• Expériences de mort imminente :

    ils ont peut-être aperçu le Paradis

     Gelsomino Del Guercio 

    © Wikimedia
    Montée des bienheureux vers l'empyrée par Jérôme Bosch, 1505 - 1515.
     
    Le docteur Patrick Theillier, qui a longtemps travaillé sur les miracles de Lourdes, a publié en 2015 un ouvrage passionnant sur les expériences de mort imminente.

    Le docteur Patrick Theillier connaît bien les phénomènes surnaturels. Catholique convaincu et engagé, il a travaillé pendant une dizaine d’années comme médecin pour le Bureau des Constatations médicales du sanctuaire de Lourdes. Avec l’aide d’autres médecins, pas nécessairement croyants, il avait pour mission de vérifier le caractère humainement inexplicable des guérisons obtenues par l’intercession de Notre Dame de Lourdes.

    Dans Expériences de mort imminente (Artège, 2015) le docteur Theillier raconte l’histoire des NDE (Near-Death Experiences, l’acronyme anglais qui désigne les expériences de mort imminente) les plus troublantes..

    « Les anges ont chanté pour moi »  LIRE LA SUITE ICI

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  • Intention du pape en juillet: les personnes éloignées de la foi

    « Osons inviter nos frères », réflexion du p. Régent

    Pape François, azionecattolica.it

    Pape François, Azionecattolica.It

    « La fête est prête, osons inviter nos frères ! ». C’est le titre du commentaire du jésuite Daniel Régent, membre de l’Equipe France du Réseau Mondial de Prière du Pape, sur l’intention de prière du pape François du mois de juillet 2017.

    L’intention de prière du pape est la suivante : « Pour nos frères qui se sont éloignés de la foi afin qu’ils redécouvrent, par notre prière et notre témoignage évangélique, la présence du Seigneur riche en miséricorde et la beauté de la vie chrétienne ».

    « La fête est prête, osons inviter nos frères ! » 

    Chers amis,

    En ce mois de juillet, le pape nous demande de prier pour nos frères qui se sont éloignés de la foi afin qu’ils redécouvrent par notre prière et notre témoignage évangélique, la présence du Seigneur riche en miséricorde et la beauté de la vie chrétienne.

    Quelqu’un s’éloigne lorsque les liens qui le mettaient en relation se défont. Ils peuvent se défaire brutalement ou insensiblement. Bien des raisons peuvent être à l’origine de l’éloignement. Pour certains la foi se vide de son contenu et elle glisse comme un vieux vêtement des épaules. D’autres ont l’impression que Dieu ne répond pas, qu’il est lointain, dur ou injuste. D’autres enfin s’éloignent à cause des chrétiens ou de l’Église dont les discours ou les attitudes les choquent.

    Partir, c’est facile et vite fait. Revenir est un long chemin. Il faudra faire la vérité, reconnaître qu’il y avait des malentendus dans la relation. Il faudra le temps de faire connaissance d’une manière nouvelle, se ré-apprivoiser, se laisser saisir par la joie.

    Avons-nous remarqué que l’Église est organisée comme une maison du retour à la vie ? Le sacrement de réconciliation le met bien en évidence. Si nous prions pour nos frères qui se sont éloignés, nous savons aussi que nous-mêmes avons régulièrement besoin de la miséricorde du Seigneur. Notre prière et notre témoignage auront d’autant plus de force si nous regardons l’Église comme le moyen que nous donne le Seigneur Jésus de revenir vers le Père, vers la vie. En priant pour les autres, c’est aussi pour nous que nous prierons. Si nous sommes conscients de la chance que le Seigneur nous donne de pouvoir revenir chaque jour, notre prière n’en sera que plus fervente.

    source ZENIT.org

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  • Le pape François aux évêques et cardinaux : « Nous ne sommes pas des vieux »

    Au cours de la messe célébrant les 25 ans de son ordination épiscopale, le Saint-Père a défendu le grand âge de la plupart des cardinaux et évêques devant assurer la bonne marche de l'Église.

