• Le Pape François a présidé la messe de Saint Pierre et Saint Paul, place Saint-Pierre, vendredi 29 juin 2018.  (Vatican Media)

    Saint-Pierre et Saint-Paul: «Confesser la foi avec nos lèvres et notre cœur»

    À l’occasion de la Solennité de Saint-Pierre et Saint-Paul, ce 29 juin, le Pape François a béni les pallium à l'intention de trente nouveaux archevêques métropolitains, élevés à ce rang pendant l’année. Le Saint-Père a ainsi présidé place Saint-Pierre la messe de cette fête liturgique des deux piliers de l’Eglise, vendredi 29 juin.
     

    Dans son homélie prononcée en la fête de saint Pierre et saint Paul, le Pape François a développé une réflexion sur les ressorts de la foi des disciples du Christ, à l’image de celle de Pierre, «tenté» à de multiples reprises.

    S’inscrire dans la tradition des apôtres

    En présence d'une délégation du patriarcat oecuménique de Constantinople et d’une foule de fidèles, François a loué les vertus de «la tradition apostolique» dans la droite lignée des deux apôtres célébrés en ce jour, véritables «colonnes de l’Eglise».  

    «La tradition apostolique n’est pas une transmission de choses ou de paroles, une collection de choses mortes. La tradition est le fleuve vivant qui nous relie aux origines», a-t-il appuyé, citant une catéchèse de Benoit XVI.  Cette «tradition pérenne et toujours nouvelle» nous permet ainsi de «confesser avec nos lèvres et notre cœur».  

    «Confesser avec ses lèvres et son cœur»

    Comme Pierre, nous aussi nous pouvons «confesser avec nos lèvres et notre cœur», car «nous avons été ressuscités, soignés, renouvelés, remplis d’espérance par l’onction du Saint», a défendu l’évêque de Rome devant les trente nouveaux archevêques nommés pendant l’année, et auxquels il a offert le pallium – parmi eux, l'on comptait notamment l’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, ainsi que l’archevêque de Port-au-Prince (Haiti), Mgr Max Leroy Mésidor.

    Prendre garde aux tentations

    Contempler cette existence de saint Pierre, et sa confession, signifie aussi pour le Pape, d’apprendre «à connaître les tentations qui accompagneront la vie du disciple». Nous serons toujours tentés par les «murmures» du Malin, a-t-il regretté, dénonçant les séductions «en cachette» du diable, à l’aide de la formulation ignacienne: «La conduite du démon est celle d'un séducteur: il demande le secret et ne redoute rien tant que d'être découvert» (Saint Ignace de Loyola, Exercices spirituels n. 326).

    La croix et la gloire

    Dans pareil contexte, participer à l’onction du Christ, «c’est participer à sa gloire, qui est sa Croix», a avancé le Souverain pontife, ajoutant que gloire et croix allaient de facto ensemble. Sans la croix, «nous nous tromperons», et nous laisserons éblouir par l’adversaire.

    Se délivrer des triomphalismes vides

    Cette confession de la foi avec nos lèvres et notre cœur permet dont d’identifier cette esprit malin, de le discerner. Selon François, Jésus ne souhaite là qu’une chose: délivrer son Eglise des «triomphalismes vides», «vides d’amour, vides de service, vides de compassion, vides de peuple».

    Confesser avec ses lèvres et son cœur, est un peu «notre cantus firmus», du nom de ce genre musical de la Renaissancesoit, estime le Saint-Père, «notre mélodie préexistante, que nous sommes invités à entonner tous les jours».

    source https://www.vaticannews.va

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  • « MESSAGE » mai - juin 2018

    Saurais-je jamais aimer, Seigneur ?                 

