• Un pionnier du dialogue interreligieux analyse la visite du pape en Israël


    Baruch Tenembaum espère un approfondissement des relations entre catholiques et juifs

    ROME, Mardi 12 mai 2009 (ZENIT.org) - Baruch Tenembaum, fondateur de la Fondation internationale Raoul Wallenberg, espère que la visite que Benoît XVI a entreprise ce lundi en Israël contribuera à approfondir le dialogue entre catholiques et juifs.


    Dans une déclaration à ZENIT, ce pionnier du dialogue interreligieux depuis l'époque de Paul VI, dans les années soixante, considère qu'il s'agit d'une occasion unique d'établir « un dialogue approfondi avec les responsables réellement préoccupés de renforcer les liens fraternels qui unissent ces deux grandes religions ».


    En vue de la visite du Saint-Père, la Fondation Wallenberg a lancé un appel international visant à recueillir des témoignages de juifs ayant été sauvés de la persécution nazie par des catholiques durant l'holocauste (www.raoulwallenberg.net).

    « Le niveau de réponse est étonnamment élevé », fait savoir Baruch Tenembaum. « Nous recevons des dizaines de réponses à notre appel, qui sont en cours d'évaluation par nos enquêteurs ».

    « En Israël vivent encore un grand nombre de survivants de l'Holocauste, qui ont été sauvés de la mort par des catholiques...ce serait pour le Saint-Père une excellente occasion de connaître personnellement certains d'entre eux », affirme Tenembaum.


    Un ministre actuel du gouvernement israélien, Yossi Peled, est un survivant de l'Holocauste, sauvé en Belgique, avec ses soeurs, par une famille catholique.

    Le fondateur de la Fondation Wallenberg soutient également que « La création de l'Etat d'Israël est due en grande partie à Angelo Roncalli (le futur pape Jean XXIII), qui intercéda auprès du pape Pie XII pour qu'il n'y ait pas d'obstacles au vote en faveur de la création de l'Etat juif ».


    En outre, ajoute Baruch Tenembaum, « Angelo Roncalli, alors qu'il était nonce apostolique à Istanbul, sauva la vie de milliers de juifs. Notre Fondation a institué un comité spécial dédié à promouvoir sa reconnaissance comme 'sauveteur' et créer des programmes d'éducation mettant en valeur son héritage ».

    Enfin, le promoteur du dialogue interreligieux souligne l'importance d'un dialogue franc et sincère entre les responsables des deux religions. Il prie instamment le Vatican d'ouvrir ses archives, tout en demandant également aux institutions juives, comme l'Institut Yad Vashem (Mémorial de la Shoah), à Jérusalem, de permettre aux historiens d'approfondir leurs recherches.


    Selon , un dialogue fructueux entre l'Eglise catholique et les chefs spirituels du judaïsme doit inclure aussi les grands rabbins d'Italie, le rabbin Meir Lau (survivant de l'Holocauste) et le rabbin Sha´ar Yshuv, de Haifa.

    « Par le passé, de grandes injustices ont été commises, comme l'expulsion des juifs d'Espagne, et ces questions doivent être approfondies, propose-t-il. Il importe également que ceux qui ont à demander pardon, le fassent, même si leurs victimes ne sont plus avec nous pour leur pardonner ».

    « D'un autre côté - insiste Baruch Tenembaum -, le peuple juif doit manifester sa reconnaissance envers les hommes et les femmes catholiques qui ont risqué leur vie pour sauver leurs frères poursuivis par le monstre nazi ».

    Jesús Colina


    Source : www.zenit.org

     


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  • Voyage de Benoît XVI en Terre sainte : la journée du 11 mai

     

    Le 11 mai 2009  - (E.S.M.) -  Benoît XVI a quitté la Jordanie ce 11 mai pour se rendre en Israël, seconde étape de son voyage apostolique en Terre sainte.

    Le pape Benoît XVI au mémorial de la shoah, le Yad Vashem- Pour agrandir l'image Cliquer

    Voyage de Benoît XVI en Terre sainte : la journée du 11 mai


    Synthèse

    Le 11 mai 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Benoît XVI a quitté la Jordanie ce 11 mai pour se rendre en Israël, seconde étape de son voyage apostolique en Terre sainte.

    Au cours de l’après-midi, le Saint-Père s'est rendu entre autres au mémorial de la shoah, le Yad Vashem, à Jérusalem, à l’instar de Jean Paul II, après avoir été accueilli par le président de la République Shimon Pérès à l’aéroport de Tel Aviv.

    Après avoir célébré la messe en privé à la nonciature apostolique d’Amman, à 7h30
    (heure locale, GMT +3), Benoît XVI a quitté ainsi la Jordanie à 10h30 après un dernier discours à l’aéroport "Queen Alia". Un avion de la compagnie jordanienne Royal Jordanian a mené le pape et sa suite, 30 minutes plus tard, à l’aéroport de Tel-Aviv (Israël).

    A 11h
    (heure locale, GMT +3), le pape a été accueilli à l’aéroport Ben Gourion, où Benoît XVI a prononcé son premier discours en terre israélienne puis a rejoint Jérusalem, à une soixantaine de kilomètres, en hélicoptère. Arrivé à l’héliport du Mont Scopus, le pape a rejoint la délégation apostolique de Jérusalem, sur le Mont des Oliviers, en voiture couverte. Il y a déjeuné en privé et a pris un temps de repos.

    Puis, à 16h15, le pape a été reçu par le chef de l’Etat israélien au Palais présidentiel de Jérusalem, où il a prononcé un
    Discours en présence de quelque 300 personnalités politiques et religieuses. Benoît XVI, avant de prendre la parole, a planté symboliquement un arbre dans le jardin du Palais présidentiel.

    A 17h45, Benoît XVI s'est rendu au 
    mémorial  de la shoah, le Yad Vashem, comme le fit son prédécesseur en mars 2000. Dans la "salle de la mémoire", le pape a réanimé la flamme éternelle, a déposé une couronne de fleurs et a rencontré 6 survivants de l’Holocauste, avant de prendre la parole. Au terme de sa visite, le pape a signé le livre d’or du mémorial de la shoah.

    Une heure plus tard, à 18h45, le pape a présidé une rencontre avec des organisations œuvrant pour le dialogue interreligieux, dans l’auditorium du Centre Notre-Dame de Jérusalem, en présence de représentants juifs, musulmans et chrétiens, devant lesquels il a pris la
    parolei. Les représentants de quelque 70 organisations différentes étaient présents. Fondé par les pères français Assomptionnistes au début du 20e siècle, le Centre Notre-Dame fut aussi, un temps, aux mains des Israéliens.
    Devenu Institut pontifical, il est confié depuis 2004 aux Légionnaires du Christ.

