevalier riche, un pauvre prêtre, un fermier mystique, un fou sympathique, un poète original, un troubadour, un clerc, etc., un mélange des disparités sociales. François faiseur de paix revendique le nouveau terrain évangélique missionnaire des frères : non seulement les pauvres et les itinérants le long de la route, mais aussi le cortège des grands de ce monde et des petits laissés-pour-compte. Il suffit de relire sa fréquentation de toutes les catégories sociales sur sa route. Visiter l’autre sur son terrain devient un outil pour la paix. Toute présence fraternelle désarmée fait tomber peurs et préjugés, en engage de nouveaux rapports. La manière de combattre la guerre passe par les yeux du cœur.

    Comme ses compatriotes et comme tout humain, François porte en lui une semence de violence, de combativité. Mais sa présence d’amitié, sans conquête, le rapproche de l’autre. Lui et ses frères apprennent ce que signifie tendre l’autre joue : c’est la nécessité de faire mourir en soi la violence de l’autre. Comme Gandhi découvre plus tard que des protestataires jonchés par terre paralysent

    François d'Assise en temps de guerre

    l’armée et ses chevaux. C’est la force de la non-violence active. L’exemple le plus frappant chez François est l’épisode légendaire du loup de Gubbio. François se rend affronter le loup ennemi en dehors de la ville, sur son terrain. Il lui tend la main, risque une parole confiante pour dénoncer le mal fait; ensuite, il propose au loup une alliance avec les gens. Le conflit s’éteint grâce à son approche et au geste de réconciliation. François déjoue ainsi tout instinct de guerre. 

    Une mission en appel

    Les guerres comme la paix partent de l’intérieur. Les gestes pour se battre ou s’entendre sortent du cœur humain. Que la guerre ou la paix soient une pratique, une idéologie, une valeur inévitable, il faut l’étincelle qui déclenche le comportement. Nous avons en nous l’instinct pour nous battre et nous défendre. Pour les plus forts, c’est la capacité de donner des coups ou d’asséner des paroles qui jugent, tuent, jettent à terre. Mais nous avons aussi en nous l’instinct de solidarité qui vient au secours et accompagne. On peut vivre la guerre ou faire la paix comme une mission. La vie et les circonstances nous amènent à choisir : assujettir ou libérer. Comment choisir? Faire la paix reste une tâche missionnaire au sens fort d’être envoyé pour créer des liens d’entente et de relèvement. Voilà le sens de la paix biblique : elle est plus que l’absence de conflits, mais la responsabilité d’atteindre l’autre avec confiance et authenticité. Ce sont les premiers mots de Jésus au matin Pâques : « La paix soit avec vous! » Comprenons : « N’aie pas peur, c’est moi! », ou encore « Sois toi-même, authentique devant moi! »           

    En temps de guerre, l’urgence de la paix

    François grandit sur un fond de conflits jusqu’à sa mort : d’abord en lui, dans sa communauté, entre l’Église et la société, et dans ces régions où les frères partent missionner. Il finit même par inscrire le pardon comme motif de louange dans son Cantique de Frère Soleil, suite à un différend entre les autorités de sa ville. Notre humanité chemine dans l’urgence d’inventer l’entente, la sécurité, le bien des individus et des collectivités. Mais la paix reste en chantier partout dans un monde qui engendre la guerre. Notre route évangélique est missionnaire, établie sur des liens de paix. Elle repose sur la rencontre des différences, surtout en temps de conflits. Ce qui nous met en route est l’élan de notre présence fraternelle « en son Nom ».                    

    Pierre Brunette, OFM  

    source  Revue des Missions des Franciscains, Vol. 98, no. 1, Printemps 2020.

    si vous désirez lire l'ensemble de la Revue: https://missionsfranciscains.blogspot.com/

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  • Méditation quotidienne de Richard Rohr
    Du Centre d'action et de contemplation 

    Crédit d'image: Étude pour la Visitation (détail), Jacopo Pontormo, vers 1528, Galerie des Offices, Florence, Italie.
     Original en anglais, mais la traduction me semble assez bonne.

