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Première prédication de Carême au Vatican, dans la salle Paul VI

Première prédication de Carême au Vatican, dans la salle Paul VI
Première prédication de Carême dans la salle Paul VI le 21 mars
Première prédication de Carême dans la salle Paul VI le 14 mars   (VATICAN MEDIA Divisione Foto)

«Dans cette apparente passivité du Christ lors de son baptême, il faut cependant aussi pouvoir saisir une certaine action de Dieu, dans laquelle se manifeste l'un des traits les plus singuliers de sa capacité d'aimer. Nous pensons généralement qu'aimer signifie aimer l'autre, en explicitant ce sentiment par un geste symbolique. Mais aimer signifie aussi -peut-être plus profondément- vouloir le bien de l'autre», a encore écrit le père Pasolini.

La compassion, pierre angulaire d'une humanité nouvelle

En commençant son ministère de guérison et de salut par le bas, «dans les eaux de notre humanité fragile», Jésus a voulu ainsi faire de la compassion «la pierre angulaire d'une humanité radicalement nouvelle». Il ne s'agit pas de se sentir bien -ou même mieux que les autres- mais de la joie de découvrir que Dieu, le Père, peut vraiment pourvoir aux besoins de tous lorsque ses enfants qui choisissent le chemin de la solidarité et la logique de la compassion.

À travers son baptême, le Christ choisit donc un "laissez-faire" venant de nous, «donnant la priorité à notre humanité». La descente de l'Esprit à travers la colombe, «signifie qu'après son baptême, Jésus s'est senti capable d'accueillir et d'engendrer une vie plus grande que lui, celle du Père et de son amour infini pour l'humanité», lit-on encore dans le texte de cette méditation. 

L'épisode du baptême est suivi dans les Évangiles par celui des tentations dans le désert. Un moment qui permet de comprendre la mise à l'épreuve que chaque homme rencontre sur le chemin de sa vie. Mais Jésus donne les clés. «Dans le "Notre Père", il enseigne aux disciples de tous les temps à terminer chaque prière authentique avec le courage de demander à Dieu non pas de nous épargner les moments d'épreuve, nécessaires pour nous rendre capables de fidélité et de profondeur ("ne nous laisse pas entrer en tentation"), mais de nous préserver seulement la possibilité de ne pas nous perdre ("délivre-nous du mal")», a encore développé le prédicateur. 

Demeurer dans la confiance

Le père Pasolini a enfin pointé l'importance de «rester dans la confiance». C'est toujours en regardant Jésus, à l'issue de l'épreuve du désert, que l'on peut comprendre ce qu'il attend de nous. «Quelle que soit la manière dont nous voulons comprendre le texte, nous constatons que l'épreuve du désert sert à Jésus à mûrir la force intérieure nécessaire pour pouvoir embrasser sa mission sans craindre la mort», a rappelé le religieux cappucin. «Lorsque Jésus enverra ses disciples proclamer le Royaume, il leur donnera des indications pour incarner cette manière sobre et confiante d'être dans le monde».

En conclusion de sa méditation, le père Pasolini a rappelé qu'en ce Carême d'année jubilaire, «nous sommes appelés à rester ancrés dans le Christ, certains de trouver en lui une référence solide et sûre pour notre vie». «Le signe concret de notre adhésion à cette espérance est le franchissement de la porte sainte, un geste qui nous invite à entrer toujours plus profondément dans le mystère de la vie du Christ. Le baptême du Christ n'est pas seulement un événement de sa vie, mais un signe qui illumine le chemin de tout croyant, en montrant certains mouvements existentiels que nous sommes appelés à faire nous aussi». 

Source https://www.vaticannews.va/

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