• Dernièrement j'ai fait la connaissance via un ami franciscain séculier ''Denis'' d'un auteur très intéressant. Il est franciscain et vit au USA, il nous présente la pensée franciscaine de Dieu.... aujourd'hui et demain deux articles sujets à nous ouvrir à une nouvelle compréhension de DIEU. Assez parler.... voici le DEUXIÈME et n'hésitez pas à commenter. - Richard

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    Original en anglais, mais la traduction me semble assez bonne.

    Méditation quotidienne de Richard Rohr

    Du Centre d'action et de contemplation

    Orthodoxie alternative 

     

    L'union, pas l'expiation
    mercredi 5 février 2020 

    La vision franciscaine de la théorie de l'expiation est un excellent exemple de notre orthodoxie alternative. L'École franciscaine n'était pas satisfaite de l'idée théologique populaire selon laquelle Jésus est venu sur Terre comme un sacrifice nécessaire pour apaiser un Dieu en colère. À mesure que la conscience humaine progresse, de plus en plus de gens ne peuvent pas croire que Dieu exigerait le sang de Jésus pour payer nos péchés. Il semble inévitable que notre ancienne logique doive se briser avant que nous puissions commencer à grandir.  

    La lecture la plus courante de la Bible est que Jésus "est mort pour nos péchés" - soit pour payer une dette au diable (généralement cru au premier millénaire), soit pour payer une dette à Dieu (proposé par Anselme de Cantorbéry au 11ème siècle). et l'emprise pendant la majeure partie du deuxième millénaire). Mais même au XIIIe siècle, le philosophe et théologien franciscain John Duns Scot (1266–1308) n'était d'accord avec aucune de ces interprétations. 

    Duns Scot n'était pas guidé par le langage du Temple de la dette, de l'expiation et du sacrifice du sang, qui était naturellement utilisé par les écrivains évangéliques et par Paul. Au lieu de cela, il s'est inspiré des hymnes cosmiques des premiers chapitres de Colossiens et Éphésiens et du Prologue de l'Évangile de Jean (1: 1-18). Si l'Église n'a jamais rejeté la position franciscaine, elle est restée minoritaire. 

    La prémisse terrible et sans critique de nombreuses «théories de l'expiation de substitution» est que Dieu a exigé que Jésus soit un sacrifice sanglant pour «expier» notre humanité trempée par le péché. Comme si Dieu pouvait avoir besoin d'un paiement, et même d'une transaction très violente, pour pouvoir aimer et accepter les propres enfants de Dieu! Ces théories sont basées sur la   justice rétributive plutôt que sur la   justice réparatrice que les prophètes et Jésus ont enseignée. 

    Pour Duns Scot, l'incarnation de Dieu et la rédemption du monde ne pourraient jamais être un simple plan B ou un exercice de ratissage en réponse au péché humain; La naissance, la vie et la mort de Jésus devaient être le Plan A, l'œuvre proactive de Dieu dès le début. Nous avons été «choisis en Christ avant la création du monde» (Éphésiens 1: 4). Notre péché ne pouvait pas être le motif de l'incarnation! Seuls l'amour parfait et la révélation de soi divine pouvaient inspirer Dieu à venir sous forme humaine. Dieu ne réagit jamais simplement, mais agit suprêmement et librement -  par amour. 

    Jésus n'est pas venu pour changer l'esprit de Dieu sur l'humanité. Cela n'avait pas besoin d'être changé. Jésus est venu pour changer l'esprit de l'humanité à propos de Dieu! Dieu n'est pas quelqu'un à craindre mais est le fondement de l'être et de notre côté. [1] 

    La position minoritaire franciscaine, notre orthodoxie alternative, dit fondamentalement qu'aucune expiation n'est nécessaire. Certains appellent cela «l'unité» au lieu de l'expiation. Il n'y a pas de facture à payer; il y a simplement un syndicat à nommer. Jésus n'est pas venu pour résoudre un problème; il est venu révéler la vraie nature de Dieu comme Amour.  

     

    Passerelle vers l'action et la contemplation:
    Quel mot ou expression me touche ou me met au défi? Quelles sensations ressentis dans mon corps? Que dois-je faire?

    Prière pour notre communauté:
    Ô grand amour, merci de vivre et d'aimer en nous et à travers nous. Que tout ce que nous faisons découle de notre connexion profonde avec vous et tous les êtres. Aidez-nous à devenir une communauté qui partage les fardeaux les uns des autres et le poids de la gloire. Écoutez les désirs de nos cœurs pour la guérison de notre monde. [Veuillez ajouter vos propres intentions.]. . . Sachant que vous nous entendez mieux que nous ne parlons, nous offrons ces prières dans tous les saints noms de Dieu, amen.

    Écoutez le père. Richard a lu la prière.