    « Nous ne sommes pas des vieux : nous sommes des grands-pères (…) Des grands-pères que nos petits-enfants regardent (…) et qui doivent leur donner le sens de la vie par notre expérience », a exhorté le pape François devant une cinquantaine de cardinaux et évêques, à l’occasion de ses 25 ans d’ordination épiscopale, célébrés dans la chapelle Pauline, au Vatican, ce mardi 27 juin. À tous ceux qui critiquent « le grand âge » des prélats amenés à assurer la bonne marche de l’Église, en les appelant péjorativement les « gérontes » de l’Église, le Saint-Père a invité ses hôtes à répondre en ne s’enfermant pas « dans la mélancolie de leur histoire », mais en donnant « le meilleur » d’eux-mêmes, en continuant à rêver et transmettre leurs « rêves positifs » aux jeunes générations, afin qu’elle y puisent « la force de prophétiser et de mener à bien leur tâche ».

    Pas de gérontocratie dans l’Église  LIRE LA SUITE ICI

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  • Angélus: «Ce ne sont pas les succès qui comptent mais la fidélité»

    Le pape commente l’évangile du dimanche (traduction complète)

    Angélus 25/06/2017, capture CTV

    Angélus 25/06/2017, Capture CTV

    “Dans le témoignage de la foi ce ne sont pas les succès qui comptent mais la fidélité, la fidélité au Christ, reconnaissant en toute circonstance, même les plus problématiques, le don inestimable d’être ses disciples missionnaires » : c’est en ces termes que le pape François a commenté l’évangile de ce dimanche 25 juin 2017, avant la prière de l’angélus de midi, place Saint-Pierre.

    « Partir en mission, ce n’est pas faire du tourisme », a fait observer le pape dans une de ces formules dont il a le don. Ou encore : « Il n’y a pas de mission chrétienne à l’enseigne de la tranquillité. »

    Mais en toute difficulté, le pape affirme : « Jésus ne nous laisse pas seuls parce que nous sommes précieux pour lui. »

    « Chacun de nous est précieux; Chacun de nous est irremplaçable aux yeux de Dieu », a ensuite redit le pape dans un tweet posté sur son compte @Pontifex_fr.

    Le pape a invité à prier pour les chrétiens persécutés et à remercier Dieu de leur fidélité.

    Voici notre traduction des paroles prononcées par le pape François en italien avant la prière mariale.

    AB

    Paroles du pape François avant l’angélus

    Chers frères et soeurs, bonjour!

    Dans l’Evangile d’aujourd’hui (cf. Mt 10, 26-33), après avoir appelé et envoyé ses disciples en mission, le Seigneur les instruit et il les prépare à affronter les épreuves et les persécutions qu’ils rencontreront.

    Partir en mission, ce n’est pas faire du tourisme, et Jésus avertit les siens : « Vous rencontrerez des persécutions ». Il les exhorte ainsi : « N’ayez pas peur des hommes, parce qu’il n’y a rien de caché qui ne sera révélé […]. Ce que je vous dis dans les ténèbres dites-le, vous, dans la lumière […]. Et n’ayez pas peur de ceux qui tuent le corps, mais n’ont pas le pouvoir de tuer l’âme » (vv. 26-28). Ils ne peuvent tuer que le corps, ils n’ont pas le pouvoir de tuer l’âme : de ceux-là, n’ayez pas peur.

    L’envoi en mission par Jésus ne garantit pas aux disciples le succès, de même que cela ne les met pas à l’abri des échecs ni des souffrances. Ils doivent tenir compte de la possibilité du refus comme de la persécution. Cela fait un peu peur, mais c’est la vérité. Le disciple est appelé à conformer sa vie au Christ qui a été persécuté par les hommes, a connu le refus, l’abandon et la mort sur la croix. Il n’y a pas de mission chrétienne à l’enseigne de la tranquillité ! Les difficultés et les tribulations font partie de l’œuvre d’évangélisation, et nous sommes appelés à trouver l’occasion de vérifier l’authenticité de notre foi et de notre relation à Jésus. Nous devons considérer ces difficultés comme la possibilité d’être encore plus des missionnaires et de grandir dans cette confiance en Dieu, notre Père, qui n’abandonne pas ses enfants à l’heure de la tempête.

