
© Antoine Besson
La fin d’année est proche. C’est pour beaucoup une occasion de bilan. C’est aussi grâce à la sagesse du calendrier liturgique le temps d’un commencement nouveau. La naissance du Christ que nous fêterons dans quelques jours est un temps de joie et de fête. Dimanche dernier, nous fêtions cette joie. Le Seigneur est proche, réjouissons-nous !
Cependant, face au temps liturgique, le temps médiatique semble nous interpeller ! Comment se réjouir quand les femmes coptes sont visées par les bombes au Caire ? Comment se réjouir quand Alep vit un martyre ? Comment se réjouir quand l’idéologie gagne les plus hautes autorités de l’État jusqu’en France ? Quand le débat politique ne reflète plus les réelles inspirations et inquiétudes d’un pays ou d’un peuple ? Quand les milices ethniques se réarment en Birmanie ? Quand les enfants des rues sont raflés à Manilles ? Quand les chrétiens demeurent persécutés au Laos ou au Vietnam ? Quel sens cela a-t-il de se réjouir dans de telles circonstances ? N’est-ce pas indécent ? N’est-ce pas ne faire aucun cas de la souffrance de ces milliers de frères et sœurs ? N’est-ce pas leur cracher au visage ?
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