    Après cette rencontre, Benoît XVI a béni la première pierre du nouvel "Institut Notre-Dame" qui sera construit à Magdala, sur les rives du Lac de Tibériade. Puis le pape a rejoint la délégation apostolique de Jérusalem où il a dîné en privé.

         
    http://eucharistiemisericor.free.fr/


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  • 10/05/2009 19:23

    Benoît XVI invite les trois religions au service de la paix



    Durant ces trois premiers jours, le pape, tout en franchissant une nouvelle étape dans le dialogue avec l’islam, s’est surtout attaché à réconforter les communautés chrétiennes locales

     

     



    Au cours de sa visite au centre Notre-dame-de-la paix, le pape a réçu un Keffieh palestinien traditionnel (photo AP/Nasser)

    Une centaine de kilomètres, à peine, séparent Amman de Tel-Aviv. Pourtant, en franchissant le Jourdain lundi matin, Benoît XVI change non seulement de pays, mais aussi de contexte. En Jordanie, il a pu compter sur l’accueil chaleureux des chrétiens, dont la communauté jouit d’une réelle liberté, et sur le respect d’un roi musulman. Il arrive lundi 11 mai dans une région aux conflits interreligieux exacerbés, au climat politique détestable. Et si, durant ces trois journées jordaniennes, il a soigneusement évité toute question politique, on voit mal comment il pourrait faire de même à Jérusalem, au cœur d’un conflit aux répercussions mondiales.

    Dans l’avion qui l’amenait à Amman, le pape confiait aux journalistes qu’il était venu ici comme une « force spirituelle ». De fait, ces trois derniers jours, il n’a utilisé pour son « pèlerinage de paix » que les seules armes de la religion. Plus précisément, celles de la foi et de la raison : Benoît XVI reprend là un des thèmes de son pontificat, mais en le déployant à l’ensemble des trois monothéismes, comme une sorte de second volet apporté à sa réflexion de Ratisbonne, dans cette Terre sainte aux trois religions.
    Le judaïsme, au mont Nébo, face à la silhouette lointaine de Jérusalem, où il anticipe sur son séjour en Israël, rappelant « le lien inséparable qui unit l’Église et le peuple juif » pour dépasser les obstacles à la « réconciliation ». Devant les chrétiens, à Madaba, où, posant la première pierre d’une université, lieu de raison par excellence, il livre une sévère critique des dérives religieuses, car la religion, « comme toutes les expressions de notre quête de vérité, peut être corrompue ».

    Corrompue, défigurée, « quand elle est au service de l’ignorance », « pervertie » : les termes sont forts. Enfin et surtout, l’islam,
    avec la visite à la mosquée Al-Hussein Bin-Tala, qui a constitué le moment phare de ces trois journées. Clairement cette fois, il confie aux deux religions la tâche de mieux explorer ce lien entre raison et Dieu : « Je crois fermement que chrétiens et musulmans peuvent la prendre en charge. »

    "Nous, chrétiens, devons faire attention au moindre mot" 

    Le pape a choisi son public : la Jordanie est le pays musulman le plus engagé dans ce dialogue. Et le prince Ghazi, qui l’accueille dans la mosquée avec un brillant discours sur la signification de cette rencontre, rappelle que sur cette même terre, les chrétiens ont une ancienneté supérieure de 600 ans aux musulmans. L’image de l’échange est forte, « c’est une manière de donner une autre signification, plus concrète, à la liberté religieuse », se réjouit Hamdi Murad, de l’Université islamique d’Amman. C’est vrai, reconnaît Sœur Laïla, petite sœur de Jésus : « Les gens ont vu la télévision, et, en faisant mes courses, ils m’interpellaient amicalement sur ‘‘mon’’ pape. » Mais, poursuit-elle, « il reste au gouvernement à éduquer les mosquées, qui sont loin d’avoir cette ouverture »… « Quel dialogue théologique ? », s’interroge même une jeune venue de Bethléem.

    « Nous, chrétiens, devons faire attention au moindre mot, alors que le prince Ghazi, dans son discours, a évoqué les croisades ! » Sœur Carmel, du Liban, est encore plus dure : « Le dialogue, je n’y crois pas ! Ce sont nos voisins, et nous les aimons, mais leur prophète, il dit des mensonges. » Le climat de la rue jordanienne est loin de celui de la mosquée Al-Hussein. « Après Ratisbonne, raconte encore Sœur Leila, leur réaction fut terrible. Plus un seul taxi ne voulait me prendre ! Un mot a suffi à déclencher un torrent de haine. »

    Sans aucun doute, le dialogue théologique avec l’islam n’est pas la priorité des chrétiens d’Orient, qui ont surtout besoin de se sentir confortés dans leur foi, et leur existence. « Je prierai pour que l’Église sur ces terres soit confirmée dans l’espérance », leur a d’ailleurs dit Benoît XVI dimanche 10 mai, qui a rencontré des réfugiés irakiens, et a plaidé pour la liberté religieuse.

    « J’espère que les chrétiens écouteront le message spirituel, mais ici, tous attendent une prise de position politique face à Israël », regrette pour sa part le P. Francis Shahim, curé jordanien. « Chacun pense à la Palestine, témoigne une religieuse. Même si personne ne le dit. » Tabou que le patriarche grec-melkite catholique Grégoire III s’est chargé de briser, devant le pape samedi, très applaudi lorsqu’il proclame que « la Palestine est la patrie de tout chrétien, car elle est celle de Jésus et Marie ». Paul VI avait fait son voyage en Terre Sainte en 1964 sans prononcer le mot d’Israël. Mais en 2009, Benoît XVI ne pourra éviter celui de Palestine.

    Isabelle de GAULMYN

    Source: http://www.la-croix.com/

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  •  Le pape en Terre Sainte, une opportunité historique pour le dialogue avec l’islam


    Amman, Jérusalem et Bethléem, les étapes vers une meilleure entente


    ROME, Mercredi 6 mai 2009 (ZENIT.org) - Que ce soit dans le monde musulman ou dans le monde chrétien, le pèlerinage de Benoît XVI en Terre Sainte suscite des attentes pour ce qui concerne les relations entre l'islam et le catholicisme.


    Lors de ce voyage, le pape accomplira des gestes extrêmement significatifs : il entrera dans une mosquée, à Amman ; il rencontrera les dignitaires religieux musulmans à Jérusalem et à Bethléem ; il visitera la Coupole du Rocher sur l'Esplanade des Mosquées de Jérusalem, ce que Jean Paul II n'a pas eu l'occasion de faire durant sa visite en 2000.


    Le fait que ce pèlerinage commence ce vendredi par la Jordanie aidera sans aucun doute à promouvoir ces relations. Le père Federico Lombardi S.J., directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a fait remarqué, lors d'un point de presse lundi, que le roi du royaume hachémite, Abdallah II bin al-Hussein, avait décidé de ne pas suivre le protocole pour exprimer sa proximité au pape durant sa visite dans le pays.


    Le roi, qui a participé avec la reine Rania aux obsèques de Jean Paul II, a prévu non seulement d'accueillir le pape lors de la cérémonie de bienvenue qui aura lieu à l'aéroport international Queen Alia d'Amman, à 14h30, le 8 mai, mais d'aller aussi, le 11 mai, lui dire au revoir, avec la reine. Un geste tout à fait inhabituel.


    Le P. Lombardi a rappelé que le roi avait à cœur le dialogue entre croyants et qu'il l'encourageait par différentes initiatives comme le montrent le Message d'Amman (« Amman Message »), adressé au monde musulman pour trouver un consensus qui mette fin à la violence extrémiste, et le Message interreligieux d'Amman (« Amman Interfaith Message »), destiné en particulier au christianisme et au judaïsme, pour promouvoir la paix et les valeurs communes à l'intérieur de l'islam et à partager avec les autres religions.