    Dans les difficultés du témoignage chrétien dans le monde, nous ne sommes jamais oubliés, mais toujours assistés par la sollicitude attentionnée du Père.

    C’est pourquoi dans l’Evangile d’aujourd’hui, Jésus rassure ses disciples par trois fois en disant : « N’ayez pas peur ! »

    De nos jours aussi, frères et sœurs, la persécution contre les chrétiens est présente. Nous prions pour nos frères et sœurs qui sont persécutés et nous louons Dieu, parce qu’en dépit de cela ils continuent à témoigner de leur foi avec courage et avec fidélité.

    Que leur exemple nous aide à ne pas hésiter à prendre position pour le Christ, en lui rendant témoignage courageusement dans les situations de chaque jour, y compris dans des contextes apparemment tranquilles.

    L’absence d’hostilité ou de tribulations peut en effet être une forme d’épreuve. Le Seigneur nous envoie aussi à notre époque non seulement comme « des brebis au milieu des loups », mais comme des sentinelles au milieu de gens qui ne veulent pas être éveillés de leur torpeur mondaine, qui ignore les paroles de Vérité de l’Evangile, en se construisant leurs propres vérités éphémères. Et si nous allons ou si nous vivons dans ces contextes et que nous disons les Paroles de l’Evangile, cela dérange et on nous regarde de travers.

    Mais en tout cela, le Seigneur continue de nous dire, comme il le disait aux disciples de son temps : « N’ayez pas peur ! » N’oublions pas cette parole : quand nous avons quelque tribulation, quelque persécution, quelque chose qui nous fait souffrir, écoutons toujours la voix de Jésus dans notre cœur : « N’ayez pas peur ! N’aie pas peur, avance ! Je suis avec toi! »

    N’ayez pas peur de qui vous ridiculise et vous maltraite, et n’ayez pas peur de qui vous ignore ou « devant » vous honore mais « derrière » combat l’Evangile. Il y en a tant qui, devant, nous font des sourires et, derrière, combattent l’Evangile. Nous en connaissons tous. Jésus ne nous laisse pas seuls parce que nous sommes précieux pour lui.  C’est pour cela qu’il ne nous laisse pas seuls: chacun de nous est précieux pour Jésus, et Lui , Anous accompagne.

    Que la Vierge Marie, modèle d’adhésion humble et courageuse à la Parole de Dieu, nous aide à comprendre que dans le témoignage de la foi ce ne sont pas les succès qui comptent mais la fidélité, la fidélité au Christ, reconnaissant en toute circonstance, même les plus problématiques, le don inestimable d’être ses disciples missionnaires.

    © Traduction de ZENIT, Anita Bourdin

    source ZENIT.org 

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  • Une vidéo de 16 min. dont moi et mes amiEs proches avons grandement apprécié.

    Rien ne nous est donné pour nous écraser -Christiane Singer

    Deux ans avant sa mort, Christiane Singer parle de comment retrouver la gratitude dans les moments les plus difficiles de notre vie, comment chaque être peut faire la différence sur cette Terre, et pourquoi s'aimer soi-même dans tous ses opposés, est la clé la plus importante et le plus difficile pour cheminer et manifester vers la paix. De nombreux indices pour avancer vers la guérison au sens global et spirituel du terme.

    source https://www.youtube.com/watch?v=uIcdriD5WxA

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  • SPIRITUALITÉ

    10 phrases fortes du pape François pour surmonter les divisions entre chrétiens

    © Shutterstock - Pope François
     
    Le Saint-Père a manifesté à plusieurs reprises son souci de l’unité des chrétiens et du dialogue interreligieux, comme récemment, à Rome, à l’occasion du 50e anniversaire du Renouveau charismatique, qu’il a qualifié de plus "œcuménique" que "catholique". Retour sur les déclarations récentes les plus marquantes du pape François au service de la paix entre tous les chrétiens.

