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    Audience générale: l’harmonieuse diversité des dons de l’Esprit Saint

    Après sa série de catéchèses sur le baptême, le Pape a poursuivi mercredi 30 mai celle sur la confirmation, proposant une réflexion sur le sceau de l’esprit reçu lors de ce sacrement, ainsi que «son lien intime avec toute initiation chrétienne».
     

    Delphine Allaire - Cité du Vatican

    Avant de recevoir l'onction spirituelle qui confirme et renforce la grâce du baptême, les confirmés sont appelés à renouveler les promesses faites le jour de leur baptême par leurs parents, leurs parrains et marraines, a d’emblée rappelé François. 

    Une profusion de dons

    Durant ce rite de la confirmation, l’Esprit apporte ainsi avec lui une richesse de dons: intelligence, conseil, courage, science, piété et sainte crainte.    

    Selon le prophète Isaïe (11: 2), ce sont les sept vertus de l'Esprit répandues sur le Messie pour l'accomplissement de sa mission, souligne le Pape François. Saint Paul décrit lui, ces fruits abondants de l'Esprit autrement, comme de l’«amour, la joie, la paix, la magnanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, l’humilité, et la maîtrise de soi».

    Auteur de la diversité, créateur de l’unité

    Par ces multiples  dons, l’Esprit est l'auteur de la diversité, et en même temps le Créateur de l'unité, a pointé le Souverain pontife. Ainsi l'Esprit donne toutes ces richesses différentes, «mais qui forment de la même manière une harmonie», c'est-à-dire l'unité de toutes les richesses spirituelles des chrétiens.

    Ces richesses qui forment une union sont ancrées dans une liturgie rituelle avec l’imposition des mains et l’onction du chrême, cette huile parfumée et thérapeutique à fort symbolisme biblique. «Recevez le sceau du Saint-Esprit qui vous est donné comme cadeau», prononce alors l’évêque, imposant le chrême sur le front.

    Le chrême, sceau visible de l’invisible

    Le Saint-Esprit devient ainsi le don invisible, et le chrême son sceau visible. Le confirmé reçoit donc une marque spirituelle indélébile, sorte de "caractère", qui le configure plus parfaitement au Christ et lui donne la grâce de répandre parmi les hommes sa «bonne odeur».

    source https://www.vaticannews.va

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  •  Message Aux Jeunes D'Argentine 26/05/2018, Capture @ Vatican Media

    Aux jeunes d’Argentine: «Lisez l’Evangile deux minutes par jour!» (traduction)

    « Faites l’histoire, soyez des protagonistes de l’avenir! »

    Faites l’histoire, soyez des protagonistes de l’avenir, en allant puiser aux racines de votre pays et de vos familles : c’est le message du pape François aux jeunes d’Argentine réunis à Rosario du 25 au 27 mai 2018, pour la seconde Rencontre nationale de la jeunesse qui avait pour thème : « Avec vous, renouvelons l’histoire ».

    Le pape leur a adressé un message vidéo d’une quinzaine de minutes publié dans la nuit de samedi 26 à dimanche 27 mai par le Vatican, en espagnol.

    Le pape a articulé son message autour de trois mots : « présencecommunion et mission ». Présence du Christ, jusqu’à la fin des temps, communion du peuple de Dieu, en Eglise, et envoi en mission, sans peur, sans « conformisme », mais avec des racines!

    Et en particulier des racines dans l’Evangile: il leur demande de le porter sur eux et de le lire deux minutes – deux minutes – par jour. Pour renouveler l’histoire.

    Voici notre traduction, rapide, de travail, du texte espagnol.
    AB

    Message du pape François

    Chers jeunes gens et jeunes filles,

    Je suis heureux d’être présent grâce à ce message vidéo à cette Rencontre nationale de la jeunesse que vous êtes en train de vivre à Rosario. Mes frères évêques me l’ont demandé, et je le fais avec plaisir.