    Le porte-parole du Saint-Siège a rappelé la participation active dans cette action du prince Ghazi bin Muhammad, un des conseillers du roi, qui est le coordinateur de l'initiative internationale « A Common Word », la lettre de 138 leaders et sages musulmans (aujourd'hui les signataires sont beaucoup plus) écrite après les attaques contre Benoît XVI suite à son discours à Ratisbonne (12 septembre 2006), et qui a contribué, en novembre dernier, à la création du Forum catholique-musulman à Rome.


    Pour aider à promouvoir les bonnes relations avec les fidèles musulmans, le 9 mai, le pape visitera la mosquée Al-Hussein Bin Talal d'Amman, inaugurée par le roi Abdallah II en 2006 et proclamée mosquée « officielle » du pays (c'est aussi la plus grande). La première fois que Benoît XVI a visité un lieu sacré musulman c'était le 30 novembre 2006, à la Mosquée Bleue d'Istanbul, en Turquie.


    Dans le patio de la mosquée, le pape rencontrera ensuite les dignitaires religieux musulmans du pays, le corps diplomatique et les recteurs d'universités, pour analyser la question du dialogue interreligieux. Ce moment sera le moment le plus solennel de sa visite en Jordanie.


    Après avoir atterri en Israël, au deuxième jour de sa visite à Jérusalem le pape accomplira des gestes inédits pour les disciples du prophète Mahomet : le 12 au matin, il visitera le Dôme du Rocher (connu également sous le nom de mosquée d'Omar), sur l'esplanade des Mosquées, accompagné par le Grand Mufti de Jérusalem, Muhammad Ahmad Husayn.


    Pour les musulmans, le « rocher », qui se trouve au centre de la mosquée, est l'endroit même où Mahomet serait monté au ciel. Pour les juifs aussi, ce lieu est un lieu sacré, car il faisait partie du Temple de Salomon. Pour les chrétiens il représente un souvenir de la visite de Jésus au temple.

    Le grand Mufti Muhammad Ahmad Husayn, sunnite, est considéré comme l'autorité suprême juridique et religieuse à Jérusalem et du peuple arabo-musulman en Palestine.


    Autre moment important pour le dialogue avec les musulmans : la visite de Benoît XVI à Bethléem, où il sera accueilli par Mahmoud Abbas, le président de l'autorité nationale palestinienne. Après avoir visité le camp de réfugiés Aida, le pape rencontrera le président au Palais présidentiel et s'entretiendra avec des représentants palestiniens musulmans de Gaza, invités par le président.


    Jesús Colina

    Source : www.zenit.org 

     


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  • Réflexion de Mgr di Falco Léandri pour la 43ème Journée mondiale des Communications sociales

     

    Le 24 avril 2009  - (E.S.M.) - Réflexion de Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d'Embrun, Président du Conseil pour la communication de la Conférence des évêques de France, sur « Nouvelles technologies, nouvelles relations. Promouvoir une culture de respect, de dialogue, d'amitié. », thème du Message du pape Benoît XVI pour la 43ème Journée mondiale des Communications sociales, le 24 mai 2009.

     

    Réflexion de Mgr di Falco Léandri pour la 43ème Journée mondiale des Communications sociales

    30 Conseil pour la communication par Conseil pour la communication

    Le 24 avril 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Réflexion de Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d'Embrun, Président du Conseil pour la communication de la Conférence des évêques de France, sur « Nouvelles technologies, nouvelles relations. Promouvoir une culture de respect, de dialogue, d'amitié. », thème du Message du pape Benoît XVI pour la 43ème Journée mondiale des Communications sociales, le 24 mai 2009.

    En ce 24 mai, nous fêtons la Journée mondiale des communications. Il y a quatre mois exactement, le 24 janvier, en la fête de Saint François de Sales, patron des journalistes, le pape rendait public son message pour cette Journée, lui donnant pour thème « Nouvelles technologies, nouvelles relations. Promouvoir une culture de respect, de dialogue, d'amitié. »

    Informer ou mettre le feu à l'actualité? Journalistes ou pyromanes? Aujourd'hui, ce n'est plus, comme aux temps anciens, du haut des mâchicoulis que l'on jette l'huile bouillante mais sur le feu de l'actualité. Quatre mois et trois « affaires » plus tard, internet a encore montré son pouvoir de fascination, de déformation, de désinformation, mais aussi de rectification de vérité.

    « Nouvelles technologies, nouvelles relations. Promouvoir une culture de respect, de dialogue, d'amitié. » Les temps de crise révèlent toujours notre être profond. L'occasion de se demander : Qu'avons-nous fait durant ces quatre mois? Qu'avons-nous entendu... ce qui a été dit ou uniquement ce que nous voulions entendre? Comment avons-nous agi? Comment avons-nous réagi? Á qui accordons-nous notre crédit? Que transférons-nous, que mettons-nous à la corbeille ?

    « Dans un journal, le patron n'est pas le directeur, ni l'actionnaire, ni le directeur en chef, ni le journaliste, mais c'est le lecteur », disait déjà Raymond Aron
    (1905-1983). Avons-nous vraiment conscience que c'est chacun de nous, lecteur, auditeur, téléspectateur, internaute, qui avons le dernier mot ?

    « Le désir de connexion et l'instinct de communication, qui sont tellement évidents dans la culture contemporaine, ne sont en vérité que des manifestations modernes de la disposition fondamentale et constante des êtres humains à sortir d'eux-mêmes pour entrer en relation avec les autres » dit le pape dans son message pour cette Journée. Or, pas de sortie hors de soi-même pour entrer en relation sans confiance, et pas de confiance si mensonge.

    Suis-je un amoureux de la vérité ou à l'affût des ragots? Suis-je prêt à exercer mon esprit critique? Est-ce que je cherche à aller voir plus loin ? Est-ce que je cherche à mieux former mon jugement ou à être simplement dans le vent ? « Etre dans le vent, disait Jean Guitton, c'est le destin d'une feuille morte. »

    Internet est un fascinant et puissant outil, pour le meilleur comme pour le pire, pour détruire comme pour construire. Ne nous leurrons pas, « le règne du bien définitivement consolidé n'existera jamais en ce monde. »
    (Benoît XVI, Spe Salvi, 24). Mais gardons confiance cependant. Nous avons en nous les arrhes de la vie éternelle par l'Esprit Saint qui nous est donné. Nous avons en nous l'espérance qui résiste à toutes les désillusions. Á notre niveau, notre agir n'est pas « indifférent pour le déroulement de l'histoire. » (Benoît XVI,Spe Salvi, 35). Nous pouvons promouvoir, par de nouvelles technologies, par les relations qu'elles établissent entre nous, une culture de respect, de dialogue, d'amitié.

