• RETROUVER LE SOUFFLE - Laurette

    Bonjour !

    Les oies sauvages... C’est beau de les voir aller, comme si elles étaient habitées par une passion qui les tire par en avant !  Ensemble, pour une même cause, malgré le vent, la pluie, la fatigue !

    En les regardant, je me demande si notre foi est habitée de la même certitude, de la même passion... Notre monde a besoin « des bouches de Dieu, même gercées, semant la Parole... des mains de Dieu, même  sales, déployant la tendresse... des amis de Dieu, même chancelants... »  Retrouvons le souffle !

    "Signe de vie" fait relâche en juillet et août.  Bonnes vacances !  Avec tendresse,

    Laurette

     


    RETROUVER LE SOUFFLE

     

    volle-d-oie.jpg Il nous arrive  parfois d’avoir le souffle court, de manquer de souffle, d’être essoufflés.   Quand nous vivons cette expérience dans notre corps, il nous faut y voir, tant la vie est accrochée au souffle.    Mais l’image du souffle nous rappelle aussi ce que l’Esprit fait pour nous et ce qu’il désire accomplir par nous. Il nous donne du souffle, il fait respirer l'humanité, il fait respirer l'Église.

     

    Comme ce fut le cas des apôtres au sortir du Cénacle, l'Esprit les pousse de l'avant et les appelle à prendre des risques.  Il les rend audacieux et confiants dans l'avenir. Il appelle à l’ouverture et non au repliement.  Sensibles à une telle action de l'Esprit, les apôtres ont «donné du souffle» de Dieu à de nombreuses personnes.

     

    L’Église savait, en ce temps-là, que l’Esprit ne lui demandait pas de regarder en arrière mais d’inventer du neuf. L’Évangile n’est pas un écrit à recopier.  On voit avec quelle audace les Actes des Apôtres ont affronté les changements.    

    Le résultat devrait être le même pour nous.  La timidité que l’Église montre aujourd’hui fait contraste, nous étonne et souvent nous désespère. Elle donne l’impression qu’on ne peut rien changer, rien décider, comme si elle était figée dans une perfection où les choix d’hier sont éternels.  Elle devient même nostalgique de son passé : « Ah ! qu’il était beau ce monde aux églises pleines ! » 

     Les chrétiens d’aujourd’hui comme ceux d’hier savent que l’Esprit les appelle vers du neuf, que Dieu marche avec eux au pas de l’histoire.  Ils sont en droit d’attendre de l’institution les encouragements qui soutiennent leurs audaces.  Si l’Église donne l’image d’un chantier fermé, si le souffle de l’Esprit est prisonnier dans des outres sacrées, si le pape est seulement le gardien du passé, si les évêques ne sont chargés que du maintien de la discipline, si les curés n’ont de charge que d’offrir des services religieux à un peuple sans appétit… quelle Pentecôte pouvons-nous espérer ? 

    Pourtant, ne nous laissons pas glisser dans cette lassitude et cette résignation. Non, si l’on est attentif, on voit l’Esprit qui se donne au monde, dans la vie de notre époque, au-delà des statistiques officielles.  Il y produit des fruits inattendus : il fait lever la compassion et la fraternité, il donne à l’évangile de bouleverser des vies et de remettre debout !  

    Nous avons reçu l'Esprit d'amour. Si nous le laissons travailler en nous, nous serons une Église ouverte, accueillante, où l'on ne parlera plus la "langue de bois", où l'on vivra la diversité. Et, les murs étant tombés, il y aura beaucoup de gens qui désireront vivre de l'Esprit d'amour.

    Laurette Lepage

     

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