    Je sais que vous vous êtes préparés avec beaucoup d’efforts et de bien des manières pour être là. Merci pour tout ce travail, de vous êtres mis en route avec joie, avec foi et avec espérance, avec des attentes partagées. Lorsque l’on va à une rencontre de jeunes, il y a toujours foi, espérance, attentes que l’on partage là et qui grandissent. Merci pour l’enthousiasme que vous communiquez – là où il y a les jeunes il y a de la pagaille -, pour votre amour du Christ et de vos frères, qui dans ces jours vont sûrement augmenter! Mais que ce ne soit pas de la mousse, que ce ns soit pas seulement de la mousse. Que ce soit du savon moussant, mais que ce soit du savon.

    Quand je pensais à vous et à ce que je pouvais vous partager pour cette rencontre, trois mots me sont venus à l’esprit: présencecommunion et mission.

    Le premier mot est présence. Jésus est avec nous, il est présent dans notre histoire. Si nous ne sommes pas convaincus de cela, nous ne sommes pas chrétiens. Il marche avec nous, même si nous ne le connaissons pas. Pensons aux disciples d’Emmaüs. Jésus s’est fait notre frère, il nous invite aussi à nous incarner, à construire ensemble ce mot si beau, la civilisation de l’amour, en tant que ses disciples et missionnaires de la vôtre, ici et maintenant: chez toi, avec tes amis, dans des situations que tu as à vivre au quotidien. Pour cela, il faut être avec lui, aller le rencontrer dans la prière, dans la Parole, dans les sacrements. Lui consacrer du temps, faites le silence pour entendre sa voix. Sais-tu faire le silence dans ton cœur pour écouter la voix de Jésus? Ce n’est pas facile. Essaye.

    Il est avec vous, bien que parfois à certains moments, tu te sens comme ceux d’Emmaüs avant rencontrer Jésus ressuscité: tu te sens triste, déçu, démoralisé, démoralisée, sans beaucoup

    d’espoirs que les choses changent. Eh bien, on voit de tout dans la vie, si bien que parfois, bien sûr, nous nous démoralisons. Tu es blessé en chemin, et il semble que tu ne puisses plus, que les contradictions sont plus fortes que tout le positif, que toute la « polenta » que tu veux mettre, que tu ne vois pas la lumière à la fin du tunnel. Mais quand tu rencontres Jésus – c’est une grâce – le bon Samaritain qui approche pour t’aider, ce Jésus, tout se renouvelle, tu te renouvelles et avec Jésus tu peux renouveler l’histoire. « Eh père, n’exagérez pas, comment allons-nous renouveler l’histoire? » Tu peux renouveler l’histoire. Une jeune de seize ans qui a di « oui » à Nazareth, l’a renouvelée. Tu peux renouveler l’histoire.

    Le bon Samaritain, c’est le Christ qui s’approche du pauvre, de celui qui a besoin de lui. Le bon Samaritain c’est aussi vous quand, comme le Christ, tu t’approches de celui qui est à côté de toi, et que tu sais découvrir en lui le visage du Christ. C’est un chemin d’amour et de miséricorde: Jésus nous rencontre, nous guérit, il nous envoie guérir les autres. Il nous envoie guérir les autres. Il nous est permis de regarder une personne de haut en bas, de

    haut, seulement pour nous pencher et l’aider à se relever. Sinon, nous n’avons pas le droit de regarder quelqu’un d’en haut. Rien avec le petit nez comme ça, hein? Si je regarde d’en haut c’est pour me pencher et aider à se relever.

    Mais pour faire ce chemin d’aider les autres à se relever, n’oublions pas que nous avons besoin des rencontres personnelles avec Jésus, de moments de prière, d’adoration et surtout d’écoute de la Parole de Dieu. Je vous demande juste: Combien d’entre vous lisent l’Evangile deux minutes par jour? Deux minutes, hein! Tu as un petit évangile, tu le portes dans ta poche, dans ton portefeuille … Quand tu es dans le bus, quand tu vas dans le métro, dans le train ou que tu t’arrêtes et que tu t’assois, à la maison, ouvre-le et lis deux minutes. Essaye. Et tu verras comment ta vie va changer. Pourquoi? Parce que tu rencontres Jésus. Tu rencontres la Parole.