    Á la Pentecôte, cinquante jours après la résurrection de Jésus, séjournaient à Jérusalem des juifs « issus de toutes les nations qui sont sur le ciel »
    (Actes 2). Ils furent dans la stupéfaction parce que chacun entendait dans sa propre langue les apôtres proclamer les merveilles de Dieu. En mai 2009, sont hébergées sur la toile toutes les nations de la terre. A nous d'être des cyber-témoins en déclinant de mille manières notre cyber-message : « Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! »

    + Jean-Michel di Falco Léandri
    Evêque de Gap et d'Embrun
    Président du Conseil pour la communication de la CEF

     

    Source http://eucharistiemisericor.free.fr/


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  • Le plus difficile pour le pape Benoît XVI en Terre Sainte: conquérir les chrétiens

     

    Rome, le  06 mai 2009  - (E.S.M.) - Les Israéliens l'ont invité, les musulmans l'ont demandé. Mais pas ses fidèles locaux, qui ont exprimé les plus importantes oppositions au voyage du pape Benoît XVI. Les motifs de leur refus. Et les inconnues

    Jérusalem - Pour agrandir l'image Cliquer

    Le plus difficile pour le pape Benoît XVI en Terre Sainte: conquérir les chrétiens

    Le 06 mai 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Les Israéliens l'ont invité, les musulmans l'ont demandé. Mais pas ses fidèles locaux, qui ont exprimé les plus importantes oppositions à son voyage. Les motifs de leur refus. Et les inconnues

    Le
    dimanche précédant son départ pour la Terre Sainte, sur la place Saint-Pierre pleine de fidèles, Benoît XVI a indiqué en quelques mots le but de son voyage:

    "Par ma visite, je me propose de soutenir et d’encourager les chrétiens de Terre Sainte, qui sont confrontés chaque jour à de nombreuses difficultés. En tant que successeur de l’apôtre Pierre, je leur ferai sentir la proximité et l’appui de tout le corps de l’Eglise. Je me ferai aussi pèlerin de paix, au nom du Dieu unique, Père de tous les hommes. Je témoignerai de l’engagement de l’Eglise catholique en faveur de ceux qui cherchent à pratiquer le dialogue et la réconciliation, pour arriver à une paix stable et durable dans la justice et le respect mutuel. Enfin ce voyage ne pourra pas ne pas avoir une grande importance œcuménique et interreligieuse. Jérusalem est, à cet égard, la ville-symbole par excellence: c’est là que le Christ est mort pour réunir tous les enfants de Dieu dispersés".

    D’après ces propos – répétés à l'audience générale du mercredi 6 mai – le pape compte d’abord, pour promouvoir en Terre Sainte la paix et le dialogue entre les peuples et les religions, sur les chrétiens qui vivent là-bas.

    Un pari audacieux. D’une part parce que, dans cette région, les chrétiens sont une infime minorité, moins de 2% de la population juive et arabe. Mais aussi parce que ces chrétiens locaux sont ceux qui ont montré le plus de scepticisme à l'annonce du voyage du pape. Beaucoup, y compris des prêtres et des évêques, ont contesté l'opportunité de sa visite.

    Il a fallu un gros travail pour adoucir ce front du refus. Le patriarche latin de Jérusalem, Fouad Twal, l'a confirmé dans une interview: les raisons des opposants ont été exposées à Benoît XVI lui-même.

    La grande crainte des opposants était que le voyage du pape – y compris en raison de ses positions très avancées dans le dialogue religieux avec le judaïsme – ne tourne à l’avantage politique d’Israël.

    Benoît XVI a fermement résisté. De son côté, la diplomatie vaticane a tout fait pour tranquilliser les opposants.

    Voilà qui explique, par exemple, la bienveillance témoignée par le Vatican au grand ennemi d’Israël, l'Iran, pendant et après la très controversée conférence de Genève sur le racisme, bienveillance que beaucoup d’observateurs ont jugée excessive.

    Cela explique peut-être aussi le silence des autorités vaticanes et du pape lui-même à propos de la pendaison furtive de la jeune iranienne Delara Dalabi à Téhéran. Dans ces cas à retentissement mondial, le Saint-Siège prend presque toujours la parole pour défendre les victimes de violations des droits de l’homme: cette fois, il a décidé de se taire.

    ***

    A noter que l'Iran traite à son tour le Saint-Siège avec une bienveillance inhabituelle. En avril 2008, recevant le nouveau nonce apostolique à Téhéran, l'archevêque Jean-Paul Gobel, le président Ahmadinejad a défini le Vatican comme une force positive pour la justice et la paix dans le monde.

    Peu après il a envoyé à Rome une délégation de haut niveau dirigée par un descendant direct du prophète Mahomet, Mahdi Mostafavi, président de l'Islamic Culture and Relations Organization de Téhéran et ancien vice-ministre des Affaires étrangères, un homme de confiance et "conseiller spirituel" qu’il rencontre "au moins deux fois par semaine".

    Pendant trois jours, du 28 au 30 avril, cette délégation iranienne a eu avec une délégation vaticane compétente des entretiens à huis clos sur le thème "Foi et raison dans le christianisme et dans l'islam", qui se sont conclus par une rencontre avec Benoît XVI.

    Il y a en Iran une toute petite communauté catholique, soumise à un contrôle étouffant. Cela aussi explique le "réalisme" que manifeste la diplomatie vaticane dans ce pays, comme dans d’autres pays musulmans. Pour sauver ce qui peut l’être, la réserve est jugée plus efficace que la protestation ouverte.

    Par exemple, le Vatican n’a stigmatisé les anathèmes répétés d’Ahmadinejad contre l'existence d’Israël qu’une fois, à mots couverts, dans un communiqué de la salle de presse, le 28 octobre 2005. Depuis cette date lointaine, silence.

    Mais le "réalisme" diplomatique n’explique pas tout. Les anathèmes antijuifs d’Ahmadinejad sont familiers à une partie significative des chrétiens arabes qui vivent en Terre Sainte. Pour eux aussi, l'existence même d’Israël est la cause de tous les maux.

    Il faut se rappeler que de telles idées existent non seulement chez les chrétiens arabes, mais aussi chez des représentants connus de l’Eglise catholique qui vivent hors de la Terre Sainte et à Rome.

    L’un d’eux, par exemple, est le jésuite Samir Khalil Samir, égyptien de naissance, islamologue des plus écoutés au Vatican, qui a écrit, il y a deux ans, dans un "décalogue" pour la paix au Moyen-Orient:

    "La racine du problème israélo-palestinien n’est ni religieuse ni ethnique, elle est purement politique. Le problème remonte à la création de l’état d’Israël et au partage de la Palestine en 1948 – après la persécution organisée systématiquement contre les juifs – décidé par les grandes puissances sans tenir compte des populations présentes en Terre Sainte. Voilà la vraie cause de toutes les guerres qui ont suivi. Pour remédier à une grave injustice commise en Europe contre un tiers de la population juive mondiale, l’Europe elle-même, appuyée par les autres nations les plus puissantes, a décidé et commis une nouvelle injustice contre la population palestinienne, innocente du martyre des juifs".

    Cela dit, le père Samir affirme en tout cas que l'existence d’Israël est aujourd’hui un fait indéniable, indépendamment de son péché originel. C’est aussi la position officielle du Saint-Siège, depuis longtemps favorable à ce qu’il y ait deux états, israélien et palestinien.

    Ce n’est pas tout. D’après le père Samir, les chrétiens arabes qui vivent en Terre Sainte sont, bien que peu nombreux, "les seuls qui puissent promouvoir la paix dans la région, parce qu’ils ne veulent pas aborder la question en termes religieux, mais en termes de justice et de légalité".

    En effet, selon le père Samir, le conflit arabo-israélien ne cessera pas tant qu’il continuera à être une guerre religieuse entre le judaïsme et l’islam. Ce n’est qu’en le ramenant à ses aspects politiques et "laïcs" que l’on pourra parvenir à la paix. Et les chrétiens sont les mieux outillés pour cela.