     

     

    [1] Il s'agit de l'un des sept thèmes d'une alternative orthodoxie du Centre d'action et de contemplation. Rejoignez la webémission CONSPIRE 2020 pour en savoir plus sur ce thème et d'autres thèmes:  https://cac.org/conspire-2020/ . 

    Adapté de Richard Rohr,  Returning to Essentials: Teaching an Alternative Orthodoxy , disque 2 (Center for Action and Contemplation: 2015), CD , téléchargement MP3 ; 

    Désireux d'aimer: la voie alternative de François d'Assise  (Médias franciscains: 2014), 183-188;   

    Richard Rohr avec Tim Scorer,  Embracing an Alternative Orthodoxy: Richard Rohr on the Legacy of St. Francis, session 1 (Morehouse Education Resources: 2014), Participants 'Workbook and DVD . 

    Crédit d'image:  Saint François d'Assise  (détail), Jusepe de Ribera, 1642, El Escorial. 

    Source   https://cac.org/  orig. Anglais  Méditation quotidienne de Richard Rohr

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  • Dernièrement j'ai fait la connaissance via un ami franciscain séculier ''Denis'' d'un auteur très intéressant. Il est franciscain et vit au USA, il nous présente la pensée franciscaine de Dieu.... aujourd'hui et demain deux articles sujets à nous ouvrir à une nouvelle compréhension de DIEU. Assez parler.... voici le premier et n'hésitez pas à commenter. - Richard

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    Original en anglais, mais la traduction me semble assez bonne.

    Méditation quotidienne de Richard Rohr

    Du Centre d'action et de contemplation

    Orthodoxie alternative 

    Une position minoritaire
    mardi 4 février 2020 

    La meilleure critique du mauvais est la pratique du meilleur. L'énergie d'opposition n'en crée que plus.  —Un des huit principes fondamentaux du Center for Action & Contemplation [1]  

    Tout au long de l'histoire, l'école franciscaine a généralement été une position minoritaire au sein de la tradition catholique romaine et chrétienne. Bien que tout le monde ne partage pas notre façon de penser, elle n'a jamais été condamnée ou considérée comme hérétique - en fait bien au contraire. Cela a été permis et affirmé parce que nous mettons simplement l'accent sur différents enseignements de Jésus, offrons de nouvelles perspectives et de nouveaux comportements, et nous concentrons sur les implications complètes et finales de l'incarnation de Dieu en Christ. (Je ne sais pas pourquoi cela nous met dans la minorité des chrétiens, mais tant pis!) Pour les franciscains, l'incarnation ne concerne pas seulement Jésus mais se manifeste partout. Une fois que nous apprenons à voir spirituellement: «Le monde entier est notre cloître!» Selon les mots de saint François lui-même. [2]   

    Dès le début, le franciscanisme était une sorte de para-église  à la limite de l'intérieur  du christianisme organisé, semblable à d'autres qui avaient occupé cette même position: pères et mères du désert, de nombreux premiers monastiques avant qu'ils ne deviennent cléricalisés et domestiqués, christianisme celtique , et même certains ordres religieux jusqu'à notre époque. La plupart des catholiques sont habitués à de tels groupes vivant sur le côté et au bord du système d'église paroissiale, mais c'est aussi pourquoi François d'Assise a souvent été appelé «le premier protestant».  

    Mais comment François a-t-il fait ce qu'il a fait, de l'intérieur et sans énergie d'opposition? Le point de départ de François était  la souffrance humaine au lieu du péché humain  et l'identification de Dieu à cette souffrance en Jésus. Cela ne l'a pas mis en conflit avec des dogmes ou des structures catholiques, simplement à côté d'eux. Son Christ était universel tout en étant profondément personnel, sa cathédrale était la création même, il préférait le bas de la société au sommet. François nous a montré que  la vérité pratique se trouve plus probablement en bas et sur les bords qu'en haut ou au centre de la plupart des groupes, des institutions et des cultures  (un autre des principes fondamentaux du Centre). 

    Puisque Jésus lui-même était humble et pauvre, alors l'imitation pure et simple de Jésus est devenue le programme de vie de François. C'était un fondamentaliste, non pas des Écritures doctrinales, mais des Écritures de style de  vie : ne prenez rien pour votre voyage; mangez ce qui vous est proposé; travaillez pour votre salaire; ne portez pas de chaussures. C'est encore une pensée révolutionnaire pour la plupart des chrétiens, même si c'est la «moelle de l'Évangile», pour reprendre l'expression de François. [3] Il savait intuitivement ce que de nombreux éducateurs ont maintenant prouvé - que les  humains ont tendance à vivre dans de nouvelles façons de penser plus qu'à se penser dans de nouvelles façons de vivre (encore un autre principe de base). La méthode de lecture change très peu de personnes à un niveau profond ou durable. Normalement, il ne touche pas l'inconscient, où toutes nos blessures et nos motivations sont cachées et déguisées.   