    Le deuxième mot est la communion. Nous , n’écrivons pas l’histoire tout seuls; certains se font des idées, ils pensent que tout seuls ou avec leurs plans, ils vont construire l’histoire. Nous sommes un peuple et l’histoire ce sont les peuples qui la construisent, pas les idéologues. Les peuples sont les protagonistes de l’histoire. Nous sommes une communauté, nous sommes une Eglise. Et si vous voulez construire en tant que chrétien, vous devez le faire dans le peuple de Dieu, dans l’Église, en tant que peuple. Pas dans un petit groupe raffiné ou stylisé, séparé de la vie du peuple de Dieu. Le peuple de Dieu c’est l’Église, avec toutes les personnes de bonne volonté, avec ses jeunes, ses personnes âgées, ses malades, les gens en bonne santé, ses pécheurs, que nous sommes tous! Avec Jésus, la Vierge, les saints qui nous accompagnent. Marcher en peupleConstruire une histoire de peuple. Jésus compte sur vous et il compte aussi sur lui, sur elle, sur nous tous, sur chacun. Nous savons qu’en tant qu’Eglise, nous sommes dans une période très spéciale, dans l’année du Synode des évêques qui abordera la question

    des jeunes. Vous, les jeunes, vous serez l’objet des réflexions de ce Synode. En outre, nous recevrons de vous les contributions, soit de l’assemblée pré-synodale de Rome, avec 350 garçons et filles du monde entier – chrétiens, non-chrétiens et non-croyants -, à laquelle ont participé 15 000 jeunes qui communiquaient avec eux sur les réseaux sociaux. Ils ont fait une proposition, ils ont travaillé pendant une semaine: en se disputant, en discutant, en riant. Et cette contribution nous arrive au Synode Et vous en êtes. Avec cette contribution, nous allons de l’avant.

    Je vous invite à être des participants, des protagonistes depuis le cœur de cet événement ecclésial important Ne restez pas sur la touche, engagez-vous, dites ce que vous pensez. Ne sois pas délicats: « Cela me concerne, cela me touche, toi tu penses différemment, je ne suis pas d’accord avec ce que tu penses. » Toi, comment vis-tu? Partages ce que tu vis! Le pape veut l’ entendre. Le pape veut dialoguer et chercher ensemble de nouveaux chemins de rencontre, qui renouvellent notre foi et revitalisent notre mission d’évangéliser.

    Vous savez mieux que moi que les ordinateurs, les téléphones portables ont besoin de mises à jour pour mieux fonctionner. Notre pastorale aussi doit être mise à jour, se renouveler, revoir la connexion avec le Christ à la lumière de l’Évangile – que désormais vous porterez dans votre poche et vous en liriez deux minutes par jour – en regardant le monde d’aujourd’hui, pour discerner et donner de nouvelles énergies à la mission partagée. C’est le travail que vous allez avoir ces jours-ci, surtout, et que j’accompagne de ma proximité et de ma prière. Et de ma sympathie.

    Nous disions donc présence et communion. Le troisième mot c’est mission. Nous sommes appelés à être une Église en sortie, en mission. Une Église missionnaire, non enfermée dans nos conforts et nos schémas, mais qui sort à la rencontre de l’autre. Église samaritaine, miséricordieuse, en attitude de dialogue, d’écoute. Jésus nous appelle, nous envoie et nous accompagne pour nous approcher de tous les hommes et de toutes les femmes d’aujourd’hui. C’est ce que nous entendrons dimanche prochain dans l’Evangile: « Allez et faites de tous les peuples mes disciples, en les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit … et je suis avec vous jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 19-20). Allez, n’ayez pas peur! Les jeunes ont la force de l’inquiétude, du non-conformisme – soyez des non-conformistes -,

    Mettre de la pagaille, ne laissez pas l’histoire s’écrire dehors, pendant que vous regardez par la fenêtre, « ne soyez pas au balcon de la vie », chaussez vos baskets, sortez, avec le maillot du Christ et jouez pour vos idéaux. Allez avec lui soigner les blessures de tant de nos frères couchés au bord du chemin, allez avec lui semer l’espoir dans nos villages et dans nos villes, allez avec lui pour renouveler l’histoire.