    ***

    A la veille du voyage de Benoît XVI en Terre Sainte, le père Samir a développé ces idées quant au rôle des chrétiens dans la région dans une Interview à l’hebdomadaire italien "Tempi".

    Il a notamment dit:

    "Déjà la Nahdah, la renaissance arabe qui a eu lieu au XIXe siècle et au début du XXe, a été essentiellement l’œuvre des chrétiens. Aujourd’hui, un siècle plus tard, cela recommence, même si les chrétiens sont minoritaires dans les pays arabes. Aujourd’hui le 'nouveau' dans la pensée arabe provient du Liban, où l’interaction entre chrétiens et musulmans est plus vive. Il y a ici cinq universités catholiques, en plus des universités islamiques et d’état. Des radios, des télévisions, des journaux et revues chrétiens fonctionnent, où s’expriment musulmans, laïcs et chrétiens. Aujourd’hui l’impact culturel des chrétiens au Moyen-Orient passe par les moyens de communication: le Liban est devenu le plus grand centre de publication de livres de tout le monde arabe; on y imprime des livres saoudiens, marocains… Les musulmans eux-mêmes comprennent que les chrétiens sont les groupes les plus actifs et les éléments les plus dynamiques culturellement, comme c’est souvent le cas pour les minorités. Les chrétiens du Liban ou des autres pays du Moyen-Orient ont aussi des liens et des contacts avec l’Occident, ce qui rend fondamental leur rôle culturel. Au Liban, en Jordanie, mais aussi en Arabie Saoudite, de nombreux musulmans, y compris des leaders faisant autorité, l’ont dit publiquement: nous ne voulons pas que les chrétiens s’en aillent de nos pays parce qu’ils sont une partie essentielle de nos sociétés".

    A cette vision optimiste le père Samir ajoute naturellement un avertissement: dans les pays musulmans, les chrétiens sont presque partout menacés. A commencer par l'Arabie Saoudite, autre état vis-à-vis duquel le Saint Siège mène sans préjugés une politique "réaliste" dont le point culminant a été, le 6 novembre 2007, l'accueil de son roi au Vatican avec tous les honneurs, en passant sous silence les violations systématiques des droits de l’homme dans ce pays.

    Pour revenir au dossier israélo-palestinien, un autre grand connaisseur de la région, le franciscain Pierbattista Pizzaballa, Custode de Terre Sainte, porte un jugement plus pessimiste sur le rôle des chrétiens. Aujourd’hui, selon lui, "politiquement, les chrétiens ne comptent plus" dans le conflit israélo-palestinien.

    De plus, ils sont les plus froids dans leur réaction à la visite du pape, bien que celui-ci les ait mis en tête des objectifs de son voyage.

    Une tâche difficile attend Benoît XVI en Terre Sainte. Plus que les Israéliens qui l’ont invité, plus que la monarchie jordanienne qui lui ouvre grand les portes, il devra surtout conquérir les chrétiens locaux.

    ***

    Le programme du voyage de Benoît XVI en Terre Sainte, minute par minute, sur le site du Vatican Le programme

    A propos des rapports politiques entre le Vatican et Israël
    Le Vatican hisse le drapeau blanc

    Et entre le Vatican et l'Iran
    Quand les turbans iraniens rendent hommage à Benoît XVI

     Traduction française par Charles de Pechpeyrou, Paris, France.

     

    Source : http://eucharistiemisericor.free.fr/



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  • Des nouvelles de l'encyclique sociale de Benoît XVI

     

     

    Le 23 avril 2009  - (E.S.M.) - Pour discuter du traitement de la crise dans la nouvelle encyclique - la troisième de son pontificat - le pape Benoît XVI a convoqué samedi dernier à Castel Gandolfo quatre cardinaux pour un mini- sommet dont la nouvelle n'avait pas été annoncée, ayant duré plus d'une heure.

    Le pape Benoît XVI


    Des nouvelles de l'encyclique sociale de Benoît XVI

    C'est presque devenu un marronnier..

     

    Le 23 avril 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Paolo Rodari traite le même sujet dans Il Riformista, de façon légèrement plus étoffée en ce qui concerne le "mini-sommet" de Castelgandolfo.

    Le Pape réécrit l'encyclique : ce sera un texte anti crise

    La troisième lettre de Benoît XVI, « Caritas in veritate », renvoyée au 29 juin pour inclure des thèmes sociaux et économiques
    Sommet secret à Castelgandolfo avec les cardinaux Ruini, Bagnasco, Scola et Schönborn pour faire face à l'urgence


    La crise économique mondiale actuelle a été causée par la « cupidité ». C'est la cupidité qui nous insinue « qu'avoir serait la valeur suprême de notre être, de notre vivre (ndt: c'est une caractéristique du style du Saint-Père d'utiliser les verbes comme noms) dans le monde en y apparaissant comme importants ». Le Pape l'a dit hier au cours de l'audience du mercredi, en illustrant la figure du moine
    Saint-Ambroise Autpert.

    Justement, la crise qui a mis les économies du monde entier à genoux est au centre d'un paragraphe crucial de la nouvelle encyclique de Benoît XVI, Caritas in veritate, dédié aux thèmes sociaux et à la globalisation, dont la sortie continue à être retardée : pour l'heure, c'est la date du 29 juin, fête des saints Pierre et Paul, qui est retenue.

    Pour discuter du traitement de la crise dans la nouvelle encyclique - la troisième de son pontificat - Papa Ratzinger a convoqué samedi dernier à Castel Gandolfo quatre cardinaux pour un mini- sommet dont la nouvelle n'avait pas été annoncée, ayant duré plus d'une heure. Y ont participé le président de la CEI Angelo Bagnasco, son prédécesseur Camillo Ruini, le patriarche de Venise Angelo Scola et l'archevêque de Vienne Christoph Schönborn, arrivés les uns après les autres, sans se faire remarquer dans la résidence de vacances papale. Il s'agit de cardinaux liés au Pontife par un rapport de confiance particulier, lui qui, dimanche dernier encore a réaffirmé ne pas se sentir seul et qu'en effet il travaillait en consultant ses collaborateurs plus qu'il n'apparaissait.

    Benoît XVI veut que l'encyclique et surtout le paragraphe dédié à la crise, ne soit pas vague, ne répète pas de slogans génériques, mais approfondisse le thème avec une contribution originale à partir du regard de la foi. C'est pourquoi, comme le confirment au Giornale d'influentes sources vaticanes, il a voulu que les passages dédiés à la crise « soient restructurés » et entièrement reformulés. Un travail plutôt laborieux, qui a vu impliqués non seulement le Conseil Pontifical pour la Justice et la paix, dirigé par le cardinal Renato Raffaele Martino et l'évêque Gianpaolo Crepaldi, ou des évêques comme le second successeur de Ratzinger à Munich, monsignor Reinhard Marx, expert en doctrine sociale, mais a utilisé aussi la consultation d'économistes comme Stefano Zamagni ou d'experts d'éthique et finance, comme Ettore Gotti Tedeschi, éditorialiste de l'Obsservatore Romano sur les thèmes économiques et financiers.

