
Il y a un mois, le lycée français Charles de Gaulle, situé à l’ouest de Damas, ouvrait ses portes pour entamer une nouvelle année scolaire et accueillir de nouveaux élèves avec, en cette rentrée, un nouveau proviseur : André Gilleron.
Enfin de retour, car entre 1993 et 1999, André et son épouse Françoise avaient déjà effectué un long séjour à Damas avec leurs enfants. Lui en tant que professeur de mathématiques et elle comme institutrice. Et voilà qu’en plein chaos syrien, ce couple décide de candidater au poste de proviseur et reprend la route de Damas fin août dernier.
« Une lourde mission, je l’avoue » dit-il sans s’émouvoir, sachant que le lycée Charles de Gaulle est la seule institution française restée ouverte en Syrie à ce jour. « C’était un départ rendu plus difficile du fait de l’inquiétude de mes enfants et de ma famille » poursuit-il. « Les seules et uniques images qu’ils avaient du pays provenaient des médias, de la télé. Mais quelle ne fut pas notre surprise en débarquant ! Nous avons retrouvé nos amis, nos anciens collègues et les enfants de nos anciens élèves ! Pas le moindre dépaysement. Au contraire, nous avons ressenti la chaleur de la ville telle que nous l’avions laissée il y a 17 ans ».
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