    Vous avez souvent entendu dire que vous êtes l’avenir, dans ce cas, l’avenir de la patrie. L’avenir est entre vos mains, c’est vrai, parce que nous, nous nous arrêtons, et que vous continuez. Mais attention: un avenir solide, un avenir fécond, un avenir qui ait des racines. Certains rêvent d’un avenir utopique: « Non, l’histoire est déjà dépassée ; non, pas ce qui était avant, ça commence maintenant. » Maintenant, rien ne commence. Ils te l’ont fait croire. Bernárdez, notre poète, termine un poème en disant: « Ce que l’arbre a de fleuri vit de ce qui est enterré ». Retourne aux racines et mets en place ton avenir à partir des racines, à partir d’où vient la sève: ne renie pas l’histoire de ta patrie, vous ne renie pas l’histoire de ta famille, ne renie pas tes grands-parents. Cherche les racines, cherche l’histoire. Et à partir de là construis l’avenir. Et ceux ils te disent: « Les héros nationaux sont déjà dépassés ou ça n’a pas de sens, que maintenant tout recommence… » Ris-leur au nez. Ce sont des clowns de l’histoire.

    Et je vous invite également à regarder ces jours-ci vers Marie, la Vierge du Rosaire, qui a su être proche de son Fils et l’accompagner dans ses mystères de joie et de douleur, de lumière et de gloire. Que Marie, Mère de la proximité et de la tendresse, Souveraine du cœur ouvert et toujours disponible pour aller à la rencontre de ceux qui en ont besoin, soit votre maîtresse pour votre modèle de vie de foi. Cherchez là, et qu’elle vous enseigne.

    Que Jésus vous bénisse, que la Sainte Vierge prenne soin de vous, de vos familles, de vos communautés. Et, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi, pour que je sache transmettre les racines aux nouvelles générations qui les feront fleurir à l’avenir. Et celles-là, c’est vous. Merci!

    © Traduction de ZENIT, Anita Bourdin

    source ZENIT.org

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  • Le Pape lors de l'audience ce 23 mai  (Vatican Media)


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  • Le Pape célébrant la messe du 14 mai 2018 à la Maison Sainte-Marthe.  (Vatican Media)

    Le Pape à Sainte-Marthe: notre destin est de vivre en amis de Jésus

    Lors de l’homélie de la messe à Sainte-Marthe de ce lundi 14 mai 2018, le Pape a rappelé que nous sommes appelés à vivre l’amitié avec Jésus.
     

    Debora Donnini – Cité du Vatican

    Nous avons reçu comme un destin et non pas par hasard, notre vocation d’amitié avec le Seigneur. Le Pape François l’a rappelé lors de la messe de ce matin à la Maison Sainte-Marthe. Sa réflexion s’est basée sur la Parole de ce jour, qui évoque la notion du destin, du sort.

    Notre destin, c’est de vivre en amis de Jésus

    «Nous avons reçu ce don comme un destin, l’amitié du Seigneur, et ceci est notre vocation : vivre comme des amis du Seigneur (…). Nous tous, chrétiens, nous avons reçu ce don : l’ouverture, l’accès au cœur de Jésus, à l’amitié de Jésus. Nous avons reçu en destin le don de ton amitié. Notre destin est d’être tes amis. C’est un don que le Seigneur conserve toujours, et Lui, il est fidèle à ce don.», a expliqué le Pape François.

    Jésus ne renie pas son amitié, même pas avec celui qui trahit

    Souvent, pourtant, nous ne le sommes pas et nous nous éloignons «avec nos péchés, avec nos caprices», mais «Lui, Il est fidèle à l’amitié». Jésus donc, comme le rappelle l’Évangile du jour, ne nous appelle plus «serviteurs» mais «amis», et Il conserve cette parole jusqu’à la fin parce qu’Il est fidèle. Même avec Judas : la dernière parole qu’il lui adresse, avant la trahison, c’est «ami». Il ne lui dit pas de s’en aller.

    «Jésus est notre ami. C’est Judas qui, comme il est écrit ici, est allé vers son sort nouveau, par son destin qu’il a choisi librement, il s’est éloigné de Jésus. Et l’apostasie, c’est ça : s’éloigner de Jésus. Un ami qui devient ennemi ou un ami qui devient indifférent ou un ami qui devient traître.»