    L'encyclique sociale, devait être publiée à l'occasion des quarante ans de
    Populorum Progressio de Paul VI
    (1967) et le Pape y travaille depuis l'été 2007. Le projet initial prévoyait la sortie pour Mars 2008, et puis le cardinal Secrétaire d'État Tarcisio Bertone a dit qu'elle serait reportée après l'été. On parla donc de décembre, ensuite, au début de janvier on donnait pour certaine la sortie pour le 19 Mars dernier et enfin le 1er mai prochain. Maintenant on prévoit la fin juin, mais vus l'attention et le soin qui sont mis dans la rédaction d'un document si attendu, on ne peut pas exclure entièrement des reports ultérieurs.

    Dans le document,
    Populorum Progressio du Pape Montini et Centesimus Annus de Jean Paul II
    (1991) seront évoquées. Et les problèmes sociaux qui tenaillent l'humanité aujourd'hui (globalisation, accès aux ressources, défense de l'environnement) seront abordés, en suivant la doctrine sociale et donc en ancrant la justice, la solidarité et la possibilité de changement non seulement aux lois publiques et aux structures, mais à la vie des personnes à partir de leur engagement direct. Le Pape considère en effet que « l'Église a toujours besoin de personnes qui sachent accomplir des grands renoncements, et de communautés qui créent les fondements de la justice sociale ».

    La nouvelle encyclique, toute centrée sur les deux mots de « vérité » et de « charité », représente la continuation de la première lettre de Benoît XVI,
    Deus Caritas Est, et le terme « justice » y sera répété une cinquantaine de fois : l'engagement pour la justice peut en effet devenir « témoignage de la charité ».

    Central, ensuite, est le concept de « solidarité globale », pour mettre les pauvres à la première place et leur redonner espoir. En faisant face à la crise, Benoît XVI demande d'impliquer et de ne pas exclure les Pays pauvres, demande d'offrir sécurité aux familles et stabilité aux travailleurs et de rétablir, « par des règles et des contrôles opportuns, l'éthique dans les finances ». « La cause de la récession - avait-il dit dans l'avion qu'il l'emmenait en Afrique il y a quelques semaines - est surtout de caractère éthique, parce que là où manquent l'éthique, la morale, il n'y peut pas y avoir de rapports corrects».

     Andrea Tornielli

    Source : http://eucharistiemisericor.free.fr
    http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=2304092_encyclique&pmv_nid=677


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  • Un nouveau document sur internet et les médias en préparation au Vatican 

     

    Le 26 mars 2009  - (E.S.M.) - Le Conseil pontifical pour les communications sociales a annoncé la préparation d’un document sur internet et les media de masse. Ce document entend mettre à jour l’instruction "Aetatis Novae" de 1992, désormais dépassée, alors que la communication du Saint-Siège vient d’être mise à mal dans plusieurs dossiers délicats, notamment avec la malencontreuse gestion de l'affaire Williamson, dont Benoît XVI a récemment levé l'excommunication.

    Mgr Claudio Maria Celli, président du Conseil pontifical pour les communications sociales


    Un nouveau document sur internet et les médias en préparation au Vatican


    Le 26 mars 2009  -
    Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Le Conseil pontifical pour les communications sociales a annoncé la préparation d’un document sur internet et les media de masse, le 25 mars 2009. Il a fait cette annonce quelques jours après le séminaire qu’il avait organisé au Vatican sur les "Nouvelles perspectives pour les communications ecclésiales".

    Ce document entend mettre à jour l’instruction "
    Aetatis Novae [italien]" de 1992, désormais dépassée, alors que la communication du Saint-Siège vient d’être mise à mal dans plusieurs dossiers délicats. Voir notamment la malencontreuse gestion de l'affaire Williamson, du nom de l'évêque intégriste négationniste, dont Benoît XVI a récemment levé l'excommunication.

    Dans une interview accordée à l’agence de la Conférence épiscopale italienne Sir, le président du Conseil pontifical pour les communications sociales, Mgr Claudio Maria Celli, a ainsi affirmé qu’"étant donné les développements en cours, les évêques
    (du monde entier réunis au cours du séminaire, ndlr) ont commencé à réfléchir sur un nouveau document. En substance, une mise à jour de l’instruction 'Aetatis Novae', qui remonte à 1992, lorsque - on peut le dire - internet n’existait pas".

    "Les nouvelles technologies ont conduit à de nouveaux comportements, de nouvelles sensibilités", a constaté Mgr Celli. Les principes fondamentaux d’"Aetatis Novae" restent certainement valides, a-t-il estimé, mais certaines lignes de conduite sont nécessaires pour une pastorale qui tienne compte des nouvelles réalités. Et le prélat d'affirmer pouvoir présenter le document aux membres de l’assemblée plénière du dicastère, en octobre prochain.

    Concernant l’accueil de la part des communautés chrétiennes d’une mise à jour de l’enseignement de l’Eglise en matière de communication, Mgr Celli a précisé qu’il fallait prendre en compte les différents contextes culturels auxquels on fait référence. Ainsi, on peut imaginer que "le comportement des communautés chrétiennes d’Europe ou des Etats-Unis est différent de celui d’un pays en voie de développement, où la croissance humaine et socioculturelle est freinée par différents problèmes". Il a alors souhaité que l’enseignement de l’Eglise puisse aussi faire réfléchir les communautés sur ces sujets.

    Au cours des dernières semaines, la communication du Vatican elle-même a été pointée du doigt après la mauvaise gestion de nombreuses affaires qui ont secoué l’Eglise: la levée de l’excommunication des évêques lefebvristes et l’affaire Williamson, la médiatisation de l’excommunication par un évêque brésilien d’une mère ayant fait avorter sa fille qui avait été violée, ou, plus récemment, les propos de Benoît XVI sur le préservatif lors de son voyage en Afrique.

    Toutes ces questions ont monopolisé l’attention des media occidentaux. Nombreux sont ceux qui, au sein même de la curie romaine, ont reconnu de nombreuses erreurs de communication dans ces affaires.

     

    Source : http://eucharistiemisericor.free.fr


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  • Jean Vanier : J’aime Benoît XVI, son humilité, son courage, son acuité intellectuelle

     

     

    Le 08 avril 2009  - (E.S.M.) - Jean Vanier, fondateur de l’Arche aime Benoît XVI car il est le successeur de Pierre, le vicaire de Jésus qui lui a donné la mission d’être le berger des bergers et il le dit.

    Jean Vanier, fondateur de l’Arche

    Jean Vanier : J’aime Benoît XVI, son humilité, son courage, son acuité intellectuelle

    Le 08 avril 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Alors que l’Église traverse une crise aux multiples symptômes, « La Croix » donne la parole chaque jour à une personnalité qui témoigne de ses raisons d’espérer

    Lettres aux catholiques troublés Jean Vanier, fondateur de l’Arche


    J’aime Benoît XVI car il est le successeur de Pierre, le vicaire de Jésus qui lui a donné la mission d’être le berger des bergers. J’aime son humilité, son courage, son acuité intellectuelle. Je l’aime aussi parce qu’il est attaqué en ce moment, avec parfois de la hargne ; j’aime être alors à ses côtés.