    Passerelle vers l'action et la contemplation:
    Quel mot ou expression me touche ou me met au défi? Quelles sensations ressentis dans mon corps? Que dois-je faire?

    Prière pour notre communauté:
    Ô grand amour, merci de vivre et d'aimer en nous et à travers nous. Que tout ce que nous faisons découle de notre connexion profonde avec vous et tous les êtres. Aidez-nous à devenir une communauté qui partage les fardeaux les uns des autres et le poids de la gloire. Écoutez les désirs de nos cœurs pour la guérison de notre monde. [Veuillez ajouter vos propres intentions.]. . . Sachant que vous nous entendez mieux que nous ne parlons, nous offrons ces prières dans tous les saints noms de Dieu, amen.

    Écoutez le père. Richard a lu la prière. 

    [1] Voir «Les huit principes fondamentaux du Centre d'action et de contemplation» sous Mission et vision,  https://cac.org/about-cac/missionvision/ . 

    [2] «Échange sacré entre saint François et la pauvreté des femmes»,  François d'Assise: premiers documents, vol. 1 (New City Press: 1999), 552. 

    [3] Thomas de Celano, «Le souvenir du désir d'une âme», chapitre 158,  François d'Assise: premiers documents, vol. 2 (New City Press: 2000), 380. 

    Adapté de Richard Rohr,  Eager to Love: The Alternative Way of Francis of Assisi  (Franciscan Media: 2014), 82-85. 

    Crédit d'image:  Saint François d'Assise  (détail), Jusepe de Ribera, 1642, El Escorial.

    Source   https://cac.org/  orig. Anglais  Méditation quotidienne de Richard Rohr

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  • Sainte Marthe: Dieu pleure pour nous,
    quand nous nous éloignons de lui

    Les pleurs de David après la mort de son fils qui s’était retourné contre lui, est une prophétie de l’amour de Dieu le Père pour ses fils ; un amour qui est allé jusque la mort de Jésus. C’est ce qu’a affirmé le Pape ce mardi matin lors de sa messe quotidienne dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. «Le Seigneur est un père, et jamais il ne renie sa paternité », a souligné François.
     

    Adriana Masotti – Cité du Vatican

    La première lecture de la liturgie de ce jour est tirée du deuxième livre de Samuel et décrit la fin de la longue bataille conduite par Absalom contre son propre père, le roi David, afin de lui ravir son trône. Le Pape François résume le récit biblique, en expliquant que David souffrait de cette guerre déclenchée par son fils qui avait convaincu le peuple à lutter à ses côtés, poussant même David à fuir de Jérusalem pour se sauver. Celui-ci se retrouva «pieds nus, la tête couverte, insulté, visé par des jets de pierres parce que son peuple s’était rangé du côté de son fils qui avait piégé les gens et les avait séduit avec des promesses», a résumé François.

    Les larmes de David, une prophétie

    La lecture du jour décrit David qui attend des nouvelles du front et voit arriver enfin un messager qui l’avertit de la mort de son fils, Absalom, sur le champ de bataille. David se met alors à pleurer, s’exclamant :«Mon fils Absalom ! Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place ?». Les gens qui l’entourent s’étonnent de cette réaction: «Mais pourquoi le pleures-tu ? Il était contre toi, il t’avait renié, renié ta paternité, il t’avait insulté, persécuté. Fais plutôt la fête, célèbre cette victoire !», rapporte le Pape.

    David se contente de dire «mon fils, mon fils, mon fils» et pleure. «Ces larmes de David sont un fait historique mais également une prophétie».

    Cela nous permet de voir le cœur de Dieu, explique François, de voir ce que fait le Seigneur quand nous nous détruisons en péchant, désorientés et perdus. «Le Seigneur est père, et jamais il ne renie sa paternité».

    Lorsque les fidèles vont se confesser , ils ne vont pas «au pressing pour enlever une tâche», précise François,  ils vont à la rencontre du Père qui pleure pour eux parce qu’il est père. 

    Le Seigneur ne renie jamais sa paternité

    Le cri angoissé de David: «Mon fils Absalom ! Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place ?» est prophétique parce qu’il se fait réalité. «L’amour paternel qu’éprouve Dieu pour ses enfants est si grand qu’il est mort pour nous. Il s’est fait homme et il est mort pour nous». Ainsi, lorsque le regard se pose sur le Crucifix, le Pape suggère de penser au cri de David : «Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place ?».

    «Dieu ne renie jamais ses fils» comme «il ne négocie pas» sa paternité. L’amour de Dieu va jusqu’à la Croix. Celui qui est crucifié est Dieu, le Fils du Père, envoyé pour donner sa vie pour nous.