    Rester dans l’amitié avec Jésus, reçue en don

    À la place de Jésus, comme le raconte la Première Lecture, Matthias est donc tiré au sort «pour être témoin de la Résurrection»«témoin de ce don d’amour»«L’ami est celui qui partage justement tous les secrets» avec l’autre, a rappelé le Pape. «Je vous appelle amis parce que tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître à vous», dit Jésus dans l’Évangile. Il s’agit donc d’une amitié que «nous avons reçu en sort, c’est-à-dire comme un destin», comme Judas et Matthias l’avaient reçu.

    «Pensons à cela : Lui, Il ne renie pas ce don, il ne nous renie pas, il nous attend jusqu’à la fin. Et quand nous, par faiblesse, nous nous éloignons de Lui, Il attend, Il continue à dire : “Ami, je t’attend. Ami, que veux-tu ? Ami, pourquoi me trahis-tu avec un baiser ?”. Lui, Il est fidèle dans l’amitié et nous devons lui demander cette grâce de rester dans son amour, rester dans son amitié, cette amitié que nous avons reçu comme don, comme sort de sa part», a conclu le Saint-Père.

    SOURCE https://www.vaticannews.va/fr/

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  • Pour la Belle Fête des mamans, voici un très beau message de Boucar Diouf

         
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    Bonne fête des mères! Alors qu’Anthony, le fils de Boucar Diouf, lui demandait pourquoi donner un cadeau à sa maman pour la Fête des Mères, voici, en partie, ce qu’il lui a répondu:

    « Tomber enceinte, mon garçon, c'est donner son coeur et son corps à quelqu'un qu'on n'a pas encore vu. C'est établir avec lui un lien presque indestructible.
    D'ailleurs, les scientifiques ont découvert que pendant la grossesse, les cellules du bébé peuvent traverser le placenta, s'incorporer dans le corps de la maman et y demeurer pendant très longtemps. Ce phénomène appelé microchimérisme foetal explique que des décennies après son accouchement, on pourrait encore trouver des cellules vivantes d'Anthony dans le corps de sa maman Caroline.
    Ces cellules migrantes interviendraient entre autres dans la réparation des tissus et le renforcement du système immunitaire de celle qui t'a donné la vie. C'est comme si, avant de quitter l'utérus maternel, l'enfant donnait un petit cadeau à sa mère pour s'excuser des dommages causés par son passage dans son corps.
    C'est ce lien puissant, semblable à une connexion sans fil, qui permet probablement à ma propre mère qui vit au Sénégal de sentir mes états d'âme à Montréal. »
    Ce mariage subtil de biologie et de sagesse m’a permis de comprendre 2 choses importantes pour moi :
    - que cette « connexion sans fil » va bien au delà de la mort, car d’où je suis je sens plus que jamais le regard bienveillant de maman posé sur moi.
    - et ces fameuses « cellules migrantes » sont venues m’expliquer pourquoi, quand maman est décédée, j’ai senti qu’une partie de moi mourrait avec elle.
    Elle a donc emporté, de l’autre côté, ce petit cadeau que je lui avais un jour fait, préservant ainsi ce lien indestructible qui nous unit à jamais.
    Bonne Fête à toutes les Mamans… de l’ici et de l’au-delà !

    Biographie de Boucar : Boucar Diouf (parfois orthographié Boukar Diouf), né le 26 mai 1965 au Sénégal, est un biologiste, océanographe, humoriste, conteur, chroniqueur et animateur de télévision québécois d'origine sénégalaise (peuple Sérère). Arrivé au Québec en 1991 à Rimouski pour y faire des études supérieures, il a enseigné un temps la biologie à l'Université du Québec à Rimouski. Il mène actuellement une carrière d'humoriste.
    Dans ses sketches, il traite régulièrement de questions d'intégration, de la vie en Afrique et des différences culturelles

    Source sur Facebook Roland Bonenfant ofm

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  • Congrès International De La Congrégation Pour Les Instituts De Vie Consacrée © Vatican Media

    Conseils aux consacrés pour être féconds : prière, pauvreté, patience

    Le pape donne en exemple Mère Teresa (Traduction intégrale)

    « La prière, la pauvreté et la patience » sont des « piliers qui sont permanents dans la vie consacrée », a affirmé le pape François. Pour la prière, il a donné en exemple Mère Teresa qui priait deux heures par jour devant le Saint-Sacrement en dépit de toutes ses occupations : « “Ah, la grande Mère Teresa !” Mais fais comme elle, fais la même chose », a-t-il lancé. « On ne peut discerner ce qui se passe sans parler avec le Seigneur ».