     

    Ce poème de Jacopone de Todi, que je ne connaissais pas, m’a été envoyé avec l’invitation suivante : « Comment ce texte résonne-t-il en moi dans ce contexte de la Cordelle ? »

    La Cordelle est le premier lieu où les frères franciscains, envoyés par saint François en France, se sont installés en 1217. A l’ombre de la basilique sainte Marie Madeleine, patronne des pénitents, ce couvent abandonné durant 150 ans, est devenu, vers 1950, un ermitage. J’ai la chance d’y demeurer depuis quelques mois avec deux frères, et de participer à la réflexion de renouvellement de ce projet selon deux axes complémentaires : la vie érémitique franciscaine et l’écologie intégrale. Ajoutons seulement pour introduire que la vie érémitique franciscaine, selon la « règle des ermitages » écrite par saint François, est une vie fraternelle à trois ou quatre frères, mais centrée prioritairement sur la solitude, la quête et la louange de Dieu.

    A première lecture, rapide, ce texte de Jacopone m’est apparu étrange et lointain. Étrange par son style poétique, mais étrangeté sans doute renforcée du fait de la traduction qui donne un rythme accroché, peu limpide. Mais étrange et lointain surtout, sans doute, parce que mystique, et que je ne suis pas familier de ces épanchements avec Dieu, alors même que mon cœur de chrétien est fait pour le désirer et s’unir à Lui. Mais j’ai vécu jusque-là ma vie spirituelle principalement à travers les médiations humaines, et notamment l’une ou l’autre relation privilégiée qui m’a donné la conscience vive de vivre de l’Amour de Dieu et en Dieu : « Qui aime connaît Dieu » (Jean). J’ai aussi goûté Dieu dans sa fidélité à m’inspirer dans les missions qui m’ont été confiées, au cœur d’une vie très active. Bref, j’ai plus goûté son action que Lui-même, comme je me suis longtemps d’avantage perçu dans ce que je faisais que pour ce que je suis. Aujourd’hui, j’aborde sur la rive du silence, que je refoule encore sous mes soucis et tracas, et finalement mon incapacité à consentir à ce que les choses soient comme elles sont, parce qu’elles sont bien ainsi ; à commencer par moi, sans doute. Au creuset de l’ermitage, j’affronte la solitude tenace, sans faux fuyants, et ces premiers mois me font sentir, douloureusement mais dans l’espérance, que La rencontre amoureuse de Dieu ne peut être que de sa grâce. Et pour la recevoir, il faut consentir à se donner sans réserve, en pauvreté « Ne gardez pour vous rien de vous afin que vous reçoive tout entier Celui qui se donne à vous tout entier » (saint François). Long chemin intérieur de dépouillement.

    On peut se demander d’ailleurs, si, alors que nous admirons la ferveur et la folie amoureuse de François pour son Dieu, nous, religieux franciscains, n’avons pas éliminé de nos vies cet élan mystique et affectif, et la gratuité de temps et d’engagement que cela requiert ? L’efficacité, ou tout simplement l’activité, ont effacé de notre horizon vocationnel cette onéreuse gratuité de l’Amour mystique : « Faut pas planer ! » Ce poème m’invite à considérer que la Cordelle est peut-être un lieu pour réapprendre à s’ouvrir à cette expérience de gratuité et de folie amoureuse. A la suite de saint François, vivre l’Incarnation, n’est-ce pas reconnaître le Père à la Source de notre être et laisser son Amour envahir notre humanité concrète pour nous rendre vivant de son Amour, chacun de manière unique ? 

    J’aime distinguer dans la vie de François trois modes d’action :

    • Faire des œuvres pour Dieu : se battre pour Dieu dans les armées du Pape ; et puis voler les tissus pour réparer l’église de saint Damien... Ce sont des œuvres pour Dieu, pierres précieuses sur le chemin, mais est-ce bien cela que Dieu demande ?          
    • Faire les œuvres de Dieu : réparer l’église, de pierres ; puis L’Église de chair, et pour cela veiller jalousement sur l’intuition de l’Ordre naissant. Mais, dans sa passion s’insinue le risque d’oublier que l’Ordre est de Dieu, et à Dieu.
    • Devenir l’œuvre de Dieu : à travers tout le chemin et les œuvres posées, un autre agissait : Dieu, qui façonnait en François « l’homme nouveau », « l’autre Christ », le véritable François d’Assise, frère mineur et universel… La pauvreté tant aimée tisse d’une même fibre désappropriation radicale et joie parfaite ! N’opposons pas ces trois étapes, qui s’entrecroisent sans cesse dans nos vies. Mais accrochons-nous à la finalité qui transcende et anime tout le reste : devenir la créature et le fils – fille – unique que nous sommes, à la ressemblance de Jésus Christ. Entrer dans la liberté de laisser Dieu être Dieu en nous, selon l’unicité de notre personnalité, pour faire jaillir le cantique qu’il lui plaît. « Avec toi transformé en vraie charité, en suprême vérité d’amour transformé. »