    « Aujourd’hui, l’unité des chrétiens est plus urgente que jamais, des chrétiens unis par l’opération de l’Esprit saint, dans la prière et dans l’action pour les plus faibles. »
    Veillée de Pentecôte, Cirque Maxime, 3 juin 2017.

    LIRE LA SUITE  « Aujourd’hui,

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  • Sainte-Marthe: un vrai pasteur a un feu intérieur, sait discerner et dénoncer

    Homélie du pape François, ce 22 juin 2017

    Messe 22/06/2017 © L'Osservatore Romano

    Messe 22/06/2017 © L'Osservatore Romano

    Le vrai pasteur a un « zèle apostolique de Paul », «  a un feu intérieur », « sait discerner parce qu’il connaît la séduction et sait que le diable séduit » et a « la capacité de condamner les choses qui feront du mal à ses brebis ».

    Tel est le portrait d’un « vrai pasteur » brossé par le pape François dans son homélie pour sa messe matinale en  la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican, ce jeudi 22 juin 2017, indique L’Osservatore Romano en italien.

    L’apôtre Paul,  estime le pape, est un exemple d’un « vrai pasteur ». En réfléchissant aux paroles de la première lecture – tirée de la seconde Lettre aux Corinthiens (11,1-11) – le pape évoque ce que « le Seigneur a dit dans le chapitre dix de l’Évangile de Jean : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. Le mercenaire, lui, qui n’est pas le pasteur, voit venir le loup et les abandonne ».

    « Paul est un vrai pasteur, ce n’est pas un mercenaire », souligne le pape et il examine « trois traits du style pastoral de Paul, qui est le style pastoral d’un bon pasteur ».

    Un pasteur passionné

    Le premier concerne « le pasteur passionné. Passionné au point de dire à ses fidèles, à son peuple : ‘J’éprouve pour vous, en effet, une sorte de jalousie divine’ ». Derrière cette définition se trouve un « passage du sixième chapitre du Deutéronome, où Moïse dit au peuple : ‘Votre Dieu, qui est au milieu de nous, est un Dieu jaloux’ ». « De la même manière, poursuit le pape, la jalousie divine de Paul » le pousse « à cette folie, à cet excès». Donc, « le premier trait de Paul comme pasteur » est « le zèle apostolique ». « On ne peut être un vrai pasteur sans ce feu intérieur », affirme le pape.

    Il sait discerner

    Un vrai pasteur est « un homme qui sait discerner », poursuit le pape. Saint Paul « sait qu’il y a la séduction dans la vie. Le père du mensonge est un séducteur. Le pasteur, non. Le pasteur aime ».

    Le pape rappelle : « Le serpent, lui, le père du mensonge, l’envieux est un séducteur qui cherche à éloigner de la fidélité, parce que cette jalousie divine de Paul était pour conduire le peuple à un unique époux, pour maintenir le peuple dans la fidélité à son époux ».

    D’ailleurs, commente le pape, « dans l’histoire du salut, dans l’Écriture, nous trouvons bien souvent l’éloignement de Dieu, les infidélités au Seigneur, l’idolâtrie comme s’il s’agissait d’une infidélité matrimoniale ».

    Ainsi, résume-t-il,  « première caractéristique du pasteur : qu’il soit passionné, qu’il ait le zèle, qu’il soit zélé ; seconde caractéristique : qu’il sache discerner : discerner où sont les dangers, où sont les grâces… où est la vraie route ». Et le vrai pasteur « accompagne toujours les brebis : dans les beaux moments et aussi dans les mauvais moments, et aussi dans les moments de la séduction », les conduisant « avec patience au bercail ».