    Le pape François a reçu en audience les participants au Congrès international intitulé « Consecratio et consecratio per evangelica consilia. Réflexions, questions ouvertes, chemins possibles », organisé par la Congrégation pour les Instituts de Vie consacrée et les Sociétés de Vie apostolique, ce vendredi 4 mai 2018, dans la Salle Paul VI du Vatican. Le congrès se déroule à Rome à l’Université pontificale Antonianum du 3 au 6 mai.

    Quant à la pauvreté, elle « n’est pas négociable », a déclaré le pape. La pauvreté est « la mère de la vie consacrée » : « sans pauvreté, il n’y a pas de fécondité dans la vie consacrée ». Et de même que pour la prière, « sans pauvreté, nous ne pourrons jamais bien discerner ce qui se passe dans le monde ». Enfin, le pape a invité à « entrer en patience », c’est-à-dire avoir la « capacité de pâtir », ou encore « prendre les problèmes sur ses épaules, les souffrances du monde ».

    la suite ici

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  • La vidéo du Pape Mai 2018 

    Pour que les fidèles laïcs accomplissent leur mission spécifique en mettant leur créativité au service des défis du monde actuel.

    Pape François - Mai 2018

    Les laïcs se trouvent en première ligne dans la vie de l'Église.
    Nous avons besoin de votre témoignage sur la vérité de l’Évangile et de votre exemple lorsque vous exprimez votre foi en pratiquant la solidarité.
    Rendons grâce pour les laïcs qui prennent des risques, qui n’ont pas peur et qui offrent des raisons d’espérer aux plus démunis, aux exclus, aux marginalisés.
    Ce mois-ci, demandons ensemble que les fidèles laïcs accomplissent leur mission spécifique, la mission qu’ils ont reçue au baptême, en mettant leur créativité au service des défis du monde d’aujourd’hui.

    source https://thepopevideo.org/fr.html

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  •  Le Pape lors de l'audience générale du 2 mai 2018  (Vatican Media)
     
    Audience générale : le diable divise alors que Dieu unit
     
    Lors de l’audience générale de ce mercredi 2 mai place Saint-Pierre, le Pape a poursuivi sa réflexion sur le baptême, et en particulier sur les rites centraux qui se déroulent près des fonts baptismaux.
     

    Le Pape évoque d’abord l’eau sur laquelle est invoquée la puissance de l’Esprit Saint. L’eau est une matrice de vie et de bien-être, même si elle peut aussi être cause de mort. L’eau a en outre la capacité de laver, de nettoyer, de purifier.

    A partir de ce symbole universellement reconnu, la Bible décrit les interventions et les promesses de Dieu, explique François. Il précise cependant que le pouvoir de remettre les péchés ne se trouve pas dans l’eau elle-même. C’est pourquoi l’Église invoque l’action de l’Esprit Saint sur l’eau, à travers la prière de bénédiction, afin que « ceux qui recevront en elle le Baptême soient ensevelis avec le Christ dans la mort et, avec lui, ressuscitent à la vie éternelle ».

    Il faut ensuite préparer le cœur à recevoir le Baptême. C’est le but de la renonciation au mal et de la profession de foi, deux actes qui sont étroitement liés entre eux.  « On dit 'non' aux tentations du diable pour dire 'oui' à Dieu qui m'appelle à me conformer à Lui en pensées et en actes. Dieu qui unit toujours la communauté en un seul peuple. Et on adhère au Christ sans conditions» souligne le Pape. Il faut se détourner de certaines choses pour en embrasser de nouvelles, en l'occurence se mettre sur le nouveau chemin qui est le Christ.

    La renonciation au mal et de la profession de foi sont exprimées à la première personne du singulier : « Je renonce », « Je crois ».  « La base du baptême » affirme le Pape. Ces  actes manifestent que l’adhésion au Christ est un choix responsable qui exige d’être traduit en gestes concrets de confiance en Dieu.