    Ennéagramme, deuxième partie:
    Centre cardiaque
     

    Un témoin juste

    Dimanche 1 mars 2020 

    Dans l'enseignement chrétien traditionnel, Thomas d'Aquin et d'autres philosophes scolastiques ont dit que normalement les gens ne choisissent pas consciemment le mal, mais ils choisissent quelque chose qui semble bon à l' intérieur de leur cadre. Nous devons exposer notre cadre de référence dès le début si notre voyage spirituel doit aller n'importe où. Nos egos ont naturellement mis en place une construction qui explique pourquoi les choses que nous faisons sont nécessaires et même bonnes. C'est pourquoi il est si essentiel de «discerner les esprits» (voir 1 Corinthiens 12:10). Nous avons besoin de soutien pour nous éloigner de nos illusions et rationalisations et les voir pour ce qu'elles sont. Pour démasquer notre soi faux ou séparé, nous devons installer une sorte «d'observateur intérieur» ou de «témoin juste».  

    Au début, cela semble impossible, mais après un certain temps, cela devient tout à fait naturel, surtout avec l'aide d'un outil comme l'Ennéagramme. Notre «observateur intérieur» devient la partie de nous qui est brutalement honnête avec nous-mêmes - non seulement dans le sens négatif mais aussi dans le positif. Par exemple, «Vous aimez vraiment Dieu et aspirez à Dieu. Tu es bon. Arrêtez de vous traiter si brutalement. Ayez de la compassion pour vous-même. Tu es un enfant de Dieu. " Cela nous aide à distinguer la moralisation de la morale authentique, la honte de la culpabilité appropriée, la fausse fierté de la force authentique. À travers l'objectif de l'Ennéagramme, nous avons une plus grande connaissance de soi et la capacité de laisser aller ce qui ne semble bon que pour découvrir ce qui est vraiment bon en nous .  

    Permettez-moi de me citer comme exemple. Les types sont des idéalistes et des perfectionnistes. Ils veulent que le monde soit parfait. Ils s'énervent - la plupart du temps en secret - parce que le monde n'est pas parfait. En même temps, ce sont des génies de la perception: ils voient plus clairement que les autres ce qui est hors ligne. Ce peut être l'enfer pour eux-mêmes et pour les autres de vivre avec ce cadeau. Quand les uns restent obsédés par la «perfection», ils deviennent des bourreaux hypercritiques, des personnes dont la présence finit par toucher les nerfs des autres. Trop de toute bonne chose devient généralement quelque chose de mauvais. Cela est vrai pour les neuf types: tout excès transforme les cadeaux en malédictions. 

    Tant que nous nous accrochons à nos préjugés et que nous nous identifions à nos opinions et sentiments préconçus, une véritable communauté est impossible. Nous devons arriver au point où nous pouvons nous libérer de nos sentiments et de nos pensées. Sinon, à la fin, nous n'aurons ni émotions ni idées; ils nous auront.  

    Parfois nous rencontrons des gens qui sont libres d'eux-mêmes. Ils expriment ce qui les émeut, puis ils prennent du recul. Ils jouent un rôle actif dans les choses, mais ils ne pensent pas avoir un coin sur le marché de la vérité. Sans ce genre de «travail intérieur», consistant à nous mettre en avant et à prendre du recul, la communauté est vouée à l'échec. Apprendre cela est vraiment un travail difficile. Je ne peux probablement pas l'attendre des politiciens, mais je l'attends des gens qui connaissent Dieu. C'est le travail de détachement, de vidage de soi et de «jeûne» du besoin d'avoir raison - les disciplines enseignées par toutes les grandes religions. C'est ce qui rend quelqu'un «conscient».

     

    Passerelle vers l'action et la contemplation:
    Quel mot ou expression me touche ou me met au défi? Quelles sensations ressentis dans mon corps? Que dois-je faire?