    J’aime sa recherche d’unité avec les évêques intégristes, en levant l’excommunication sans les intégrer dans l’Église tout de suite. J’aime aussi son désir d’unité avec les Églises orthodoxes, anglicanes et protestantes. Avec ces évêques intégristes, il a utilisé un geste exceptionnel – peut-être faudrait-il trouver d’autres gestes innovateurs pour l’unité avec les autres Églises, en particulier orthodoxes.

    J’aime aussi son audace, sa force et son courage dans ses
    discours en Afrique. Ils m’ont profondément touché et révélé une véritable vision pour ce continent. Pour ce qui est du préservatif, le successeur de Pierre ne peut que défendre la famille. La stabilité d’une société provient en particulier de deux éléments : la qualité de la vie familiale, la qualité avec laquelle une société lutte contre la corruption et s’engage envers les personnes les plus pauvres.

    Une Église qui sans cesse s’engage aux côtés des pauvres

    Une société ne peut devenir humaine que si l’écart entre les riches et les pauvres s’amenuise. C’est vrai au sein d’un pays comme entre les pays, dans la grande famille humaine. Il n’y a pas de paix sans justice, pas de paix sans recherche d’une harmonie entre les nations. Il ne peut y avoir de paix que si les nantis acceptent de perdre des privilèges et le monopole du savoir et des richesses humaines. Ces nantis sont appelés à rechercher le vrai bien des êtres humains dans des relations humaines avec une vraie fraternité, basée sur l’égalité des droits et dans le désir d’une vraie liberté : celle de ne pas être gouverné par la peur de perdre.

    J’aime l’Église de Jésus, j’aime l’Église de saint Jean disant que si quelqu’un voit un frère dans la nécessité et lui ferme ses entrailles, il n’a pas Dieu en lui
    (1 Jn 3, 17). J’aime l’Église de saint Jacques, qui a été blessé et en colère à cause de l’écart entre riches et pauvres dans l’assemblée des chrétiens (Jc 2). J’aime l’Église du diacre saint Laurent, qui a montré aux autorités romaines les mendiants, les SDF, les malades comme étant la richesse de l’Église et qui pour cela a été mis à mort. J’aime l’Église de saint Vincent de Paul, qui parle de ses maîtres « les pauvres ». J’ai beaucoup apprécié les encycliques des papes Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI qui rappellent et répètent la nécessité non seulement de s’engager auprès des plus pauvres, mais de vivre avec eux.

    Il est vrai que les tensions en Occident viennent en partie de l’écart entre les principes et la réalité des personnes. Tensions augmentées par la façon dont les médias montrent une Église fermée, coupée de la réalité, s’abreuvant à des dogmes et à des principes plus ou moins inacceptables pour l’esprit moderne.

    Ils cachent souvent la réalité d’une Église qui sans cesse voudrait annoncer une bonne nouvelle aux pauvres et s’engage à leurs côtés. Je connais tant de prêtres qui s’engagent auprès des pauvres et font l’œuvre de Jésus. Je sais le soutien discret et aimant des papes, des évêques et des prêtres vis-à-vis de l’Arche, de Foi et Lumière et de tant d’autres communautés et mouvements engagés auprès des plus démunis.

    Un tiraillement au cœur de notre vie à l'Arche


    L’écart entre les principes et la réalité des personnes a été dénoncé par le cardinal Tomas Spidlik comme une des plus grandes questions déchirant l’Occident. À Assise, en janvier 2005, ce théologien jésuite disait : « Certains sont pour les principes, d’autres pour les personnes. Nous nous sentons obligés de choisir et nous rejetons l’autre partie : les uns refusent tout repère commun et ecclésial, les autres ne laissent aucune place à l’expérience personnelle qui n’a qu’à tenir dans les normes. De là viennent de grandes tensions en nous, des conflits entre nous, des excommunications mutuelles. L’unité n’y gagne pas. »

    Ce tiraillement est au cœur de notre vie à l’Arche. Nous vivons avec des hommes et des femmes qui sont parfois très éloignés de l’Église, et toujours en marge de la société venant de familles souvent très pauvres culturellement. Beaucoup sont perturbés sur le plan de l’agressivité et de la sexualité. Notre rôle est de les accueillir et de les accompagner avec compétence et compassion, dans leurs cris, leurs confusions et leurs souffrances. Il s’agit d’essayer d’aider chacun à faire un petit pas pour devenir un peu plus humain, plus paisible et plus heureux. Pour certains, c’est un long chemin. L’autre jour, on m’a parlé d’une jeune fille dans un hôpital psychiatrique ; chaque fois qu’elle fuguait, elle revenait enceinte. Que faire ? comment faire ? Évidemment, elle avait un grand besoin d’aide sur le plan médical, psychologique, humain et spirituel.

    Le cardinal Spidlik dit aussi qu’une des façons de réduire cette tension entre principes et personnes est la formation de bons accompagnateurs
    (qu’il appelle père ou mère spirituels) comprenant les questions des personnes, leur désarroi, et les aidant à faire un pas vers la lumière des principes. Il note qu’il y a très peu de tels accompagnateurs disposés à faire cette œuvre de compétence, d’intelligence et d’unité.

    Ne faut-il pas aussi qu’il y ait de plus en plus de communautés et de mouvements qui cherchent à vivre non seulement les principes moraux, mais les principes annoncés dans l’Évangile, les Béatitudes ? Les personnes pauvres nous montrent un chemin de vérité et d’unité, surtout quand on vit avec elles. Certes, en ce moment, il y a des turbulences dans l’Église. Chaque crise est un appel et une occasion pour mieux se situer dans son chemin de communion avec Jésus et avec les plus pauvres et démunis, et avec le pape et les évêques

     

    Source http://eucharistiemisericor.free.fr


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  • Le texte que nous publions ci-dessous est la traduction intégrale  (depuis la version en langue anglaise postée hier sur le blogue Rorate Cæli) de la mise au point par l’archidiocèse d’Olinda et Recife sur « l’affaire » de « l’excommunication brésilienne » qui a défrayé la chronique ces derniers jours. Il s’agit d’une affaire à la fois sordide et tragique : les viols répétés d’une fillette de 9 ans par le “compagnon” de sa mère, qui ont abouti à ce qu’elle soit enceinte de jumeaux lesquels ont été avortés brutalement alors qu’ils étaient au quatrième mois de gestation. Les commentaires précipités et téméraires d’un archevêque, d’évêques (notamment français), de prêtres, de médias et de simples particuliers sur cette abomination et contre l’archevêque d’Olinda et Recife montrent à eux seuls l'importance de ce texte.

     

    Déclaration de l’archidiocèse d’Olinda et Recife

    [16 mars 2009]


    Relativement à l’article intitulé « Dalla parte delle bambina brasiliana » [1] et publié dans L’Osservatore Romano du 15 mars [2009], les soussignés déclarent :

    1. Les faits [les viols répétés de la petite fille] ne se sont pas déroulés à Recife, comme l’écrit l’article, mais dans la ville d’Alagoinha (diocèse de Pesqueira).