    Je n’avais pas cela en tête en arrivant ici, mais ce poème me provoque. Ayant renoncé à la beauté d’une grande communion humaine, simple et vivifiante, si je pouvais ne pas passer à côté de la plénitude d’Amour qu’est la relation à Dieu. Alors même que je me demande si souvent : « Saurais-je jamais aimer ? » L’évidence me frappe parfois au cœur de la prière : « Je ne t’aime pas Seigneur ; et je n’ai pas l’impression d’être ici pour toi, pour te chercher, te rencontrer, t’aimer... Je ne cherche que moi-même ! Avec pourtant la certitude que tu es ma Source ! ? » Mais qu’il est dur pour l’homme, de couler de Source...

    Ce poème fait spontanément écho en moi au François de l’Alverne. Il s’ouvre sur, « Amour ! Amour, Jésus, je suis arrivé au port », et finit par « Amour, amour, par toi je suis ravi ». Cela, deux ans avant sa mort ; mais tout est joué ! Nous sommes là

     au centre du mystère. L’élévation sacrée de « l’Amour – Amour » provoque en moi, comme en chacun, le désir et la crainte (tremendum et facinosum). « Amour ! Amour, m’attire ta beauté ». « Amour ! Amour ! Je sens cette blessure ». Cette fulgurance m’interroge sur ce que je suis venu chercher ici ? J’ai demandé l’ermitage en y espérant une certaine forme de radicalité, de vie franciscaine plus cohérente, et on s’y emploie : Le jardin et la permaculture, c’est tendance ! L’accompagnement spirituel et la méditation, notre monde en a soif et y vient. Le témoignage fraternel de « gens simples qui se mettent à la disposition de tout le monde » (Testa ment de saint François), notre Église qui se cléricalise en a un urgent besoin. Relancer un projet commun, j’en ai le talent et l’énergie. Mais « Amour ! Amour, tu es si profond ! » Et moi, si ailleurs ? !

    Toujours ailleurs ! Tellement dans ma tête ! Alors que l’Amour est au cœur ! Alors que la vie est là, dans le présent qui est cadeau ; don infini où se dit et se donne l’Amour – Amour de Jésus. C’est cette tension entre ce que Dieu offre gratuitement, et suffisamment à chaque jour, et la prétention à être la Source de ma vie que l’ermitage vient pointer et corriger : le retrait pour ne plus pouvoir battre en retraite et se laisser gagner par la pauvreté ! « Amour – Amour, mon cœur se brise » « Amour – Amour ! bien crois-je mourir. Amour – Amour ! Tant tu m’as pris ! Amour – Amour ! Fais-moi passer en Toi. »

    Car sur le voie franciscaine, « l’Amour – Amour si enflammé », si mystique passe par la porte étroite de l’Incarnation, du temps donné dans la régularité de l’office et de la gratuité de l’oraison, de l’humble travail manuel, de l’apprentissage de co­création au jardin, de l’attention maternelle aux frères et au service mutuel, du rythme de vie plus lent et centré, du recul médiatique pour s’ouvrir autrement, de la souplesse qui sait préserver le silence tout en restant disponible aux personnes, et transformer la solitude en communion. « Amour – Amour, tu me fais tant ! » par tant de petites choses que tu m’apprends à recevoir, pour rendre grâce au Père.