    Prière pour notre communauté:
    Ô grand amour, merci de vivre et d'aimer en nous et à travers nous. Que tout ce que nous faisons découle de notre connexion profonde avec vous et tous les êtres. Aidez-nous à devenir une communauté qui partage les fardeaux les uns des autres et le poids de la gloire. Écoutez les désirs de nos cœurs pour la guérison de notre monde. [Veuillez ajouter vos propres intentions.]. . . Sachant que vous nous entendez mieux que nous ne parlons, nous offrons ces prières dans tous les saints noms de Dieu, amen.

    Écoutez le père. Richard a lu la prière.

    source https://cac.org/

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  • Méditation quotidienne de Richard Rohr

    Du Centre d'action et de contemplation

    Crédit d'image: Saint Serapius (détail), Francisco de Zurbarán, 1628, Wadsworth Atheneum Museum of Art, Hartford, Connecticut

     

    Esprit, corps, cœur 

    La sagesse aime, 

    Le premier principe des grands maîtres spirituels est assez constant: seul l'Amour peut se voir confier la Sagesse ou la Grande Vérité. Toutes les autres attitudes assassineront, mutileront et manipuleront la vérité à leurs propres fins d'ego. Les humains doivent d'abord trouver le champ unifié de l'amour, puis commencer leur réflexion et leur perception à partir de ce point. Telle est la perspicacité de la religion mature. 

    Toutes les disciplines de prière tentent d'une manière ou d'une autre de faire fonctionner l'esprit, le cœur et le corps comme un tout, ce qui change complètement la conscience. «La concentration de l'attention dans le cœur - c'est le point de départ de toute vraie prière», a écrit saint Théophane le Réclus (1815–1894), moine, évêque et mystique russe. [1] En dehors de l'Amour, tout autre «gestionnaire» de votre expérience, y compris l'esprit rationnel ou simplement la théologie intellectuelle, déforme et détruit finalement la beauté et le pouvoir de guérison de la Sagesse. 

    Le deuxième principe est que la vérité est à un certain niveau toujours belle - et guérissante - pour ceux qui la veulent honnêtement. La Grande Vérité ne peut pas être en colère, antagoniste ou imposée à quiconque, ou elle faussera intrinsèquement le message (comme la croyance commune en un Dieu punitif l'a fait pendant des siècles). Le bon, le vrai et le beau sont leur meilleur argument pour eux-mêmes, en eux-mêmes et en eux-mêmes. Une telle connaissance intérieure profonde évoque l'âme et l'entraîne dans toute l'unité. L'incarnation est la beauté, et la beauté doit être incarnée - c'est-à-dire spécifique, concrète, particulière. Nous devons expérimenter une bonté très particulière qui évoque l'âme afin d'être secoués dans ce que beaucoup appellent la «réalisation». C'est souvent un choc momentané où nous savons que nous avons été déplacés vers un autre plan de conscience. 

    C'est précisément en cela que la transformation diffère de la simple acquisition de faits et d'informations. Alors que l'information gonfle souvent l'ego, la transformation nous humilie complètement. En ce moment, nous savons ce que  nous ne savions pas jusqu'à présent, et nous ne savons toujours pas! Une telle humilité est un bon point de départ et probablement nécessaire et, je dirais, le siège même de la Sagesse. 

    L'amour nous attire en avant, parce que l'amour est ce que nous sommes déjà au cœur et nous sommes naturellement attirés par la plénitude de notre propre être. Comme sait comme; pour paraphraser Meister Eckhart, «tout l'être de Dieu est déversé dans l'identité. C'est le plaisir et le ravissement de Dieu de placer toute la nature de Dieu dans ce vrai lieu - parce que c'est aussi la propre identité de Dieu. » [2] Comme une force électromagnétique, l'Amour Infini entraîne le monde dans l'unique plénitude de l'amour. Lorsque nous serons à l'aise dans notre véritable identité, nous ne pourrons finalement pas résister à un tel amour débordant. (Certains saints ont dit que même le diable serait incapable de lui résister à la fin.) Alors ne le combattez pas, n'y résistez pas ou ne le niez pas maintenant. L'amour l'emportera toujours. 

     

    Passerelle vers l'action et la contemplation:
    Quel mot ou expression me touche ou me met au défi? Quelles sensations ressentis dans mon corps? Que dois-je faire?