    Jésus a pleuré en regardant Jérusalem. Il pleure «parce que nous ne le laissons pas nous aimer ». Le Pape propose enfin aux fidèles «dans les moments les plus sombres que nous traversons tous, dans les moments de péché et d’éloignement de Dieu, d’entendre sa voix dans nos cœurs qui dit «mon fils, ma fille, que fais-tu ? Ne te suicide pas, s’il te plaît, car je suis mort pour toi.» Dans les moments de tentation et de péché, alors que nous nous éloignons de Lui, le Pape invite à entendre sa voix qui nous dit «mon fils, ma fille, pourquoi ?».

    source  https://www.vaticannews.va/

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  • Audience: l'hospitalité, une vertu œcuménique et un facteur d'unité

    Centrant sa catéchèse hebdomadaire sur le thème choisi pour la semaine de prière pour l’Unité des chrétiens, le Pape a affirmé que la pratique de l’hospitalité, «importante vertu œcuménique», peut contribuer à unir le peuple chrétien.
     

    Le thème de cette semaine de prière, choisi par les Églises chrétiennes de Malte et Gozo, est tiré des Actes des apôtres: «Ils nous témoignèrent une humanité peu ordinaire» (28,2). Il renvoie à l’accueil chaleureux réservé par les Maltais à saint Paul et à ses compagnons de voyage, après le naufrage de leur bateau au large de l’île méditerranéenne; un épisode auquel le Saint-Père a consacré une catéchèse il y a deux semaines.

    «Une rare humanité», signe de l’amour de Dieu

    Errant sur une mer déchainée et prête à les engloutir, les 276 passagers du navire sentent leur fin approcher; mais Paul, habité par sa foi en un Dieu-Père aimant, se charge de rassurer ses compagnons: «aucun de vous ne perdra un cheveu de sa tête», leur affirme-t-il.  

    Cette prophétie se réalisera effectivement lorsque tous parviendront sains et saufs sur les côtes maltaises. «En contraste  avec la violence brutale de la mer, ils reçoivent  le témoignage d’une “rare humanité” des habitants de l’île», qui se montrent «attentifs à leurs besoins». Bien que ceux-ci ne connaissent pas la Bonne Nouvelle du Christ, «ils manifestent l’amour de Dieu par des actes concrets de gentillesse», observe le Pape qui poursuit : «l’hospitalité spontanée et les gestes attentionnés communiquent quelque chose de l’amour de Dieu». Cette hospitalité leur est rendue par les miracles de guérison que Dieu accomplit à travers Paul. Ainsi donc, si les Maltais furent «un signe de la providence de Dieu pour l’apôtre, lui aussi fut témoin de l’amour miséricordieux de Dieu pour eux».

    L’hospitalité, vertu œcuménique

    L’hospitalité est une «vertu œcuménique importante», a lancé le Saint-Père. Elle signifie avant tout «reconnaitre que les chrétiens d’autres confessions sont vraiment des frères et des sœurs en Christ» ; elle requiert «la disponibilité d’écouter les autres chrétiens, dprêter attention à leurs histoires personnelles de foi et à celles de leurs communautés» ; elle comporte aussi «le désir de connaitre l’expérience que les autres font de Dieu». Et comme les Maltais, nous aussi sommes payés de retour, «parce que nous recevons ce que le Saint-Esprit a semé en nos frères et sœurs, et cela devient un don également pour nous».

    Montrer l’amour de Dieu aux migrants

    La mer reste encore aujourd’hui un lieu dangereux pour la vie de ceux qui y naviguent.  Et le Pape de prendre l’exemple de des hommes et femmes migrants, qui affrontent de périlleuses odyssées pour fuir la violence, la guerre ou la pauvreté.

    En butte à l’hostilité des éléments, ils le sont aussi à l’hostilité «bien pire des hommes» : «ils sont exploités par des trafiquants criminels ; traités comme des numéros et comme une menace par quelques gouvernements. Parfois l’inhospitalité les rejette comme une vague vers la pauvreté ou les dangers qu’ils ont fuis». «Tant de fois, on ne les laisse pas débarquer dans les ports», a encore déploré l’évêque de Rome.

    À ces migrants, les chrétiens doivent montrer l’amour de Dieu révélé en Jésus-Christ, en travaillant ensemble. «Nous pouvons et devons témoigner qu’il n’existe pas seulement l’hostilité et l’indifférence, mais que chaque personne est précieuse pour Dieu et aimée par Lui». Même si les divisions entre chrétiens les empêchent encore d’être pleinement le signe de l’amour de Dieu pour le monde, ceux-ci doivent «travailler ensemble pour vivre l’hospitalité, surtout envers celui qui est plus vulnérable» ; cela «nous fera de nous des êtres humains meilleurs, de meilleurs disciples et un peuple chrétien plus uni»… en attendant de nous rapprocher plus tard de l’unité, «qui est la volonté de Dieu pour nous».