    21 mars 2018

    Frère Eric Moisdon, ofm

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  • Angélus du 17 juin 2018 © Vatican News

    Angélus Du 17 Juin 2018 © Vatican News

    Angélus : « le Royaume de Dieu grandit de façon mystérieuse et surprenante »

    « Une attitude de foi qui dépasse nos projets, nos calculs, nos prévisions »

    « Hier, comme aujourd’hui, le Royaume de Dieu grandit de façon mystérieuse et surprenante dans le monde, en dévoilant la puissance cachée de la petite graine, sa vitalité victorieuse », a affirmé le pape François à l’angélus de ce 17 juin 2018.

    Devant 15 000 personnes présentes place Saint-Pierre sous un grand soleil, le pape a souligné la « logique du caractère imprévisible de Dieu » : « aujourd’hui le Seigneur nous exhorte à une attitude de foi qui dépasse nos projets, nos calculs, nos prévisions. Dieu est toujours le Dieu des surprises, le Seigneur nous surprend toujours. »

    Voici notre traduction des paroles prononcées par le pape pour introduire la prière mariale.

    Paroles du pape avant l’angélus

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Dans l’extrait de l’Evangile du jour (cf. Mc 4,26-34), Jésus parle aux foules du Royaume de Dieu et des dynamismes de sa croissance, et il le fait en racontant deux brèves paraboles.

    Dans la première parabole (cf. vv. 26-29), le Royaume de Dieu est comparé à la croissance mystérieuse de la graine, qui est jetée en terre, puis germe, grandit et produit l’épi, indépendamment des soins du paysan, qui au terme de la maturation fait le nécessaire pour la récolte. Le message que nous donne cette parabole est ceci : par la prédication et l’action de Jésus, le Royaume de Dieu est annoncé, il fait irruption dans le champ du monde et, comme le grain, grandit et se développe de lui-même, par sa propre force et selon des critères humainement non déchiffrables. En grandissant et en germant dans l’histoire, il ne dépend pas tant de l’œuvre de l’homme, mais il est surtout l’expression de la puissance et de la bonté de Dieu. Et de la force de l’Esprit Saint, qui fait avancer la vie chrétienne au sein du Peuple de Dieu.

    Parfois l’histoire, avec ses événements et ses protagonistes, semble aller dans le sens contraire des desseins du Père céleste, qui veut pour tous ses enfants la justice, la fraternité, la paix. Mais nous sommes appelés à vivre ces périodes comme des saisons d’épreuve, d’espérance et d’attente vigilante de la récolte. En effet, hier, comme aujourd’hui, le Royaume de Dieu grandit dans le monde de façon mystérieuse et surprenante, en dévoilant la puissance cachée de la petite graine, sa vitalité victorieuse. Dans les plis des événements personnels et sociaux qui parfois semblent marquer le naufrage de l’espérance, il faut rester confiants dans l’action étouffée mais puissante de Dieu. C’est pourquoi, dans les moments d’obscurité et de difficultés, nous ne devons pas nous laisser abattre, mais rester ancrés dans la fidélité de Dieu, en sa présence qui sauve toujours. Souvenez-vous de cela : Dieu sauve toujours, il est sauveur.

    Dans la deuxième parabole (cf. vv. 30-32), Jésus compare le Royaume de Dieu à un petit grain de sénevé. C’est un tout petit grain, mais il se développe jusqu’à devenir la plus grande de toutes les plantes du jardin : une croissance imprévisible, surprenante. Il n’est pas facile pour nous d’entrer dans cette logique du caractère imprévisible de Dieu et de l’accepter dans notre vie. Mais aujourd’hui le Seigneur nous exhorte à une attitude de foi qui dépasse nos projets, nos calculs, nos prévisions. Dieu est toujours le Dieu des surprises, le Seigneur nous surprend toujours. C’est une invitation à nous ouvrir avec plus de générosité aux plans de Dieu, aussi bien sur le plan personnel que sur le plan communautaire. Dans nos communautés il faut faire attention aux petites et grandes occasions de bien que nous offre le Seigneur, en nous laissant impliquer dans ses dynamiques d’amour, d’accueil et de miséricorde envers tous.