    Le courage de dénoncer

    Enfin, la troisième caractéristique est « la capacité de dénoncer ». « Un apôtre, souligne le pape, ne peut pas être ingénu : ‘Ah, tout est beau, avançons… Faisons une fête … tout est possible’ ». Le pape est clair : « Il y a la fidélité à l’unique époux, à Jésus-Christ, à défendre » et un bon pasteur « sait condamner » avec « cet aspect concret » qui lui permet de « dire : ‘ceci, non’, comme les parents disent à leur enfant quand il commence à marcher à quatre pattes et qu’il va vers la prise électrique pour y mettre les doigts : Ca, non ! C’est dangereux !’ »

    À ce sujet, le pape François dit qu’il lui « vient souvent à l’esprit ce ‘tuca nen’ » (ne rien toucher) que ses parents et grands-parents lui « disaient lorsqu’il y avait un danger ».

    « Si souvent, poursuit le pape,  nous perdons cette capacité de dénoncer et nous voulons faire avancer les brebis un peu avec cet angélisme qui n’est pas seulement ingénu : cela ne va pas. Et cela fait du mal. Cet angélisme des compromis, pour s’attirer l’admiration ou l’amour des fidèles en les laissant faire ».

    Le pape se rappelle aussi de  sa visite effectuée le 20 juin à Bozzolo et à Bariana, où ont vécu leur ministère don Primo Mazzolari et don Lorenzo Milani. Don Milani, raconte le pape,  « avait une devise un peu dangereuse, contraire à ce que l’on utilisait à l’époque : Je me préoccupe ».

    « Qu’est-ce que cela signifie ? » se demande le pape. Le curé de Barbiana « voulait dire ‘cela m’importe’ » ou qu’il « enseignait que les choses doivent être prises au sérieux, contre la devise à la mode à cette époque qui était : ‘cela ne m’intéresse pas’ »

    En concluant le pape résume les trois traits du pasteur : « Le zèle apostolique de Paul, passionné, zélé : première caractéristique. Un homme qui sait discerner parce qu’il connaît la séduction et sait que le diable séduit : seconde caractéristique. Un homme avec la capacité de condamner les choses qui feront du mal à ses brebis : troisième caractéristique ».

    A la veille de la Journée de sanctification des prêtres, vendredi 23 juin, la fête du Coeur du Christ, le pape invite à prier « pour tous les pasteurs de l’Église, pour que saint Paul intercède devant le Seigneur », afin que « nous tous, pasteurs, nous puissions avoir ces trois caractéristiques » pour le servir.

    Avec une traduction de Constance Roques

    source ZENIT.org

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  • MAI - JUIN 2017

    Le regard de Dieu jeté sur Marie

    A ces mots, Marie fut très troublée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation (Luc 1, 29).

    Dieu a regardé Marie avec une surabondance de grâce; et c’est pourquoi elle ne se glorifie ni de sa dignité ni de son indignité, mais seulement de la considération divine qui déborde tellement de bonté et de grâce qu’il a considéré même une fille aussi insignifiante pour la regarder avec tant de magnificence et d’honneur. Ils commettent donc une injustice à son égard, ceux qui disent qu’elle s’est glorifiée non de sa virginité mais de son humilité; elle ne s’est glorifiée ni de sa virginité ni de son humilité mais du seul regard de la grâce divine.

    (…) la vraie humilité ne sait jamais qu’elle est humble, car, si elle le savait, elle tirerait orgueil de la contemplation de cette belle vertu: au contraire, elle s’attache par le cœur, les pensées et tous les sens aux choses viles: elle les a sans relâche devant les yeux; c’est là l’image dont elle est pleine, et parce qu’elle a ces choses sous les yeux, elle ne peut pas se voir elle-même ni s’apercevoir qu’elle existe, et encore moins prendre conscience des choses élevées: c’est pourquoi, l’honneur et l’élévation lui échoient forcément à l’improviste et la surprennent forcément dans des pensées tout à fait étrangères à l’honneur et à l’élévation: c’est là ce que dit Luc.