    Vœux pour le Nouvel an lunaire

    Au terme de cette catéchèse, le Pape a évoqué le Nouvel an lunaire célébré par des millions de personnes surtout en Chine et en Extrême-Orient à partir du 25 janvier. «J’envoie (à tous) mon salut cordial, souhaitant en particulier aux familles d’être des lieux d’éducation aux vertus de l’accueil, de la sagesse, du respect pour chaque personne et de l’harmonie avec la création». «J’invite tous à prier également pour la paix, pour le dialogue et pour la solidarité entre les nations : des dons plus que jamais nécessaires au monde d’aujourd’hui».

    Cette année 4718 sera l'année du rat.

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Sainte-Marthe : l'essentiel est notre relation avec Dieu

    Le pardon est le véritable remède des maladies de l'âme: c’est ce qu’a affirmé le Pape François ce vendredi matin, alors qu’il commentait dans son homélie le récit de la guérison du paralytique par Jésus. Il est juste de guérir les maladies du corps, a-t-il pointé, mais pense-t-on à celles du cœur, qui ont, elles aussi, besoin de guérison ?
     

    Adriana Masotti- Cité du Vatican

    L’Évangile de ce vendredi, en saint Marc (Mc 2, 1-12), nous raconte la guérison d'un paralytique par Jésus. Le Christ est à Capharnaüm et la foule se rassemble autour de lui. C’est alors qu’un homme paralysé, que ses amis font descendre par une ouverture pratiquée dans le toit de la maison où ils se trouvent, lui est présenté. Tous espèrent que Jésus le guérisse d’entrée, mais le Seigneur les surprend en disant: «mon enfant, tes péchés sont pardonnés». Ce n’est qu’après cela qu’il dira au paralytique de se lever, de prendre sa civière et de rentrer chez lui. «C’est un homme de Dieu» qui guérit, mais il n’est pas un guérisseur; il enseigne, mais il est plus qu’un maitre et devant son auditoire, il va à l’essentiel: «la guérison du corps et la santé physique sont un don que nous devons que nous devons chérir, mais le Seigneur nous enseigne que nous devons aussi chérir la santé du cœur, la santé spirituelle».

    La peur d'aller là où l’on rencontre le Seigneur

    Jésus va aussi à l'essentiel avec la femme pécheresse; devant ses pleurs, Jésus lui assure aussi que ses péchés sont pardonnés, au grand dam des témoins présents. «Quand Jésus va à l'essentiel, ils sont scandalisés, car il y a la prophétie, il y a la force». Il agit de même en guérissant le paralytique de la piscine de Bethzata (Jn 5, 1-18): «va, et ne pèche plus», lui dit-il. « L’essentiel est notre relation avec Dieu. Et nous l'oublions souvent, comme si nous avions peur d'aller là où il y a la rencontre avec le Seigneur, avec Dieu», souligne le Pape. «Nous nous donnons tellement de travail pour notre santé physique, nous nous donnons des conseils sur les médecins et les médicaments, et c'est une bonne chose, mais est-ce que nous pensons à la santé du cœur ?» s’interroge encore le Saint-Père, qui enjoint à penser davantage au pardon, qui est la médecine du cœur.

    La force du pardon

    Peut-être quelqu’un ne trouvera pas en lui-même des péchés à confesser, fait remarquer le Pape, mais c’est alors qu’il manque «une conscience du péché». Ces «péchés concrets», ces «maladies de l’âme» doivent être guéries, grâce au remède du pardon. «C'est une chose simple que Jésus nous enseigne quand il va à l'essentiel. L'essentiel est la santé, celle du corps et de l'âme. Gardons bien celle du corps, mais aussi celle de l'âme. Et allons voir le médecin qui peut nous guérir, qui peut pardonner nos péchés. Jésus est venu pour cela, il a donné sa vie pour cela», a conclu le Saint-Père.

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Pape François: partir de Marie pour prendre à cœur toute l’humanité

    En ce 1er janvier, où l’Église célèbre la Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu, le Pape François a présidé la traditionnelle messe pour la paix, en la Basilique Saint-Pierre de Rome. Son homélie a permis de montrer combien Marie, «femme et mère», est un modèle pour l’humanité actuelle et pour l’Église, en particulier face à ce qui porte atteinte à la vie.
     

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    «Né d’une femme»: cette expression, tirée de la lettre de saint Paul aux Galates (Ga 4,4), a scandé l’homélie du Souverain Pontife, qui s’exprimait devant une assemblée nombreuse venue à cette première célébration de l’année 2020. 