    L’authenticité de la mission de l’Eglise n’est pas donnée par le succès et par la gratification des résultats, mais par le fait d’avancer avec le courage de la confiance et l’humilité de l’abandon en Dieu. Avancer dans la confession de Jésus et avec la force de l’Esprit Saint. C’est la conscience d’être de petits et de faibles instruments, qui dans les mains de Dieu et par sa grâce peuvent accomplir de grandes œuvres, en faisant progresser son Royaume qui est « justice, paix et joie dans l’Esprit Saint » (Rm 14,17). Que la Vierge Marie nous aide à être simples et attentifs, pour collaborer par notre foi et notre travail au développement du Royaume de Dieu dans les cœurs et dans l’histoire.

    Traduction de Zenit, Anne Kurian

    source ZENIT.org

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  • Audience générale: suivre la Loi de Dieu
    pour une vie en plénitude

    Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, le Pape François a commencé un nouveau parcours de catéchèses sur les «commandements de la loi de Dieu». Le Saint-Père a expliqué que l’existence humaine doit s’appuyer sur le désir d’une vie pleine et infinie, et non pas sur des «choses éphémères» qui finissent par détruire la dignité humaine.
     

    Cyprien Viet - Cité du Vatican

    «Le danger le plus grand de la vie est un mauvais esprit d’ajustement qui n’est pas de la douceur ou de l’humilité, mais de la médiocrité ou de la pusillanimité», a expliqué le Pape François en rappelant les propos du Bienheureux Pier Giorgio Frassati, qui disait qu’il fallait «vivre et non pas vivoter». Les jeunes doivent être «affamés d’une vie authentique» et non pas repus dans leur confort. En reprenant la parabole du jeune homme riche dans l’Évangile, le Pape a montré le «processus pédagogique» vers lequel Jésus veut le conduire en lui montrant l’essence de la vie et du don de soi.

    Jésus n’est pas venu «abolir la Loi ou les Prophètes» mais lui donner «un plein accomplissement». L’invitation de Jésus au jeune homme doit lui permettre de trouver la vraie richesse : «une seule chose te manque : va, vend ce que tu as et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Et viens ! Suis-moi !», afffirme Jésus, qui offre «la vie vraie, l’amour vrai, la richesse vraie». Nous devons trouver cette richesse dans le quotidien, «scruter l’ordinaire pour nous ouvrir à l’extraordinaire», pour comprendre «ce qui manque».

    François a donc dressé la trame et le sens de ses prochaines catéchèses du mercredi : «nous prendrons les deux tables de Moïse en tant que chrétiens, en nous tenant par la main avec Jésus, pour passer des illusions de la jeunesse au trésor qui est dans le ciel, en cheminant derrière Lui. Nous découvrirons, dans chacune de ces lois, anciennes et sages, la porte ouverte par le Père qui est dans les cieux pour que le Seigneur Jésus, qui l’a franchie, nous conduise dans la vie vraie. Sa vie. La vie des enfants de Dieu.»

    source https://www.vaticannews.va

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    « Témoins hors-les-murs ». L'Esprit arrive d'où on ne l'attendait pas. Il se manifeste à travers des porte parole, des témoins que l'on ne reconnaissait pas. Et pourtant les signes sont bien là, à travers l'humilité de leur chemin,  leur ouverture aux autres, aux plus souffrants et aux opprimés.

    Comment redonner vie à tant d'êtres et de communautés humaines qui sont rejetées et méprisées, mises de côtés ? La menace est présente de devenir un déchet et perdre toute dignité humaine. L'Esprit est venu pour nous rendre à la vie, à notre dignité originelle.


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  • Le Pape célébrant la messe à Sainte-MartheLe Pape célébrant la messe à Sainte-Marthe  (Vatican Media)

    François à Sainte-Marthe: les évangélisateurs doivent servir, non gravir les échelons

    Dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le Pape François a célébré la messe ce lundi matin, et s’est arrêté sur les trois dimensions fondamentales de l’évangélisation: annonce, service et gratuité.
     