    Eprouver la joie et la gratitude de son baptême

    « L’acte de foi implique un engagement que le baptême aidera à tenir avec persévérance dans les différentes situations et épreuves de la vie » assure le Pape.

    Enfin le Saint-Père demande aux fidèles, à chaque fois qu’ils plongent la main dans l’eau bénie et qu’ils font leur signe de croix en entrant dans une église, de se rappeler avec joie et gratitude du baptême qu’ils ont reçu et de renouveler leur « Amen », pour vivre immergés dans l’amour de la Sainte Trinité.

    A l’issue de la catéchèse, le Pape a salué les pèlerins venus du monde entier et notamment de France et de divers pays francophones, en particulier les jeunes du diocèse de Rouen avec leur évêque Mgr Lebrun et les jeunes du diocèse de Saint-Brieuc avec leur évêque Mgr Moutel.

    SOURCE https://www.vaticannews.va

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  • JoJoyeuses Fête à toutes les travailleuses et travailleurs du mondeyeuses Fête
    à toutes les travailleuses et travailleurs du monde

     

    Soyons reconnaissant de la grâce
    d'avoir un travail rémunéré ou NON.

    Richard

     

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  • Sainte-Marthe 27/04/2018 © Vatican Media

    Sainte-Marthe: « Je marche pour rencontrer Jésus »

    «Jésus est fidèle. Il prie pour moi, en ce moment»

    « Je marche pour rencontrer Jésus » : le pape François recommande d’avoir à l’esprit cette réalité et il explique ainsi les sens des histoires individuelles et de la marche du siècle.

    Il évoque en effet « le Ciel » et la

     

    « promesse faire à Israël », dans son homélie pour la messe matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican, ce vendredi 27 avril 2018. C’est ce qu’indique la synthèse proposée par les media du Vatican.

    Pour sa part, insiste le pape, le Christ, « ne reste pas assis à nous attendre », mais « nous prépare une place » -, car il l’a « promis » : « Il travaille pour nous, en intercédant auprès du Père ».

    « Jésus est fidèle. Il prie pour moi, en ce moment », ajoute le pape, qui évoque cette promesse faite à l’apôtre Pierre au soir du Jeudi Saint : « Je prierai pour que ta foi ne défaille pas ». Et, de façon surprenante, le pape applique cette promesse comme étant adressée non plus au Chef de l’Eglise mais à tous les baptisés : « Cette promesse, Il nous l’a également faite. Ainsi, nous devons sans cesse nous en convaincre : Jésus est fidèle à sa promesse. Il est train de me préparer une place, de prier pour moi. Et le Ciel sera le moment de cette rencontre. »

    Le pape espère que « le Seigneur nous donne cette conscience d’être en chemin avec cette promesse, qu’Il nous donne cette grâce : de lever les yeux et de penser : ‘le Seigneur prie pour moi’».

    Le pape commente en effet les lectures de la messe du jour et notamment le discours de l’apôtre Paul qui évoque la réalisation de la « promesse » dans les Actes des apôtres : « Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle: la promesse faite à nos pères, Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus ».

    « Le peuple s’est mis en marche », souligne le pape, en portant en lui la « promesse de Dieu », conséquence de son « élection » : il « faisait confiance à cette promesse, car il savait que Dieu est fidèle ».

    Les chrétiens à leur tour sont mus par la promesse : « Nous sommes nous aussi en chemin. Mais vers où ? Vers le Ciel ! Mais qu’est-ce que le Ciel ? »

    Le pape fait observer que les réponses sont imprécises : « Nous ne savons pas dire ce qu’est le Ciel. » Pour certains, a-t-il poursuivi, c’est « un lieu abstrait, lointain, où l’on se sent bien ». Tandis que d’autres se représentent le Ciel comme « un peu ennuyeux ».

    Et le pape répond : « Non, le Ciel, ce n’est pas cela. Nous marchons vers une rencontre : la rencontre finale avec Jésus. Le Ciel, c’est la rencontre avec Jésus ».

    Surtout, il recommande d’avoir toujours à l’esprit cette promesse et cette réalité de l’histoire : « Je marche pour rencontrer Jésus ».

    source ZENIT.org

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