    Prière pour notre communauté:
    Ô grand amour, merci de vivre et d'aimer en nous et à travers nous. Que tout ce que nous faisons découle de notre connexion profonde avec vous et tous les êtres. Aidez-nous à devenir une communauté qui partage les fardeaux les uns des autres et le poids de la gloire. Écoutez les désirs de nos cœurs pour la guérison de notre monde. [Veuillez ajouter vos propres intentions.]. . . Sachant que vous nous entendez mieux que nous ne parlons, nous offrons ces prières dans tous les saints noms de Dieu, amen.

    Écoutez le père. Richard a lu la prière.

     
     

    [1] Theophan the Recluse, tel que cité dans The Art of Prayer: An Orthodox Anthology , compilé par Igumen Chariton de Valamo, éd. Timothy Ware (Faber et Faber: 1997, © 1966), 183. 

    [2] Meister Eckhart, Qui Audit Me, Non Confundetur, Sermon on Sirach 24:30. Voir Meister Eckhart: A Modern Translation , Raymond Bernard Blakney (Harper and Row: 1941), 205. Remarque: Le numéro de verset ici est tiré de la Bible latine Vulgate connue d'Eckhart; le texte source est Sirach 24:22 dans les traductions ultérieures. 

    Adapté de Richard Rohr,  Immortal Diamond: The Search for Our True Self (Jossey-Bass: 2013), 90-91, 92-93. 

    Pour en savoir plus sur le thème de l'action et de la contemplation de cette année, écoutez la troisième saison de notre podcast Another Name for Every Thing , qui a été lancé le 15 février! 

    Crédit d'image: Saint Serapius (détail), Francisco de Zurbarán, 1628, Wadsworth Atheneum Museum of Art, Hartford, Connecticut. 

    source  https://cac.org/

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    Angélus: accueillir la Loi de Dieu dans son cœur mène à la véritable liberté

    Depuis la fenêtre du Palais Apostolique, le Pape François a commenté l’Évangile de ce 6e dimanche du Temps Ordinaire, issu du “Discours sur la montagne”, dans lequel Jésus évoque l’accomplissement de la Loi, invitant ses interlocuteurs à une approche juste des prescriptions contenues dans les Commandements donnés à Moïse. Un parcours qui part du cœur et se poursuit avec la secours de la grâce divine, comme l’a expliqué le Saint-Père.
     

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    «Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir», enseigne Jésus à ses disciples au début de cet Évangile (Mt 5, 17-37). Le Seigneur apprend donc à vivre la Loi «comme un instrument de liberté, [..] qui  m’ aide à ne pas être esclaves des passions ni du péché», a indiqué le Saint-Père à la foule rassemblée Place Saint-Pierre.

     

    Un exemple dramatique: les guerres

    Et François de pointer du doigt les guerres et leurs terribles conséquences, fruits de passions incontrôlées. «Pensons à cette enfant morte de froid en Syrie l’autre jour», s’est-il désolé, à «tant de calamités, tant». Une situation montrant que lorsqu’on «cède aux tentations et aux passions»«on devient incapable de gérer [sa vie] avec volonté et responsabilité».

    Une compréhension qui ouvre à la conversion

    En évoquant tour à tour l’homicide, l’adultère, la répudiation et les serments, Jésus «n’abolit pas les prescriptions qui concernent ces problématiques, mais il en explique la pleine signification et il indique l’esprit avec lequel il faut les observer», a ensuite précisé le Pape. Il s’agit plus précisément d’accueillir «la Loi dans son cœur, qui est le centre des intentions, des décisions, des paroles et des gestes», bons ou mauvais, de chaque personne.

    Ce déplacement permet de comprendre trois aspects essentiels du rapport à soi-même et aux autres. D’abord, la haine du prochain, les rivalités, les divisions et les bavardages «tuent la charité et la fraternité qui est à la base des rapports interpersonnels». Ensuite, les désirs doivent être canalisés, car «il n’est pas bon de céder à des sentiments égoïstes et possessifs». Enfin, il faut «abandonner un style de vie fait de promesses non tenues», et y préférer «l’attitude d’entière sincérité avec tous», a expliqué le Saint-Père.