    Barbara Castelli- Cité du Vatican

    Partant des lectures du jour, le Souverain Pontife affirme que c’est l’Esprit Saint qui est le «protagoniste» de l’annonce, laquelle ne représente pas seulement une simple «prédication» ou la «transmission» de quelques idées, mais un mouvement dynamique capable de «changer les cœurs» grâce à l’action de l’Esprit. «Nous avons vu des plans pastoraux bien faits, parfaits, précise-t-il, mais qui n’étaient pas des instruments pour l’évangélisation». Jésus ne nous demande pas d’avoir une «attitude d’entrepreneur», a asséné le Pape, pour qui le vrai courage de l’évangélisation vient de l’Esprit Saint, et n’est pas une question d’«entêtement humain».

    Dans l’Eglise, il faut servir, non «gravir les échelons»

    La seconde dimension de l’évangélisation mise en exergue par François est celle du service, offert également dans «les petites choses». Fausse, en effet, est la présomption de vouloir être servi après avoir fait une longue carrière dans l’Eglise ou dans la société. «Gravir les échelons dans l’Eglise, ajoute-t-il, est un signe qu’on ne sait pas ce qu’est l’évangélisation». «Nous pouvons annoncer de bonnes choses, mais sans service, ce n’est pas une annonce (…) ». Car, pour le Saint-Père, l’Esprit Saint ne pousse pas seulement à annoncer la vérité du Seigneur, mais porte également vers les frères et sœurs qui nous entourent, «pour les servir». Et François de déplorer l’existence de «princes de l’évangélisation», qui se font servir, et vivent pour être servis.

    La gratuité de l’évangélisation

    Enfin, la gratuité, parce que personne ne peut se racheter par ses propres mérites. «Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement», nous rappelle Jésus. «Nous tous, nous avons été sauvés gratuitement par Jésus-Christ, et nous devons donc donner gratuitement. Les opérateurs pastoraux de l’évangélisation doivent apprendre cela, leur vie doit être gratuite, au service, portés par l’Esprit Saint. Leur propre pauvreté les pousse à s’ouvrir à l’Esprit».

    source https://www.vaticannews.va

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  • PAPE FRANÇOIS

    MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE DE LA 
    MAISON SAINTE-MARTHE

    Samedi 27 avril 2013

    La joie vivante qui naît de l'Esprit - va

    (L'Osservatore RomanoÉdition hebdomadaire n° 18 du 2 mai 2013)

    La joie vivante qui naît de l'Esprit

    Certains affrontent la souffrance en gardant la joie vivante qui naît de l’Esprit — comme par exemple les chrétiens persécutés encore aujourd’hui dans de nombreuses régions du monde — et d’autres, en revanche, « utilisent l’argent pour acheter des faveurs » et trouver des compromis, ou « la calomnie pour diffamer et chercher de l’aide auprès des puissants de la terre » et se moquent parfois de ceux qui essaient de vivre dans la joie chrétienne leur propre souffrance. C’est sur cette confrontation que s’est arrêté François dans son homélie du 27 avril.

    Le Pape s’est en particulier arrêté sur la page des Actes des apôtres (13, 44-52) qui raconte justement la confrontation entre deux communautés religieuses : celle des disciples et celle que le Pape a défini « des juifs fermés, parce que tous les juifs n’étaient pas comme cela ». Dans la communauté des disciples, a-t-il expliqué, était mis en œuvre le commandement de Jésus — “Allez et prêchez” — et donc l’on prêchait et presque toute la ville se réunissait pour écouter la parole du Seigneur ». Et, a noté le Saint-Père, s’était diffusé entre les gens un climat de bonheur qui « semblait ne jamais devoir être vaincu ». Lorsque les juifs virent un tel bonheur « ils furent emplis de jalousie et commencèrent à persécuter » ces gens qui « n’étaient pas mauvais ; c’était des personnes bonnes qui avaient un comportement religieux ».