    Le Pape a d’abord voulu rappeler que l’Incarnation de Dieu dans le sein de la Vierge Marie signifie que «Dieu et l’humanité se sont unis pour ne jamais plus se séparer». «En Dieu, il y a notre chair humaine !». Cela veut aussi dire que par Marie «le salut est venu et donc il n’ y a pas de salut sans la femme. C’est là que Dieu s’est uni à nous, et si nous voulons nous unir à lui, il faut passer par le même chemin : par Marie, femme et mère», a souligné François.

    Respecter le corps des femmes

    Le Saint-Père a ensuite élargi sa pensée à toutes les femmes, qui sont «source de vie». «Si nous voulons tisser d’humanité les trames de nos jours, nous devons repartir de la femme». Comme le montre la Mère du Sauveur, «la renaissance de l’humanité a commencé à partir de la femme». Mais aujourd’hui, s’est indigné François, les femmes sont trop souvent victimes de multiples violences. Par exemple, «la maternité est humiliée, parce que l’unique croissance qui importe est la croissance économique». Beaucoup de mères sont ainsi «jugées en surnombre par des personnes qui ont le ventre plein, mais de choses, et le cœur vide d’amour». Finalement, a estimé le Pape, «de la façon dont nous traitons le corps de la femme, nous comprenons notre niveau d’humanité».

    Un regard intérieur pour prendre soin de tout le créé

    François s’est ensuite concentré sur l’attitude de Marie, qui «prenait tout à cœur et mettait tout en place dans son cœur, même les adversités», en confiant tout à Dieu. Un exemple du rôle de la femme tel que l’envisage la Bible: «la génération et la protection de la vie, la communion avec tout, le soin de tout».

    Ainsi, a continué le Saint-Père, «la femme montre que le sens de la vie ne consiste pas à continuer de produire des choses, mais de prendre à cœur les choses qui existent». Son regard intérieur lui permet de regarder «la personne au-delà de ses erreurs, le frère au-delà de ses fragilités, l’espérance dans les difficultés, Dieu en tout». Le Pape a alors interpellé les fidèles sur leur capacité à adopter ce regard, avant de les inviter à demander «une grâce»: «de vivre l’année avec le désir de prendre à cœur les autres, de prendre soin des autres».

    Construire la paix en estimant les femmes

    François n’a pas manqué de plaider pour la «dignité de la femme», dont le respect est indispensable «si nous voulons un monde meilleur, qui soit une maison de paix et non une cour de guerre». «La femme est donneuse et médiatrice de paix et doit être pleinement associée aux processus décisionnels», a martelé le Pape en ce 1er janvier qui est aussi la Journée Mondiale de la Paix. «Car, quand les femmes peuvent transmettre leurs dons, le monde se retrouve plus uni et plus en paix. Pour cela, une conquête pour la femme est une conquête pour l’humanité entière».

    Et pour l’Église? Avec Marie, rejeter le péché et les divisions

    Pour l’Église, suivre Marie signifie poursuivre «la révolution de la tendresse» que Jésus a commencée auprès de sa mère, comme petit enfant. En Marie, l’Église, elle aussi femme et mère, «retrouve ses traits distinctifs»«Elle la voit, féconde, et se sent appelée à annoncer le Seigneur, à l’engendrer dans les vies. Elle la voit, mère, et se sent appelée à accueillir tout homme comme son enfant».

    L’Église au «cœur de mère», retrouve grâce à Marie «son centre et son unité». La Mère de Dieu l’aide à combattre «l’ennemi de la nature humaine, le diable». Celui-ci cherche à diviser l’Église, a rappelé le Saint-Père, «en mettant au premier plan, les différences, les idéologies, les pensées partisanes et les partis»«Mais nous ne comprenons pas l’Église si nous la regardons à partir des structures, à partir des programmes et des tendances, des idéologies, des fonctionnalités», s’est élevé François, «nous en cueillerons quelque chose, mais pas le cœur».

    Le Pape a conclu cette homélie en adressant une prière à la Vierge Marie: «Ô Mère, engendre en nous l’espérance, apporte nous l’unité. Femme du salut, nous te confions cette année, conserve-la dans ton cœur». Puis il a invité tous les fidèles à se lever pour acclamer par trois fois la «Sainte Mère de Dieu».

    source https://www.vaticannews.va/fr/

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  • Méditation quotidienne de Richard Rohr

    Du Centre d'action et de contemplation

    Crédit d'image: Fuite en Égypte (détail), Henry Ossawa Turner, 1923, Metropolitan Museum of Art.
     