    Main dans la main avec le Seigneur

    Mais il n’est pas facile de vivre les Commandements de Dieu «d’une manière si profonde et totalisante», a reconnu François. C’est pour cela que Jésus «nous offre le secours de son amour». Il nous donne «Sa grâce, afin que nous puissions faire la volonté de Dieu, en L’aimant et en aimant nos frères»«Nous pouvons tout faire, tout, avec la grâce de Dieu !», s’est exclamé le Pape. Et la sainteté «n’est pas autre chose que de prendre soin de cette gratuité que Dieu nous a donnée, cette grâce». Reste donc à Lui faire confiance, à «accueillir la main qu’Il nous tend constamment», afin que nos efforts et nos engagements se conjuguent de manière féconde avec sa miséricorde.

    Ce dimanche, le Seigneur nous demande «de progresser sur la voie de l’amour qu’il nous a indiquée et qui part du cœur». Telle est la route à suivre «pour vivre en chrétiens» a conclu François, implorant l’aide de la Vierge Marie pour ainsi «rejoindre la joie véritable et diffuser partout la justice et la paix».

    source https://www.vaticannews.va/fr/

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    Messe à Sainte-Marthe: dans l’Église, il n'y a pas d'humilité sans humiliation

    Commentant l'Évangile du jour dans son homélie du 7 février 2020, le Pape François a exhorté les chrétiens à suivre le chemin indiqué par Jésus et Jean, qui est celui «de l'humiliation». Il a également conseillé aux prêtres de ne pas céder à la mondanité, ni à la «tentation de l'escalade».
     

    Giada Aquilino - Cité du Vatican

    «N'ayez pas peur de l'humiliation, demandons au Seigneur de nous en envoyer quelques-unes» afin de «nous rendre humbles» et ainsi «mieux imiter Jésus», a recommandé le Saint-Père ce 7 février 2020 lors de la messe à la Maison Sainte-Marthe.

    L’humilité de Jean-Baptiste, «dernier des prophètes»

    En réfléchissant sur l'Évangile du jour, selon saint Marc (Mc 6, 14-29), le Pape a expliqué comment Jean-Baptiste a été envoyé par Dieu pour «montrer le chemin» et «la voie» de Jésus. Le «dernier des prophètes», a rappelé le Souverain pontife, a eu la grâce de dire: «Voici le Messie». 

    Le travail de Jean-Baptiste n'était pas tant de prêcher que Jésus est venu ni de «préparer le peuple», mais de témoigner de Jésus-Christ, et du chemin choisi par Dieu pour notre salut: celui de l'humiliation.

    Saint Paul l'exprime clairement dans sa Lettre aux Philippiens: «Jésus s'anéantit lui-même jusqu’à sa mort, une mort de croix». Et cette mort sur la croix, cette voie d'anéantissement, d'humiliation, est aussi notre voie, la voie que Dieu montre aux chrétiens pour aller de l'avant.

    La fin la plus humiliante

    Jean et Jésus, a ensuite relevé le Pape, ont tous deux eu la «tentation de la vanité, de l'orgueil»: Jésus «au désert avec le diable, après le jeûne»; Jean devant les docteurs de la loi qui lui demandaient s'il était le Messie: il aurait pu répondre qu'il était «son ministre», et pourtant il s'est «humilié», a poursuivi François. Tous deux ont connu des «moments d'abaissement», une sorte de «dépression humaine et spirituelle», comme le dit le Souverain pontife, et les deux terminent «de la manière la plus humiliante»,  Jésus en mourant sur la croix,  Jean-Baptiste, «décapité en prison par un garde» sur ordre du roi Hérodiade.