    La fausse humilité, en revanche, ne sait jamais qu’elle est orgueil (car, si elle le savait, elle deviendrait vite humble à la vue de ce vilain défaut); au contraire, elle s’attache par le cœur, la pensée et les sens aux choses élevées et les tient sans relâche sous ses yeux. Marie confesse que la première œuvre de Dieu en elle est le regard jeté sur elle; c’en est aussi la plus grande, car toutes les autres sont contenues dans celle-là et découlent d’elle. En effet, là où les choses en viennent au point que Dieu tourne son visage vers quelqu’un pour le regarder, là il n’y a que grâce et félicité, et tous les dons et les œuvres suivent nécessairement.

    Extraits du commentaire du Magnificat

    de Martin Luther

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    contacter Denise:    mflaic@vtx.ch

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  • Lumière sur les feux de la Saint Jean

     
    Pour fêter le solstice d’été et rendre hommage au soleil, on allume des grands feux de joie depuis la nuit des temps. Jusqu’au Concordat de 1801, c’était un jour férié. Aujourd’hui, c’est une nuit de fête populaire de la jeunesse.

    Depuis l’Antiquité, on fêtait le soleil lors du solstice d’été, quand la nuit est la plus courte et la plus douce. Au Moyen Orient, on honorait Tammuz, Dieu de l’abondance, des végétaux et du bétail. Chez les Celtes et les Germaniques, il y avait tout un rite pour bénir les moissons et récolter les herbes guérisseuses. Cette fête païenne et agraire marque un moment de plénitude de la nature, avant que la lumière ne commence à décroître. C’est donc une fête solaire et c’est pourquoi elle est placée sous le signe du feu…

    La naissance de saint Jean Baptiste

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  • Education des adolescents: non aux analphabètes du cœur et des mains

    Oui à une éducation intégrée


    Congrès du Latran 19/06/2017 © L'Osservatore RomanoCongrès Du Latran 19/06/2017 © L'Osservatore Romano

    Le pape François recommande aux éducateurs, et en premier aux parents, de ne pas offrir aux adolescents une formation purement intellectuelle qui produit des jeunes « analphabètes » dans les domaines des émotions et dont les projets restent « inachevés » parce qu’on ne leur a pas enseigné à « faire » : « On a centré l’éducation sur le cerveau en négligeant le cœur et les mains », ce qui  constitue « une forme de fragmentation sociale », a fait observer le pape, en développant un principe éducatif qui lui est cher. Il a aussi, et c’est un thème à contre-courant, invité à une éducation à « l’austérité » qui favorise l’imagination et la solidarité.

    Le pape François a présidé l’ouverture du Congrès ecclésial annuel du diocèse de Rome avec le pape François dans la basilique Saint-Jean-du-Latran, ce lundi 19 juin 2017, entouré du cardinal Vicaire pour Rome, Agostino Vallini et celui qui va lui succéder, Mgr Angelo De Donatis.

    Un congrès ayant pour thème l’éducation des adolescents et avec pour titre : « Ne les laissons pas seuls ! Accompagner les parents dans l’éducation de leurs enfants adolescents ».

    Le pape quitté le Vatican vers 18h15, pour se rendre en voiture au Latran où, à 18h30, il a rencontré un groupe de réfugiés hébergés dans les paroisses romaines ou des instituts religieux, pendant plus de 30 minutes, au salon du Palais des Chanoines.

    Après l’allocution du cardinal Vallini, le pape a souligné différents aspects : la nécessité de réfléchir à partir du « concret » de la vie des familles de cette ville, de travailler à une éducation qui donne des « racines », à croître mais en bougeant, « en mouvement », pour « intégrer » l’intellect (la tête), les émotions (le cœur) et l’action (la main), à favoriser la confrontation entre générations (et pas la compétition), avant d’insister sur l’importance de « l’austérité » qui « ouvre à l’autre ».

