• TROUVER LE BONHEUR - Suzanne et Bayard-Presse

    TROUVER LE BONHEUR


    parle Seigneur« L’Eternel, ton Dieu, te comblera de biens en faisant prospérer tout le travail de tes mains, le fruit de tes entrailles, le fruit de tes troupeaux et le fruit de ton sol ; car l’Eternel prendra de nouveau plaisir à ton bonheur, comme il prenait plaisir à celui de tes pères, lorsque tu obéiras à la voix de l’Eternel, ton Dieu, en observant ses commandements … » (De 30, 9-10)

     

    Face à Dieu nous sommes « appelés à faire un choix ».

    De la naissance à la mort, l’homme est confronté à des choix qui déterminent sa vie sociale ou professionnelle, affective, morale ou spirituelle. Devant la nécessité de choisir, nous nous sentons souvent frustrés dans nos désirs car tout choix implique un renoncement. Nous nous sentons empêchés de jouir de tous les biens de la terre qui nous sont offerts et nous pensons alors être atteints dans notre liberté. Dans ces moments-là le discernement nous fait cruellement défaut.

     

    Dans le monde, nous sommes « confrontés à des choix » et nous prenons des décisions en fonction des circonstances. Face à Dieu, nous sommes « appelés à faire un choix » Il nous demande de choisir entre la bénédiction et la malédiction, la vie et la mort. Nous sommes appelés à nous convertir et cela jusqu’au terme de notre existence. « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives … » (De 31, 19)

    A chacun de s’engager et de persévérer dans la voie qui conduit à la vie. Lorsque Dieu nous montre qu’il nous a choisis, il nous demande : « Et toi, quel est ton choix ? ». Il nous dit aussi : « Je vais te mettre dans la confidence de mon désir et nous comparerons nos désirs. » Réfléchis bien : « Quel est ton désir, quelle est ta vocation ? » Que nous soyons appelés, choisis ou envoyés, notre réponse sera déterminante.

     

    « Jésus l’ayant regardé l’aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ? Puis viens, et suis-moi. Mais, affligé de cette parole, cet homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens. » (Mc 10, 21-22)

    Que ce soit dans l’Ancien ou le Nouveau Testament, l’Ecriture rappelle à l’homme qu’il contient tout ce qu’il faut en lui pour prendre des décisions libres. En faisant constamment appel à son pouvoir de choix, elle le confronte aussi à sa responsabilité. Ainsi, le bonheur et la joie sont-ils le résultat de deux volontés qui s’unissent, celle de Dieu et celle de l’homme.

     

    Dieu nous donne la clé du bonheur : choisir d’aimer.

    « Tu aimeras le seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force … Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mc 12, 28-31)

    Ne faut-il pas s’aimer soi-même pour aimer notre prochain et aimer Dieu ? Jésus prend soin de préciser « comme toi-même ». Il nous fait comprendre que « l’autre », c’est aussi « moi » et que je suis le prochain de mon prochain. Il nous fait sentir combien l’acceptation de nous-mêmes tels que nous sommes est essentielle pour pouvoir aimer l’autre tel qu’il est. Il ne s’agit pas de s’aimer narcissiquement mais de s’aimer comme personne créée à l’image de Dieu appelée à la ressemblance. Il s’agit d’un amour spirituel de soi qui revient à s’aimer en Dieu et pour Dieu. Nous rejoignons alors le premier commandement qui est d’aimer Dieu. C’est la clé du bonheur et de la joie. Il est clair, que se reconnaître dans sa réalité spirituelle, s’aimer en tant qu’image de Dieu et personne aimée de Dieu, conduit vers Dieu. Dès lors, si l’homme s’aime dans ce qu’il est fondamentalement, il peut aimer son prochain spirituellement en tant que frère créé lui aussi à l’image de Dieu et appelé à lui ressembler, sans que cet amour soit terni par des mouvements passionnels. Nous comprenons alors que Dieu et le prochain sont inséparables. Cela est  aussi la clé du bonheur et de la joie.

     

    Trouver la joie ? Joie de la Présence, certitude d’être aimés de Dieu d’un amour sans limite.

    C’est à notre portée. La vie des saints nous en donne de merveilleux exemples. Ils ne sont pas nés saints, ils le sont devenus. Ils nous montrent que l’homme a la capacité d’accueillir la grâce.

    Donne à ceux qui te prient, Seigneur, l’abondance de ta grâce. Avec ton aide, qu’ils suivent tes commandements pour y trouver dès maintenant leur bonheur, pour en recevoir, dans l’éternité, ta joie.


    Deux pistes concrètes pour trouver le bonheur.

     

    1/ Faire une relecture objective de nos choix

    -          Quels ont été nos choix dans notre vie personnelle et professionnelle ?

    -          Quelles ont été nos priorités ?

    -          Avons-nous été à l’écoute de notre vocation ?

     

    2/ Dieu y-a-t-il sa place dans notre vie ?

    -          Savons-nous nous ouvrir au don de Dieu et nous laisser recréer spirituellement ?

    -          Quel effort personnel avons-nous accompli en unissant notre volonté à celle du Christ, pour conserver et entretenir en nous la charité reçue lors de notre baptême ?

    -          Que faisons-nous pour mettre en œuvre les facultés dont nous avons été pourvus ?

    -          Sommes-nous prêts à coopérer à la grâce et à témoigner de la Présence ?

    -          Avons-nous le désir de laisser rayonner l’image de Dieu que nous contenons et de parfaire la ressemblance ?

     

    Reprendre le chemin parcouru depuis la première étape de cet itinéraire.

    -          Avons-nous le sentiment d’avoir approché ce bonheur ?

    -          Désirons-nous choisir la vie et non la mort ? Tout simplement, désirons-nous ne pas fuir le bonheur sachant que l’amour de Dieu pour sa créature va bien au-delà des conditions que nous pouvons y mettre.

    -          Avons-nous le désir de faire du Christ, le « Maître de ma vie » ?

     

    « Hâte-toi et cours d’un pas léger, sans achopper aux pierres du chemin, sans même soulever la poussière qui souillerait tes pieds ; va, confiante, allègre et joyeuse … sur le chemin du bonheur. » (Claire d’Assise LA 2 - 12-13)

     

    Suzanne  ofs

     

     Source Bayard-prsse

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