    La voie mondaine n’est pas celle du Christ

    On ne peut pas être «humble sans humiliation», a insisté le Pape. Quand nous essayons de nous montrer que ce soit dans l'Église ou dans la communauté, «d'avoir une position ou autre chose, c'est la voie du monde, c'est une voie mondaine, ce n'est pas la voie de Jésus», a ainsi détaillé l’évêque de Rome. Et cette tentation d'escalade peut aussi arriver aux pasteurs, a prévenu François. Si un berger ne suit pas ce chemin de l’humilité et de l’humiliation, il n'est pas disciple de Jésus, en a conclu le Pape.

    source https://www.vaticannews.va/

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    Méditation quotidienne de Richard Rohr

    Du Centre d'action et de contemplation

    Crédit d'image: Saint François d'Assise (détail), Jusepe de Ribera, 1642, El Escorial.
     

    Orthodoxie alternative 

    Mysticisme et éco-spiritualité

    vendredi 7 février 2020 

    Quand l'arc apparaîtra dans les nuages, je le verrai et me souviendrai de l'alliance éternelle entre Dieu et chaque créature vivante - chaque être mortel qui est sur la terre.  —Genesis 9:16 

    L'orthodoxie alternative franciscaine a mis l'accent sur le mysticisme plutôt que sur la morale. Le moralisme est la tâche de la religion de bas niveau, soucieuse de créer une identité d'ego qui nous place apparemment sur un terrain moral élevé. Mais le moralisme n'est normalement pas une préoccupation première pour l'amour, le centre de la spiritualité mature. Les Écritures, Jésus, les mystiques et les saints ont reconnu que le but de la religion n'est pas une position morale parfaite, mais l'union avec Dieu. Le mysticisme concerne la connexion et non la perfection. [1] Le perfectionnisme mène toujours à l'individualisme - comme si l'individu pouvait être parfait.   

    La plus grande hérésie unique qui nous permette de mal interpréter la tradition scripturaire est l'individualisme, révélé maintenant dans les problèmes auxquels nous sommes confrontés avec le changement climatique, la pollution, la perte de biodiversité et l'extinction de nombreuses espèces. Nous sommes devenus tellement anthropocentriques et autoréférentiels que nous pensions que Dieu ne se souciait pas de «chaque créature vivante» ni du nouveau ciel et de la nouvelle terre (Apocalypse 21: 1), mais seulement de «nous les gens» et même pas beaucoup d'entre nous . C'est ce qui se passe lorsque nous nous engageons sur la voie de l'individualisme et perdons le niveau mystique de perception.  

    L'éco-spiritualité pourrait être considérée comme un autre cadeau de l'orthodoxie alternative franciscaine. François d'Assise est le saint patron de l'écologie parce qu'il accordait aux animaux, aux éléments et à la terre subjectivité, respect et mutualité. Dans son  Cantique des créatures , François le mystique décrit un univers participatif dans lequel Dieu nous aime et prend soin de nous à travers Frère Soleil, Sœur Lune, Frères Vent et Air, Sœur Eau, Frère Feu et «à travers notre sœur, Mère Terre». [2] En même temps, Dieu reçoit la louange, l'honneur, la gloire et la bénédiction à travers chacune des créations de Dieu. Sur le plan mystique, François pouvait voir le pouvoir de transformation de la présence de l'Amour dans toute la création.  

    Je me demande souvent si la seule chose que nous partageons tous - notre planète - pourrait finalement nous rassembler. Nous nous tenons sur cette même «sœur, Mère Terre» et nous levons les yeux vers ce même frère Soleil et sœur Lune. Se pourrait-il que le Mystère de Dieu soit déjà caché et révélé ici? Je le crois. Nommer le Christ universel nous aide à reconnaître la sacralité, la sainteté, la bonté et la valeur inhérentes à l'ensemble du monde matériel. Pour ceux qui voient profondément, il n'y a qu'une seule réalité; il n'y a pas de distinction entre sacré et profane. [3] L'humanité devient capable d'une spiritualité véritablement globale qui est désespérément nécessaire pour que le bien commun se réalise.  

    Dieu est venu pour nous sauver  tous  par grâce. Aucune exception . Les mystiques n'ont aucun mal à s'abandonner à une telle plénitude. Pour Bonaventure, Dieu est une «plénitude de fontaine» d'amour qui coule, qui ne coule que dans une seule direction positive, toujours et pour toujours. Il n'y a pas de colère en Dieu. Il n'y a qu'un amour débordant.  