    Travailler à partir de la vie concrète des familles

    Le pape a d’abord recommandé d’être « concret » et de parler de choses concrètes, avec un « réalisme stimulant » : « Il nous est demandé de penser à nos familles dans le contexte d’une grande ville comme Rome. Avec toute sa richesse, ses opportunités, sa diversité et en même temps avec tous ses défis. Non pas pour nous renfermer et ignorer le reste (nous sommes toujours italiens) mais pour aborder la réflexion, et même les moments de prière, avec un réalisme sain et stimulant » : « Ce n’est pas la même chose d’éduquer ou d’être une famille dans un petit village et dans une grande métropole. »

    Le pape a précisé certains éléments de cette tension typique des villes : « les distances entre la maison et le travail (dans certains cas, jusqu’à deux heures pour y arriver), le manque de liens familiaux proches, à cause du fait que l’on a dû déménager pour trouver un travail ou pour pouvoir payer un loyer, la vie toujours « au centime près » pour arriver à la fin du mois » et un « rythme de la vie » qui est « plus cher » que dans un village.  Il ajoute : « le temps si souvent insuffisant pour connaître ses voisins là où l’on vit, devoir laisser ses enfants seuls, dans de nombreux cas… »

    Transmettre des racines

    Le pape a aussi évoqué une autre caractéristique de la vie des grandes villes : « l’expérience de se sentir ‘déracinés’» : « Cela signifie des personnes, des familles qui perdent peu à peu leurs liens, ce tissu vital si important pour se sentir partie prenante les uns des autres, participants avec les autres à un projet commun. C’est l’expérience de savoir que « nous appartenons » à d’autres (au sens le plus noble du terme). Il est important de tenir compte de ce climat de déracinement, parce que peu à peu il passe dans nos regards et spécialement dans la vie de nos enfants. Une culture déracinée, une famille déracinée est une famille sans histoire, sans mémoire, sans racines, justement. Et quand il n’y a pas de racines, n’importe quel vent finit par t’entraîner. »

    Le pape en tire immédiatement une conséquence pour l’éducation des jeunes il faut trouver « les scénarios où nous enraciner, où générer des liens, trouver des racines, où faire grandir ce réseau vital qui nous permette de nous sentir ‘chez nous’ » car « il n’y a pas pire aliénation pour une personne que de sentir qu’elle n’a pas de racines, qu’elle n’appartient à personne ».

    Le pape a aussi critiqué une formation des enfants « excessive dans certains domaines que nous considérons importants pour leur avenir », mais sans donner « autant d’importance au fait qu’ils connaissent leur terre, leurs racines » : « Nous les privons de la connaissance des génies et des saints qui nous ont engendrés. »

    Le pape a cité un passage du prophète Joël qu’il cite souvent : « Vos vieillards auront des songes et vos jeunes gens des visions » (cf. Jl 3,2), et il l’a commenté ainsi : « Afin que nos jeunes aient des visions, soient des « rêveurs », qu’ils puissent affronter avec audace et courage les temps futurs, il est nécessaire qu’ils écoutent les rêves prophétiques de leurs pères. »

    « C’est seulement ainsi qu’ils pourront voler haut, sinon ils seront pris par les ‘visions’ des autres », a fait observer le pape.

    Rester en mouvement

    Puis il a insisté sur le « mouvement » : « L’adolescence est une phase de passage dans la vie » des adolescents et de leurs familles : « les adolescents ne sont ni d’ici ni de là-bas, ils sont en chemin, en transit ».

    Le pape a précisé ce « mouvement » : « Ce ne sont pas des enfants (et ils ne veulent pas être traités comme tels) et ce ne sont pas des adultes (mais ils veulent être traités comme tels, spécialement au niveau des privilèges). »

    Pour le pape, « c’est un temps précieux dans la vie » des jeunes, et « un temps de croissance pour eux et pour toute la famille ». L’adolescence n’est pas une pathologie et nous ne pouvons pas l’affronter comme si elle l’était. Un enfant qui vit son adolescence (aussi difficile soit-elle pour ses parents) est un enfant avec un avenir et une espérance. »

    Puis le pape a mis en garde : « L’adolescence n’est pas une pathologie que nous devons combattre. Elle fait partie de la croissance normale, naturelle de la vie de nos jeunes. Là où il y a la vie, il y a le mouvement, là où il y a le mouvement, il y a des changements, une recherche, des incertitudes, il y a l’espérance, la joie et aussi l’angoisse et la désolation. »

    Dans ce « mouvement » vital le pape a appelé au « discernement » : « Il faut discerner quelles batailles sont à mener et lesquelles, non. » Il renvoie pour cela à « des couples qui ont de l’expérience ».