    2. Tous – à commencer par le curé de la paroisse de Alagoinha (soussignataire) –, nous avons traité la fillette enceinte et sa famille en toute charité et avec la dernière tendresse. Le curé de la paroisse, usant de sa sollicitude pastorale, dès qu’il fut au courant des événements survenus sur son territoire paroissial, se rendit immédiatement au domicile de la famille, où il rencontra la petite fille et lui assura soutien et présence, face à la situation grave et difficile dans laquelle la petite fille se trouvait. Et cette attitude se poursuivit chaque jour d’Alagoinha jusqu’à Recife où le triste événement de l’avortement des deux innocents [bébés] eut lieu. Par conséquent, il est tout à fait évident et explicite que personne n’a d’abord songé à une “excommunication”. Nous avons utilisé tous les moyens à notre disposition pour éviter l’avortement afin de sauver les trois existences [la petite fille et ses deux jumeaux]. Le curé de la paroisse s’est personnellement associé aux efforts du Conseil des Enfants local dans tous ses efforts en vue du bien être de la fillette et de ses deux enfants. À l’hôpital, lors de ses visites quotidiennes, il a manifesté une attitude faite d’attention et de sollicitude, qui a clairement manifesté à l’enfant et à sa mère qu’elles n’étaient pas seules mais que l’Église, représentée par le curé de la paroisse locale, leur garantissait toute l’aide nécessaire et l’assurance que tout serait fait pour le bien être de la fillette et pour sauver ses deux enfants.

    3. Sitôt la fillette transférée  dans un hôpital de Recife, nous avons tenté d’utiliser tous les moyens légaux pour éviter l’avortement. L’Église n’a à aucun moment failli dans cet hôpital. Le curé de la paroisse de l’enfant l’a visitée chaque jour à l’hôpital, venant d’une ville située à 230 km de Recife, faisant tous les efforts possibles pour que l’enfant et sa mère ressentent la présence de Jésus, le Bon Pasteur qui part à la recherche de l’agneau qui a le plus besoin d’attention. Par conséquent, l’affaire a été traitée avec tout le soin nécessaire par l’Église et non de manière « sbrigativamente » [sommaire] comme le dit l’article.

    4. Nous ne sommes pas d’accord [avec l’archevêque Fisichella quand il évoque] « la décision difficile (…) pour la loi morale elle-même ». La Sainte Église ne cesse de proclamer que la loi morale est excessivement claire : il n’est jamais licite d’éliminer la vie d’une personne innocente pour sauver une autre vie. Voici les faits objectifs : il y a des médecins qui déclarent explicitement qu’ils pratiquent l’avortement et qu’ils continueront à le pratiquer, tandis que d’autres déclarent avec une fermeté identique qu’ils ne pratiqueront jamais l’avortement. Voici la déclaration écrite et signée d’un médecin catholique brésilien : « (…) En qualité d’obstétricien depuis 50 ans, diplôme de l’École nationale de médecine de l’Université du Brésil et ancien directeur du service d’obstétrique de l’hôpital de Andarai [Rio de Janeiro], où j’ai exercé pendant 35 ans jusqu’à ce que je prenne ma retraite pour me consacrer au diaconat, j’ai accouché 4 524 bébés, beaucoup de très jeunes [mères], je n’ai jamais eu besoin de recourir à l’avortement pour “sauver des vies”, de même que tous mes confrères, professionnellement sincères et honnêtes et fidèle à leur serment d’Hippocrate (…) ».

    5. L’affirmation [de l’article] que le fait a été rendu public dans les journaux uniquement à cause du fait que l’archevêque d’Olinda et Recife s’est empressé de déclarer l’excommunication, est fausse. Il suffit d’observer que l’affaire a été rendue publique à Alagoinha le mercredi 25 février ; que l’archevêque a fait sa déclaration à la presse le 3 mars ; et que l’avortement a été exécuté le 4 mars. Il serait excessif d’imaginer que devant un fait d’une telle gravité, la presse brésilienne ait pu demeurer silencieuse pendant une période de six jours. Donc, les informations sur la fillette enceinte (« Carmen ») ont été rendues publiques dans les journaux avant que l’avortement soit accompli. Ce n’est qu’après cela que l’archevêque, interrogé par les journalistes le 3 mars (mardi), a évoqué le canon 1398. Nous sommes convaincus que la révélation de cette peine thérapeutique (l’excommunication) fera beaucoup de bien à nombre de catholiques en les mettant en état d’éviter ce péché grave. Le silence de l’Église aurait été préjudiciable, en particulier quand on considère que 50 millions d’avortements sont pratiqués chaque année dans le monde et que, rien qu’au Brésil, un million de vies innocentes sont supprimées. Le silence peut être interprété comme une connivence ou une complicité. Si un médecin éprouve une « perplexité de conscience » avant de pratiquer un avortement (ce qui nous semble très improbable), il devrait, s’il est catholique et entend suivre la loi de Dieu, s’en enquérir auprès d’un conseiller spirituel.

    6. Cet article constitue, pour le dire en d’autres mots, une attaque frontale contre la défense de la vie de ces trois enfants, défense véhémentement portée par l’archevêque José Cardoso Sobrinho, et il rend évident combien son auteur manquait des détails et des informations nécessaires pour s’exprimer sur ce sujet, en raison de sa totale ignorance des faits. Ce texte peut être interprété comme une apologie de l’avortement, en violation du Magistère de l’Église. Les médecins avorteurs n’étaient pas dans cette perplexité morale que signale le texte. Bien au contraire, ils ont pratiqué l’avortement en pleine connaissance et cohérence avec ce qu’ils croient et enseignent. L’hôpital où a été pratiqué l’avortement de cette petite fille, est l’un de ceux dans lesquels cette procédure est tout le temps pratiquée dans notre État [État fédéré de Pernambouc] sous couvert de « légalité ». Les médecins qui ont agi comme des bourreaux pour ces jumeaux dont déclaré, et continuent à déclarer dans les médias, qu’ils ont fait ce qu’ils ont l’habitude de faire « avec une grande fierté ». L’un d’entre eux a même déclaré : « Et alors, j’ai déjà été excommunié de nombreuses fois ».

    7. L’auteur a cru pouvoir parler [d’une situation] qu’il ne connaissait pas et, pis encore, il n’a pas même pris la peine d’en parler d’abord à son frère dans l’épiscopat. À cause de cette attitude imprudente, il a été cause d’un grand scandale chez les fidèles catholiques du Brésil qui croient que l’archevêque José Cardoso a été téméraire dans ses déclarations. Plutôt que de solliciter son frère dans l’épiscopat, il a choisi de croire à notre presse ouvertement anticléricale.

    Recife (Pernambouc), 16 mars 2009.

    Père Cicero Ferreira de Paula
    Chancelier, archidiocèse d’Olinda et Recife

    Monseigneur Edvaldo Bezerra da Silva
    Vicaire général, archidiocèse d’Olinda et Recife

    Père Moisés Ferreira de Lima
    Recteur du séminaire archidiocésain

    Dr. Marcio Miranda
    Avocat de l’archidiocèse d’Olinda et Recife

    Père Edson Rodrigues
    Curé de la paroisse d’Alagoinha (Pernambouc), diocèse de Pesqueira

    [1] « Du côté de la petite fille brésilienne », de Mgr Rino Fisichella, archevêque et président de l’Académie pontificale pour la vie.

     

    Traduction pour L'Homme Nouveau : Daniel Hamiche.


    Sources:

    http://www.hommenouveau.fr/

    http://www.hommenouveau.fr/index.php?id_billet=136&suite=1
    Merci à Denise Beaudoin pour m'avoir informé de cet article sur le site de la Paroisse du Bon Pasteur

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