    « Pourquoi l’ont-ils fait ? », s’est demandé le Pape. Ils l’ont fait « simplement parce qu’ils avaient le cœur fermé, ils n’étaient pas ouverts à la nouveauté de l’Esprit Saint. Ils croyaient que tout avait été dit, que tout était comme ils pensaient que ce devait être et donc ils se sentaient comme des défenseurs de la foi. Ils commencèrent à parler contre les apôtres, à calomnier. La calomnie ». Ceci est un comportement que l’on retrouve tout au long de l’histoire : c’est le propre des « groupes fermés de faire des compromis avec le pouvoir ; de résoudre les questions “entre nous”. Comme l’ont fait ceux qui, le matin de la résurrection, quand des soldats sont allés leur dire : “Nous avons vu cela”, leur ont ordonné “Taisez-vous ! Tenez...” et avec l’argent ils ont tout étouffé ».

    « En revanche, la communauté libre — a fait remarquer le Pape — avec la liberté de Dieu et de l’Esprit Saint, allait de l’avant. Même dans les persécutions. Et la parole du Seigneur se répandait dans toute la région. Ces frères, ces communautés ouvertes, missionnaires, prient Jésus parce qu’ils savent que ce qu’il a dit et que nous avons entendu à présent est vrai : “Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai”. La prière est Jésus. Les communautés fermées prient les pouvoirs de la terre pour qu’ils les aident. Et cela n’est pas la bonne voie. Regardons Jésus qui nous envoie évangéliser, annoncer son nom avec joie, emplis de joie. N’ayons pas peur de la joie de l’Esprit. Et ne nous mêlons jamais, jamais, de ces choses qui, à la longue, nous conduisent à nous fermer en nous-mêmes. Dans cette fermeture, on ne trouve pas la fécondité et la liberté de l’Esprit ».

     source © Copyright - Libreria Editrice Vaticana

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  • Des personnalités, qui semble t-il, ont tout pour ÊTRE heureux et qui pourtant se donne la mort...?

     

    L’AMOUR DE LA VIE

    Kate Spade est l’une des reines de l’industrie de la mode. Ses sacs à main sont le nec plus ultra du bon goût à la new-yorkaise. Femme brillante, stylée et super riche. Un bonheur de tous les instants. Un bonheur de tous les Instagram.

    Mardi dernier, elle s’est donné la mort.   La suite ici

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  • PLUS QU'UNE FOI AVEUGLE

    Jésus-Christ est-il Dieu ? Des preuves à partir de la vie de Dieu, et pourquoi ce n'est pas une foi aveugle de croire en lui.

    Par Paul E. Little

    Les propos de Jésus sur sa personne étaient pour le moins surprenants. Il s'est vite présenté comme bien plus qu'un prophète ou un enseignant. Il a clairement dit qu'il était Dieu. Qui veut devenir chrétien est obligé de se positionner par rapport à ce qu'il affirme. Il ne s'agit pas seulement de croire que Dieu existe.

    Comment peut-on adhérer à une chose pareille ? La foi chrétienne est-elle aveugle ? Doit-on apprendre des choses par cœur et les réciter pour s'en convaincre ou y a -t-il un fondement sérieux qui valide la foi ? Et qu'est-ce que cela change que Jésus soit Dieu ou pas ? Pourquoi le christianisme tient-il à ce qu'il en soit ainsi ? Analysons ensemble quelques éléments de réponse...

    Jésus se présente comme l'égal de Dieu

    Jésus a fait de son identité le point central de son enseignement. La question primordiale qu'il posait à ceux qui le suivaient était « Qui dites-vous que je suis ? » (Évangile de Matthieu ch.16 verset 15). Devant la foule, il proclamait : « Le Père et moi, nous sommes un. » (Évangile de Jean ch.10 verset 30). C'est pourquoi les autorités juives ont voulu s'en prendre à lui, car selon leur loi, se dire égal à Dieu est le plus haut crime : « À cause de cette parole, les autorités juives cherchaient encore plus à faire mourir Jésus ; car... il disait encore que Dieu était son propre Père et se faisait ainsi l'égal de Dieu. » (Évangile de Jean ch. 5 verset 18 ; voir aussi ch.10 verset 33). Jésus, juif très fidèle à la Torah (l'Ancien Testament), n'était bien sûr pas ignorant de ces choses. Mais cela ne l'a pas empêché de continuer à se comporter selon ce qu'il disait être ! Il demandait à ses contemporains de se positionner par rapport à lui : croire à ce qu'il disait être ou le rejeter.