    L’intégration de la pensée, des émotions et de l’action

    Comme il le disait récemment aux jeunes de Scholas Occurrentes », le pape François a ensuite insisté sur une éducation « intégrée », intégrant la tête, le cœur, la main, ce que l’on pense, l’intellect, ce que l’on ressent, les affects, ce que l’on fait, l’action.

    C’est cette « intégration » de ces trois dimensions qui permet aux jeunes, a fait observer le pape François, « une croissance harmonieuse » à la fois personnelle et sociale.

    Il s’agit, de façon « urgente », de « créer des lieux où la fragmentation sociale ne soit pas le schéma dominant » et d’enseigner « à penser ce que l’on ressent et ce que l’on fait, de ressentir ce que l’on pense et ce que l’on fait, à faire ce que l’on pense et ce que l’on ressent. »

    Il y voit un « dynamisme » au service « de la personne et de la société » : les jeunes « actifs e protagonistes » de leur propre croissance se sentiront aussi « appelés à participer à la construction de la communauté ».

    Comme ils cherchent à être acteurs, il convient de donner une « orientation » et des « instruments » à cette croissance active, à la « construction de leur personnalité ».

    Il ne s’agit pas, a fait observer le pape de donner une formation purement intellectuelle qui produit des jeunes « analphabètes » dans les domaines des émotions et de l’action, dont les projets restent « inachevés » parce qu’on ne leur a pas enseigné à « faire » : « On a centré l’éducation sur le cerveau en négligeant le cœur et les mains », ce qui  constitue « une forme de fragmentation sociale », a fait encore remarquer le pape sous les applaudissements de l’assemblée diocésaine.

    Oui à la confrontation, non à la compétition

    Le pape a aussi épinglé une culture où les jeunes veulent faire « les grands » et où « les grands » deviennent des adolescents.

    Normalement, les générations offrent l’occasion d’une « confrontation », mais pas d’une « compétition ». Or il semble que « vieillir » deviennent un « mal » synonyme de « vie frustrée et épuisée » comme si la vie elle-même n’avait pas de « sens ».

    Le pape dénonce comme l’un des plus grands dangers de l’éducation des jeunes aujourd’hui  le fait de « les exclure de leurs processus de croissance parce que les adultes occupent leur place », « jouer à être toujours des adolescents » : c’est une forme de « marginalisation » des jeunes qui augmente leur tendance à s’isoler.

    Du bon usage de l’austérité

    Enfin, face à une société “consumériste”, le pape a invité à redécouvrir les vertus de “l’austérité”, un « principe spirituel important et sous-évalué ».

    Car, « éduquer à l’austérité  est une richesse incomparable » a déclaré le pape : « elle réveille l’ingéniosité et la créativité, elle engendre des possibilités pour l’imagination et elle ouvre spécialement au travail en équipe, en solidarité. Elle ouvre aux autres. »

    C’est, a insisté le pape, “une façon de se rencontrer, de jeter des ponts, d’ouvrir des espaces, de croître avec les autres et pour les autres » : « Seul celui qui sait être austère peut le faire. »
    Le pape a conclu en citant un passage d’Amoris laetitia où il est dit notamment: « On ne vit pas ensemble pour être toujours moins heureux mais pour être heureux d’une façon nouvelle. » Et il a invité à vivre l’éducation des enfants « comme un appel du Seigneur à faire de ce passage, en famille, un passage de croissance, pour apprendre à mieux savourer la vie qu’il nous donne ».

    source ZENIT.org

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