     

    Passerelle vers l'action et la contemplation:
    Quel mot ou expression me touche ou me met au défi? Quelles sensations ressentis dans mon corps? Que dois-je faire?

    Prière pour notre communauté:
    Ô grand amour, merci de vivre et d'aimer en nous et à travers nous. Que tout ce que nous faisons découle de notre connexion profonde avec vous et tous les êtres. Aidez-nous à devenir une communauté qui partage les fardeaux les uns des autres et le poids de la gloire. Écoutez les désirs de nos cœurs pour la guérison de notre monde. [Veuillez ajouter vos propres intentions.]. . . Sachant que vous nous entendez mieux que nous ne parlons, nous offrons ces prières dans tous les saints noms de Dieu, amen.

    Écoutez le père. Richard a lu la prière.

     
     

    [1] Ceci est lié à l'un des sept thèmes d'une orthodoxie alternative du Centre d'action et de contemplation: «L'union divine, et non la perfection privée est le but de toute religion». Rejoignez la webémission CONSPIRE 2020 pour explorer ce thème et d'autres:  https : //cac.org/conspire-2020/ .  

    [2] François a écrit cette chanson louant Dieu à travers toute la création durant la dernière année de sa vie; le texte complet du Cantique est disponible sur  https://www.franciscantradition.org/francis-of-assisi-early-documents/the-saint/writings-of-francis/the-canticle-of-the-creatures/ 129-fa-ed-1-page-113 . 

    [3] Ceci est un autre des sept thèmes du centre d'une orthodoxie alternative.  

    Adapté de Richard Rohr avec Tim Scorer,  Embracing an Alternative Orthodoxy: Richard Rohr on the Legacy of St. Francis , sessions 2 and 5 (Morehouse Education Resources: 2014), Participants 'Workbook and DVD . 

    Crédit d'image:  Saint François d'Assise  (détail), Jusepe de Ribera, 1642, El Escorial. 

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  • Bonjour
    Ce moment de philosophie doit faire réfléchir bien du monde.
    Sachons bien profiter de tous les bons moments de la vie.

    Pas bête du tout, ce professeur!
    _____________________________

     Un jour, un professeur entra dans sa classe et demanda à ses élèves de se préparer à une interrogation surprise.

    Les élèves, étonnés, attendaient que le contrôle commence.

    Le professeur distribua les feuilles d’interrogation face vers le bas, comme d’habitude.

    Lorsqu’il les eut toutes distribuées, il demanda aux élèves de retourner leur feuille.

    À la surprise générale, il n’y avait aucune question. Juste un point noir au centre de la feuille.

    En voyant l’expression des visages des élèves, le professeur leur dit :

    « Je voudrais que vous écriviez ce que vous voyez ici… »

    Les étudiants, un peu confus, commencèrent ce devoir inexplicable.

    À la fin du temps imparti, le professeur ramassa les copies et commença à les lire à haute voix devant toute la classe.

    Tous les étudiants avaient défini le point noir, en essayant d’expliquer sa position au centre de la feuille.

    Après que toutes les copies eurent été lues, le professeur commença à expliquer :

    Je ne vais pas vous noter là-dessus. Je voulais juste que vous réfléchissiez.

    Personne n’a rien écrit au sujet de la partie blanche de la feuille. Tout le monde s’est focalisé sur le point noir. Et la même chose arrive dans nos vies.

    On a tendance à se focaliser seulement sur le point noir.

    Le problème de santé qui nous embête, le manque d’argent, une relation compliquée avec un membre de la famille, une déception avec un ami…

    Les points noirs sont très petits quand on les compare avec tout ce que nous avons dans nos vies, mais c’est eux qui polluent notre vie.

    Éloignez vos yeux des points noirs de votre vie et prenez conscience de tout ce que vous avez.

    Profitez de chacune de vos satisfactions, de chaque moment positif que la vie vous donne.

    Voyez l’abondance autour de vous et vivez heureux.

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