    Semaine cinquante-deux 

    Incarnation 

    lundi 23 décembre 2019  

    La devise officielle franciscaine est Deus Meus et Omnia - «Mon Dieu et toutes choses». Une fois que vous reconnaissez le Christ comme la vérité universelle de la matière et de l'esprit travaillant ensemble, alors tout est saint et rien n'est exclu . Une fois que vous vous abandonnez à ce mystère du Christ, à cette incarnation divine dans votre soi et votre corps si ordinaires, vous commencez également à le voir dans tous les autres endroits ordinaires. Le principe est le suivant: «Comme sait comme comme.» Comme l'écrivait saint Bonaventure (1217-1274), l'interprète philosophique de saint François: le Christ est «celui dont le centre est partout et dont la circonférence n'est nulle part». [1]

    Malheureusement, l'histoire de presque toutes les religions commence par une perception erronée massive: une distinction fatale entre le sacré et le profane. Les religions de bas niveau mettent tout leur accent sur la création de lieux sacrés exclusifs, d'époques sacrées et d'actions sacrées. Bien que j'apprécie pleinement comment cette distinction nous aide à «prêter attention» au sacré, elle laisse malheureusement la majorité de la vie «non sacrée», ce qui est catégoriquement faux.  

    Vous n'avez pas besoin d'aller dans des lieux sacrés pour prier ou attendre les jours saints pour que de bonnes choses se produisent. Vous pouvez toujours prier, et tout ce qui se passe est potentiellement sacré si vous le permettez. Une fois que nous pouvons accepter que Dieu est dans toutes les situations, et que Dieu peut et utilisera même de mauvaises situations pour le bien, alors tout devient une occasion pour le bien et une occasion pour Dieu. « C'est le jour que Dieu a rendu mémorable, réjouissons-nous et réjouissons-nous!» (Psaume 118: 24). Votre tâche est de trouver le bon, le vrai et le beau en tout, même et surtout la problématique. Faites-moi confiance: le mal n'est jamais assez fort pour contrer le bien.

    Vous pouvez le plus facilement apprendre cela à travers une certaine forme de pratique contemplative. Dans la contemplation, vous apprenez à faire confiance à votre centre vital pour tous les accrochages et secousses d'émotions et de pensées obsessionnelles. [2] Une fois que vous êtes ancré dans une âme si forte et aimante, qui est aussi l'Esprit intérieur, vous n'êtes plus attiré dans les deux sens avec chaque sentiment qui passe. Vous avez atteint une paix que rien d'autre ne peut vous donner et que personne ne peut vous enlever (Jean 14:27).

    L'incarnation divine a pris la forme d'une présence intérieure dans chaque âme humaine et sûrement toutes les créatures d'une manière ou d'une autre. Les anges, les animaux, les arbres, l'eau et, oui, le pain et le vin semblent accepter pleinement et jouir de leur merveilleux destin. Ironiquement, c'est seulement notre liberté humaine qui nous donne la capacité de résister et de nier nos identités fondamentales en refusant de participer au flux de la vie à travers des jeux de négativité, d'exclusion ou d'aimer. Nous nous faisons même ça. Si nous lisons attentivement les textes de l'Évangile, nous verrons que les seules personnes que Jésus semble «exclure» sont les exclus eux-mêmes. L'exclusion pourrait être décrite comme le péché fondamental. Ne perdez pas de temps à rejeter, éliminer ou punir qui que ce soit ou quoi que ce soit d'autre. Nous vivons tous en Christo , donc tout appartient, y compris vous.La seule différence est la mesure dans laquelle nous nous abandonnons à ce don d'inclusion gratuite . Le don objectif est appelé image ( imago ) et l'autorisation subjective est appelée ressemblance ( similitudo ). Ensemble, permis et reçus, l'image et la ressemblance de Dieu sont notre sainteté humaine. 

    Passerelle vers la présence:
    Si vous voulez approfondir la méditation d'aujourd'hui, notez quel mot ou expression vous ressort le plus. Revenez à ce mot ou à cette phrase tout au long de la journée, en étant présent à son impact et à son invitation.

     

    [1] Bonaventure, Le voyage de l'âme en Dieu , 5.8, citant Alan de Lille, Regulae Theologicae , reg. 7. Voir traduction par Ewert Cousins ​​(Paulist Press: 1978), 100.[2] Pour en savoir plus sur la façon de dépasser les dépendances émotionnelles et mentales, voir Michael A. Singer, The Untethered Soul: The Journey Beyond Yourself (New Harbinger Publications: 2007). 

    Adapté de Richard Rohr, Mysticisme franciscain: JE SUIS ce que je cherche , disque 1 (Centre d'action et de contemplation: 2012), CD , téléchargement MP3 ;

    Désireux d'aimer: la voie alternative de François d'Assise (Médias franciscains: 2014), 10; et

    «Franciscan Mysticism», un discours non publié (12 avril 2012).