    Jésus s'appliquait les fonctions et les attributs seulement propres à Dieu. Un jour, un homme paralysé a été amené à ses pieds pour qu'il le guérisse. Jésus lui a alors tenu ces propos : « Mon fils, tes péchés te sont pardonnés. ». Cette parole a scandalisé les chefs religieux : seul Dieu peut pardonner les péchés. Ils ont là encore pensé qu'il blasphémait (Évangile de Marc ch. 2).

    Dans une discussion, Jésus déclarait son éternité : « les Juifs lui dirent : tu n'as pas encore cinquante ans et tu as vu Abraham !? Jésus leur dit : en vérité en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis » (Évangile de Jean ch. 8 v.57-58). Et en affirmant cela, Jésus reprenait à son compte la façon dont Dieu lui-même s'est présenté aux Hébreux : « je m'appelle "je suis" » !

     

    source  https://www.questions2vie.com

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  • Sainte-Marthe : l’amour se manifeste par de petits gestes -Zenit

    Messe Du 8 Juin 2018 À Sainte Marthe © Vatican News

    Sainte-Marthe : l’amour se manifeste par de petits gestes

    Homélie pour la solennité du Sacré Cœur de Jésus

    L’amour ne se manifeste pas par « de grandes choses » mais par de petits gestes de bonté, de tendresse, a souligné le pape François lors de la messe qu’il a célébrée ce 8 juin 2018, pour la solennité du Sacré Cœur de Jésus.

    Depuis la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le pape a insisté : c’est Dieu « qui nous a aimés en premier, Lui qui est le premier à aimer… Dieu est comme cela : toujours en premier. Il nous attend en premier, il nous aime en premier, il nous aide en premier ». Il a aussi publié ce tweet dans la journée : « La fête du Sacré-Cœur nous rappelle que Dieu nous a aimés en premier: Lui nous attend toujours pour nous accueillir dans son cœur, dans son amour. »

    « C’est un amour qu’on ne peut pas comprendre, a-t-il ajouté dans son homélie rapportée par Vatican News. Un amour … qui dépasse toute connaissance. Il dépasse tout. L’amour de Dieu est si grand. Un poète disait qu’il était comme “la mer, sans rive, sans fond…”: mais une mer sans limites. »

    Dieu « a été un grand pédagogue », a fait observer le pape en citant la première lecture (Os 11, 1.3-4.8c-9) : « C’est moi qui lui apprenais à marcher, en le soutenant de mes bras ». Dieu prend l’homme « par la main, très proche : comme un papa ».

    « Comment Dieu manifeste-t-il l’amour ? s’est-il alors demandé. Par de grandes choses ? Non : il se diminue, se diminue, se fait petit, avec ces gestes de tendresse, de bonté. Il se fait petit. Il se fait proche. Et avec cette proximité, … il nous fait comprendre la grandeur de l’amour. Le grand est compris par le petit. »

    Ainsi, « quand Jésus veut nous enseigner comment doit être l’attitude chrétienne, il nous dit peu de choses, il nous montre ce fameux protocole sur lequel nous serons tous jugés. Et que dit-il ? Il ne dit pas : “Je pense que Dieu est ainsi. J’ai compris l’amour de Dieu”. Non, non… Il a donné à manger à l’affamé, il a donné à boire à l’assoiffé, il a visité le malade, le prisonnier. Les œuvres de miséricorde sont justement la voie d’amour que Jésus nous enseigne en continuité avec cet amour de Dieu. »

    Il faut des hommes et des femmes « qui sachent faire ces petites choses pour Jésus, pour le Père », a conclu le pape : les œuvres de miséricorde « sont la continuité de cet amour, qui se fait petit, arrive jusqu’à nous, et que nous poursuivons ».


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