    Crédit d'image: Fuite en Égypte (détail), Henry Ossawa Turner, 1923, Metropolitan Museum of Art.

    source Courriel en anglais - https://email.cac.org/t/ViewEmail/d/BBF7DB3D89E326FA2540EF23F30FEDED/0F6133129E2E9D4C6E6039C17E42EE19

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  • À Greccio, le Pape invite à partager la joie de la Nativité

    Trois ans après sa première visite pastorale à Greccio, le Pape François est revenu dans cette localité du centre de l’Italie, au nord-ouest de Rome, où saint François d’Assise eut l’intuition d’installer pour la première fois, en 1223, une reproduction vivante de la Nativité. C’est ici que le Saint-Père a présenté, ce dimanche 1er décembre, sa lettre apostolique «Admirabile signum», sur la signification et la valeur de la crèche de Noël.
     

    Cecilia Seppia - Cité du Vatican

    Avec quelques minutes d'avance, l'hélicoptère du Pape a atterri à Greccio. Des malades et des handicapés l'attendaient avec leurs familles, le Pape a pris le temps de les embrasser. Il s’est ensuite rendu en voiture au sanctuaire franciscain, où l'atmosphère de joie, d'étonnement et d'émerveillement propre à Noël était immédiatement perceptible.

    À nouveau pèlerin au pays du «poverello» d'Assise, le Pape François a décidé d’ouvrir le temps de l’Avent en ce lieu que Jean-Paul II nommait «seconde Bethléem».

    Accompagné de l’évêque de Rieti et du maire de Greccio, le Pape a contemplé dans la grotte du sanctuaire la fresque de l'école de Giotto, représentant la scène qui a changé le visage de l'Histoire, la naissance du Christ. En silence, le Pape a prié pendant quelques minutes, puis signé la lettre apostolique «Admirabile signum» qui revient sur la signification et la valeur de la crèche.

    À un groupe de religieuses et de frères franciscains se trouvant sur son chemin, le Pape a adressé quelques paroles improvisées: «prêchez l'Évangile, même avec des mots si cela est nécessaire». Il ne s'agit pas de faire du prosélytisme ou de convaincre les pécheurs, a rappelé le Pape, mais simplement de témoigner comme l’a fait Jésus, avec pauvreté et humilité.

    Saisir l'essentiel

    À l'extérieur de la Grotte, devant l'église du Sanctuaire, un chœur d'enfants de Greccio et de Rieti -certains en costume traditionnel représentant les personnages de la crèche- a accueilli François en chanson, reprenant un extrait d’une comédie musicale sur saint François d’Assise. Le Pape les a salués, avant d’entrer dans l’église où une chorale d’enfants du diocèse interprétait «douce nuit».

    Lors de la célébration de la Parole, une journaliste et un acteur italien ont lu la lettre apostolique tout juste paraphé par François, qui porte sur la joie et la beauté de la crèche à laquelle le Pape apporte son soutien y voyant un acte d’évangélisation et une belle tradition populaire.

    «La crèche que saint François installa pour la première fois dans ce petit espace, qui reflète l'étroite grotte de Bethléem, parle d'elle-même. Ici, il n'est pas nécessaire de multiplier les mots, car la scène sous nos yeux exprime la sagesse dont nous avons besoin pour saisir l'essentiel» a, à son tour, affirmé François.

    Dans le signe de la crèche, le mystère de la foi

    «Devant la crèche, nous découvrons combien il est important pour notre vie, si souvent trépidante, de trouver des moments de silence et de prière», a poursuivi le Pape. Il invite à faire silence pour contempler la beauté du visage de l’enfant Jésus, le Fils de Dieu né dans la pauvreté d'une étable. Il invite à la prière pour exprimer le «merci étonné de cet immense don d'amour qui nous est fait».

    Le grand mystère de la foi chrétienne, le fait que «Dieu nous aime au point de partager notre humanité et notre vie», se manifeste dans «ce signe simple et merveilleux» qu’est la crèche «que la piété populaire a accueillie et transmise de génération en génération». Le Pape a alors rappelé que Dieu accompagne chacun, en toute circonstance. Il accompagne les hommes «de sa présence cachée, mais non invisible», dans les moments de joie comme de douleur.

    Le sourire de Marie qui dissipe l'indifférence

    Comme l'ont fait les bergers de Bethléem, ce n'est qu'en contemplant la naissance de Dieu, qui a accepté de devenir enfant au milieu de la pauvreté et de la petitesse, que «nous sentirons notre cœur se remplir de joie». «Notre cœur sera plein de joie, a ajouté le Pape, et nous pourrons l’apporter là où il y a de la tristesse; notre cœur sera plein d'espérance, et nous pourrons la partager avec ceux qui l'ont perdue».

    Le Pape a enfin demandé aux fidèles de s’identifier à la Vierge Marie qui a placé son fils dans la mangeoire car il n’y avait pas de place dans une maison. «Avec elle et avec saint Joseph, son époux, tournons-nous vers l'Enfant Jésus. Que son sourire, épanoui dans la nuit, dissipe l'indifférence et ouvre les cœurs à la joie de ceux qui se sentent aimés par le Père qui est aux cieux».

    source https://www.vaticannews.va/

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